Filiére nucléaire Francaise

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Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » Hier, 09:46

Nucléaire: les turbines Arabelle reviennent finalement dans le giron français

AFP le 30 mai 2024

Les turbines Arabelle, pièces essentielles des centrales nucléaires, vont finalement repasser sous pavillon français et être officiellement reprises par EDF, a indiqué Emmanuel Macron, qui entend poursuivre la relance de l'atome tricolore avec de nouvelles annonces en fin d'année.


"Ce 31 mai, EDF reprend officiellement les activités nucléaires de General Electric et notamment les activités de maintenance et de fabrication des turbines Arabelle", a dit le président français dans un entretien aux quotidiens régionaux du groupe EBRA, concrétisant une opération dont le principe avait été annoncé en 2022.

"Les accords conclus assurent la pérennité de cette activité qui est une véritable fierté française", assure-t-il.

EDF et GE avaient annoncé en février 2022 "un accord d'exclusivité" pour discuter du rachat par l'énergéticien français de GE Steam Power, branche nucléaire du conglomérat américain. Emmanuel Macron annonçait alors, depuis Belfort, la relance d'un vaste programme nucléaire français.

Mais l'opération avait tardé à se concrétiser, butant notamment sur des questions géopolitiques et suscitant l'inquiétude des salariés.

Interrogé sur la présence du russe Rosatom parmi les clients de cette activité nucléaire et donc sur l'opposition des Etats-Unis, Emmanuel Macron "confirme que tous ces problèmes étaient sur la table et qu'ils ont été réglés".

"Je ne vais pas trahir le secret des affaires entre ces entreprises, mais nous avons sécurisé l'octroi des licences américaines nécessaires à l'opération", précise-t-il.

Le chef de l'Etat n'a pas non plus dévoilé le montant de l'accord, "qui relève d'une discussion entre EDF et GE".

- "Plus ambitieuse" -

Les turbines Arabelle, fabriquées à Belfort, sont un équipement essentiel des centrales nucléaires. L'une d'entre elles - le modèle le plus puissant du monde - équipe ainsi l'EPR de Flamanville (Manche), qui a récemment commencé ses opérations de démarrage.

La France est actuellement en pleine relance du nucléaire et prévoit jusqu'à 14 nouveaux réacteurs de type EPR2.

"Cette transaction va nous permettre de reprendre en main la production des turbines, et elle pourra être rentabilisée car nous produirons pour nous-mêmes et pour les autres", fait valoir le président.

Jeudi soir, la nouvelle a été accueillie positivement par les salariés à Belfort mais a aussi soulevé des interrogations.

"C'est un soulagement de sortir de la période d'incertitudes. Cela ouvre d'autres questions: quel projet industriel pour notre entité ?", s'interroge Laurent Santoire, de la CGT.

"C'est un grand soulagement, mais on ne peut pas s'en contenter", abonde Laurent Humbert, de la CFE-CGC. "On a plein de questions sans réponses. On attend impatiemment de rencontrer notre direction et notre repreneur pour discuter des sujets de stratégie, d'investissements".

En 2015, la branche énergie d'Alstom avait été acquise par GE, au terme d'une longue polémique politico-économique engagée au printemps 2014. Emmanuel Macron était ministre de l'Economie lors de la finalisation de l'opération.

L'Etat a "subi la décision, puis il l'a améliorée", assure-t-il aujourd'hui.

"Toutes les bêtises ont été écrites à l'époque sur la vente de notre souveraineté ! Mais ce que nous réalisons aujourd'hui est bien la démonstration que nous avions créé à l'époque les conditions pour récupérer les activités vendues", se défend-il.

Emmanuel Macron en profite pour signaler que de nouvelles annonces sont en préparation sur le programme nucléaire français.

"Grâce au programme nucléaire que j'ai présenté en février 2022 à Belfort, et des choix que j'annoncerai en fin d'année, nous développons des dizaines de milliers d'emplois dans la filière nucléaire", affirme-t-il.

