[Découvertes] de nouveaux gisements de pétrole

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Re: [Découvertes] de nouveaux gisements de pétrole

par energy_isere » 22 mai 2024, 20:54

Merci, donc pour pas perdre l'info, je recopie :
(nettement plus intéressant que les articles récents qui rediffusent mal l'info)
Malgré les interdictions, la Russie explore l’Antarctique à la recherche d’énormes gisements de pétrole

22 JUIN 2022 PAR CHARLES-ELIE GUZMAN

Rosgeo, l’organisme russe chargé de l’exploitation des ressources minières affirme avoir découvert un gisement gigantesque de 500 milliards de barils de pétrole et de gaz sous les eaux menacées par le climat de l’océan Austral, dans un Antarctique en train de fondre et de se déliter chaque jour plus. L’exploitation de ces réserves n’entraverait pas seulement les efforts mondiaux de lutte contre la crise climatique. Connue pour faire fi des grands accords internationaux, une Russie provocatrice dans l’Antarctique pourrait détruire le statut protégé depuis des décennies de cette dernière frontière non exploitée de la Terre, et menacer, une fois de plus la paix du monde.

Publié en février 2020 depuis le port du Cap, porte d’entrée de l’Antarctique, ce communiqué n’a guère suscité d’intérêt dans les médias submergés par les informations sur la pandémie. Pourtant, ses révélations sont stupéfiantes : le butin pourrait représenter 500 milliards de barils de « ressources » d’hydrocarbures – les éléments constitutifs du pétrole et du gaz, soit plus de quinze fois la consommation annuelle mondiale de pétrole, qui est de 35 milliards de barils.

Rosgeo, le plus grand groupe de Russie spécialisé dans la géologie et les recherches minières, révèle avoir mené en 2020 des opérations sismiques visant à « évaluer les perspectives de gisements de pétrole et de gaz sur le plateau continental de l’Antarctique ». En émettant et en décodant des explosions sonores qui rebondissent sur le fond marin, les navires sismiques sont utilisés par de nombreuses disciplines scientifiques pour comprendre la structure et le contenu des fonds marins. Mais la technologie sismique est également utilisée par les exploitants de combustibles fossiles pour trouver du pétrole et du gaz.

Le géologue en chef de Rosgeo, Sergey Kozlov, prétend que les données de cette année-là, succédant aux travaux de 2019, « permettent de clarifier considérablement nos attentes ». En réalité, ces recherches ne sont pas les premières. Des documents d’État, révélés par une enquête du média sud-africain le Daily Maverick, montrent que la Russie n’a cessé de chercher le pétrole, le gaz et les autres minéraux dans cette région, depuis l’entrée en vigueur, à la fin des années 1990, de l’interdiction d’exploitation minière prévue par le Protocole de Madrid du Traité sur l’Antarctique – le chapitre environnemental qui régit l’interdiction.

Transgression russe en Antarctique

Au cours de l’été austral de 2021/22, c’est en effet une société de prospection russe qui a une fois de plus navigué vers le sud dans le cadre d’une mission décrétée par le Kremlin pour constituer « une base d’informations » sur « le potentiel de ressources minérales de l’Antarctique ». Selon le rapport annuel 2021 de la société de prospection, ses opérations au premier trimestre de cette année portaient sur la mer de Weddell en Antarctique occidental. Cette société de prospection est la Polar Marine Geosurvey Expedition (PMGE), basée à Saint-Pétersbourg, une filiale privatisée de la société d’État Rosgeo. De son côté, l’Institut de recherche arctique et antarctique (AARI) – l’opérateur russe des sciences polaires – confirme que des études sismiques ont été réalisées sur l’Antarctique oriental continental, ainsi qu’à bord du navire sismique russe Professor Logachev, au cours de l’été 2021/22.

Le Protocole au Traité de l’Antarctique, signé à Madrid par 54 États en 1991 et entré en vigueur en 1998 a pour objectif de préserver la région écologiquement sensible située sous le 60e parallèle pour des activités pacifiques, notamment le tourisme et la science. Les signataires fondateurs, la Russie et les États-Unis, se réservent le droit de revendiquer l’ensemble du continent à tout moment, s’appuyant sur des récits concurrents affirmant que les États occidentaux et/ou la Russie auraient découvert l’Antarctique en 1820. En toute hypothèse, le traité est conçu pour garantir qu’une région sauvage de glace et d’océan presque cinq fois plus grande que l’Australie n’appartient à personne. C’est la dernière frontière non exploitée de la Terre.

