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Des panneaux solaires sur une centrale hydroélectrique d'ici 2027 en Isère

Connaissance des Énergies avec AFP le 13 juin 2025

EDF Renouvelables a lancé vendredi les travaux d'une centrale solaire flottante au Cheylas, en Isère, qui sera l'une des plus puissantes de France avec 70.000 panneaux et l'une des rares installées sur un ouvrage hydroélectrique.

Depuis l'inauguration en 2023 dans le Lot-et-Garonne de la première centrale photovoltaïque hybride française, reposant sur 10.000 panneaux solaires posés au sol et d'autres flottant sur l'eau, de nombreux projets similaires ont vu le jour.

La plupart sont fixés sur des points d'eau, notamment des lacs de carrière. Mais en 2023, EDF Renouvelables a inauguré la première centrale de ce type installée sur les bassins d'une centrale hydroélectrique à Lazer, dans les Hautes-Alpes.

La seconde, prévue au Cheylas, devrait être mise en service à l'été 2027, avec le démarrage des travaux lourds début 2026, ont expliqué ses promoteurs lors de la cérémonie de lancement du chantier.

"Le choix du site de Cheylas répond à la volonté d'EDF de valoriser son foncier. Nous l'avons fait avec le thermique, le nucléaire et aujourd'hui nous le faisons avec l'hydroélectrique", souligne Sofiane Boukebbous, directeur développement de la zone sud-est et outre-mer d'EDF Renouvelables.

La combinaison entre hydroélectrique et solaire a aussi l'avantage d'améliorer la productivité des panneaux solaires, l'eau permettant leur refroidissement, et de retenir une partie de l'évaporation du plan d'eau, explique M. Boukebbous.

La centrale solaire du Cheylas aura une puissance installée de 44 MWc (mégawatt-crête) - contre 20 MWc pour celle de Lazer - et pourra produire environ 60 GWh par an, soit l'équivalent de la consommation électrique d'environ 28.000 personnes. Elle comprendra 70.000 panneaux, dont le marché doit encore être attribué.

"L'objectif n'est pas d'équiper en centrales solaires flottantes toutes les retenues d'EDF, certains sites n'étant pas adaptés à cette combinaison", explique Sofiane Boukebbous, précisant que plusieurs sites sont néanmoins à l'étude actuellement sur le territoire français.

Artificialisation des sols: Neoen appelle à "débloquer" son parc solaire XXL en Gironde

Boursorama avec AFP •11/06/2025

Le producteur d'énergies renouvelables Neoen a appelé mercredi le gouvernement à "débloquer" son projet de centrale photovoltaïque géante, mené avec Engie en Gironde et à l'arrêt depuis plus d'un an sur des questions liées à l'artificialisation des sols.

Baptisé Horizeo, ce projet d'un coût de 600 millions d'euros prévoit la construction d'un parc photovoltaïque d'une puissance de 800 mégawatts (MW), l'un des plus vastes d'Europe, sur 680 hectares de forêt à 20 km au sud de Bordeaux, au cœur du massif des Landes de Gascogne.

"Il faut qu'on nous laisse avancer. Tout est prêt, à la fois le projet et les zones de reboisement. Ce qui nous manque, ce sont les autorisations zéro artificialisation nette" (ZAN), a déclaré devant la presse le PDG de Neoen, Xavier Barbaro, lors d'un déplacement à la centrale solaire de Cestas (Gironde), la plus grande du pays actuellement, qui fête ses dix ans.

"Aujourd'hui, la balle est dans le camp du gouvernement. (...) Il y a une possibilité de débloquer ça au niveau national et c'est ce qu'on attend", a-t-il ajouté.

Antérieur à la récente interdiction de lancer des projets de parc photovoltaïque de plus de 25 hectares en milieu forestier, Horizeo se heurte principalement à l'objectif "zéro artificialisation nette" (ZAN), qui impose depuis 2021 une gestion sobre du foncier.

Par son emprise au sol, cette centrale XXL "viendrait grever les enveloppes de l'ensemble des collectivités locales, qui en ont besoin pour porter des projets de services publics ou de création d'emplois", avait notamment mis en garde l'an passé le président de la région Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset, lui préférant le projet de nouvelles lignes à grande vitesse (LGV) dans le Sud-Ouest.

