par kercoz » 24 mai 2011, 15:05
@Fowler:
un extrait du texte de FABRE . D'apres lui c'est assez simple à maitriser : ponte des oeufs début Aout sur aiguilles , visible et hauteur inf a 2 m :
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Le Bombyx du pin vole fort mal. Incapable d'essor, à peu près comme le papillon du ver à soie, il se trémousse, tournoie à terre, et ne parvient guère, dans son meilleur élan, qu'à gagner les branches inférieures, traînant presque sur le sol. Là sont déposés les cylindres de la ponte, à deux mètres au plus d'élévation. Ce sont les jeunes chenilles qui, d'un campement provisoire à l'autre, montent plus haut et atteignent, d'étage en étage, les cimes où se tissent les demeures définitives. Cette particularité connue, le reste va de soi.
En août, on inspecte le feuillage inférieur de l'arbre, examen facile, car il se fait à hauteur d'homme ; vers l'extrémité des ramuscules aisément se voient, semblables à des chatons écailleux, les pontes du Bombyx. Leur grosseur et leur coloration blanchâtre les mettent en évidence au milieu de la sombre verdure. Cueillis avec la double aiguille qui les porte, ces cylindres sont écrasés sous le pied, sommaire façon de couper court au mal avant qu'il éclate.
Ainsi je fais pour les quelques pins de mon enclos. Ainsi pourrait-on faire pour les étendues forestières, et surtout dans les jardins, les parcs, où la frondaison correcte est un des grands mérites de l'arbre. J'ajoute qu'il est prudent d'élaguer toute branche traînant à terre et de tenir le pied du conifère nu jusqu'à une paire de mètres d'élévation. En l'absence de ces gradins inférieurs, les seuls accessibles à sa lourde envolée, le Bombyx ne pourra peupler l'arbre.
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@Fowler:
un extrait du texte de FABRE . D'apres lui c'est assez simple à maitriser : ponte des oeufs début Aout sur aiguilles , visible et hauteur inf a 2 m :
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Le Bombyx du pin vole fort mal. Incapable d'essor, à peu près comme le papillon du ver à soie, il se trémousse, tournoie à terre, et ne parvient guère, dans son meilleur élan, qu'à gagner les branches inférieures, traînant presque sur le sol. Là sont déposés les cylindres de la ponte, à deux mètres au plus d'élévation. Ce sont les jeunes chenilles qui, d'un campement provisoire à l'autre, montent plus haut et atteignent, d'étage en étage, les cimes où se tissent les demeures définitives. Cette particularité connue, le reste va de soi.
En août, on inspecte le feuillage inférieur de l'arbre, examen facile, car il se fait à hauteur d'homme ; vers l'extrémité des ramuscules aisément se voient, semblables à des chatons écailleux, les pontes du Bombyx. Leur grosseur et leur coloration blanchâtre les mettent en évidence au milieu de la sombre verdure. Cueillis avec la double aiguille qui les porte, ces cylindres sont écrasés sous le pied, sommaire façon de couper court au mal avant qu'il éclate.
Ainsi je fais pour les quelques pins de mon enclos. Ainsi pourrait-on faire pour les étendues forestières, et surtout dans les jardins, les parcs, où la frondaison correcte est un des grands mérites de l'arbre. J'ajoute qu'il est prudent d'élaguer toute branche traînant à terre et de tenir le pied du conifère nu jusqu'à une paire de mètres d'élévation. En l'absence de ces gradins inférieurs, les seuls accessibles à sa lourde envolée, le Bombyx ne pourra peupler l'arbre.
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