par GillesH38 » 02 juil. 2009, 17:58
je pense qu'il faut distinguer deux phénomènes
* l'augmentation tendancielle du coût marginal d'extraction des ressources, qui conduit à une dérive lente, mais pas violente, du coût de production.
* la nécessité d'adapter la demande à l'offre qui elle ne peut pas se faire par la simple augmentation du coût précédent, qui n'impacte pas assez le budget, vu le caractère bon marché de l'énergie.
Face à ce paradoxe , je pense que la situation ne peut évoluer que par à coups : des flambées de prix l'amenant bien au-dessus du coût réel d'extraction, comme ça a été le cas pour les 150 $ : quel qu'en soit l'origine, ça se répétera inéluctablement.
* des recessions subséquentes qui raméneront la demande à une valeur compatible avec la production, jusqu'à des prix proches du coût marginal.
ca risque de faire donc une marche "en crabe" avec une production déclinante et un prix montant, mais pas en restant durablement au dessus des 100, 200 ou 300 : il ne l'atteindra que lors de flambées , mais qui le feront ensuite retomber aussi sec, sur une ligne de base croissante.
Ca permet de trouver une solution au paradoxe que plus le prix est elevé, plus les reserves augmentent, et pourtant va bien falloir que la production redescende ! certes les réserves augmentent, mais le nombre d'acheteur décroitra : parce que je maintiens qu'il est absurde de dire qu'on a besoin d'une croissance d'énergie "à tout prix". C'est le prix bas qui entretient la croissance, et un prix elevé la bloque !
je pense qu'il faut distinguer deux phénomènes
* l'augmentation tendancielle du coût marginal d'extraction des ressources, qui conduit à une dérive lente, mais pas violente, du coût de production.
* la nécessité d'adapter la demande à l'offre qui elle ne peut pas se faire par la simple augmentation du coût précédent, qui n'impacte pas assez le budget, vu le caractère bon marché de l'énergie.
Face à ce paradoxe , je pense que la situation ne peut évoluer que par à coups : des flambées de prix l'amenant bien au-dessus du coût réel d'extraction, comme ça a été le cas pour les 150 $ : quel qu'en soit l'origine, ça se répétera inéluctablement.
* des recessions subséquentes qui raméneront la demande à une valeur compatible avec la production, jusqu'à des prix proches du coût marginal.
ca risque de faire donc une marche "en crabe" avec une production déclinante et un prix montant, mais pas en restant durablement au dessus des 100, 200 ou 300 : il ne l'atteindra que lors de flambées , mais qui le feront ensuite retomber aussi sec, sur une ligne de base croissante.
Ca permet de trouver une solution au paradoxe que plus le prix est elevé, plus les reserves augmentent, et pourtant va bien falloir que la production redescende ! certes les réserves augmentent, mais le nombre d'acheteur décroitra : parce que je maintiens qu'il est absurde de dire qu'on a besoin d'une croissance d'énergie "à tout prix". C'est le prix bas qui entretient la croissance, et un prix elevé la bloque !