Oui, mais il va se poser les mêmes contraintes qu'a rencontré Choren en cultivant dans des sols non pollués, Robert Rapier explique qu'il est difficile d'avoir une matière assez pur
Sur le même article :
The catch is that it is more difficult to gasify biomass than it is to gasify natural gas or coal and produce syngas of a high enough quality for fuel synthesis. (Gasifying biomass isn’t hard really, but getting the right hydrogen/CO ratio and a high enough purity is where the challenges lie).
Si le lessivage de la plante par le passage de l'hiver est suffisant, ça devrait le faire, mais après faut voir avoir les chimistes.
Par exemple si on a un hiver sec, le "foin" ne sera pas lessivé et il restera plein d'éléments indésirables pour faire du carburant. ça peut poser problème.
Dans la vallée d'Aoste, en Italie, sur un versant sud, j'ai trouvé du "foin" (de l'herbe pas récolté) couleur belle paille en mars ! ce foin serait encore bon pour les animaux si on se fie à sa couleur, mais trop riche pour le BTL.
Le problème avec les terres polluées, c'est qu'il n'y en a pas tant que ça. Après si tu as 100 hectares de terre polluées en un seul tenant ça peut se jouer... Mais faut que ça soit rentable.
Quelques données trouvé sur le forum agricool.net
bical france peut t'aider à produire du Miscanthus en fournissant les plants,et une aide technique.
cette culture est implanté pour 25 ans peu voir pas d'intran ,plante trés sencible aux taupins,tu peus l'implanter avec une planteuse à patate mais il ont dévellopé une machine mieu adapte, hauteur 3.5 metres récoltes dans la deuxieme année,
15 à17 tonnes hectare à environ 50euros la tonne.
Et tant qu'a faire sur la pollution.
Reconversion de terrains pollués en Ile-de-France
Plusieurs études ont mis en évidence sa capacité à croître en terrains agricoles ou industriels pollués. Dès 1992, deux chercheurs japonais démontraient sa grande tolérance face à de fortes proportions de métaux lourds dans le sol, et son faible taux d’accumulation de cadmium dans ses feuilles (1,75 mg/kg).
Des résultats confirmés en France par les études de l’Inra, qui participe à la reconversion des anciens champs d’épandage de l’agglomération parisienne vers des filières agricoles. L’opération de 750 000€ implique le conseil régional d’Ile-de-France, et doit durer cinq ans, de 2006 à 2011. Le miscanthus sera testé au même titre que d’autres végétaux (seigle, taillis à rotation rapide…). Objectif : "retrouver, en cinq ans, sur ce secteur pollué, un nouveau système d'activités agricoles durables, axées sur des productions à des fins non alimentaires," indique un rapport de la Région de mai 2006.
Même si les qualités du miscanthus sont reconnues, le coût de sa mise en œuvre, la concurrence des autres énergies renouvelables et la difficulté de convaincre les agriculteurs sont autant de freins à son développement. Mais pour Emmanuel de Maupeou, la principale barrière est "psychologique". "Un certain nombre d’environnementalistes réprouvent l’arrivée d’une plante non-indigène, mais ils oublient que c’est aussi le cas du maïs ou de la pomme de terre."
(Voir le media en ligne du développement durable.)
Donc pour moi il y a deux objectifs distinct. Dépollué le sol, dans quel cas tu récoltes les pailles en automne pour récupérer un max d'éléments. Donc ça appauvri le sol en éléments nutritifs et polluant, je ne sais pas dans quel proportion, ça dépend de la plante.
Mais du coup ça nous fait une belle jambe pour le BTL qui a besoin de pureté...
Mais on peut aussi envisager de pas dépolluer les sols, juste de leur faire produire du carbone, dans ce cas pourquoi pas. Il faut alors récolter après l'hiver. Quand la paille est bien moche.
l'explication que j'ai eu pour les exportations :
La recolte se fait pendant le repos vegetetif de la plante. Les feuilles qui contiennent l'essentiel des elements sont affaissées au sol et restent sur le terrain.
Les tiges contiennent du carbone en majorité photosynthetisé.
En 2005 dans le républicain lorrain (un peu à la masse mais pour dire que le BTL arrivait en fin de possibilité)
Le roseau de Chine offrirait ainsi de multiples possibilités de valorisation. Dans une unité de cogénération (production d’électricité et de chaleur), comme régulateur pour fabriquer du biogaz dans un projet de méthanisation, mais aussi, souligne les universitaires « en le transformant en aggloméré allégé a des fins d’isolation thermique, accoustique... ainsi que pour la dépollution des sols industriels voire plus tard la gazéification ».