Mais la politique de l’État russe suggère que les desseins du Kremlin sur ce territoire inhospitalier – la réserve naturelle la plus froide et la plus orageuse de la planète – pourraient transgresser le mandat scientifique du Protocole de Madrid. En fait, de nombreux organismes qui rendent compte au Kremlin semblent s’accorder pour obéir à des ordres géopolitiques formulés au plus haut niveau.

Intérêts géopolitiques

Parmi les documents d’État sur l’Antarctique figure en bonne place la grande vision de la Russie pour le continent blanc et ses environs à l’horizon 2030 : selon le plan d’action publié en 2021, l’un des principaux objectifs est d’examiner la « structure géologique et les minéraux » de la région par voie terrestre, aérienne et maritime. Les entités d’État Rosgeo, AARI, l’opérateur russe des sciences polaires, Roshydromet, l’agence pour l’eau et l’environnement, et Rosnedra, l’agence pour les ressources minérales, sont chargées d’exécuter ces ordres.

Afin de préserver davantage ses intérêts géopolitiques, le programme « Reproduction et utilisation des ressources naturelles » du Kremlin met l’accent sur l’utilisation des données géologiques de l’Antarctique. Ce programme de 660 milliards de roubles (10 milliards de dollars) qui court jusqu’en 2024 est piloté par le ministère des ressources naturelles. Au moins sept organismes publics sont répertoriés comme participant au programme.

Au cours de la période de 16 ans comprise entre 2006 et 2022, les enquêtes russes sous contrat avec l’État font régulièrement référence au « potentiel en matières premières » de l’Antarctique, et font souvent état de gisements de pétrole « prometteurs » dans les bassins sédimentaires marins. Un rapport du PMGE de 2015 décrit l’Antarctique comme une « réserve potentielle pour l’extraction de matières premières minérales par les générations futures de l’humanité », tandis qu’un rapport de 2017 admet également sans ambages que les recherches minérales de la Russie sont « géopolitiques ». Cela « garantit la pleine participation de la Russie à toute forme de développement futur possible des ressources minérales de l’Antarctique ». Et c’est pourquoi « la Fédération de Russie accumule des informations sur le potentiel minéral » du continent, ainsi que sur « le potentiel pétrolier et gazier des mers qui l’inondent ».

Les intérêts du Kremlin remontent au moins au début des années 2000 : le rapport sur évaluation de l’impact sur l’environnement (EIA) de l’expédition russe dans l’Antarctique de 2001 autorise des études océaniques annuelles des « perspectives pétro-gazières » via Le Cap en Afrique du Sud, une porte d’entrée russe bien établie vers l’Extrême-Sud.

Le site Web de la société de prospection russe présente un inventaire des minéraux continentaux de l’Antarctique. Ce dernier décrit 2,5 millions de km² « dans les régions montagneuses exposées de l’Antarctique côtier » faisant face à l’océan Indien, citant des « manifestations » d’or, de diamants, de cuivre-nickel, de charbon, de minerai de fer, de molybdène et même d’uranium. La société de prospection reconnait que ses géologues avaient fait « beaucoup » pour évaluer ces ressources potentielles, citant en exemple les « matières premières » des collines de Larsemann – un coffre-fort de minéraux rares à l’échelle mondiale, relativement facile à étudier parce que la zone est essentiellement libre de glace. Oasis de 40 km² riche en lacs, Larsemann Hills est décrite dans le rapport EIA Antarctique de 2001 de la Russie comme l’une des « zones les plus prometteuses » pour les « matières premières minérales et hydrocarbures » de l’Antarctique oriental.

Un territoire qui intéresse beaucoup les prospecteurs russes puisque la société affirme envoyer chaque année entre 2007 et 2017 des opérateurs et y maintenir en état de fonctionnement Progress, une station de recherche et de logistique. Plus récemment, l’oligarque Leonid Mikhelson, président du géant gazier Novatek, allié de Poutine, a promis d’investir 4 milliards de roubles dans la construction de la nouvelle station de recherche russe Vostok, située au plus profond de l’arrière-pays de l’Antarctique oriental. Les premiers modules de cette station ont été convoyés depuis le Cap en octobre dernier. But officiel de ces grandes manœuvres, relayé par les médias russes : mener des activités « philanthropiques ».

Blanchiment de la « prospection » par la « recherche scientifique ».

