les hydroliennes

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Re: les hydroliennes

par energy_isere » 10 juil. 2024, 20:28

En France, les hydroliennes dans les starting-blocks
Les industriels français se disent « prêts » : après avoir regagné le soutien de l’État, le secteur de l’hydrolien compte faire descendre bientôt dans les fonds maritimes de Normandie le parc hydrolien le plus puissant d’Europe, destiné à tirer de l’électricité des courants marins.

Le marin avec AFP. le 10/07/2024

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Le projet Flowatt prévoit l'installation de sept hydroliennes dans le raz Blanchart. | FLOWATT

Alors que les besoins électriques vont aller croissant, la France a acté l’an dernier le retour de son appui à cette énergie, réduit après une faillite dans le secteur en 2018. Il faut repartir sur la bataille de l’hydrolien , avait lancé Emmanuel Macron en novembre à Nantes, en évoquant le parc Flowatt au large du Cotentin, en Normandie, doté d’une aide de 65 millions d’euros dans le cadre du plan France 2030.


Ce projet-pilote, composé de sept hydroliennes pour une capacité de 17,5 mégawatts (MW) – de quoi alimenter 20 000 personnes en électricité – a reçu fin 2023 son autorisation préfectorale et n’a fait l’objet d’aucun recours en justice. Il ouvre la voie à de futurs sites commerciaux bien plus importants, espère la filière.

À terme, nous visons un parc commercial de 250 MW , puis 500 MW supplémentaires avant 2030, soit au moins autant qu’un parc éolien en mer, explique Guillaume Gréau, directeur des opérations du groupe cherbourgeois Hydroquest, qui porte le projet Flowatt avec le producteur d’énergies renouvelables Qair.

Premières turbines en 2025

Posé sur le sol marin par 35 mètres de fond, le site tirera son énergie du très puissant courant du raz Blanchard, au large de La Hague. Après deux ans de test en démonstrateur à Paimpol-Bréhat, en Bretagne, Hydroquest est prêt à lancer le chantier des premières turbines en 2025 : sept structures d’acier tripodes hautes de 21 mètres et lestées de fonte, aux pales en matériau composite, bien plus courtes et plus lentes que des éoliennes.

L’hydrolien est bien accepté car les machines sont sous l’eau , fait valoir Guillaume Gréau. Seule émerge une sous-station électrique, plateforme reliant les engins pour acheminer le courant à terre. Il souligne aussi la prédictibilité de cette énergie basée sur les marées, donc la Lune, et un peu la gravitation terrestre . Et le courant ne fait une pause qu’à chaque cycle de six heures, ajoute-t-il.

Concorde politique

Au plan mondial, le secteur évoque un gisement de 100 gigawatts (GW), autant que 60 centrales à charbon. En potentiel, la France est considérée comme le 2e pays européen, après le Royaume-Uni, avec 5 GW.

Plusieurs projets, plus ou moins avancés, y sont en cours : dans le raz Blanchard, à la pointe du Cotentin, où un autre projet-pilote, NH1 de Normandie hydroliennes, annonce 12 MW, mais aussi en Bretagne, dans le passage du Fromveur, près d’Ouessant. Fin juin, la région a présenté une étude montrant un gisement dans le raz de Sein ou encore, moins puissant cependant, au large de Bréhat.


Alors que les besoins électriques vont aller croissant, la France a acté l’an dernier le retour de son appui à cette énergie, réduit après une faillite dans le secteur en 2018. Il faut repartir sur la bataille de l’hydrolien , avait lancé Emmanuel Macron en novembre à Nantes, en évoquant le parc Flowatt au large du Cotentin, en Normandie, doté d’une aide de 65 millions d’euros dans le cadre du plan France 2030.


Ce projet-pilote, composé de sept hydroliennes pour une capacité de 17,5 mégawatts (MW) – de quoi alimenter 20 000 personnes en électricité – a reçu fin 2023 son autorisation préfectorale et n’a fait l’objet d’aucun recours en justice. Il ouvre la voie à de futurs sites commerciaux bien plus importants, espère la filière.