"Nous irons au-delà du programme de Belfort, et j'aurai en fin d'année à préciser notre stratégie pour la rendre plus ambitieuse", conclut le président.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ais-240530

vive la France atomique. :-)

Re: Filiére nucléaire Francaise

par mobar » 29 mai 2024, 13:26

Et tu ne sais pas tout! :lol:

Re: Filiére nucléaire Francaise

par Jeudi » 29 mai 2024, 13:25

mobar a écrit :
29 mai 2024, 13:12
J'ai bossé pendant quelques années sur les changements des générateurs de vapeur pour Framatome, sur des sites nuke français et européens, un bonne quinzaine, les usines de Saint Marcel et de Kobé au Japon
C’est bien la première fois que tu trouves quoi dire pour que le nuk me fasse peur. :wtf:

Re: Filiére nucléaire Francaise

par mobar » 29 mai 2024, 13:12

J'ai bossé pendant quelques années sur les changements des générateurs de vapeur pour Framatome, sur des sites nuke français et européens, un bonne quinzaine, les usines de Saint Marcel et de Kobé au Japon

Les anti nuke les plus virulents sont ceux qui connaissent de l'intérieur la vie des centrales et qui savent comment elles sont gérées au quotidien ! :-"

Re: Filiére nucléaire Francaise

par Jeuf » 29 mai 2024, 13:08

ah, habilité à quoi? Maniement d'électricité? de pilotage nucléaire?
on ne savait pas ça
est-ce que tous les anciens travailleurs du nucléaires rejettent ainsi leur activité passée? Sinon, pour ceux ou celui à qui ça arrive, comment a lieu la mue?

et pourquoi une forme de boule, c'est pour l'esthétique? d'autres formes sont plus faciles à faire

Re: Filiére nucléaire Francaise

par mobar » 29 mai 2024, 13:05

La "Boule" c'est le premier réacteur du site de Chinon qui a été mis en service en 1963
Il a été arrête et servait pour des visites et des formations de personnel habilités à travailler sur des sites nuke, j'y ai fait mes habilitations dans les années 90
https://www.jaimemonpatrimoine.fr/fr/mo ... -de-chinon

Re: Filiére nucléaire Francaise

par Jeudi » 29 mai 2024, 13:04

Jeuf a écrit :
29 mai 2024, 12:57
je me suis demandé : c'est quoi la grosse boule qu'on voit à gauche sur la photo
https://www.dailymotion.com/video/x8ltkda

Re: Filiére nucléaire Francaise

par Jeuf » 29 mai 2024, 12:57

Je suis passé à côté à vélo
on n'a pas le profil habituel des tours de refroidissement. C'est des grappes de bébés tours, et pas une grosse tour.
je me suis demandé : c'est quoi la grosse boule qu'on voit à gauche sur la photo

Belle photo du site alors que c'est interdit de voir ça sur googlemaps à présent

Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 29 mai 2024, 00:05

Les activités d'Atos de contrôle-commande des centrales nucléaires « resteront sous le contrôle » de l'État, annonce Bruno Le Maire

AFP le 28 mai 2024

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a annoncé mardi son intention de placer sous le contrôle de l'État les activités de contrôle-commande des centrales nucléaires françaises actuellement détenues par le géant informatique français en difficulté Atos et jugées "stratégiques".

"Je vous confirme que toutes les activités stratégiques resteront sous le contrôle de la puissance publique, y compris les commandes de contrôle de nos centrales nucléaires", a déclaré M. Le Maire sur CNews-Europe 1, évoquant une éventuelle reprise par "EDF, ou une entreprise proche d'EDF".

Bercy, qui avait déjà exprimé son intérêt pour les activités souveraines du groupe (supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire, contrats avec l'armée française et produits de cybersécurité), s'est déjà engagé à prêter 50 millions d'euros à l'entreprise pour l'aider à stabiliser sa situation financière et a acquis une "action de préférence", lui permettant de mettre son veto à certaines opérations au niveau de Bull, la filiale d'Atos qui construit ses supercalculateurs.

Mais Worldgrid, la filiale hautement critique d'Atos qui conçoit les systèmes de pilotage des centrales nucléaires notamment pour EDF, ne fait partie du périmètre "sécurisé" par l'Etat, alors qu'elle pourrait être cédée.

