par Berthier » 02 janv. 2010, 01:32
J'avais commencé ce fil sur la variabilité saisonnière du PV, il s'est transformé en : Le scénario de "Sortir du nucléaire".
Sortir du nucléaire en Europe avec du soleil et du vent est impossible même des écologistes historiques le disent :
«...Quand on examine les raisons développées par les « antinucléaires » pour la critiquer on s’aperçoit qu’elles n’avaient rien de bien convaincant. Remplacer l’électricité nucléaire par du vent, du soleil, arguments majeurs de la stratégie antinucléaire, revenait à dire à des gens sensés que les solutions proposées pour arrêter le nucléaire n’étaient pas crédibles.
Lorsque, avec Tchernobyl le désastre nucléaire a enfin été pris en compte le résultat n’a pas été celui escompté « il faut arrêter le nucléaire » mais une sorte de fatalisme « il n’y a pas de solution, on n’a pas le choix » puisque la solution de l’électricité à partir des combustibles fossiles a été écartée, le charbon diabolisé et encore plus lorsque l’effet de serre a été mis sur le devant de la scène.
Il n’y a pas eu, de la part des écologistes patentés, une approche pragmatique applicable au cas français pour une sortie d’urgence. Comment produit-on donc majoritairement l’électricité en Allemagne et dans tous les autres pays du globe ?
Les publications écologistes évitent soigneusement d’utiliser les mots charbon et fioul, le gaz a meilleure presse mais ce n’est que depuis peu qu’il se développe en France. On trouve maintenant des tas de publications écologistes, antinucléaires ( ?) qui décrivent d’une façon précise toutes les conséquences d’un désastre possible et envisageable (voire, envisagé) et qui se terminent par un programme de solutions totalement irrationnelles comme de proposer des centrales à charbon qui ne produisent pas de gaz carbonique ! (Il n’est même pas fait état de la possibilité de le « séquestrer »).
Il y a quelques années, dans une interview sur France-Culture, le responsable nucléaire de Greenpeace-France, Jean-Luc Thierry, attribuait l’échec du mouvement antinucléaire français au fait qu’il n’avait pas produit du « rêve ». C’est évident que si le mouvement a totalement échoué c’est parce qu’il n’a produit que du rêve. Ce n’est pas qu’avec du rêve qu’on va convaincre les gens. En définitive il m’apparaît clairement que l’échec du mouvement antinucléaire est finalement le résultat de l’argumentation développée par les militants « antinucléaires ». Ils ont été plus efficaces que les nucléocrates pour convaincre la population que la sortie du nucléaire était impossible.(...) »
Roger Belbéoch, mai 2008,
extrait de La lettre d’information n°117 du Comité Stop Nogent.
J'avais commencé ce fil sur la variabilité saisonnière du PV, il s'est transformé en : Le scénario de "Sortir du nucléaire".
Sortir du nucléaire en Europe avec du soleil et du vent est impossible même des écologistes historiques le disent :
«...Quand on examine les raisons développées par les « antinucléaires » pour la critiquer on s’aperçoit qu’elles n’avaient rien de bien convaincant. Remplacer l’électricité nucléaire par du vent, du soleil, arguments majeurs de la stratégie antinucléaire, revenait à dire à des gens sensés que les solutions proposées pour arrêter le nucléaire n’étaient pas crédibles.
Lorsque, avec Tchernobyl le désastre nucléaire a enfin été pris en compte le résultat n’a pas été celui escompté « il faut arrêter le nucléaire » mais une sorte de fatalisme « il n’y a pas de solution, on n’a pas le choix » puisque la solution de l’électricité à partir des combustibles fossiles a été écartée, le charbon diabolisé et encore plus lorsque l’effet de serre a été mis sur le devant de la scène.
Il n’y a pas eu, de la part des écologistes patentés, une approche pragmatique applicable au cas français pour une sortie d’urgence. Comment produit-on donc majoritairement l’électricité en Allemagne et dans tous les autres pays du globe ?
Les publications écologistes évitent soigneusement d’utiliser les mots charbon et fioul, le gaz a meilleure presse mais ce n’est que depuis peu qu’il se développe en France. On trouve maintenant des tas de publications écologistes, antinucléaires ( ?) qui décrivent d’une façon précise toutes les conséquences d’un désastre possible et envisageable (voire, envisagé) et qui se terminent par un programme de solutions totalement irrationnelles comme de proposer des centrales à charbon qui ne produisent pas de gaz carbonique ! (Il n’est même pas fait état de la possibilité de le « séquestrer »).
Il y a quelques années, dans une interview sur France-Culture, le responsable nucléaire de Greenpeace-France, Jean-Luc Thierry, attribuait l’échec [color=#FF0000]du mouvement antinucléaire français au fait qu’il n’avait pas produit du « rêve[/color] ». C’est évident que si le mouvement a totalement échoué c’est parce qu’il n’a produit que du rêve. Ce n’est pas qu’avec du rêve qu’on va convaincre les gens. En définitive il m’apparaît clairement que l’échec du mouvement antinucléaire est finalement le résultat de l’argumentation développée par les militants « antinucléaires ». Ils ont été plus efficaces que les nucléocrates pour convaincre la population que la sortie du nucléaire était impossible.(...) »
Roger Belbéoch, mai 2008,
extrait de La lettre d’information n°117 du Comité Stop Nogent.