Fin avril devant le Sénat, Catherine MacGregor, directrice générale d'Engie, co-financeur Horizeo, avait fustigé les "injonctions contradictoires de l'État", qui souhaite "développer les énergies renouvelables" et stoppe net un projet "pris dans les complexités de la ZAN".

Pour les porteurs du projet, en plus de sa production d'électricité renouvelable prévue pour 2028, Horizeo permettrait également de relancer la filière de production de panneaux solaires en France.

Localement, le projet se heurte à de nombreux opposants - syndicats sylvicole et agricole, chasseurs et associations environnementales - qui craignent une augmentation des risques d'incendie et d'inondation ainsi qu'un accaparement de la forêt.

Engie Green inaugure la centrale « Les Neiges » sur un site multi-énergies en Centre-Val de Loire
La nouvelle centrale photovoltaïque de 21,48 MW développée par Engie Green complète un site multi-énergies exploité par Agrametha. L’« Écopôle de Marmagne » comprend déjà deux centrales solaires, une unité de méthanisation et une plateforme bois sur des terres agricoles déclassées.

juin 4, 2025 Marie Beyer

La centrale photovoltaïque « Les Neiges » a été inaugurée fin mai à Marmagne, dans le département du Cher. L’installation de 21,48 MW s’ajoute à deux autres centrales photovoltaïques déjà en exploitation sur le site, portant la puissance solaire installée totale à 32 MW.

Ce projet de 16 millions d’euros a été porté par Engie Green depuis plus de cinq ans. Les panneaux sont installés sur 20 hectares de terres agricoles déclassées au début des années 2000, dans le cadre d’un projet multi-énergie initié par Régis Bergougnan, exploitant agricole. Le site est aujourd’hui désigné sous le nom d’« Écopôle de Marmagne » et regroupe plusieurs installations au côté des centrales solaires : une unité de méthanisation injectant du gaz dans le réseau (mise en service en 2019), une plateforme de compostage (ouverte en 2000) et une plateforme bois alimentant le réseau de chaleur de Bourges.
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Urbasolar inaugure une centrale solaire sur l’aérodrome de Vichy-Charmeil
Achevée après un an de travaux, la centrale solaire de 17 MWc permet la valorisation de terrains délaissés. Dès le début, sa réalisation a dû intégrer les spécificités requises par l’aéronautique, notamment en termes de réverbération.

avril 18, 2025 Gwénaëlle Deboutte

Le producteur d’énergie Urbasolar a achevé une centrale photovoltaïque de 17 MWc sur l’aérodrome de Vichy-Charmeil. Initié par Vichy Communauté dans le cadre du projet de territoire « AGIR 2035 », le parc vise à valoriser 16 hectares de terrains inutilisés et produira chaque année près de 21 300 MWh d’énergie décarbonée. De plus, il contribue à l’objectif d’autonomie énergétique visant à faire du bassin Vichyssois un Territoire à Énergie Positive (TEPos) d’ici 2050 tout en respectant le cadre de vie des habitants, grâce à son intégration réussie dans le grand paysage, en accord avec le Plan Paysage et Transition Energétique de l’agglomération. Enfin, le développement des énergies renouvelables locales est mis en avant par le Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET), qui identifie l’énergie solaire photovoltaïque comme le principal potentiel du territoire.

L’un des principaux défis de ce projet a été de concilier la construction et l’exploitation d’un parc solaire avec l’activité de l’aérodrome de Vichy-Charmeil. Dès le début, Urbasolar a donc dû intégrer les spécificités requises par l’aéronautique pour permettre la réalisation de ce projet, en collaboration avec la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). « Les installations situées à moins de 3 km des pistes et des zones de décollage et d’atterrissage ont fait l’objet d’une étude de réverbération obligatoire imposée par la DGAC pour éviter tout phénomène d’éblouissement pouvant gêner les pilotes et le personnel de la tour de contrôle et au sol. Cette étude a permis d’adapter l’orientation des panneaux sur certains secteurs afin d’éviter tout risque d’incapacité », indique l’entreprise.

