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L’Institut polytechnique de Paris choisi pour son projet de master spécialisé dans l’éolien offshore
Dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt (Ami) du plan d’investissement France 2030, l’Institut polytechnique de Paris a été choisi mardi 3 septembre pour son projet de master dédié aux technologies de l’éolien flottant.


Le campus ENSTA de Paris accueillera les élèves pour le master 1. | ENSTA PARIS

Publié le 03/09/2024 Le marin

Grâce à son projet de master baptisé Offwind, qui devra former de futurs experts de l’éolien flottant, l’Institut polytechnique de Paris a remporté l’appel à manifestation d’intérêt Compétences et métiers d’avenir (CMA) inscrit dans le cadre du plan d’investissement France 2030, indique l’établissement dans un communiqué mardi 3 septembre.


La force de ce projet repose sur l’expertise et la complémentarité de trois grandes écoles d’ingénieurs : ENSTA Paris, l’École nationale des ponts et chaussées (ENPC) – toutes deux membres d’IP Paris – ainsi que l’ENSTA Bretagne, explique le communiqué. Il bénéficiera d’un financement de 5,7 millions d’euros.

Atteindre « 250 diplômés d’ici cinq ans »

Ce master à vocation européenne et internationale accueillera une cinquantaine d’étudiants dès la rentrée 2025, avec pour ambition de former 250 diplômés d’ici cinq ans . La formation sera organisée autour de trois campus : une première année à l’ENSTA Paris à Palaiseau et à l’École nationale des ponts et chaussées à Champs-sur-Marne ; la seconde année à l’ENSTA Bretagne à Brest. Après la première année axée sur les disciplines indispensables à la conduite de programmes de R & D et à la conception en éolien offshore, notamment en génie mécanique et mécanique des fluides , le master 2 se concentrera sur la conception de toutes les composantes d’un parc éolien offshore flottant telles que les plateformes, les turbines et les câbles . Une deuxième année plus spécialisée pour former les chefs de projets EMR , précise Jean-Yves Pradillon, enseignant à ENSTA Bretagne.

Ce nouveau programme dédié aux énergies éoliennes flottantes intégrera aussi de la formation continue à travers des certifications compétences et métiers de l’éolien extracôtier , ajoute le communiqué.

150 à 200 M€ investis par le port de Brest dans l’éolien en mer

Le 30 août 2024

Le port de Brest envisage d’investir de 150 à 200 M€, en dix ans, dans des infrastructures dédiées à l’éolien en mer. Son ambition est de se positionner sur la route des projets de parcs offshore.

Le port de Brest lance un appel à manifestation d’intérêt pour l’éolien flottant
Avec l’appel à manifestation d’intérêt Inflow, lancé fin juin, le port de Brest donne la parole aux acteurs économiques pour définir les axes de développement de l’éolien flottant et les investissements nécessaires.


Le port de Brest appelle les industriels et logisticiens à définir leurs besoins pour développer l’activité autour de l’éolien flottant. | DEME/ARCHIVES

Lucie LAUTRÉDOU. le 12/07/2024 Le marin

Pour affiner sa réponse à l’appel à projets pour les ports lié à l’éolien flottant lancé dans le cadre de France 2030, BrestPort a annoncé le lancement, lors du salon Seanergy, le 26 juin à Nantes, d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) baptisé Inflow, une sorte de boîte à idées ouverte à tous les acteurs de la filière. 

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L’emploi poursuit sa croissance dans la filière des énergies marines en France
Selon les résultats présentés mercredi 26 juin par l’Observatoire des énergies de la mer, porté par le Cluster maritime français, près de 800 nouveaux emplois ont été créés en 2023 dans la filière des énergies marines renouvelables en France. Les investissements comme le chiffre d’affaires atteignent, eux, un nouveau record.


