sceptique a écrit :Ou encore si on ne l'intègre pas au réseau (solution radicale mais raisonnable) !
Dans l'ensemble je suis d'accord avec vous, mais le fait que ce ne soit pas couplé au réseau peut quand même avoir des effets pervers sur ce dernier:
Prenons le cas du chauffe eau solaire thermique qui existe déjà et correspond à votre proposition:
- En été, il produit abondamment et remplace en totalité l'utilisation du surplus de production nucléaire nocturne dont on ne sait que faire.
- En hiver, il va se passer des quinzaines ou il ne va rien produire, et dans ce cas consommer de l'électricité, et souvent en période de pointe diurne car son utilisateur n'a pas eu intérêt a opter pour un contrat doble tarif.
Malgrés le fait qu'il paraisse découplé du reseau, le chauffe eau solaire est générateur de perturbation sur le réseau elec, nécessite la même capacité de pointe que le chauffe eau conventionnel, mais ne participe que trés peu à son financement, qui devra être payée par les autres usagers...
Conclusion:Parce qu'elle demande des moyens de backup (d'une manière ou d'une autre), l'intermittence génere un coût supplémentaire quel que soit la façon dont on tourne le problème.
La question finalement c'est de savoir si ce coût est inférieur ou supérieur à la solution sans énergie intermittente.
Cela implique qu'elle doit au minimum être moins chère que le prix combustible remplacé.
Dans ce cas, la vraie "parité réseau" du solaire PV ou autres (celle qui n'entraine pas de surcoût pour l'usager) doit actuellement se situer quelque part entre 10 et 60€ le Mwh, sous réserve qu'il n'y ait pas surproduction ENR et sans tenir compte des frais annexes lignes...)
Et c'est pas fini! Le choix d'une énergie intermittente peut emmener la compagnie électrique à changer de mode de production (virer le nuke pour passer au gaz par exemple dont le combustible est plus cher) ce qui va aussi contribuer à augmenter la facture finale.
Donc, l'électricité PV sans surcoût pour l'usager, c'est pas pour demain!
[quote="sceptique"]Ou encore si on ne l'intègre pas au réseau (solution radicale mais raisonnable) !
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Dans l'ensemble je suis d'accord avec vous, mais le fait que ce ne soit pas couplé au réseau peut quand même avoir des effets pervers sur ce dernier:
Prenons le cas du chauffe eau solaire thermique qui existe déjà et correspond à votre proposition:
- En été, il produit abondamment et remplace en totalité l'utilisation du surplus de production nucléaire nocturne dont on ne sait que faire.
- En hiver, il va se passer des quinzaines ou il ne va rien produire, et dans ce cas consommer de l'électricité, et souvent en période de pointe diurne car son utilisateur n'a pas eu intérêt a opter pour un contrat doble tarif.
Malgrés le fait qu'il paraisse découplé du reseau, le chauffe eau solaire est générateur de perturbation sur le réseau elec, nécessite la même capacité de pointe que le chauffe eau conventionnel, mais ne participe que trés peu à son financement, qui devra être payée par les autres usagers...
[u]Conclusion:[/u]Parce qu'elle demande des moyens de backup (d'une manière ou d'une autre), l'intermittence génere un coût supplémentaire quel que soit la façon dont on tourne le problème.
La question finalement c'est de savoir si ce coût est inférieur ou supérieur à la solution sans énergie intermittente. [b]Cela implique qu'elle doit au minimum être moins chère que le prix combustible remplacé.[/b]
Dans ce cas, la vraie "parité réseau" du solaire PV ou autres (celle qui n'entraine pas de surcoût pour l'usager) doit actuellement se situer quelque part entre 10 et 60€ le Mwh, sous réserve qu'il n'y ait pas surproduction ENR et sans tenir compte des frais annexes lignes...)
Et c'est pas fini! Le choix d'une énergie intermittente peut emmener la compagnie électrique à changer de mode de production (virer le nuke pour passer au gaz par exemple dont le combustible est plus cher) ce qui va aussi contribuer à augmenter la facture finale.
Donc, l'électricité PV sans surcoût pour l'usager, c'est pas pour demain!