Les Russes se gardent bien en effet de présenter leurs actions comme des activités de prospection minière, formellement interdites par le Protocole de Madrid. Ce dernier interdit « toute activité liée aux ressources minérales, à l’exclusion de la recherche scientifique ». C’est donc sous couvert d’activités scientifiques et de recherche —elles, permises— qu’ils avancent en Antarctique. C’est ainsi que les services présentés dans les documents de la PMGE font référence à l’analyse de la croûte terrestre, une discipline géologique autorisée par la clause de « recherche scientifique » de l’interdiction. Avec un art consommé de l’hypocrisie, les Russes jouent sur les mots : selon eux, le Protocole n’interdit pas les activités de recherche sur le pétrole et le gaz, car celles-ci permettent l’acquisition de nouvelles connaissances essentielles sur la façon dont les tempêtes libèrent les gaz qui réchauffent l’atmosphère.

Des experts de l’Antarctique comme le professeur Alan Hemmings, de l’Université de Canterbury en Nouvelle-Zélande, parlent de « blanchiment » de la prospection minière par la recherche scientifique. Ce spécialiste de la région ajoute que rien n’interdit de penser que d’autres États puissent procéder à ce type de blanchiment et que la clause d’interdiction du Protocole de Madrid, qui prend fin en 2048, pourrait parfaitement être modifiée si une majorité d’États signataires du traité le décidaient. Il existe d’immenses réserves de pétrole dans l’océan Austral qui ne peuvent manquer d’attiser les convoitises. Il suffit que les circonstances soient réunies pour que le Protocole de Madrid, que certaines voix en Russie qualifient déjà de simple « Gentlemen agreement » ne vole en éclats. Stimulée par des bouleversements tels que la guerre de la Russie contre l’Ukraine, la hausse des prix du pétrole pourrait, en fait, rendre accessibles toutes sortes de propositions exotiques. Avant la guerre, la Russie réaffirmait haut et fort, et souvent, ses engagements envers les traités. Depuis l’invasion du 24 février, les violations par Moscou du droit mondial, comme la Charte des Nations unies, démontrent que la Russie de Poutine fait volontiers passer ses intérêts avant le droit international.

De fortes raisons de s’inquiéter pour la sécurité environnementale et géopolitique de ce continent jusqu’à présent préservé des convoitises humaines. Le réchauffement et la fonte des glaces rendent plus accessibles ces territoires éloignés, dans un contexte où la demande mondiale en énergie fossile n’a jamais été aussi forte malgré tous les engagements pris lors de l’Accord de Paris, et où les tensions sur les marchés de l’énergie rendent envisageables des sources de production jusque-là écartées pour leur coût non compétitif. Un environnement géopolitique où tout est possible, et dans le cadre duquel les engagements de certains États, et singulièrement la Russie, ne valent même plus la valeur du papier qu’ils ont paraphés. Le territoire préservé de l’Antarctique deviendrait-il le prochain foyer de tension entre grandes puissances ? Avec, comme d’habitude, le pétrole en ligne de mire.

Re: [Découvertes] de nouveaux gisements de pétrole

par phyvette » 22 mai 2024, 19:22

energy_isere a écrit :
22 mai 2024, 19:17
Tu aurais un lien vers Rosgeo qui parle de ça ?
https://up-magazine.info/planete/ressou ... e-petrole/

Re: [Découvertes] de nouveaux gisements de pétrole

par energy_isere » 22 mai 2024, 19:17

tita a écrit :
22 mai 2024, 09:18
energy_isere a écrit :
19 mai 2024, 11:45
Quelle est la crédibilité de cette annonce Russe ?
Bonne question. On sait que cette entreprise (rosgeo) parlait déjà de 500 mia de barils en 2020. Donc l'info n'est pas spécialement nouvelle.

La question du pétrole en antarctique est présente depuis longtemps. Des recherches sismiques ont lieu, mais pas de forages exploratoires.

L'annonce semble donc plus politique. Et l'exploitation serait difficile, pas juste politiquement, mais aussi techniquement.
Tu aurais un lien vers Rosgeo qui parle de ça ?

Re: [Découvertes] de nouveaux gisements de pétrole

par tita » 22 mai 2024, 09:18

energy_isere a écrit :
19 mai 2024, 11:45
Quelle est la crédibilité de cette annonce Russe ?
Bonne question. On sait que cette entreprise (rosgeo) parlait déjà de 500 mia de barils en 2020. Donc l'info n'est pas spécialement nouvelle.

