par pascal47 » 22 juin 2008, 17:55
La Tribune.fr - 22/06/08 à 16:09 - 681 mots
http://www.latribune.fr/info/L-Arabie-S ... 70002D0B32
Energie
L'Arabie Saoudite pourrait fortement augmenter sa production de pétrole
Au cours de la conférence sur l'énergie à Djeddah, des dissensions se font jour au sein de l'Opep sur l'augmentation de la production de pétrole. Face à l'Arabie Saoudite, premier exportateur de brut et au Koweit, le quatrième, qui annoncent des augmentations de production, le président de l'Opep a renvoyé au mois d'octobre une éventuelle mesure pour faire baisser les prix du brut.
le prix du baril ne devrait pas baisser
L'Arabie saoudite pourrait porter à 15 millions de barils de pétrole par jour (mbj) sa capacité de production, a affirmé dimanche à Djeddah son ministre du pétrole, Ali Al-Nouaïmi. Elle s'élève à 9,7 millions de barils/jour actuellement. "Nous avons identifié une série de futurs projets géants totalisant une capacité excédentaire de production de 2,5 mbj qui pourraient être construits si la demande venait à justifier leur développement", a-t-il déclaré devant les participants à la réunion de Djeddah organisée par Ryad. Cette réserve de production disponible viendrait s'ajouter à une capacité de production qui doit atteindre 12,5 mbj d'ici à la fin 2009, a-t-il dit.
Cette annonce fait suite à une annonce du roi d'Arabie Saoudite. "Au cours des derniers mois, nous avons augmenté notre production de 9 à 9,7 millions de barils par jour et nous sommes prêts à répondre à toute demande supplémentaire", a déclaré Le roi Abdallah d'Arabie saoudite, ce dimanche 22 juin, dans son discours ouvrant la Réunion de Djeddah sur l'énergie destinée à calmer l'inquiétude des marchés sur l'envolée des cours du brut. Cette conférence réunit 35 pays, 25 compagnies pétrolières et de nombreuses personnalités. Le souverain a aussi défendu l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), accusé de l'envolée des cours du pétrole.
Cette déclaration intervient alors que des dissensions se font jour dans la cartel pétrolier. Alors que l'Arabie saoudite, premier exportateur de brut mondial, et le Koweit, quatrième exportateur, annoncent des possibles augmentations de production, Chakib Khelil, président de l'Opep estime que le marché pétrolier est suffisamment approvisionné et que toute hausse de production par le cartel est inutile dans l'immédiat. Une prochaine réunion ministérielle de l'OPEP devrait se tenir en octobre pour régler le problème.
Signe de cet embarras, dans le projet de communiqué, dévoilé par l'AFP, hier samedi, figurent essentiellement des analyses sur l'origine de l'envolée des cours du brut. Parmi les causes de la hausse des prix, le document identifie "des investissements limités dans le raffinage et une faible capacité de production excédentaire dus à l'inflation des coûts, ainsi qu'à des lois et régulations restrictives". Les craintes de perturbations de l'offre, du fait d'inquiètudes géopolitiques, des fermetures pour raisons techniques, des accidents et des évènements météorologiques, jouent également leur rôle, tout comme "la perception par certains acteurs du marché d'une ressource limitée, d'une faible croissance de l'offre des pays de l'Opep et de niveaux plus faibles que normalement des stocks de certains produits".
Ces hausses "requièrent une action concertée de toutes les parties pour mieux comprendre les raisons sous-jacentes d'une telle évolution, réduire les incertitudes et prendre les mesures nécessaires à la stabilité et à la durabilité du système énergétique". Parmi les solutions possibles, le texte cite l'accroissement des capacités de production supplémentaires et l'établissement de politiques énergétiques à plus long terme.
Il propose également "d'améliorer la transparence et la régulation des marchés financiers par le biais de mesures visant à recueillir davantage d'informations sur les activités des fonds indiciels et l'examen des interactions sur le marché du pétrole brut".
Une meilleure coordination et collaboration entre les différentes entités économiques internationales pourrait également permettre de mieux évaluer les capacités de production et de raffinage disponibles, ainsi que les programmes de développement de la ressource.
Le texte demande aussi un plus grand effort dans le domaine des économies d'énergie, avec notamment une amélioration des transferts de technologies dans ce domaine.,
latribune.fr
************
Des annonces oui mais rien dans les faits.
Ce que nous avons besoin aujourd'hui ce sont des actes afin de prouver qu'ils sont encore capables de répondre à la demande croissante mondiale comme ils l'affirment.