Par ailleurs, en raison de la présence du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI) du Val d’Allier, les structures supportant les panneaux solaires et les postes de transformation et livraison ont été surélevées. Les enjeux environnementaux ont également été pris en compte dans la construction du projet. Des mesures de préservation de la faune et de la flore locales ont été mises en place pendant la phase de travaux et seront maintenues durant toute la phase d’exploitation de la centrale. De plus, une activité d’entretien pastoral est prévue sur le site, pour assurer un entretien vertueux des parcelles.

GillesH38 a écrit : ↑

14 avr. 2025, 18:23

mobar a écrit : ↑

14 avr. 2025, 17:48

Le besoin il se créera tout seul, quand tu as un GWh d'élec gratuite tu trouve toujours a en faire quelque chose, de l'hydrogène, du power to gaz, de l'énergie hydraulique potentielle ...

ok, ben donc, on va attendre d'avoir des usines à produire de l'hydrogène ou du power to gaz avant d'en rajouter....

mais faut que la demande devienne suffisante pour que ce ne soit plus gratuit, sinon ça ne sera jamais rentable ...

mobar a écrit : ↑

14 avr. 2025, 17:48

De plus avec le PV ça tombe bien il ne produit pas quand il fait nuit et que tout le monde dort!

mobar a écrit : ↑

14 avr. 2025, 17:48

Le besoin il se créera tout seul, quand tu as un GWh d'élec gratuite tu trouve toujours a en faire quelque chose, de l'hydrogène,

mobar a écrit : ↑

14 avr. 2025, 17:48

Le besoin il se créera tout seul, quand tu as un GWh d'élec gratuite tu trouve toujours a en faire quelque chose, de l'hydrogène, du power to gaz, de l'énergie hydraulique potentielle ...

mobar a écrit : ↑

14 avr. 2025, 15:31

Personne ne va arrêter d'installer des panneaux photovoltaïques tant qu'il aura des besoins d'électricité bon marché

L’énergéticien Corsica Sole finalise une levée de fonds avec la banque SG
L’opération permettra à l’IPP de construire deux centrales d’énergie solaire d’une puissance cumulée de 18 MWc. Ces projets entreront en service à l’été 2025 et généreront plus de 21 GWh d’électricité par an.

avril 8, 2025 Gwénaëlle Deboutte

Le producteur indépendant d’énergie renouvelable Corsica Sole, spécialiste du solaire et du stockage, a finalisé le financement de deux nouvelles centrales photovoltaïques situées à Pithiviers (Loiret) et Cirey-sur-Vezouze (Meurthe-et-Moselle). La dette senior, dont le montant n’est pas précisé, a été intégralement souscrite par la banque SG, avec le conseil financier de Monte Cristo Advisory, dans la continuité d’une précédente collaboration entre ces partenaires.

L’opération permettra à l’IPP de construire ces deux centrales solaires d’une puissance cumulée de 18 MWc. Implantées sur d’anciennes friches industrielles, elles entreront en service à l’été 2025 et généreront plus de 21 GWh d’électricité par an. « Nous sommes fiers de concrétiser cette nouvelle opération de financement aux côtés de partenaires de confiance, permettant la réhabilitation de sites industriels et la production d’une énergie bas carbone et locale », a déclaré Eliot Marvie, chargé de financements structurés chez Corsica Sole, qui compte aujourd’hui plus de 125 MWc de centrales photovoltaïques et plus de 160 MWh de centrales avec stockage d’énergie en exploitation. La société développe un portefeuille de projets solaires de plus de 3 GW.

Une centrale au sol de 113 MWc sur une ancienne base aérienne
À Châteaudun (28), Eiffage Énergie Systèmes installe une centrale photovoltaïque au sol et son poste de livraison associé pour le compte d’EDF Renouvelables.

février 20, 2025 Francois Puthod


Photomontage de l’insertion paysagère de la future centrale. Image : EDF-re

Après avoir signé avec le Grand Châteaudun une charte d’occupation de 30 ans d’une ancienne base aérienne, EDF Renouvelables s’apprête à réaliser une centrale photovoltaïque de 113 MWc sur le site de Nivouville (Eure-et-Loir), déjà en partie dépollué. La majorité du chantier a été attribuée à Eiffage Energies Systèmes, qui sera chargé de construire et mettre en service l’installation et le poste de livraison associé.