La question du pétrole en antarctique est présente depuis longtemps. Des recherches sismiques ont lieu, mais pas de forages exploratoires.

L'annonce semble donc plus politique. Et l'exploitation serait difficile, pas juste politiquement, mais aussi techniquement.

Re: [Découvertes] de nouveaux gisements de pétrole

par mobar » 20 mai 2024, 18:06

Côte-d'Ivoire : 200 000 barils de pétrole par jour attendus dans le gisement Baleine
https://youtu.be/6k198D7fPig

Le Sénégal ambitionne de produire 100 000 barils de pétrole brut par jour dès 2024
https://youtu.be/HJNQsz4SVEQ

https://totalenergies.com/fr/medias/act ... role-et-de
Paris, 13 juin 2023 – TotalEnergies annonce une découverte d’hydrocarbures sur le puits Ntokon du permis OML 102, au large du Nigeria.

Situé en offshore conventionnel, à 60 kilomètres de la côte sud-est du Nigeria, le puits de découverte Ntokon-1AX a rencontré 38 mètres d’huile légère et 15 mètres de gaz, tandis que son « side-track » Ntokon-1G1 a rencontré 73 mètres d’huile légère, dans des réservoirs bien développés et d’excellente qualité. Ntokon-1G1 a fait l’objet de tests concluants jusqu’à environ 5 000 barils par jour de pétrole à 40° API.
Les découvertes de pétrole au large de la Namibie estimées à 11 mds de barils
https://investir.lesechos.fr/actu-des-v ... ls-1971755

Un immense gisement pétrolier bientôt exploité en Albanie ?
https://fr.euronews.com/2023/09/21/un-i ... en-albanie

Un groupe dirigé par Exxon fait une nouvelle découverte de pétrole et de gaz au large de la Guyane
https://www.zonebourse.com/cours/action ... -46212443/

Il y a 15 ans vous avez parlé d'un peak oil imminent ? :wtf: :wtf:

Et on ne parle même pas des progrès dans les taux de récupération qui sont constants et ne cessent d'augmenter
35 %, c'est le taux de récupération moyen des gisements au niveau mondial
15 à 20 %, c'est le potentiel d’augmentation que représente l'utilisation des techniques d’EOR.
1% d'amélioration du taux de récupération, c'est deux années de consommation mondiale en plus
https://www.ifpenergiesnouvelles.fr/inn ... lioree-eor

Re: [Découvertes] de nouveaux gisements de pétrole

par Jeudi » 20 mai 2024, 17:39

Jeudi a écrit :
20 mai 2024, 17:14
energy_isere a écrit :
19 mai 2024, 11:45
Quelle est la crédibilité de cette annonce Russe ?
Est-ce qu’une confirmation indépendante changerait ta perspective sur la nécessaire décroissance des fossiles?
Tout nouveau projet d’extraction de ces fossiles est incompatible avec une limite du réchauffement de la planète à 1,5 °C, objectif de l’Accord de Paris.
https://www.ouest-france.fr/environneme ... 193e48a1bd
PS: une citation prophétique (?) Oil prices in excess of USD2010 80/barrel are probably needed to stimulate investment in unconventional oil development

https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads ... apter7.pdf

Re: [Découvertes] de nouveaux gisements de pétrole

par mobar » 20 mai 2024, 17:25

Bullshit!
Toute découverte de fossiles sera exploitée ... tant que cela génèrera de plus grands bénéfices pour leur détenteur que de les laisser en place

La décroissance des fossiles n'est pas nécessaire, elle est inéluctable, c'est donc un non sujet ... comme tout ce qui est inéluctable

Accélérer l'inéluctable n'a de sens que quand la situation future sera meilleure que l'actuelle, ce qui n'est toujours pas le cas si l'on se prive des fossiles à marche forcée

Mourir pour des idées d'accord, mais de mort lente!

Re: [Découvertes] de nouveaux gisements de pétrole

par Jeudi » 20 mai 2024, 17:14

energy_isere a écrit :
19 mai 2024, 11:45
Quelle est la crédibilité de cette annonce Russe ?
Est-ce qu’une confirmation indépendante changerait ta perspective sur la nécessaire décroissance des fossiles?
Tout nouveau projet d’extraction de ces fossiles est incompatible avec une limite du réchauffement de la planète à 1,5 °C, objectif de l’Accord de Paris.
https://www.ouest-france.fr/environneme ... 193e48a1bd

Re: [Découvertes] de nouveaux gisements de pétrole

par energy_isere » 19 mai 2024, 11:45

Quelle est la crédibilité de cette annonce Russe ?