"Je ferais en sorte que le contrôle-commande des centrales nucléaires, qui aujourd'hui est dans Atos et pas encore dans le périmètre que nous avons sécurisé, soit dans le périmètre (...) qui restera sous le contrôle la puissance publique", a martelé Bruno Le Maire. "Il n'est pas question que ce contrôle de commandes des centrales nucléaires puisse désormais partir je ne sais trop où, elle doit rester sous le contrôle de la puissance publique", a-t-il répété.

Lourdement endetté, Atos, qui doit aussi être l'un des piliers technologiques des Jeux de Paris cet été, a annoncé début mai étudier trois des quatre propositions de restructuration financière reçues en vue de son sauvetage et vouloir trouver avec ses créanciers une solution "acceptable pour eux" d'ici au 31 mai.

L'entreprise dit avoir besoin de 1,1 milliard d'euros de liquidités pour son activité en 2024-2025 et vouloir réduire de 3,2 milliards d'euros sa dette brute, qui avoisine les 5 milliards, pour sauvegarder son activité.

Dans une tribune transpartisane publiée dimanche, des parlementaires avait appelé "tous les acteurs publics et économiques à maintenir Atos sous pavillon français pour protéger notre autonomie stratégique".

"Atos doit rester française, entière, indépendante", avaient insisté notamment les présidents des groupes LR à l'Assemblée nationale et au Sénat Olivier Marleix et Bruno Retailleau, leurs homologues socialistes Boris Vallaud et Patrick Kanner ainsi que Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ire-240528

Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 25 mai 2024, 00:29

Après un an de travaux, le réacteur n° 1 de la centrale nucléaire de Chinon de nouveau en activité
Après plus d’un an de travaux de grande envergure, le réacteur B1 de la centrale nucléaire de Chinon (Indre-et-Loire) a été reconnecté au réseau national, le 19 mai 2024.

Le Courrier de l'Ouest le 23/05/2024

Image
En cette fin mai 2024, trois des quatre réacteurs de la centrale de Chinon sont connectés au réseau national. | EDF


Dimanche 19 mai 2024, l’unité de production n° 1 de la centrale nucléaire EDF de Chinon a été reconnectée en toute sûreté au réseau électrique national, communique EDF ce jeudi 23 mai. La conclusion d’une grande phase de tests et de chantiers de mise à niveau qui avait débuté par son arrêt programmé le 7 février 2023, dans le cadre de sa « visite décennale ». Au total, elle a nécessité près de 3 500 intervenants supplémentaires sur le site, et mobilisé près de 250 entreprises, pour 26 000 activités de maintenance et de contrôle.
https://www.ouest-france.fr/environneme ... mai%202024.

Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 13 mai 2024, 23:50

Financement du parc nucléaire existant : EDF annonce la signature de ses premiers « prêts verts » pour un montant de 5,8 milliards d'euros

AFP le 13 mai 2024

EDF a annoncé lundi pour la première fois "la signature de prêts bancaires verts" dédiés au financement de la maintenance et de l'extension de la durée de la vie de son parc nucléaire existant, pour un montant d'"environ 5,8 milliards d'euros".

Investissements « dans les réacteurs nucléaires existants en France dans le cadre de l'extension de leur durée de vie »
Ces prêts dont le remboursement sera étalé sur une durée de trois à cinq ans "ont été conclus avec de grandes banques internationales dont BNP Paribas, Bank of America, Crédit Agricole CIB, ING, Natixis CIB, Société Générale, Wells Fargo", a détaillé EDF dans un communiqué.

C'est "la première fois" qu'EDF souscrit des "prêts verts", catégorie qui répond à une classification européenne, pour financer ses activités nucléaires, a précisé une porte-parole à l'AFP.

Les fonds permettront de financer "des investissements dans les réacteurs nucléaires existants en France dans le cadre de l'extension de leur durée de vie", qu'EDF souhaite porter jusqu'à 60 ans, voire plus.

Taxonomie verte européenne
Ces investissements figurent dans le "Green Financing Framework" d'EDF, un cadre définissant les activités de l'énergéticien français (électricité renouvelable ou nucléaire, efficacité énergétique...) compatibles avec la taxonomie verte européenne. Ce système de classification a été mis en place par l'UE pour mobiliser les investissements privés vers des activités économiques considérées comme durables sur le plan environnemental.

