Economie soutenable de l'époque EDO au Japon

Répondre


Cette question vous permet de vous prémunir contre les soumissions automatisées et intensives effectuées par des robots malveillants.
Émoticônes
:D :geek: :ugeek: :ghost: :wtf: :-D :) :-) :-( :-o :shock: :? 8-) :lol: :-x :-P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: ;) ;-) :!: :?: :idea: :arrow: :-| :mrgreen: =D> #-o =P~ :^o [-X [-o< 8-[ [-( :-k ](*,) :-" O:) =; :-& :-({|= :-$ :-s \:D/ :-#
Plus d’émoticônes

Le BBCode est activé
La balise [img] est activée
La balise [flash] est activée
La balise [url] est activée
Les émoticônes sont activées

Relecture du sujet
   

Agrandir Relecture du sujet : Economie soutenable de l'époque EDO au Japon

par Glycogène » 20 oct. 2005, 12:11

cicero a écrit :Il y aura donc un reajustement demographique, la population va tomber jusqu'à atteindre un niveau viable. RIP :smt087 :smt089 :smt088
Ben oui :
- Soit on réduit volontairement la population à 4 milliard maxi (pas la peine de mesures contraignantes: une réduction de 40% d'ici 50 à 100 ans est en bonne voie en Europe).
- Soit la "nature" se charge elle-même de réduire la population, mais elle pourrait bien faire du zèle en la réduisant à 0 pour ne plus avoir de problème après la douloureuse expérience de l'espèce humaine...

par cicero » 20 oct. 2005, 05:34

Jef a écrit :Je ne voudrais casser le moral de personne, mais les sociétés autarciques de la préhistoire et celles plus récentes ont un point commun : Elles vivaient sur un territoire nettement moins peuplé que celui sur lequel nous allons tenter de survivre. Avec des ressources vierges, des forêts, des terres non polluées, un océan riche en vie animale. Ce qui n'est plus notre cas.
Il y aurra donc un reagustement demographique, la population va tomber jusqu'à atteindre un niveau viable. RIP :smt087 :smt089 :smt088

par cicero » 20 oct. 2005, 05:28

Roland a écrit :
nopasaran a écrit :
Ce qui est possible avec 30 millions n'est surement pas possible avec 120 millions d'habitants (population actuelle du Japon).
Quels étaient les moyens de contrôle de la population à l'époque ?
J'imagine que si la population augmentait aude-là d'un certains niveau , la famine se chargait de retablir l'équilibre... Si c'est vrai pour les autre animaux c'est aussi vrai pour l'animal humain.

par Jef » 06 oct. 2005, 13:15

Pour le crottin : C'était une profession très commune dans les villes comme Paris, Londres etc de ramasser le crottin qui était ensuite revendu pour engraisser les jardins potagers qui entouraient les villes.

Pour le contrôle de la démographie au japon comme ailleurs : Mortalité infantile effrayante, due aux insuffisances alimentaires et à l'absence d'hygiène. Si cette période au Japon ressemble à un équilibre, c'est parce que la misère et la sous-alimentation emportaient l'excédent humain.

Je ne voudrais casser le moral de personne, mais les sociétés autarciques de la préhistoire et celles plus récentes ont un point commun : Elles vivaient sur un territoire nettement moins peuplé que celui sur lequel nous allons tenter de survivre. Avec des ressources vierges, des forêts, des terres non polluées, un océan riche en vie animale. Ce qui n'est plus notre cas.

Certainement la Terre permettra encore de vivre à des petits groupes humains prêts à se serrer la ceinture et capable de vivre en communauté. Mais pas tant qu'il existera des milliards de bouches incapables de produire leur propre nourriture !

par zoneautonome » 05 oct. 2005, 09:50

J'ai lu cette anecdote dans ce livre : L'exode urbain est-il pour demain - Pierre Gevaert - éditions Ruralis - 1997 (épuisé je pense)

« Une histoire de crotttin
Grièvement blessé au front en 1914, mon père eut la chance de passer sa convalescence dans un village du pays de Galles. Son principal souci, comme celui de ses voisins, fut de cultiver de quoi manger sur un lopin de terre, près de la maison. Nos aïeux savaient que la quantité et la qualité de la production alimentaire dépendaient de la nourriture apportée au sol.

Mais voilà, pour produire du compost, il faut de la matière organique, des feuilles, des herbes, des déchets de cuisine ou du fumier. Or, comme chacun avait le même souci pressant de collecter cette matière précieuse, elle se faisait de plus en plus rare.