La Tribune.fr - 22/06/08 à 16:09 - 681 mots
http://www.latribune.fr/info/L-Arabie-Saoudite-pourrait-fortement-augmenter-sa-production-de-petrole-~-ID2A5C3A6BA3AF1484C1257470002D0B32
Energie
[b]L'Arabie Saoudite pourrait fortement augmenter sa production de pétrole[/b]
Au cours de la conférence sur l'énergie à Djeddah, des dissensions se font jour au sein de l'Opep sur l'augmentation de la production de pétrole. Face à l'Arabie Saoudite, premier exportateur de brut et au Koweit, le quatrième, qui annoncent des augmentations de production, le président de l'Opep a renvoyé au mois d'octobre une éventuelle mesure pour faire baisser les prix du brut.
le prix du baril ne devrait pas baisser
L'Arabie saoudite pourrait porter à 15 millions de barils de pétrole par jour (mbj) sa capacité de production, a affirmé dimanche à Djeddah son ministre du pétrole, Ali Al-Nouaïmi. Elle s'élève à 9,7 millions de barils/jour actuellement. "Nous avons identifié une série de futurs projets géants totalisant une capacité excédentaire de production de 2,5 mbj qui pourraient être construits si la demande venait à justifier leur développement", a-t-il déclaré devant les participants à la réunion de Djeddah organisée par Ryad. Cette réserve de production disponible viendrait s'ajouter à une capacité de production qui doit atteindre 12,5 mbj d'ici à la fin 2009, a-t-il dit.
Cette annonce fait suite à une annonce du roi d'Arabie Saoudite. "Au cours des derniers mois, nous avons augmenté notre production de 9 à 9,7 millions de barils par jour et nous sommes prêts à répondre à toute demande supplémentaire", a déclaré Le roi Abdallah d'Arabie saoudite, ce dimanche 22 juin, dans son discours ouvrant la Réunion de Djeddah sur l'énergie destinée à calmer l'inquiétude des marchés sur l'envolée des cours du brut. Cette conférence réunit 35 pays, 25 compagnies pétrolières et de nombreuses personnalités. Le souverain a aussi défendu l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), accusé de l'envolée des cours du pétrole.
Cette déclaration intervient alors que des dissensions se font jour dans la cartel pétrolier. Alors que l'Arabie saoudite, premier exportateur de brut mondial, et le Koweit, quatrième exportateur, annoncent des possibles augmentations de production, Chakib Khelil, président de l'Opep estime que le marché pétrolier est suffisamment approvisionné et que toute hausse de production par le cartel est inutile dans l'immédiat. Une prochaine réunion ministérielle de l'OPEP devrait se tenir en octobre pour régler le problème.
Signe de cet embarras, dans le projet de communiqué, dévoilé par l'AFP, hier samedi, figurent essentiellement des analyses sur l'origine de l'envolée des cours du brut. Parmi les causes de la hausse des prix, le document identifie "des investissements limités dans le raffinage et une faible capacité de production excédentaire dus à l'inflation des coûts, ainsi qu'à des lois et régulations restrictives". Les craintes de perturbations de l'offre, du fait d'inquiètudes géopolitiques, des fermetures pour raisons techniques, des accidents et des évènements météorologiques, jouent également leur rôle, tout comme "la perception par certains acteurs du marché d'une ressource limitée, d'une faible croissance de l'offre des pays de l'Opep et de niveaux plus faibles que normalement des stocks de certains produits".
Ces hausses "requièrent une action concertée de toutes les parties pour mieux comprendre les raisons sous-jacentes d'une telle évolution, réduire les incertitudes et prendre les mesures nécessaires à la stabilité et à la durabilité du système énergétique". Parmi les solutions possibles, le texte cite l'accroissement des capacités de production supplémentaires et l'établissement de politiques énergétiques à plus long terme.
Il propose également "d'améliorer la transparence et la régulation des marchés financiers par le biais de mesures visant à recueillir davantage d'informations sur les activités des fonds indiciels et l'examen des interactions sur le marché du pétrole brut".
Une meilleure coordination et collaboration entre les différentes entités économiques internationales pourrait également permettre de mieux évaluer les capacités de production et de raffinage disponibles, ainsi que les programmes de développement de la ressource.
Le texte demande aussi un plus grand effort dans le domaine des économies d'énergie, avec notamment une amélioration des transferts de technologies dans ce domaine.,
latribune.fr
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Des annonces oui mais rien dans les faits.
Ce que nous avons besoin aujourd'hui ce sont des actes afin de prouver qu'ils sont encore capables de répondre à la demande croissante mondiale comme ils l'affirment.