Le montant des investissements réalisés par la filière des énergies marines renouvelables en France se monte à 3,8 milliards d’euros en 2023. | ÉRIC HOURI


La poursuite de la construction des parcs éoliens en mer au large des côtes françaises se ressent dans les résultats de la filière des énergies marines renouvelables en 2023. Avec huit projets en cours de réalisation simultanément, le montant des investissements s’élève à 3,8 milliards d’euros. Environ 88 % de cette somme a été investie par les développeurs-exploitants pour la construction des parcs et leur raccordement , souligne l’Observatoire des énergies de la mer (OEM) dans son rapport annuel sur la filière, présenté le 26 juin. Pour la seconde année consécutive, elle bat aussi un...

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Avec un plan de charge plein jusqu’en 2026, Cherbourg affirme son rôle central dans l’éolien normand
Fécamp, Dieppe-Le Tréport, Calvados, les trois premiers parcs éoliens en mer normands ont et vont utiliser le hub de Cherbourg, qui confirme son rôle pivot dans les énergies marines renouvelables.


Le plan de charge du hub de Cherbourg est déjà assuré jusqu’en 2026 pour les deux parcs du Calvadoset de Dieppe-Le Tréport. | ÉRIC HOURI

Frédérick AUVRAY. Publié le 13/05/2024 Le marin

Le chantier de Fécamp est à peine achevé que déjà le hub éolien du port de Cherbourg se projette dans les chantiers suivants. Aidé par sa situation géographique centrale et sa vaste zone de 50 hectares spécialement aménagée pour la logistique des énergies marines renouvelables, le port normand joue un rôle pivot dans tous les chantiers éoliens posés en Manche, comme cela avait été le cas pour le premier parc éolien breton de Saint-Brieuc.

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La construction de la sous-station électrique Nordsee2 démarre aux Chantiers de l’Atlantique
Le chantier naval nazairien a procédé ce mercredi 3 avril à la découpe de la première tôle de la première sous-station électrique du parc éolien allemand de Nordseecluster A, exploité par RWE.


La sous-station Nordsee2 et celle de Godewind sont destinées au méga parc éolien allemand Nordseecluster, à 50 km au nord de l’île de Juist, en mer du Nord. | BERNARD BIGER-CHANTIERS DE L’ATLANTIQUE

Véronique Couzinou. le 03/04/2024 Le marin

L’usinage de Nordsee2, la sous-station de 435 MW commandé par RWE, vient de démarrer. Le contrat avait été remporté en juin 2023 par Atlantique offshore energy, le département dédié aux énergies marines des Chantiers de l’Atlantique. Il comprend la conception, la construction et l’installation en mer d’une deuxième sous-station électrique, Godewind (225 MW), qui sera elle aussi livrée en 2026.

Les Chantiers de l’Atlantique ont déjà livré à RWE la sous-station d’Arkona (385 MW) en 2018 et ils livreront celle de FEW baltic II (350 MW), en Pologne, en 2025.

Eolien: General Electric prévoit de réduire ses effectifs de moitié dans une usine de Loire-Atlantique, selon la CGT

AFP le 08 mars 2024

General Electric prévoit de diviser de près de moitié ses effectifs dans son usine de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), a-t-on appris vendredi de source syndicale.

Sur les 939 personnes actuellement employées par le groupe américain dans cette usine où sont fabriquées les nacelles d'éoliennes, seules 489 y travailleront toujours en juillet, dont 429 CDI, d'après la CGT, confirmant une information de France Bleu Loire Océan.

"Aucun CDI n'est menacé, nous dit la direction, mais ne pas s'inquiéter serait irresponsable", souligne Jonathan Géraud, délégué CGT.

Sollicitée par l'AFP, General Electric a confirmé "des ajustements" sur les effectifs de ses sous-traitants.

"Nous procédons à des ajustements de la taille de l'effectif de nos sous-traitants sur notre site de Montoir-de-Bretagne afin de nous adapter aux défis actuels du secteur de l'éolien en mer", a indiqué un porte-parole de GE Vernova (entité regroupant les actifs énergie de GE).

"Nous avons communiqué directement avec les personnes concernées et nous continuerons à les accompagner dans les prochaines étapes", ajoute-t-il.