À terme, nous visons un parc commercial de 250 MW , puis 500 MW supplémentaires avant 2030, soit au moins autant qu’un parc éolien en mer, explique Guillaume Gréau, directeur des opérations du groupe cherbourgeois Hydroquest, qui porte le projet Flowatt avec le producteur d’énergies renouvelables Qair.

Premières turbines en 2025
Posé sur le sol marin par 35 mètres de fond, le site tirera son énergie du très puissant courant du raz Blanchard, au large de La Hague. Après deux ans de test en démonstrateur à Paimpol-Bréhat, en Bretagne, Hydroquest est prêt à lancer le chantier des premières turbines en 2025 : sept structures d’acier tripodes hautes de 21 mètres et lestées de fonte, aux pales en matériau composite, bien plus courtes et plus lentes que des éoliennes.


L’hydrolien est bien accepté car les machines sont sous l’eau , fait valoir Guillaume Gréau. Seule émerge une sous-station électrique, plateforme reliant les engins pour acheminer le courant à terre. Il souligne aussi la prédictibilité de cette énergie basée sur les marées, donc la Lune, et un peu la gravitation terrestre . Et le courant ne fait une pause qu’à chaque cycle de six heures, ajoute-t-il.

Concorde politique
Au plan mondial, le secteur évoque un gisement de 100 gigawatts (GW), autant que 60 centrales à charbon. En potentiel, la France est considérée comme le 2e pays européen, après le Royaume-Uni, avec 5 GW.

Plusieurs projets, plus ou moins avancés, y sont en cours : dans le raz Blanchard, à la pointe du Cotentin, où un autre projet-pilote, NH1 de Normandie hydroliennes, annonce 12 MW, mais aussi en Bretagne, dans le passage du Fromveur, près d’Ouessant. Fin juin, la région a présenté une étude montrant un gisement dans le raz de Sein ou encore, moins puissant cependant, au large de Bréhat.


Selon l’association professionnelle Ocean energy Europe (OEE), une dizaine d’entreprises ont des projets mûrs en Europe, de l’Angleterre et jusqu’aux îles Féroé. Mais la Chine a également un programme et les États-Unis font des appels du pied aux développeurs européens , signale Valentin Dupont, d’OEE, qui regroupe plus de 120 acteurs.

Planification en attente

Le Royaume-Uni a pris de l’avance, avec l’allocation depuis 2021 par l’État de tarifs d’achat de l’électricité de plusieurs projets. En France, on aura besoin de 2 GW de projets attribués d’ici à 2030 pour garantir une compétitivité , estime Marc Lafosse, pour le Syndicat des énergies renouvelables (Ser), selon qui les prix vont baisser. On sera sous 100 euros/MWh au premier gigawatt dans l’eau , voire moins de 80 (l’éolien offshore étant à 45-60), prévoit-il.

Alors les industriels attendent la nouvelle planification énergétique de la France, qui doit fixer un objectif par énergie mais a déjà un an de retard. Et ils espèrent de premiers appels d’offres commerciaux.
https://lemarin.ouest-france.fr/energie ... 8c20a9107a

Re: les hydroliennes

par energy_isere » 26 mai 2024, 11:01

Hydrolien : le projet normand Flowatt propulsé « champion bleu » à Bruxelles

L'énergéticien Qair et le turbinier Hydroquest ont reçu le soutien de la BEI pour leur projet de ferme pilote d'énergie par le courant marin (hydrolienne) dans le raz Blanchard (Cotentin), appelée à devenir la plus puissante au monde. De quoi mettre du baume au cœur d’une filière secouée par la liquidation de Sabella.

Nathalie Jourdan 12 Mai 2024, latribune

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Vue d'artiste des hydroliennes qui pourraient être immergées dans le puissant courant marin du raz Blanchard en Normandie. (Crédits : Hydroquest)

Le verdict de la Banque Européenne d'Investissement est tombé la semaine dernière. Le projet Flowatt de construction d'une ferme hydrolienne pré-commerciale au large de la presqu'île du Cotentin (Normandie) a été jugé « suffisamment mature sur le plan technologique et financier » pour figurer parmi les vingt « champions bleus » européens à qui la BEI promet de faire la courte échelle.

