par Jeudi » 26 août 2023, 13:39
Tourisme Montréal a dévoilé cette semaine les résultats d’une étude comparative : Montréal serait la capitale mondiale de l’agriculture urbaine.
(…)
la transformation alimentaire, par exemple, est peu exploité par les producteurs urbains. »
C’est ce que fait 400 pieds de champignons, qui produit une dizaine de variétés dans Côte-des-Neiges et qui continue d’étendre sa gamme. Le propriétaire de la ferme, Michaël Loyer, a trouvé le chemin de la rentabilité en ajoutant quelques cordes à son arc, dont la transformation, en concoctant des produits véganes à base de champignons.
(…)
Selon le Laboratoire sur l’agriculture urbaine, il y a environ 125 fermes urbaines commerciales au Québec, et la moitié se trouvent à Montréal.
On peut difficilement dire qu’il y en a trop, selon Éric Duchemin, directeur scientifique du Laboratoire, qui les a pratiquement toutes vues naître depuis qu’il travaille dans ce domaine, à Montréal.
(…)
À titre indicatif, la première ferme urbaine du Québec, Pousse-Menu, s’est implantée à Montréal en 1988 – bien avant le début du mouvement. Selon Éric Duchemin, c’est peut-être la première ferme urbaine au monde. Une vingtaine d’années plus tard, en 2011, les Fermes Lufa ont pris racine sur un toit du quartier Ahuntsic, avec leurs premières serres commerciales. Lufa a aujourd’hui quatre serres urbaines, sur des toits, et en aura une cinquième, qui est en construction au Marché Central de Montréal, en plus d’une nouvelle ferme intérieure dans Saint-Laurent.
Avec ce développement rapide de l’agriculture urbaine à Montréal, on ne peut pas dire qu’il y a trop de fermes en ville, dit Sarah Farley-Gélinas, présidente-directrice générale d’Ôplant, qui croit que le problème est plutôt le manque d’espace pour les produits québécois à l’épicerie.
(…)
Les cycles de production durent de deux à trois semaines, du semis à la récolte, ce qui donne plus de vélocité à l’entreprise. Les verdures sont livrées le jour même de la récolte, au plus tard le lendemain, et il y a deux récoltes par semaine.
Les pousses d’Ôplant sont vendues dans le réseau Sobeys. Au total, une cinquantaine d’épiceries les proposent présentement. L’objectif est de passer à une centaine d’ici la fin de l’année et d’approvisionner tous les IGA du Québec.
Depuis un an, la production a plus que doublé chez Ôplant, qui caresse aussi des projets de diversification originaux.
« Il y a une place pour les bons joueurs, dit Sarah Farley-Gélinas. Il y a une place pour les produits de qualité. »
https://www.lapresse.ca/affaires/2023-0 ... ntreal.php
[quote]Tourisme Montréal a dévoilé cette semaine les résultats d’une étude comparative : Montréal serait la capitale mondiale de l’agriculture urbaine.
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la transformation alimentaire, par exemple, est peu exploité par les producteurs urbains. »
C’est ce que fait 400 pieds de champignons, qui produit une dizaine de variétés dans Côte-des-Neiges et qui continue d’étendre sa gamme. Le propriétaire de la ferme, Michaël Loyer, a trouvé le chemin de la rentabilité en ajoutant quelques cordes à son arc, dont la transformation, en concoctant des produits véganes à base de champignons.
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Selon le Laboratoire sur l’agriculture urbaine, il y a environ 125 fermes urbaines commerciales au Québec, et la moitié se trouvent à Montréal.
On peut difficilement dire qu’il y en a trop, selon Éric Duchemin, directeur scientifique du Laboratoire, qui les a pratiquement toutes vues naître depuis qu’il travaille dans ce domaine, à Montréal.
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À titre indicatif, la première ferme urbaine du Québec, Pousse-Menu, s’est implantée à Montréal en 1988 – bien avant le début du mouvement. Selon Éric Duchemin, c’est peut-être la première ferme urbaine au monde. Une vingtaine d’années plus tard, en 2011, les Fermes Lufa ont pris racine sur un toit du quartier Ahuntsic, avec leurs premières serres commerciales. Lufa a aujourd’hui quatre serres urbaines, sur des toits, et en aura une cinquième, qui est en construction au Marché Central de Montréal, en plus d’une nouvelle ferme intérieure dans Saint-Laurent.
Avec ce développement rapide de l’agriculture urbaine à Montréal, on ne peut pas dire qu’il y a trop de fermes en ville, dit Sarah Farley-Gélinas, présidente-directrice générale d’Ôplant, qui croit que le problème est plutôt le manque d’espace pour les produits québécois à l’épicerie.
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Les cycles de production durent de deux à trois semaines, du semis à la récolte, ce qui donne plus de vélocité à l’entreprise. Les verdures sont livrées le jour même de la récolte, au plus tard le lendemain, et il y a deux récoltes par semaine.
Les pousses d’Ôplant sont vendues dans le réseau Sobeys. Au total, une cinquantaine d’épiceries les proposent présentement. L’objectif est de passer à une centaine d’ici la fin de l’année et d’approvisionner tous les IGA du Québec.
Depuis un an, la production a plus que doublé chez Ôplant, qui caresse aussi des projets de diversification originaux.
« Il y a une place pour les bons joueurs, dit Sarah Farley-Gélinas. Il y a une place pour les produits de qualité. » [/quote]
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https://www.lapresse.ca/affaires/2023-08-26/y-a-t-il-trop-de-fermes-a-montreal.php