En juillet 2022, le Parlement européen a officiellement inscrit le nucléaire et le gaz parmi les énergies "durables" contribuant à la lutte contre le changement climatique, une décision controversée qui avait provoqué la colère des écologistes.

Les réacteurs français avaient été autorisés à l'origine sans limitation de durée de fonctionnement, mais EDF avait initialement envisagé une durée de vie de 40 ans.

Grand carénage : 66 milliards d'euros selon l'estimation d'EDF

En 2015, EDF a lancé le "grand carénage", un vaste programme pour moderniser et prolonger la vie de ses centrales au-delà de 40 ans, dont le coût cumulé s'élève à 66 milliards d'euros pour ses première (2015-2021) et seconde phases (2022-2028), selon une estimation fournie par EDF en mars 2023.

Alors que les centrales françaises ont entre 30 et 40 ans en moyenne, le gouvernement veut construire jusqu'à 14 nouveaux réacteurs et prolonger le plus possible ceux qui peuvent l'être dans le cadre de son plan de relance de la production d'électricité décarbonée qui doit permettre à la France de sortir des énergies fossiles, responsables du réchauffement de la planète.

Confronté à des besoins d'investissement colossaux pour concrétiser ce programme, EDF est lesté d'une dette abyssale de 54,4 milliards d'euros.

Le parc nucléaire français compte 56 réacteurs en fonctionnement, mis en service entre 1979 et 2002.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ros-240513

Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 23 mars 2024, 14:35

France awards grants for molten salt reactor R&D

22 March 2024

Molten salt reactor developers Thorizon and Stellaria, both in consortium with Orano, have been selected by the French government to receive funding through the France 2030 national investment plan.

Image
Thorizon's molten salt reactor design (Image: Thorizon)

Launched by President Emmanuel Macron in October 2021, the France 2030 re-industrialisation plan is endowed with EUR54 billion (USD58 billion) in funding schemes to be deployed over five years. In February 2022, Macron said EUR1 billion will be made available through the plan for France's Nuward small modular reactor (SMR) project and "innovative reactors to close the fuel cycle and produce less waste". He said he had set "an ambitious goal" to construct a first prototype in France by 2030.

Following a call for projects, Thorizon of the Netherlands has now announced that it is being granted EUR10 million in funding under France 2030.

Thorizon - a spin-off from NRG, which operates the High Flux Reactor in Petten - is developing a 250 MWt/100 MWe molten salt reactor (MSR), targeted at large industrial customers and utilities. Thorizon aims to construct a pilot reactor system before 2035.

MSRs use molten fluoride salts as primary coolant, at low pressure. They may operate with epithermal or fast neutron spectrums, and with a variety of fuels. Much of the interest today in reviving the MSR concept relates to using thorium (to breed fissile uranium-233), where an initial source of fissile material such as plutonium-239 needs to be provided. There are a number of different MSR design concepts, and a number of interesting challenges in the commercialisation of many, especially with thorium.

The molten salt fuel adopted by Thorizon uses a combination of long-lived elements from reprocessed used nuclear fuel and thorium. The reactor will be able to recycle long-lived waste from existing nuclear facilities.

"In addition to the [France 2030] grant, the programme provides access to expertise in nuclear research, European legislation, and business development," Thorizon said. "With the subsidy, Thorizon intends to accelerate its ambition to develop a small modular reactor based on molten salt, using nuclear waste from conventional nuclear plants as an important fuel source."

Amsterdam-based Thorizon earlier this year opened a second location in Lyon, France.

"Historically, France has been the centre of nuclear expertise in the world," noted Thorizon CEO Kiki Lauwers. "It is therefore important for us to also have a physical presence there. Especially since we collaborate with the French company Orano, a recognised international operator in the field of nuclear materials, in particular through the recycling of nuclear materials into new fuel for a facility like ours. Together with them, we want to make nuclear energy more circular."

In addition to Orano, and French Alternative Energies and Atomic Energy Commission (CEA), two research institutes in Lille, French consultancy firm Oakridge, the engineering company Tractebel, NRG-Pallas in Petten, and Differ in Eindhoven are also part of the project.

