par ToTheEnd » 04 sept. 2012, 12:14
Visiter hier la petite centrale hydraulique de Ruppoldingen d'une puissance de 23 MW avec une production d'environ 115 GWh (c'est 0.2% de la conso du pays). Après ça, déjeuner avec l'ancien responsable technique du site.
Il ne pense pas que la Suisse pourra se passer de nucléaire avec de l'hydraulique car le pays exploite la plupart des rivières, fleuves et lacs du pays. Bien sûr, des projets hydrauliques de grandes envergures pourraient être lancés mais vu que nous sommes dans une phase de "faut changer sans que rien ne change", il ne voit pas de solution viable. De plus, vu la surface à disposition, les autres sources d'approvisionnement électrique "renouvelables" comme le vent et le soleil sont beaucoup trop instables pour pouvoir passer la rampe. D'après une étude, notre réseau électrique ne peut tolérer des variations supérieurs à 10-15%.
Bien sûr, les réseaux peuvent aussi être mis à jour pour tolérer des variations plus larges mais là aussi, c'est un coût et une influence sur l'environnement non négligeable. Bref, dire on ne veut plus du nucléaire c'est bien... trouver une ou des solutions de remplacement s'annonce vachement nettement plus compliqué... et pendant ce temps, on ne fait rien.
Visiter hier la petite centrale hydraulique de Ruppoldingen d'une puissance de 23 MW avec une production d'environ 115 GWh (c'est 0.2% de la conso du pays). Après ça, déjeuner avec l'ancien responsable technique du site.
Il ne pense pas que la Suisse pourra se passer de nucléaire avec de l'hydraulique car le pays exploite la plupart des rivières, fleuves et lacs du pays. Bien sûr, des projets hydrauliques de grandes envergures pourraient être lancés mais vu que nous sommes dans une phase de "faut changer sans que rien ne change", il ne voit pas de solution viable. De plus, vu la surface à disposition, les autres sources d'approvisionnement électrique "renouvelables" comme le vent et le soleil sont beaucoup trop instables pour pouvoir passer la rampe. D'après une étude, notre réseau électrique ne peut tolérer des variations supérieurs à 10-15%.
Bien sûr, les réseaux peuvent aussi être mis à jour pour tolérer des variations plus larges mais là aussi, c'est un coût et une influence sur l'environnement non négligeable. Bref, dire on ne veut plus du nucléaire c'est bien... trouver une ou des solutions de remplacement s'annonce vachement nettement plus compliqué... et pendant ce temps, on ne fait rien.