par Tovi » 09 juin 2012, 13:47
Il y a une différence entre une stratégie d'adaptation individuelle et une adaptation collective.
Individuellement je peux tout aussi bien me priver d'autres choses (cinéma, vacances, nourriture bio etc.) plutôt que de prendre le bus ou d'acheter une voiture moins gourmande.
Or, au niveau collectif on constate assez peu de changements notables de comportements. La consommation d'essence a légèrement diminuée en France, mais ailleurs dans le monde elle continue d'augmenter.
Les sacrifices porteront donc sur les autres secteurs économiques. Et c'est donc bien le PIB et la production d'autres richesses qui diminueront.
Tant qu'il n'y a pas de conscience collective qu'une des racines principales de la Crise se situe dans les hydrocarbures, on visera toujours à côté.
Je vais prendre un exemple concret :
Prenons un parc de PL consommant 30l/100 km. Lorsque le coût du gasoil augmente, le prix du transport augmente également. Une première option consiste à passer tout le monde à un parc moins gourmant, moyennant un investissement conséquent sur ces technologies. A 10l/100 km, on peut supportert un gasoil à 2€ le litre sans changements dans le flux logistique.
Mais faute de ce saut technologique, lorsqu'on passe de 1 à 2€ le litre, les coûts de transport doublent. Les produits sont plus chers et se vendent moins. Les usines rationnalisent leur logistique en se rapprochant des lieux de consommation (mon propos n'est pas de dire si c'est bon ou pas) etc. Bref, le flux de marchandise diminue. Des transporteurs se retrouvent au chômage (ils consommeront moins) et une petite flotte de camions transportera moins de marchandises, toujours à 30l/100.
C'est une adaptation tout aussi rationelle. Dans laquelle on a même de la décroissance et de la relocalisation. Sans faire aucune économie de consommation d'essence !
La société des véhicules sobres n'est pas sur le point d'advenir. Il y aura les winners en grosses berlines/4x4/coupés sports et les crevards en... boaf on s'en fout non ? Tant qu'on ne braque pas les projecteurs sur un problème, il n'existe pas. Les transports en commun bondés, on s'en fout, mieux vaut investir des millions dans des aéroports pour nantis.
Il y a une différence entre une stratégie d'adaptation individuelle et une adaptation collective.
Individuellement je peux tout aussi bien me priver d'autres choses (cinéma, vacances, nourriture bio etc.) plutôt que de prendre le bus ou d'acheter une voiture moins gourmande.
Or, au niveau collectif on constate assez peu de changements notables de comportements. La consommation d'essence a légèrement diminuée en France, mais ailleurs dans le monde elle continue d'augmenter.
Les sacrifices porteront donc sur les autres secteurs économiques. Et c'est donc bien le PIB et la production d'autres richesses qui diminueront.
Tant qu'il n'y a pas de conscience collective qu'une des racines principales de la Crise se situe dans les hydrocarbures, on visera toujours à côté.
Je vais prendre un exemple concret :
Prenons un parc de PL consommant 30l/100 km. Lorsque le coût du gasoil augmente, le prix du transport augmente également. Une première option consiste à passer tout le monde à un parc moins gourmant, moyennant un investissement conséquent sur ces technologies. A 10l/100 km, on peut supportert un gasoil à 2€ le litre sans changements dans le flux logistique.
Mais faute de ce saut technologique, lorsqu'on passe de 1 à 2€ le litre, les coûts de transport doublent. Les produits sont plus chers et se vendent moins. Les usines rationnalisent leur logistique en se rapprochant des lieux de consommation (mon propos n'est pas de dire si c'est bon ou pas) etc. Bref, le flux de marchandise diminue. Des transporteurs se retrouvent au chômage (ils consommeront moins) et une petite flotte de camions transportera moins de marchandises, toujours à 30l/100.
C'est une adaptation tout aussi rationelle. Dans laquelle on a même de la décroissance et de la relocalisation. Sans faire aucune économie de consommation d'essence !
La société des véhicules sobres n'est pas sur le point d'advenir. Il y aura les winners en grosses berlines/4x4/coupés sports et les crevards en... boaf on s'en fout non ? Tant qu'on ne braque pas les projecteurs sur un problème, il n'existe pas. Les transports en commun bondés, on s'en fout, mieux vaut investir des millions dans des aéroports pour nantis.