Pour rappel, le projet en question est porté par trois acteurs français : l'énergéticien Qair (Paris) et le turbinier grenoblois Hydroquest dont l'industriel cherbourgeois CMN est l'actionnaire principal et le futur fabricant des machines. Leur but ? Immerger, dans le puissant courant marin du raz Blanchard, 7 turbines d'une puissance totale de 17 MW. Soit de quoi fournir 41 Gwh d'électricité par an, l'équivalent la consommation de 20.000 foyers. « Ce sera le parc d'hydroliennes le plus puissant jamais déployé sur l'un des sites les plus énergétiques au monde », soulignent les intéressés.

Le message de Bruxelles à Paris

Le soutien apporté par le bras armé financier de l'UE intervient un peu moins d'un an après que Flowatt a obtenu un accord de financement du gouvernement français à hauteur d'au moins 65 millions d'euros. Il survient surtout dans une période d'incertitudes pour le secteur hydrolien ébranlé par la liquidation, en janvier, de l'un des pionniers français de la spécialité : l'entreprise bretonne Sabella boudée par les investisseurs faute d'ouverture du marché français.

Dans ce climat, la reconnaissance de la BEI arrive à point nommé pour Flowatt qui, par-delà sa ferme pilote, reste dans l'attente du lancement d'appels d'offres pour des parcs commerciaux sur le modèle de ceux en vigueur pour l'éolien marin. Emmanuel Macron les avait promis en novembre dernier lors des assises de la mer mais le calendrier comme les volumes demeurent incertains à ce stade.

Dès lors, l'appui apporté par Bruxelles pourrait-il pousser le gouvernement français (devenu le seul arbitre en l'absence d'une loi sur l'énergie) à mettre le turbo sur l'hydrolien ? C'est en tout cas ce que veut croire le directeur commercial d'Hydroquest. « Le fait que des experts financiers de haut vol fassent savoir que notre projet est mature est un signal fort envoyé aux services de l'Etat en pleine définition de la PPE », souligne Guillaume Greau.

L'espoir d'un puissant appel d'air

L'enjeu est clef pour l'ensemble de la filière qui espère, et vite, un puissant appel d'air dans la prochaine programmation pluriannuelle de l'énergie. Soutenu par le Syndicat des Energies Renouvelables (SER), elle réclame des appels d'offres à hauteur de 2,5 GW dont un bon tiers alloué dès la première période d'ici 2035 en Normandie et Bretagne. « C'est vital pour le secteur de pouvoir compter sur de grands projets. C'est aussi l'un des plus puissants leviers pour baisser les coûts », martèle Guillaume Gréau à toutes fins utiles.

Comme le SER, lui croit possible de descendre « largement » sous la barre des 100 euros le MW à terme. « L'hydrolien est quasiment sur les mêmes métriques que l'éolien flottant », soutient-il. Juge de paix, le ministère de la transition énergétique se laissera-t-il convaincre ? Bien malin qui pourrait le dire. Si rien ne vient bousculer le calendrier, on devrait connaître les grandes orientations de la PPE, à la fin de cette année. Quant au chantier de la ferme pilote du raz Blanchard, il doit démarrer théoriquement courant 2025 après la décision finale d'investissement. Mais il y a fort à parier que Flowatt reste à l'état de projet si le gouvernement ne met pas ses pendules à l'heure H.
https://www.latribune.fr/climat/energie ... 98065.html

Re: les hydroliennes

par energy_isere » 22 févr. 2024, 20:24

suite de ce post du 24 nov 2015 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 67#p382867
Ce cerf-volant aquatique surfe dans les courants marins pour produire de l'électricité
[L’industrie c’est fou] Au large des Iles Féroé, la start-up suédoise Minesto a mis en service une nouvelle version de son hydrolienne d’une puissance de 1,2 MW. Relié à une ancre au fond de l'océan, l'engin bouge en fonction des courants ce qui permet de produire de l'électricité.

Franck Stassi 22 février 2024 usinenouvelle


Image
Dragon 12 est dix fois plus puissant que le précédent modèle Dragon 4 [photo ci-dessus].