D'après la CGT, l'acheminement des nacelles, notamment en mer du Nord, a pris du retard, obligeant le site de Montoir-de-Bretagne à les stocker sur place.

"Le parking de General Electric est rempli parce qu'ils auraient dû installer une cinquantaine de machines et qu'ils n'en ont installé que quinze", selon Jonathan Géraud.

Le député LFI Matthias Tavel a indiqué à une correspondante de l'AFP avoir été "alerté" sur "des difficultés qui seraient liées à un problème chez un client: un navire d'installation en panne qui obligerait à stocker et donc à ralentir la production".

Un plan doit être présenté mardi par la direction aux syndicats, d'après la CGT.

Port de Marseille-Fos: Christophe Castaner annonce un vaste projet d'éolien offshore d'ici à 2028

28 janvier 2024

Dans un entretien à La Tribune Dimanche diffusé le 28 janvier, Christophe Castaner, le président du conseil de surveillance de Marseille-Fos, a annoncé un vaste projet d'éolien offshore.

Baptisé Deos, il comprendra "une plateforme ainsi que des zones de stockages qui serviront les besoins de déploiement de la filière de l'éolien offshore", a indiqué l'ancien ministre de l'Intérieur.

550 millions d'euros d'investissement

Il devrait porter sur "75 hectares à terre, 45 hectares en mer et 1.000 mètres linéaires de quai", a précisé Christophe Castaner. Au total, ce sont 550 millions d'euros qui seront investis dans le projet industriel, ajoute-t-il.

Dans un entretien à La Tribune Dimanche diffusé le 28 janvier, Christophe Castaner, le président du conseil de surveillance de Marseille-Fos, a annoncé un vaste projet d'éolien offshore.

Baptisé Deos, il comprendra "une plateforme ainsi que des zones de stockages qui serviront les besoins de déploiement de la filière de l'éolien offshore", a indiqué l'ancien ministre de l'Intérieur.

550 millions d'euros d'investissement
Il devrait porter sur "75 hectares à terre, 45 hectares en mer et 1.000 mètres linéaires de quai", a précisé Christophe Castaner. Au total, ce sont 550 millions d'euros qui seront investis dans le projet industriel, ajoute-t-il.
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Siemens Gamesa poursuit sa montée en puissance au Havre

Publié le 14/09/2023 lemarin

L’usine de Siemens Gamesa au Havre recrute en partenariat avec Pôle emploi. L’entreprise recherche 150 personnes pour son site de fabrication d’éoliennes offshore qui emploie aujourd’hui 1 100 personnes, dont 700 permanents et 400 intérimaires.

L’usine de Siemens Gamesa au Havre emploie aujourd’hui 1 100 personnes et souhaite en recruter 150 supplémentaires. (Photo : Éric Houri)

GE a expédié ses premières Haliade-X de Saint-Nazaire pour les États-Unis

Publié le 22/08/2023 lemarin

Les premières nacelles d’Haliade-X de 13 MW fabriquées par GE dans son usine de Montoir-de-Bretagne, pour le parc éolien en mer de Vineyard wind 1 aux États-Unis sont arrivées sur le terminal du port de New Bedford au sud du Massachusetts.

Les premières éoliennes Haliade X de GE ont quitté Saint-Nazaire

Publié le 17/07/2023 lemarin.fr

Le premier chargement de nacelles de 13 MW assemblées dans l’usine GE de Montoir-de-Bretagne, au pied du pont de Saint-Nazaire, est arrivé mi-juin dans le port de Tees, en Angleterre, pour le méga champ éolien de Dogger bank, situé entre 130 et 190 km au nord-est des côtes anglaises.


Le « Palmgracht » de Spliethoff a quitté Montoir-de-Bretagne avec un deuxième chargement de six Haliade X de 13 MW pour le champ éolien de Dogger bank, en Angleterre. (Photo : Guillaume Dalmard/pilotage de la Loire)

Plus de 7 500 emplois dans les énergies marines renouvelables en 2022, selon la filière

AFP le 19 juin 2023

Les énergies marines renouvelables, avec l'éolien en mer en figure de proue, ont fourni en 2022 plus de 7 500 emplois (équivalent temps plein) en France, liés notamment à la construction des parcs, selon un bilan de la filière publié lundi.

