par tita » 15 oct. 2020, 21:55
Un petit regard sur les baisse de consommation depuis 1965, par le rapport BP.
* 1974, premier choc pétrolier, conséquence d'une hausse des prix, reprise en 1976
* 1980, second choc pétrolier, conséquence d'une hausse des prix. La demande a continué à baisser jusqu'en 1983 (10% de baisse), et on a retrouvé la consommation de 1979 seulement en 1988. Diverses mesures avaient été prises pour tenter de limiter la dépendance à l'OPEP.
* 2008, crise financière. Mais aussi une hausse de la consommation et une stagnation de l'offre en 2007, ce qui avait augmenté les prix. Retour à la hausse en 2010.
Et c'est tout. Enfin, une toute petite baisse en 1993. Mais la baisse de consommation la plus importante était au début des années 80. Et c'était une conséquence des prix élevés, par l'action de l'Arabie Saoudite principalement.
Là, on est dans une situation exceptionnelle où on a une baisse de la demande qui n'est pas liée à une hausse des prix. Ce n'est jamais arrivé depuis 1965. Ce n'est donc pas un problème géologique.
L'article du monde évoque un scénario de pic de la demande. Càd qu'elle ne va pas reprendre parce qu'on aura pris de nouvelles habitudes et des nouveaux modes de consommation (VE), qui vont perdurer, et que les prix vont stagner à un niveau limitant les investissements pour renouveler les capacités.
J'ai beaucoup de difficulté à penser que lorsque la crise qu'on traverse influençant notre consommation sera passée (avec toutes les incertitudes qui font que rien n'est prévisible), la demande ne reprenne pas avec les prix faibles. Et si les prix sont élevés parce que la production a diminué, ben les investissements vont suivre. Après, un bouleversement global majeur reste toujours possible aussi.
Un petit regard sur les baisse de consommation depuis 1965, par le rapport BP.
* 1974, premier choc pétrolier, conséquence d'une hausse des prix, reprise en 1976
* 1980, second choc pétrolier, conséquence d'une hausse des prix. La demande a continué à baisser jusqu'en 1983 (10% de baisse), et on a retrouvé la consommation de 1979 seulement en 1988. Diverses mesures avaient été prises pour tenter de limiter la dépendance à l'OPEP.
* 2008, crise financière. Mais aussi une hausse de la consommation et une stagnation de l'offre en 2007, ce qui avait augmenté les prix. Retour à la hausse en 2010.
Et c'est tout. Enfin, une toute petite baisse en 1993. Mais la baisse de consommation la plus importante était au début des années 80. Et c'était une conséquence des prix élevés, par l'action de l'Arabie Saoudite principalement.
Là, on est dans une situation exceptionnelle où on a une baisse de la demande qui n'est pas liée à une hausse des prix. Ce n'est jamais arrivé depuis 1965. Ce n'est donc pas un problème géologique.
L'article du monde évoque un scénario de pic de la demande. Càd qu'elle ne va pas reprendre parce qu'on aura pris de nouvelles habitudes et des nouveaux modes de consommation (VE), qui vont perdurer, et que les prix vont stagner à un niveau limitant les investissements pour renouveler les capacités.
J'ai beaucoup de difficulté à penser que lorsque la crise qu'on traverse influençant notre consommation sera passée (avec toutes les incertitudes qui font que rien n'est prévisible), la demande ne reprenne pas avec les prix faibles. Et si les prix sont élevés parce que la production a diminué, ben les investissements vont suivre. Après, un bouleversement global majeur reste toujours possible aussi.