Cela ne ressemble ni à un cerf-volant, ni à un sous-marin mais un peu plus à une pieuvre. Dragon 12, le dernier-né de la start-up suédoise Minesto, est en fait une hydrolienne. Le 9 février, l’engin a apporté pour la première fois de l’électricité au réseau des îles Féroé.

Doté d’une puissance nominale de 1,2 MW, l’appareil, large de 12 mètres et lourd de 28 tonnes, est ancré avec une attache au fond marin. Pour convertir l’énergie en électricité, Dragon 12 n’est pas fixe, comme une hydrolienne traditionnelle, mais bouge selon une trajectoire de vol en forme de 8 propulsée par le courant de marée. L’engin se déplace selon les courants, afin de capter davantage d’eau.

«Lorsque vous faites voler un cerf-volant sur le côté, vous remarquez qu’il vole plus vite - bien plus vite que le vent lui-même ne souffle. Sauf qu’au lieu de voler sur une plage, nous volons dans l’océan, car l’eau est près de mille fois plus dense que l’air et l’énergie est donc beaucoup plus concentrée», explique l’équipe de Minesto, à l’origine un spin-off du constructeur aéronautique suédois Saab, et qui développe ses produits depuis 2007. Dragon 12 a une puissance dix fois supérieure à la précédente version du produit, de 100 kW.


Dix ans d’essais

Après plusieurs essais réalisés en mer depuis 2013, Minesto a fourni pour la première fois de l’électricité au réseau des îles Féroé en 2020, avant d’inaugurer une nouvelle version de son hydrolienne en 2022, puis Dragon 12 en 2024. «Nous avons franchi l’étape la plus importante de l’histoire de l’entreprise en produisant de l’électricité pour le réseau grâce à notre centrale électrique à l’échelle du mégawatt», se félicite Martin Edlund, le PDG de l’entreprise. L’équivalent de 1000 foyers pourra être alimenté.

En plus de l’exploitation de son appareil au large des îles Féroé, avec un contrat d’achat d’énergie par la compagnie locale en charge de l’électricité, Minesto travaille sur un projet à Taïwan, où 97,5% de la consommation totale d'énergie provient de combustibles fossiles importés, et possède un site industriel au Pays de Galles.
voir la courte vidéo dans le lien https://www.usinenouvelle.com/editorial ... e.N2208496

Re: les hydroliennes

par energy_isere » 20 janv. 2024, 19:08

Sabella, le pionnier de l’hydrolien en France, placé en liquidation judiciaire
Le tribunal de commerce de Quimper a placé l’entreprise Sabella en liquidation judiciaire, vendredi 19 janvier. Le personnel et les actifs, sauf l’hydrolienne D10, avaient été rachetés en décembre par Entech.

Loïc FABRÈGUES. le 19/01/2024 Le marin

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Sabella a fait avancer la filière au travers notamment de l’immersion de ses hydroliennes. | SABELLA


L’histoire de Sabella, entreprise créée en 2008 à Brest, a pris fin. Le tribunal de commerce de Quimper a placé le pionnier de l’hydrolien en France en liquidation judiciaire, vendredi 19 janvier. C’était attendu depuis que ses dix-neuf salariés et ses actifs, à l’exception de l’hydrolienne D10 immergée dans le Fromveur et qui alimente en partie en électricité l’île d’Ouessant, avaient été repris en décembre par la société Entech smart energy, basée... [abonnés]
https://lemarin.ouest-france.fr/energie ... d8a57a04de

Re: les hydroliennes

par energy_isere » 23 oct. 2023, 22:01

Ferme hydrolienne dans le raz Blanchard : Hydroquest attire les investisseurs

Publié le 23/10/2023 lemarin

Hydroquest a atteint l’objectif de sa levée de fonds pour assurer la fabrication des sept turbines de 2,5 MW chacune qui doivent être installées d’ici la fin 2026 dans le raz Blanchard, dans la Manche, dans le cadre du projet de ferme pilote Flowatt.