Heureusement il y avait le laitier, le boulanger et l'épicier qui passaient de temps en temps avec leur carriole tirée par un cheval.

Alors, devinez le sport favori des habitants, en majorité des personnes âgées et des blessés de guerre ?

Un cheval ça crotte souvent, et pour le compost rien de tel que le crottin de cheval, ça c'est clair; mais voilà ... c'était à celui qui serait le plus rapide en arrivant avec sa petite pelle et sa brosse pour récupérer cette matière tant convoitée. »
De la même façon dans une région aux sols pauvres et sablonneux comme les Landes, la première fonction des troupeaux de moutons n'était ni la laine ni la viande mais bien la production de crottin pour améliorer les rendements des sols

par Roland » 04 oct. 2005, 23:20

nopasaran a écrit :
The first national census, conducted around 1720, indicates a population of approximately 30 million people, which remained relatively constant throughout the entire two and a half centuries of the Edo Period.
Ce qui est possible avec 30 millions n'est surement pas possible avec 120 millions d'habitants (population actuelle du Japon).
Quels étaient les moyens de contrôle de la population à l'époque ?

par MadMax » 04 oct. 2005, 20:16

Sans parler de toutes ces bonnes terres bitumées ou bétonnées...

par nopasaran » 04 oct. 2005, 20:08

The first national census, conducted around 1720, indicates a population of approximately 30 million people, which remained relatively constant throughout the entire two and a half centuries of the Edo Period.
Ce qui est possible avec 30 millions n'est surement pas possible avec 120 millions d'habitants (population actuelle du Japon).

Re: Economie soutenable de l'époque EDO au Japon

par mahiahi » 04 oct. 2005, 16:14

Le Japon, étant un archipel, a toujours vécu des produits de la mer : c'est un milieu dans lequel, avec les moyens de l'époque, il a pu puiser allégrement... On peut parler d'autarcie, mais pas de système fermé (ce qui serait le modèle écologiquement soutenable)

par Geispe » 04 oct. 2005, 16:00

Les paysans venaient les échanger contre de la nourriture
çà me paraît un peu bizarre cette idée, mais bon...
je trouve qu'il y a un peu une lacune du côté des ethnologues et des historiens car il y a dû y avoir à travers les temps des masses de sociétés équilibrées et autarciques et il y en a encore plein aujourd'hui...
seulement comment pourrait-on trouver le "comment çà marche ?" de tous ces systèmes chacun très intéressants ?

par lionstone » 04 oct. 2005, 15:36

Je méditais dernièrement sur un système comme ça. Dans mon éternel tournoi contre la vision urbaine de Mahiahi je me disais que depuis que je réoriente mon organisation personnelle pour une plus grande autonomie, bien des choses ont déjà changé. Le jardin d’agrément ce transforme doucement en jardin potager et fruitier, le chauffage sera désormais mixte bois/gaz, l’hyper-consommation réfrénée, les produits fait-maisons se développent, pains, yaourts, glaces, pâtés, les échanges entre voisins se développent, les déchets verts se transforment désormais en compost, récupération de l’eau de pluie, etc…
Seulement voilà, beaucoup de ces choses ne sont pas transférable en ville, et comme la majorité des citoyens des pays développés vivent en villes, il faudra d’abord sortir de l’ère City pour entrer dans celle d’Edo, non ?

Economie soutenable de l'époque EDO au Japon

par Devenson » 04 oct. 2005, 14:50

Ce message s'étant égaré dans une discussion scatologique, je le replace ici.

Je ne sais pas si on a déjà parlé sur Oleocene de l'ère Edo au Japon.

Pendant cette période (250 ans de 1600 jusqu'en 1860 environ) , le Japon a vécu en autarcie quasi-complète. Le Japon n'ayant que très peu de ressources naturelles, toute la société et l'économie étaient basées sur la conservation, la récupération et le recyclage. Les excréments humains avaient évidemment une très grande valeur et n'étaient jamais perdus. Les paysans venaient les échanger contre de la nourriture. Autre exemple : des marchands venaient récupérer chez les gens les cendres des foyers ou les coulures de cire des bougies.
Cette économie était apparemment soutenable, sans croissance ni décroissance. De même, la population n'a pratiquement pas varié pendant toute la période. Le compte-rendu est peut-être trop idyllique, mais les seules choses qui semblent s'être développées à cette époque sont les arts et la culture.

http://www.energybulletin.net/5140.html
(en anglais ; je n'ai pas trouvé de référence en Français)

Haut