« Concernant le lot BOS travaux (Balance of system) qui nous a été confié, tous les équipements sont fournis par EDF : structures, modules et postes PTR. Nous allons nous occuper du design électrique de la centrale en co-conception avec EDF-Re, qui a dimensionné les équipements en nombre et en taille. Nous réaliserons également le câblage de tous les éléments réceptionnés, les fondations et la pose des structures et des modules. Au plus fort des travaux, une cinquantaine d’équipiers de la Branche Energie Systèmes seront présents sur le site », déclare Anne Bloas Cacaud, directrice d’agence photovoltaïque chez Eiffage.

Supervision sur mesure du poste HTB

Pour la première fois sur le réseau français, Eiffage Énergie Systèmes installera des PTR standards fournis par Huawei. Baptisés Jupiter 6000, ils intègrent un transformateur et se présentent sous forme de containers. Autre particularité du chantier : 60 % des structures auront pour fondations des pieux nécessitant des forages bétonnés, tandis que les 40 % restants reposeront sur des longrines béton.

Une autre partie de la base aérienne a été dépolluée pour y construire un poste de livraison 33/90 kV de 105 MVA, en groupement avec Jérôme BTP, entreprise en charge du terrassement et des travaux de génie civil. « Notre objectif est la création clés en main du poste de livraison, comprenant la fourniture, l’installation et le raccordement des équipements haute tension. Nous réaliserons également la conception et la fabrication des armoires de contrôle-commande et d’alimentation auxiliaires », détaille Yannick Boucheron, responsable d’affaires chez Eiffage Énergie Systèmes.

Un système de supervision du poste HTB, développé sur mesure, sera intégré dans les armoires de contrôle-commande, permettant ainsi un pilotage macro et micro du poste à distance. Ce poste de livraison sera raccordé au réseau via une liaison souterraine 90 000 V, avant sa mise en service prévue à l’été 2025.

Une collecte citoyenne de 2,26 millions d’euros pour financer une ombrière photovoltaïque en Charente-Maritime
Lauréat d’un appel d’offre de la commission de régulation de l’énergie, ce projet bénéficiera d’une puissance totale de 10,6 MWc. La zone concernée par cet ouvrage représente un total de 170 000 m² dont 49 000 m² seront recouverts d’ombrières photovoltaïques , ce qui fera du site le plus grand en son genre sur la Charente-Maritime.

février 10, 2025 Gwénaëlle Deboutte

Dev’EnR, développeur de projets solaires et producteur d’énergie renouvelable, lance une campagne de financement participatif à partir du 10 février 2025 à 12h30 via la plateforme Enerfip. Cette collecte, de type mezzanine, vise à réunir 2 260 000 euros, dont 1 600 000 € seront réservés aux habitants des départements de Charente-Maritime (17) Gironde (33), Charente (16), Deux-Sèvres (79) et Vendée (85), pour financer la construction d’une ombrière photovoltaïque sur le parking du Moto Club Angérien (MCA) à Mazeray. Selon le document fourni par Enerfip, le capex est de l’ordre de 13,36 millions d’euros pour un capex par Wc de l’ordre de 1,25.

Lauréat d’un appel d’offre de la commission de régulation de l’énergie, ce projet bénéficiera d’une puissance totale de 10 656 MWc. Disposant d’une surface de stationnement important, le MCA a en effet souhaité valoriser ce foncier et a confié la réalisation de celui-ci à la société Dev’EnR. Elle permettra également au MCA de se mettre en conformité avec la loi APER qui oblige les propriétaires de parking de plus de 10 000 m² à installer des ombrières photovoltaïques.

La zone concernée par cet ouvrage représente en effet un total de 170 000 m² dont 49 000 m² seront recouverts de plus de 25 000 panneaux solaires, ce qui fera du site le plus grand en son genre sur la Charente-Maritime. Le parc, équipé de modules Jinko et d’onduleurs Huawei, est actuellement au stade “prêt à construire”, une fois terminé au quatrième trimestre 2025 sa capacité de production sera de 12 737 MWh. L’électricité sera vendue sur le réseau 104 euros/MWh. Fondée en 2019 à Béziers, Dev’EnR compte aujourd’hui des agences à Toulouse et Bordeaux, ainsi que des antennes à Clermont-Ferrand et Mende. 75 % de ses projets sont situés en Occitanie, et 16 % en Nouvelle Aquitaine.