Image
Les hydroliennes seront installées sur les fonds marins du raz Blanchard. (Image : Hydroquest)
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... eurs-49305

Re: les hydroliennes

par energy_isere » 08 juil. 2023, 01:54

Energie : l'Etat débloque au moins 65 millions d'euros pour un projet pilote d'hydroliennes

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•07/07/202

La France dispose de courants parmi les plus forts au monde, avec un potentiel pour l'hydrolien estimé entre 3 et 5 GW, situé essentiellement dans le Raz-Blanchard et dans le Fromveur, au large de l'île d'Ouessant (Finistère).

Ce vendredi 7 juillet, le ministère de la Transition énergétique a annoncé que l'Etat a décidé d'apporter au moins 65 millions d'euros à un projet pilote d'hydroliennes, technologie en développement qui utilise les courants marins pour produire de l'énergie. Objectif affiché par le gouvernement : "consolider une filière industrielle française de l'hydrolien avec des perspectives à l'export", dans l'objectif de décarboner les énergies.

Ce projet, baptisé "Flowatt" et porté par les sociétés Hydroquest et Qair, est situé dans la Manche dans la zone du Raz-Blanchard, très riche en courants. Il sera soutenu dans le cadre du plan France 2030 à hauteur de "65 millions d'euros minimum", et bénéficiera en complément d'un tarif d'achat préférentiel de l'électricité produite, indique le ministère. Ce projet pilote de 17,5 mégawatts (MW) est composé de sept turbines, conçues par Hydroquest et construites par les chantiers navals de CMN à Cherbourg. Il doit être mis en service à horizon 2026 pour une exploitation sur 20 ans.

Précédemment, Hydroquest avait testé pendant deux ans sa technologie via un démonstrateur de 1 MW à Paimpol-Bréhat. La France dispose de courants parmi les plus forts au monde, avec un potentiel pour l'hydrolien estimé entre 3 et 5 GW, situé essentiellement dans le Raz-Blanchard et dans le Fromveur, au large de l'île d'Ouessant (Finistère).

"Les énergies marines renouvelables sont un pilier de notre stratégie énergétique. L'éolien en mer en est l'axe principal mais nous devons aussi développer d'autres filières marines, dans une logique de diversification et de décarbonation de notre mix énergétique", souligne la ministre Agnès Pannier-Runacher, citée dans un communiqué.

Alors que les pouvoirs publics doivent fixer dans les mois à venir la nouvelle feuille de route énergétique du pays, les opérateurs d'hydroliennes réclament un retour du soutien de l'État, fortement réduit après la faillite en 2018 d'un acteur du secteur. L'UE s'est d'ailleurs fixé fin 2020 un objectif de 40 GW de capacité d'énergies océaniques hors éolien en mer d'ici 2050.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 78c8605d0f

Re: les hydroliennes

par energy_isere » 04 janv. 2023, 19:15

Sabella pourra immerger ses hydroliennes dans le golfe du Morbihan

Publié le 04/01/2023 lemarin

Le préfet du Morbihan Pascal Bolot a signé le 2 janvier l’arrêté autorisant le projet hydrolien de Sabella et de la société d’économie mixte 56 Énergies dans le golfe du Morbihan. Une décision pour laquelle le représentant de l’État a dû trancher entre deux avis divergents.

Image
Le préfet du Morbihan a autorisé le projet porté par Morbihan hydro énergies, fondée par Sabella et 56 Énergies, d’expérimenter deux hydroliennes de 250 kW. (Photo : Sabella)
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... ihan-45942

Re: les hydroliennes

par energy_isere » 29 sept. 2022, 21:03

Sabella lance une étude pour un projet hydrolien en Indonésie

Publié le 29/09/2022

L’entreprise bretonne spécialiste de l’hydrolien Sabella s’est engagée dans la réalisation d’une étude de faisabilité pour le développement d’une première ferme hydrolienne en Indonésie.

Un document de coopération a été signé le 22 septembre à Nusa Dua, à Bali, avec la Société publique indonésienne PT PLN (Persero), la compagnie nationale d’électricité, et la société PT Meindo, spécialisée dans la construction de superstructures et dans la réalisation de travaux maritimes.