Re: [Découvertes] de nouveaux gisements de pétrole

par mobar » 19 mai 2024, 08:18

De quoi reporter aux calendes grecques la fin des véhicules thermiques dans le monde!

Ce qui est découvert sera exploité ... pour peu qu'il y ai un intérêt économique
Et avec les besoins des 4 ou 5 milliards d'asiatiques qui développent leurs industries, l’intérêt économique il va être facile à démontrer

Re: [Découvertes] de nouveaux gisements de pétrole

par batista » 18 mai 2024, 23:06

Enorme découverte (politiquement non-expĺoitable) au pôle sud ! L'équivalent du stock historique de l'Arabie ou 10 fois la mer du Nord.

La Russie découvre 511 milliards de barils de pétrole dans l'Antarctique, alertent les Britanniques
https://www.lefigaro.fr/international/l ... oid_Figaro

Re: [Découvertes] de nouveaux gisements de pétrole

par energy_isere » 01 mai 2024, 11:04

Global Oil and Gas Discoveries Fell to a Record Low in 2023

By Charles Kennedy - Apr 29, 2024,

Oil and gas discoveries last year fell to a record low of 5 billion barrels of oil equivalent while exploration costs rose close to twofold.

This is according to the Gas Exporting Countries Forum, which also said, as quoted by the Anadolu Agency, that 60% of the 5-billion-barrel total was new oil discoveries and the remaining was gas discoveries.
This total compared with new discoveries of 10.5 billion barrels of oil equivalent the previous year, the report noted, in support of arguments from OPEC that the industry is not investing enough in new oil and gas supply despite rising demand. OPEC has blamed the trend on investment discouragement from pro-transition forecasters and governments.

The cost problem also played a part in the lower investment rate, most likely. The GECF reported that the exploration cost per barrel of oil equivalent rose last year to $5.30 for natural gas, from $2.60 for the previous year.

For oil, exploration costs also rose considerably, from $3.50 per barrel of oil equivalent in 2022 to as much as $8.80 per barrel, according to the GECF. This could be because of the areas where most new discoveries are taking place—in deepwater offshore blocks.

According to the GECF, 41% of new discoveries last year were made in ultra-deep waters and another 30% were made in deepwater sectors.
As for geographical distribution, the biggest portion of new discoveries in 2023 were made in Asia, at 32%, with Latin America second, accounting for 21% of all new oil and gas discoveries. Europe and Africa were tied for the third place, with a share of 11% each.

The higher exploration costs and the challenges in finding new oil and gas may further serve to discourage investment growth in the sector, deepening a concern expressed on a now regular basis by OPEC, of a looming structural deficit on oil markets while oil demand remains very much on a growth path.
https://oilprice.com/Latest-Energy-News ... -2023.html

a comparer avec la consommation mondiale de 100 millions de b/j soit 36.5 milliards de barils par an en 2023.

Re: [Découvertes] de nouveaux gisements de pétrole

par energy_isere » 08 août 2023, 11:06

bilan du 1er semestre 2023 :
Conventional Discovered Oil and Gas Volumes Falling to New Lows

by Andreas Exarheas|Rigzone Staff|Tuesday, August 08, 2023

That’s what Rystad Energy research shows, the company highlighted in a new release sent to Rigzone, adding that its estimates show that in the first half of 2023, explorers found 2.6 billion barrels of oil equivalent (boe), which the company said was 42 percent lower than the first half of 2022 total of 4.5 billion boe.

Rystad revealed in the release that 55 discoveries have been made from January to June this year, “compared to 80 in the first six months of last year”. The company noted in the release that this means discoveries in 2023 have averaged 47 million boe, which it said is lower than the 56 million boe per discovery for the same period in 2022.

In the release, Rystad stated that, “in the hunt for new resources”, exploration companies are prioritizing the offshore sector. The offshore industry accounted for about 95 percent of exploration spending this year to date, but only about two-thirds of discovered volumes, the company highlighted in the release.

In a chart included in the publication, Rystad revealed that annual global conventional exploration spending is expected to top $50 billion in 2023. This figure came in below $50 billion in 2022 and just above $40 billion in 2021, according to the chart.

“Upstream companies are facing a period of uncertainty,” Aatisha Mahajan, the Vice President of Upstream Research at Rystad Energy, said in a company statement.