Last month, Thorizon announced it had signed a strategic partnership agreement with French ultra-compact molten salt fast neutron reactor developer Naarea to advance the development of MSRs in Europe.

Meanwhile, French chloride molten salt reactor developer Stellaria - a spin-off from the CEA - has also announced funding from France 2030.

The reactor proposed by Stellaria and its partners CEA, Technip Energies and Schneider Electric will be very compact - measuring 4 cubic metres - and will be able to use a diversified range of nuclear fuels (uranium, plutonium, MOX, minor actinides, even thorium). The reactor, which Stellaria says is "the world's first fast neutron reactor capable of renewing 100% of its fuel in its core during operation" - will produce 250 MWt/110 MWe.

It said the consortium with Orano "enables the necessary acceleration of synchronised R&D between fuels and reactors".

Together with its partners, Stellaria aims to commission its first reactor in 2033, and series reactors as early as 2035.
https://www.world-nuclear-news.org/Arti ... eactor-R-D

Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 21 mars 2024, 12:49

Le Creusot veut surfer sur la dynamique du nouveau nucléaire
Pour la deuxième étape 2024 de la tournée "Territoires & Industrie", L'Usine Nouvelle se rend au Creusot (Saône-et-Loire) le 4 avril prochain. Présentation de ce territoire qui bénéficie de la dynamique autour du nouveau nucléaire : EPR 2 et SMR.

Nadège Hubert 21 mars 2024

Image
Framatome va continuer à investir dans son usine du Creusot (Saône-et-Loire).

Quel est le point commun entre le projet de six EPR 2, la nouvelle génération de sous-marins et la décarbonation de l’industrie ? Une filière nucléaire qui passe par Le Creusot (Saône-et-Loire). «Après avoir été bloqué par des questions de sécurité ou d’environnement, le nucléaire revient en grâce, porté par la décarbonation. Les sous-traitants qui s’étaient diversifiés doivent se repositionner sur la filière», explique Isabelle Laugerette, secrétaire générale de l’UIMM 71.

Depuis que la dynastie Schneider a fait l’acquisition de la fonderie royale du Creusot en 1836, la ville a développé son identité autour de la métallurgie attirant les acteurs du nucléaire dans les années 1960 avec l’arrivée de Framatome notamment et conforté par l’installation d’Industeel, filière d’Arcelormittal.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... e.N2210097

Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 07 mars 2024, 22:10

Nucléaire: corrosion sur un réacteur, EDF maintient ses prévisions de production

AFP le 07 mars 2024

De la corrosion, phénomène qui avait immobilisé une partie du parc nucléaire français l'hiver dernier, a été décelée sur le réacteur de Blayais 4 (Gironde), a indiqué jeudi EDF, confirmant une information du Parisien mais soulignant que cela n'affectait pas sa prévision de production nucléaire pour cette année.

Depuis cette crise de 2022-23, "un programme de contrôles" spécifiques est prévu lors des arrêts de réacteurs pour maintenance, a déclaré un porte-parole d'EDF, et d'après le "retour d'expérience, un arrêt sur trois est susceptible de se prolonger d'une durée moyenne de 30 jours" du fait de ce problème de corrosion.

Cette probabilité a été intégrée dans les prévisions de production nucléaire nationale pour 2024, fixées à 315-345 térawattheures (TWh), a ajouté l'électricien.

A la centrale du Blayais, la corrosion a été détectée sur deux soudures. "On procède au remplacement des portions concernées", a-t-on précisé, en notant que ce type de "remplacement s'est industrialisé" avec ce programme de contrôles, prévu jusqu'en 2025, qui "se déroule comme annoncé".

La crise de la corrosion, affectant des conduites d'eau d'urgence destinées au refroidissement des centrales en cas d'incident, avait dès fin 2021 mis à l'arrêt de nombreux réacteurs parmi les 56 que compte le parc français.

Les 16 réacteurs les plus récents et les plus puissants (1.300 et 1.450 MW) ont été diagnostiqués comme les plus sensibles au problème. Quinze d'entre eux ont été réparés, et le 16e, Cattenom 4, est en cours de vérification, à l'occasion de sa visite décennale, selon EDF.