Ce partenariat stratégique « amène à envisager un futur intéressant pour l’hydrolien en Indonésie », un archipel doté de 13 000 îles et de forts courants océaniques qui en font l’une des plus grandes ressources d’énergie hydrolienne au monde, indique Jérôme Le Moigne, directeur commercial de Sabella. « Des études du gouvernement indonésien estiment le potentiel techniquement exploitable de l’hydrolien à 18 GW ».


« Maturité industrielle »

L’étude « constituera un capital important pour construire la première centrale électrique à énergie hydrolienne en Indonésie », a commenté Bapak Darmawan Prasodjo, PDG de PT PLN, dans un communiqué.

L’entreprise française avait signé un premier partenariat en 2015 avec deux sociétés indonésiennes, dont PT Meindo, pour développer un projet de raccordement d’une hydrolienne D03 à un chantier naval, qui n’avait finalement pas abouti. « Ajourd’hui, nous sommes dans une situation plus favorable, explique Jérôme Le Moigne. Non seulement Sabella a gagné en maturité industrielle, mais nous avons aussi la composante client final avec PT PLN, développeur du projet, et le gouvernement indonésien est désormais plus engagé. »

Ce dernier, qui souhaite répondre aux accords de Paris, a publié un décret le 14 septembre pour maximiser le potentiel des énergies nouvelles et renouvelables, avec un objectif zéro carbone d’ici 2060. Il doit publier mi-2023 une version révisée de sa feuille de route pour l’énergie 2021-2030 (RUPTL).

Image
Sabella réalisera des mesures durant deux mois, pour comprendre les profils de courant et donc d’énergie hydrolienne, par sites identifiés en Indonésie. (Photo : Sabella/illustration)
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... esie-44811

Re: les hydroliennes

par energy_isere » 21 juin 2022, 21:09

Le projet hydrolien Flowatt du raz Blanchard se met en place

Publié le 20/06/2022 lemarin

Le dossier de la ferme pilote Flowatt de sept hydroliennes dans le raz Blanchard, porté par Hydroquest et Qair marine, avance. Prochaine étape, la réunion interministérielle pour valider notamment le montant du tarif de rachat de l’électricité, passage obligatoire pour financer le projet.
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... ard-se-met

Re: les hydroliennes

par energy_isere » 17 juin 2022, 13:28

Énergies marines : les hydroliennes sortent la tête de l'eau

AFP le 17 juin 2022

Après quelques années loin des projecteurs, les hydroliennes, qui utilisent les courants marins pour produire de l'électricité, font leur retour, portées par des développeurs convaincus et une promesse de baisse des coûts.

Au sud de l'Angleterre, au large de l'île d'Ouessant, ou bientôt dans le golfe du Morbihan, de lourds prototypes posés au fond de l'eau sont en train de faire leurs preuves, assurent ingénieurs et entrepreneurs, réunis au Havre pour le salon des énergies marines, Seanergy.

La France, avec deux courants surpuissants, le raz Blanchard à la pointe du Cotentin et le Fromveur dans le Finistère, a un potentiel de 4 gigawatts (GW) - un volume équivalent à quatre réacteurs nucléaires - et une ressource prédictible, contrairement au vent, plaident-ils. Le gisement mondial est évalué à 100 GW.

Mais pour passer à l'étape commerciale, les concepteurs doivent encore éprouver leurs modèles - matériaux, fabrication, profil des turbines, maintenance réduite... - puis les tester en fermes pilotes. Pour in fine réduire les coûts : l'hydrolien est encore à quelque 300 euros/MWh, quand l'éolien offshore est à 45-60.

"Le prix finira par baisser pour les mêmes raisons que dans l'éolien : effets d'échelle et puissance. On estime que dans le raz Blanchard on pourra être à 80-100 euros/MWh dès le premier gigawatt installé", dit Jérôme Le Moigne, directeur du développement de l'entreprise bretonne Sabella.

Au large d'Ouessant, Sabella fait tourner depuis deux ans par 35 m de fond une hydrolienne haute comme un immeuble (25 m), lestée par trois pieds en plomb, avec des pales plus courtes et plus lentes que celles d'une éolienne.