“They are eager to capitalize on the increased demand for fossil fuels and find additional resources, but recent results have been lackluster,” Mahajan added.

“If exploration efforts continue to yield unimpressive results for the remainder of the year, 2023 could be a record-breaker for the wrong reasons,” the VP continued.
.....................
https://oilprice.com/Energy/Energy-Gene ... rises.html

Re: [Découvertes] de nouveaux gisements de pétrole

par energy_isere » 02 févr. 2023, 23:46

L'heure du bilan pour 2022 :
New Discoveries Make 2022 Highest Value Year In Over A Decade

by Bojan Lepic|Rigzone Staff|Tuesday, January 31, 2023

New global oil and gas discoveries in 2022 drive exploration to highest value creation in over a decade with major discoveries in Namibia, Brazil, and Algeria leading the way.

The global oil and gas exploration sector had its strongest year in 2022 in more than a decade. In its work to improve portfolios by adding lower-carbon, lower-cost advantaged hydrocarbons, the sector created at least $33 billion of value and achieved full-cycle returns of 22%, at $60 per barrel Brent prices, according to a recent report from Wood Mackenzie.

WoodMac said that exploration well numbers were less than half the numbers during pre-pandemic years, yet the total volume of 20 billion barrels of oil equivalent matched the average annual volumes of 2013-2019.

“2022 was a standout year for exploration. Volumes were good, but not stellar. However, explorers were able to drive very high value through strategic selection and focusing on the best and largest prospects. The discoveries bring higher-quality hydrocarbons into companies’ portfolios, allowing them to reduce carbon by displacing less advantaged oil and gas supplies while also meeting the world’s energy needs,” said Julie Wilson, Director of global exploration research at Wood Mackenzie.

“The highest value came from world-class discoveries in a new deepwater play in Namibia, as well as resource additions in Algeria and several new deepwater discoveries in Guyana and Brazil, where the latest wave of pre-salt exploration finally met with success. The average discovery last year was over 150 million barrels of oil equivalent, more than double the average of the previous decade,” Wilson added.

Liquids accounted for 60% of new resources discovered, according to the report. This is only the third time in 20 years that liquids made up the majority of new discoveries.

“There is a lot of uncertainty in future long-term demand scenarios for oil. Explorers are accelerating oil exploration to meet near and mid-term demand, while gas exploration was focused in geographies that can supply the gas-hungry European market. In some cases, major leases are approaching expiration of the exploration term and companies are pushing to optimize their value. By 2030, fast-tracked development of these new discoveries could deliver 1 million barrels per day in oil and 0.5 million barrels of equivalent per day gas production, generating $15 billion in free cash flow,” Wilson claimed.

Majors and NOCs dominate

The exploration sector continues to be dominated by national oil companies and majors, with TotalEnergies, QatarEnergy, and Petrobras leading the way in net-new discovered resources in 2022. In total, NOCs and majors accounted for almost three quarters of new resources discovered.

“Overall, we saw a year of continued discipline from explorers with exploration and appraisal well numbers largely flat from 2021. However, spend per well increased due to inflationary pressures. Appraisal well numbers increased as companies push towards final investment decisions in this short-term window of opportunity,” Wilson concluded.
https://www.rigzone.com/news/new_discov ... 7-article/

Re: [Découvertes] de nouveaux gisements de pétrole

par GillesH38 » 27 juin 2022, 18:52

la page française fait bien la différence :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pétrole_n ... de_schiste

schistes bitumineux = oil shale : des roches contenant du kérogène, précurseur du pétrole "pas encore fini" mais dont on peut extraire des hydrocarbures par traitement thermique. Ressources énormes mais peu productives

le pétrole de schistes léger, ou tight oil ou light tight oil (LTO), parfois aussi appelé shale oil mais avec une confusion avec le précédent, qui est du pétrole normal mais dans des petites poches étanches, c'est lui qui est extrait actuellement en grande quantité avec la fracturation hydraulique. Grand potentiel pour le rythme d'extraction car c'est une extraction de surface qui permet de forer plein de petits puits, mais en revanche ressource limitée et épuisement proche en vue ...

sables bitumineux comme en Athabasca, la il s'git au contraire de pétrole vieux et oxydé, mais on peut aussi en tirer des hydrocarbures en les traitant avec du gaz et de l'eau. Grandes réserves mais minage solide donc rythme d'extraction limité.

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