Les autres, de 900 MW et plus anciens, dont Blayais fait partie, sont considérés comme moins exposés au problème, mais pour autant pas exempts, comme le cas précédent de Chinon l'a montré.

En 2022 la production nucléaire d'EDF avait chuté à 279 TWh, son plus bas niveau depuis 30 ans, ce qui avait contraint la France à importer de l'électricité, une première depuis 42 ans.

En 2023, la production a augmenté de 15% par rapport à celle de 2022, grimpant à 320,4 TWh, d'après l'entreprise publique.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ion-240307

Re: Filiére nucléaire Francaise

par energy_isere » 01 mars 2024, 23:07

French reactor using full core of recycled uranium fuel

01 March 2024

Unit 2 of the Cruas-Meysse nuclear power plant in south-eastern France was recently restarted with its first full core of recycled uranium fuel. The move marks a major milestone in France's efforts to revive its domestic uranium reprocessing industry.

Image
The Cruas-Meysse plant (Image: EDF)

Reprocessed uranium (RepU) is derived from used fuel from nuclear reactors that has been processed at Orano's La Hague reprocessing plant. Once enriched, this uranium can be used again to fuel nuclear power reactors.

In France, only the four reactors at the Cruas-Meysse plant in Auvergne-Rhône-Alpes are certified to use Enriched Reprocessed Uranium (ERU).

Historically, the enrichment process, requiring centrifuges solely dedicated to RepU, was carried out for industrial and economic reasons by Russia's Rosatom at its Seversk site. However, the new geopolitical situation since the onset of the war in Ukraine may lead to a reevaluation of these contracts.

For many years, EDF's Fuel Division has been developing a strategy for the management, recycling and reprocessing of used nuclear fuel assemblies, as well as the diversification of sources of supply, to ensure energy independence and the preservation of natural resources.

On 5 February, Cruas 2 was restarted with its first entirely recycled uranium fuel load.

"A decade-long effort has been made to revive a uranium reprocessing sector, which was suspended in 2013 (and resumed in 2018), and has just reached a historic milestone," Cédric Lewandowski, Senior Executive Vice-President, Nuclear and Thermal at EDF, said on LinkedIn.

He noted: "Reprocessing spent fuel to extract the energy-potential material (which constitutes 96% of the spent fuel's mass composition), namely uranium, for its second use is a circular economy approach that will save 25% of natural resources in the coming decades. Moreover, this sector emits 30% less CO2 than the natural uranium sector and reduces environmental impact."

Fuel containing RepU has the same general characteristics as natural uranium fuels. Worldwide, 75 reactors have used, or currently use, RepU.

Lewandowski said EDF's goal was to be able to reuse RepU in certain 1300 MWe reactors by 2027, aiming for over 30% RepU usage in the French nuclear fleet by the 2030s.

In May 2018, Framatome signed a contract to design, fabricate and supply fuel assemblies using enriched reprocessed uranium to EDF between 2023 and 2032. The fuel assemblies were to be produced at Framatome's facility at Romans-sur-Isère in the Drôme region of France.

EDF studied the possibility of recycling reprocessed uranium in pressurised water reactors in the early 1980s. The utility has demonstrated the use of reprocessed uranium in its 900 MWe power plants. The first enriched reprocessed uranium manufacturing campaign took place at Romans in 1987 on behalf of EDF. Precursor fuel assemblies were loaded into Cruas unit 4 from 1987 to 1990 and a first enriched reprocessed uranium fuel reload was introduced in the same reactor in 1994. EDF used RepU between 1994 and 2013 in the four Cruas reactors, allowing 4000 tonnes of RepU to be recycled.

EDF has made provision to store reprocessed uranium for up to 250 years as a strategic reserve. Currently, reprocessing of 1100 tonnes of EDF used fuel per year produces 11 tonnes of plutonium (immediately recycled as mixed-oxide fuel) and 1045 tonnes of reprocessed uranium converted into stable oxide form for storage.

According to Orano, there are currently nearly 34,000 tonnes of RepU being held in interim storage on the Tricastin site.
https://www.world-nuclear-news.org/Arti ... ed-uranium

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