(
http://www.agricool.net/forum/index.php ... Miscanthus)
En tout cas pour l'instant en France on met tout ça dans des chaudières.
http://www.novabiom.com/fr
Oui, mais il va se poser les mêmes contraintes qu'a rencontré Choren en cultivant dans des sols non pollués, Robert Rapier explique qu'il est difficile d'avoir une matière assez pur
Sur le même article :
[quote]The catch is that it is more difficult to gasify biomass than it is to gasify natural gas or coal and produce syngas of a high enough quality for fuel synthesis. (Gasifying biomass isn’t hard really, but getting the right hydrogen/CO ratio and a high enough purity is where the challenges lie).[/quote]
Si le lessivage de la plante par le passage de l'hiver est suffisant, ça devrait le faire, mais après faut voir avoir les chimistes.
Par exemple si on a un hiver sec, le "foin" ne sera pas lessivé et il restera plein d'éléments indésirables pour faire du carburant. ça peut poser problème.
Dans la vallée d'Aoste, en Italie, sur un versant sud, j'ai trouvé du "foin" (de l'herbe pas récolté) couleur belle paille en mars ! ce foin serait encore bon pour les animaux si on se fie à sa couleur, mais trop riche pour le BTL.
Le problème avec les terres polluées, c'est qu'il n'y en a pas tant que ça. Après si tu as 100 hectares de terre polluées en un seul tenant ça peut se jouer... Mais faut que ça soit rentable.
Quelques données trouvé sur le forum agricool.net
[quote]bical france peut t'aider à produire du Miscanthus en fournissant les plants,et une aide technique.
cette culture est implanté pour 25 ans peu voir pas d'intran ,plante trés sencible aux taupins,tu peus l'implanter avec une planteuse à patate mais il ont dévellopé une machine mieu adapte, hauteur 3.5 metres récoltes dans la deuxieme année,
15 à17 tonnes hectare à environ 50euros la tonne.[/quote]
Et tant qu'a faire sur la pollution.
[quote]Reconversion de terrains pollués en Ile-de-France
Plusieurs études ont mis en évidence sa capacité à croître en terrains agricoles ou industriels pollués. Dès 1992, deux chercheurs japonais démontraient sa grande tolérance face à de fortes proportions de métaux lourds dans le sol, et son faible taux d’accumulation de cadmium dans ses feuilles (1,75 mg/kg).
Des résultats confirmés en France par les études de l’Inra, qui participe à la reconversion des anciens champs d’épandage de l’agglomération parisienne vers des filières agricoles. L’opération de 750 000€ implique le conseil régional d’Ile-de-France, et doit durer cinq ans, de 2006 à 2011. Le miscanthus sera testé au même titre que d’autres végétaux (seigle, taillis à rotation rapide…). Objectif : "retrouver, en cinq ans, sur ce secteur pollué, un nouveau système d'activités agricoles durables, axées sur des productions à des fins non alimentaires," indique un rapport de la Région de mai 2006.
Même si les qualités du miscanthus sont reconnues, le coût de sa mise en œuvre, la concurrence des autres énergies renouvelables et la difficulté de convaincre les agriculteurs sont autant de freins à son développement. Mais pour Emmanuel de Maupeou, la principale barrière est "psychologique". "Un certain nombre d’environnementalistes réprouvent l’arrivée d’une plante non-indigène, mais ils oublient que c’est aussi le cas du maïs ou de la pomme de terre."[/quote]
(Voir le media en ligne du développement durable.)
Donc pour moi il y a deux objectifs distinct. Dépollué le sol, dans quel cas tu récoltes les pailles en automne pour récupérer un max d'éléments. Donc ça appauvri le sol en éléments nutritifs et polluant, je ne sais pas dans quel proportion, ça dépend de la plante.
Mais du coup ça nous fait une belle jambe pour le BTL qui a besoin de pureté...
Mais on peut aussi envisager de pas dépolluer les sols, juste de leur faire produire du carbone, dans ce cas pourquoi pas. Il faut alors récolter après l'hiver. Quand la paille est bien moche.
[quote]l'explication que j'ai eu pour les exportations :
La recolte se fait pendant le repos vegetetif de la plante. Les feuilles qui contiennent l'essentiel des elements sont affaissées au sol et restent sur le terrain.
Les tiges contiennent du carbone en majorité photosynthetisé. [/quote]
En 2005 dans le républicain lorrain (un peu à la masse mais pour dire que le BTL arrivait en fin de possibilité)
[quote]Le roseau de Chine offrirait ainsi de multiples possibilités de valorisation. Dans une unité de cogénération (production d’électricité et de chaleur), comme régulateur pour fabriquer du biogaz dans un projet de méthanisation, mais aussi, souligne les universitaires « en le transformant en aggloméré allégé a des fins d’isolation thermique, accoustique... ainsi que pour la dépollution des sols industriels voire plus tard la gazéification ».[/quote]
(http://www.agricool.net/forum/index.php?showtopic=2503&hl=Miscanthus)
En tout cas pour l'instant en France on met tout ça dans des chaudières. http://www.novabiom.com/fr