C'est plus de mille emplois nets en plus par rapport au bilan de l'an dernier, indique l'Observatoire des énergies marines, qui traite des données de la filière.

Globalement, l'emploi reste assez concentré géographiquement, à 60% en Normandie et Pays de la Loire. Cinq entreprises emploient la moitié du total, le reste se trouve dans des PME.

Le chiffre d'affaires global de la filière a approché l'an dernier deux milliards d'euros, à 1,95 milliard, dont un quart réalisé à l'export (par exemple par les Chantiers de l'Atlantique, qui se sont spécialisés dans la fabrication de sous-stations électriques pour les parcs).

Quelque 3,2 milliards ont été investis, à 87% par les développeurs-exploitants pour la construction des parcs et leur raccordement.

La France a vu en 2022 l'entrée en service de son premier parc éolien, Saint-Nazaire, avant Fécamp et Saint-Brieuc attendus en 2023. L'année a aussi été marquée par le démarrage en avril d'une usine d'éoliennes de Siemens Gamesa au Havre.

L'observatoire relève en 2022 "l'envol de l'éolien flottant", une activité encore pilote mais un chiffre d'affaires triplé, à 241 millions d'euros, a souligné le coordinateur du bilan, Etienne Pourcher, lors des Assises des Energies marines renouvelables.

"Avec trois parcs commerciaux pour l'éolien posé, et trois fermes pilotes pour l'éolien flottant en phase de construction, jamais la France n'avait connu une telle activité pour l'éolien en mer", constate Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président du Cluster Maritime, association des acteurs de l'économie maritime.

Dans un "pacte avec l'Etat", la filière de l'éolien en mer s'est engagée à fournir au moins 20.000 emplois, directs et indirects, en France d'ici 2035.

Outre l'éolien, l'Observatoire recense plus de 500 emplois dans les "technologies océaniques", notamment l'hydrolien, "un moteur nouveau et puissant" pour les prochaines années, estime M. Pourcher.

RWE commande deux nouvelles sous-stations aux Chantiers de l’Atlantique

Publié le 19/06/2023 lemarin

Atlantique offshore energy, l’unité opérationnelle dédiée aux énergies marines des Chantiers de l’Atlantique, à Saint-Nazaire, vient de décrocher son plus gros contrat à l’export, pour le méga projet éolien offshore allemand Nordsee cluster.


Les sous-stations électriques des parcs éoliens Nordsee2 et Godewind (photo) pour le projet Nordsee cluster seront livrées en 2026 par Atlantique offshore energy. (Photo : Atlantique offshore energy)


La sous-station du parc éolien Nordsee 2 affichera une puissance de 435 MW. (Photo : Atlantique offshore energy)

À Dunkerque, Dillinger accélère dans l’éolien offshore

Publié le 21/04/2023

Près de Dunkerque, le site Dillinger France produit des tôles fortes en acier en grande partie destinées aux fondations monopieux d’éoliennes offshore.



Dillinger France produit 580 000 tonnes de tôles par mois dont un tiers est destiné à l’éolien offshore. (Photo : Virginie Wojtkowski)

Le port de Marseille prépare un grand terminal à Fos pour l’éolien flottant

Publié le 20/01/2023 lemarin

À l’occasion de la présentation de ses vœux à la presse le 20 janvier à Marseille, le préfet des Bouches-du-Rhône et de la région Provence- Alpes-Côte-d’Azur, Christophe Mirmand, a évoqué un grand projet de terminal dédié à l’éolien flottant à Fos, un dossier pour lequel le port de Marseille-Fos a répondu à l’appel à manifestation d’intérêt de l’Ademe.



Le site du projet 4XL se situe en darse 2, juste en face des actuels terminaux à conteneurs. (Photo : GPMM)