A cette intéressante discussion, je voudrais mettre ma pierre:
energy_isere a écrit:
Un comité de khmer vert ?
Non, mais le prix de l'énergie va forcément écrémer la consommation. Ceci dit l'indispensable des uns risque d'être le futile des autres. Et seule l'autorité publique pourra réserver des ressources à des biens communs (hôpitaux, administrations,..minimum par tête (on peut rêver)...) pour le reste, le marché s'en chargera. Malheur aux pauvres.
Si l'état peut effectuer ces tâches et limiter la casse sociale, ce sera au prix d'un interventionnisme certain. Pour conserver l'indispensable à tous, il faudra limiter le futile chez certains. Pour celui dont c'est le but dans la vie, interdire ou limiter l'usage de son/sa ferrari/Jacuzzi/SUV/WE aux Baléares (biffer les mentions inutiles) est un crime de Khmer vert.
Mais j'ai une autre réflexion, dans le domaine de la consommation électrique. Les énergies vertes sont le plus souvent fluctuantes. Dès l'absence de centrales dites de régulation (Turbines Gaz, hydrauliques/pneumatiques à accumulation,...) au dessus de la base régulièrement couverte par les centrales de bases, la possibilité d'avoir de l'énergie à toute heure et dans toutes les conditions climatiques deviendra problématique.
On verra donc apparaître des périodes de courant garanti,d'autres de courant aléatoire, voire de coupure régulière afin d'assurer le peu de distribution la nuit (où le photovoltaïque est sûrement absent) ou en cas de calme plat (eoliennes).
Cas particulier de la climatisation en Europe occidentale, les périodes les plus chaudes sont les épisodes anticycloniques où le vent est faible.... Cela condamne-t-il la climatisation?
J'ai un parcours du même style que Kerkoz (en beaucoup moins pointu) mais j'installe encore à ce jour des installations (consommatrices) dont le MW est l'unité de base. Je me fais du soucis car je vois monter le gigantisme. Il ne semble pas y avoir de réflexion à ce sujet au sein des décideurs de projets.