par Lansing » 25 févr. 2014, 13:46
Transformer de la biomasse en énergie on sait faire.
Quelque soit le produit issu de cette transformation le PSI n'est pas plus en avance que les autres sur le sujet, mais il en parle parce qu'il a besoin d'argent.
Le vrai problème, comme toujours, est la quantité, et là les faits sont têtus.
Aucun système actuel n'est capable de traiter de grandes quantités de micro algues nécessaire pour qu'un process industriel soit rentable.
J'en ai déjà fait mention ici, j'ai un ami qui travaille sur les bio-réacteurs à l'IFREMER, les rendements sont bon. Mais l'installation industrielle capable de produire la matière première en quantité suffisante demande des investissements qui n'aboutirons jamais à l'équilibre, sans même parler de bénéfice.
Les expériences de labo qui fonctionnent, ce secteur en regorge depuis plus de 10 ans. Mais toutes ces expériences butent sur le problème des échelles de grandeur.
Voir les déboires de GreenFuel Technologies, alors en pointe sur ce segment à l'époque, qui a disparu très rapidement.
Dommage parce que le principe est séduisant, sur le papier. Le rendement en huile, à surface égale, est supérieur d'un facteur 30 à du colza.
En France nous avons (avions) un projet qui mutualisait les compétences, Shamash (Dieu-Soleil mésopotamien).
Chapeauté par l'INRIA, l'IFREMER en était à la pointe avec le CNRS.
Je met tout cela au passé car c'est en sommeil. Les déboires de GreenFuel ont montré les limites du système.
Pour donner une idée, le projet Shamash était financé à hauteur de 0,8 millions d'euros, Green fuel avait levé plus de 70 millions de dollars.
Transformer de la biomasse en énergie on sait faire.
Quelque soit le produit issu de cette transformation le PSI n'est pas plus en avance que les autres sur le sujet, mais il en parle parce qu'il a besoin d'argent.
Le vrai problème, comme toujours, est la quantité, et là les faits sont têtus.
Aucun système actuel n'est capable de traiter de grandes quantités de micro algues nécessaire pour qu'un process industriel soit rentable.
J'en ai déjà fait mention ici, j'ai un ami qui travaille sur les bio-réacteurs à l'IFREMER, les rendements sont bon. Mais l'installation industrielle capable de produire la matière première en quantité suffisante demande des investissements qui n'aboutirons jamais à l'équilibre, sans même parler de bénéfice.
Les expériences de labo qui fonctionnent, ce secteur en regorge depuis plus de 10 ans. Mais toutes ces expériences butent sur le problème des échelles de grandeur.
Voir les déboires de GreenFuel Technologies, alors en pointe sur ce segment à l'époque, qui a disparu très rapidement.
Dommage parce que le principe est séduisant, sur le papier. Le rendement en huile, à surface égale, est supérieur d'un facteur 30 à du colza.
En France nous avons (avions) un projet qui mutualisait les compétences, Shamash (Dieu-Soleil mésopotamien).
Chapeauté par l'INRIA, l'IFREMER en était à la pointe avec le CNRS.
Je met tout cela au passé car c'est en sommeil. Les déboires de GreenFuel ont montré les limites du système.
Pour donner une idée, le projet Shamash était financé à hauteur de 0,8 millions d'euros, Green fuel avait levé plus de 70 millions de dollars.