Elle s'apprête aussi à descendre deux machines, plus petites, dans les fonds agités du Golfe du Morbihan, site sensible et très fréquenté, où sont prévues des études d'impact sur l'environnement et la pêche.

Record mondial dans le Cotentin ?

Étape majeure pour la filière, deux fermes pilotes s'annoncent dans le raz Blanchard.

Le grenoblois HydroQuest, associé au producteur de renouvelables Qair, va y poser dès 2025 sept machines, pour 17,5 MW : "la plus puissante ferme pilote au monde", disent-ils.

Et au même endroit, quatre autres turbines seront installées dès 2024 par la société Simec Atlantis.

"Toutes ces turbines sont très différentes les unes des autres, il y a encore un foisonnement technologique", observe Nicolas Vaissière, d'EDF Hydro, qui accueille certains de ces pionniers sur son site d'essai de Paimpol-Bréhat. Un moyen aussi pour l'électricien d'"observer l'avancée de ces technologies, pour ensuite éventuellement se positionner", dit-il.

Car il y a un enjeu économique, et la compétition se profile, avec des Britanniques, des Coréens, des Canadiens particulièrement dynamiques.

Alors que l'Europe vise 1 GW d'hydrolien pour 2030, les opérateurs français voudraient retrouver le soutien de l'État, fortement réduit dans la foulée de la faillite en 2018 d'un acteur filiale de Naval Group.

Objectif : faire partie de la prochaine programmation énergétique de la France, et obtenir un prix garanti d'achat de l'électricité, comme les autres renouvelables en ont bénéficié à leur début, pour lancer la filière.

"La Grande-Bretagne est plus volontariste, on espère que la France va suivre", dit M. Le Moigne.

"On veut être plus autonome énergétiquement, l'hydrolien n'est pas la solution miracle mais fait partie du bouquet", dit le dirigeant, qui voit aussi des perspectives pour alimenter, et décarboner, des îles ou zones isolées du nord du Canada, des Philippines, Indonésie...

Les développeurs jurent des bienfaits environnementaux de leur technologie: pas de forage au sol, surface limitée (60 km2 pour l'ensemble du gisement français), pas de conflit d'usage ni d'impact paysager, oiseaux épargnés tout comme les mammifères marins du fait de la lenteur des rotors, disent-ils.

"Il faut absolument avancer sur l'hydrolien", estime pour sa part Élodie Martinie-Cousty, référente océans chez France nature environnement (FNE).

"Les gens imaginent un hachoir, mais pas du tout", poursuit-elle. "Là où il y a beaucoup de courant, les impacts sur l'environnement sont acceptables. Ils sont en tout cas moindres que ceux des chaluts qui raclent les fonds ou de centrales au fioul comme celle d'Ouessant".
https://www.connaissancedesenergies.org ... eau-220617

Re: les hydroliennes

par energy_isere » 13 avr. 2022, 19:46

Le Canada tient sa première hydrolienne flottante connectée au réseau

Publié le 13/04/2022

L’entreprise écossaise Sustainable marine a annoncé le 12 avril être prête à injecter les premiers électrons issus d’une hydrolienne flottante dans le réseau électrique de Nouvelle-Écosse, au Canada.

Image
L’installation de l’hydrolienne a bénéficié du support du navire « Tidal Pioneer », construit en 2021 et propriété de Sustainable marine. (Photo : Sustainable marine)
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... -flottante

Re: les hydroliennes

par energy_isere » 06 avr. 2022, 18:24

L'hydrolienne de Sabella réinstallée au large de l'île d'Ouessant

AFP le 06 avr. 2022

L'hydrolienne de la PME Sabella, la première en France à avoir injecté de l'électricité dans le réseau, a été immergée à nouveau au large de l'île d'Ouessant (Finistère) après une période à terre pour des améliorations, a-t-on appris mercredi auprès de l'entreprise bretonne.

"L'immersion a commencé hier, les travaux vont s'effectuer sur plusieurs jours", a expliqué à l'AFP Jérôme Le Moigne, directeur commercial chez Sabella, prévoyant un raccordement au réseau électrique de l'île en début de semaine prochaine.

Seule la turbine a été à nouveau immergée mardi soir, son embase étant restée par 55 mètres de fond dans le puissant courant du Fromveur depuis son installation en 2015.

L'hydrolienne D10 est un prototype de 10 mètres de diamètre et d'une puissance théorique de 1 MW, qui doit injecter de l'électricité sur le réseau d'Ouessant.

Lors de sa première immersion, entre juin 2015 et juillet 2016, une première nationale, la machine avait fourni environ 5% des besoins en électricité de l'île.

La turbine avait été réinstallée en octobre 2018 avant d'être relevée en avril 2019 pour une opération de maintenance à la suite d'un défaut. Une tentative d'immersion avait eu lieu en 2020 mais en raison d'un problème d'étanchéité elle avait été ramenée à terre.

"Depuis, plusieurs améliorations ont été réalisées, l'étanchéité a notamment été revue pour la rendre beaucoup plus fiable", a expliqué Jérôme Le Moigne.

De la taille d'un immeuble de cinq étages et d'un poids équivalent à une dizaine de poids lourds chargés, soit 400 tonnes, l'hydrolienne est de fabrication 100% française.

A terme, deux nouvelles machines de la PME bretonne, d'un mégawatt au total, mais de 12 mètres de diamètre (D12), seront immergées au large d'Ouessant dans le cadre d'un projet porté par Akuo Energy. Le producteur français d'énergie renouvelable prévoit, outre l'installation de ces deux hydroliennes, une éolienne, de l'énergie solaire et du stockage d'énergie, afin de couvrir 65% des besoins en électricité de l'île, habitée à l'année par quelque 800 personnes et non raccordée au réseau électrique du continent.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ant-220406

Re: les hydroliennes

par energy_isere » 23 mars 2022, 21:33

L’Europe octroie plus de 37 millions d’euros à l’hydrolien au pays de Galles

Publié le 23/03/2022 lemarin

Le projet gallois Morlais, dont l’objectif est l’installation de 240 MW d’hydrolien au large de l’île d’Anglesey, a obtenu une aide de 31 millions de livres (37,2 millions d’euros) du fonds européen de développement régional (Feder).

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Les travaux à terre pour le projet Morlais, au nord-ouest du pays de Galles, doivent débuter au printemps. (Photo : capture d’écran Monter Môn/Youtube)
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... drolien-au

Re: les hydroliennes

par energy_isere » 10 mars 2022, 23:03

Hydrolien et houlomoteur retrouvent des niveaux d’avant-Covid

Publié le 10/03/2022 lemarin

Les installations d’hydroliennes et de houlomoteurs sont reparties à la hausse en 2021 selon le bilan annuel d’Ocean energy Europe (OEE) publié le 10 mars.

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Avec ses 2 MW, l’hydrolienne flottante O2 d’Orbital marine power est la plus puissante installée en 2021. (Photo : Orbital marine power)
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... aux-davant

L'hydrolienne de cette photo c'est celle objet de 3 posts plus haut.

Re: les hydroliennes

par energy_isere » 01 mars 2022, 22:08

Sabella et Nova installeront une ferme hydrolienne en Écosse

le 01/03/2022

Un mois après avoir décroché une concession maritime au pays de Galles, Sabella et son partenaire écossais Nova réitèrent pour une ferme hydrolienne dans les Shetland.

Implantée dans le détroit de Yell, entre les îles de Yell et Bigga dans l’archipel des Shetland, cette ferme commerciale aura une puissance de 15 MW et devrait, à terme, permettre d’alimenter en électricité un tiers des foyers des Shetland, précise le communiqué publié le 1er mars.
« Après l’attribution d’une zone sur le site gallois de Morlais, ce nouveau projet dans les Shetland appuie une fois de plus la pertinence de l’accord signé avec Nova en juin 2021, visant le développement conjoint de sites d’énergie hydrolienne », a réagi Fanch Le Bris, directeur général de Sabella. Son partenaire écossais est déjà présent dans l’archipel où il exploite depuis 2016 une ferme pilote.
https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... olienne-en

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