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par GillesH38 » 05 nov. 2025, 06:30
par energy_isere » 04 nov. 2025, 20:19
Alerte climatique : vers un réchauffement de 2,5°C, en tenant compte des derniers engagements Connaissance des Énergies avec AFP le 04 novembre 2025 À deux jours de l'arrivée des dirigeants mondiaux à Belem pour la COP30, le bilan est tombé : les engagements des pays dirigent le monde vers un réchauffement de 2,5°C, très au-delà de ce que vise l'accord de Paris, alerte l'ONU mardi. Si les feuilles de route sont respectées… Le réchauffement est attendu entre 2,3°C et 2,5°C au cours de ce siècle, qui plus est si les feuilles de route climatiques des pays sont intégralement mises en œuvre, selon les calculs de l'ONU Environnement (PNUE) publiés avant la 30e conférence sur le climat des Nations unies dans la ville amazonienne de Belem, au Brésil. Les chefs d'État et de gouvernement, réunis par le président brésilien Lula jeudi et vendredi, seront confrontés à leur échec collectif à tenir, pour l'instant, les objectifs de l'accord de Paris. Le texte adopté par consensus mondial il y a dix ans vise à limiter l'augmentation de la température moyenne mondiale "bien en dessous" de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et d'essayer de la contenir à 1,5°C, limite qui sera quasi certainement franchie au cours des prochaines années. "Notre mission est simple, mais pas facile : il nous faut faire en sorte que tout dépassement soit aussi faible et aussi bref que possible", a réagi Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, qui a dans un entretien à l'AFP en septembre concédé que l'objectif de 1,5°C était "sur le point de s'effondrer". Il appelle à "réduire à zéro les émissions nettes de gaz à effet de serre" d'ici 2050 pour espérer "ramener l'augmentation de la température mondiale en dessous de 1,5°C d'ici à la fin du siècle", dans une déclaration vidéo. Une hausse de 2,3% des émissions de GES l'an dernier Le monde continue à brûler toujours plus de pétrole, de gaz et de charbon, ce qui a conduit à une augmentation très forte (+2,3%) des émissions de gaz à effet de serre en 2024, selon le nouveau rapport. Les principaux responsables de la hausse, en valeur absolue, sont l'Inde et ses 1,46 milliard d'habitants, suivie par la Chine, la Russie et l'Indonésie. Les émissions de l'Union européenne ont continué à reculer mais celles des États-Unis ont cessé de baisser (+0,1%). La nouvelle fourchette de température publiée mardi montre une amélioration d'environ 0,3°C par rapport à l'an dernier mais bénéficie aussi de changements méthodologiques (de l'ordre de 0,1°C) et inclut les engagements américains formalisés sous Joe Biden, qui sont donc en réalité caducs (pour encore 0,1°C). Les nouvelles promesses des pays ont "à peine fait bouger le curseur", selon l'ONU. "L'ambition et l'action ne sont pas du tout aux niveaux nécessaires dans le monde et collectivement", a dit à l'AFP Anne Olhoff, responsable scientifique du rapport. Ces nouvelles estimations se fondent sur les feuilles de route 2035 que les pays devaient publier avant la COP30 (10-21 novembre), une obligation de l'accord de Paris. Mais moins d'un tiers des nations l'ont fait à temps. Sur la seule base des politiques actuelles, donc sans tenir compte des engagements à faire mieux, le réchauffement irait jusqu'à 2,8°C (contre 3,1°C l'an dernier), calcule l'ONU. Vers un dépassement « temporaire et minimal » ? Dans un autre rapport publié la semaine dernière, l'ONU avait eu du mal à quantifier l'effet des plans climatiques nationaux, faute de données, estimant la baisse des émissions à - 10% dans la prochaine décennie par rapport à 2019, au lieu des - 60% nécessaires. La conclusion était la même : la trajectoire de Paris est loin d'être en vue. L'ONU parle donc désormais ouvertement d'un scénario de dépassement "temporaire et minimal". Cet "overshoot" supposerait de freiner très fortement les émissions mais aussi d'absorber des quantités industrielles de CO2 dans l'atmosphère, de manière naturelle (forêts) ou en ayant recours à des technologies de captage, aujourd'hui marginales et peu matures. Sans que ce soit idéal : les scientifiques insistent sur le fait que chaque fraction de degré de réchauffement augmente l'intensité des cyclones et des canicules, et réduit les chances des coraux de survivre. "Nous avons encore besoin de réductions sans précédent des émissions de gaz à effet de serre, dans un délai de plus en plus court, dans un contexte géopolitique difficile", résume Inger Andersen, cheffe de l'ONU Environnement.
par energy_isere » 04 nov. 2025, 18:44
Climat: réchauffement de moins de 2 degrés en 2100 "hors de portée", pour TotalEnergies AFP •04/11/2025 Un scenario qui permettrait de maintenir la hausse des températures en dessous des 2 degrés en 2100 "semble à l'heure actuelle hors de portée", affirme mardi TotalEnergies dans son rapport annuel sur l'évolution du système énergétique mondial. Un tel scenario "supposerait une énorme coordination au niveau mondial" et "vu la parcellisation" et "la fracturation géopolitique", cette probabilité "diminue", a ajouté le PDG du groupe, Patrick Pouyanné, en introduction du rapport, à moins d'une semaine du début de la conférence internationale sur le climat COP30. Les "tensions et rivalités géopolitiques accrues" rendent également de plus en plus "différenciées" les trajectoires de baisse des émissions de gaz à effet de serre des différentes régions du monde, note TotalEnergies dans son communiqué. Pour sa 7e édition, le rapport de TotalEnergies examine les perspectives d'évolution du système énergétique mondial selon trois scénarios possibles: "Trends", basé sur la trajectoire actuelle, "Momentum", qui suppose des actions plus "volontaristes", et "Rupture", le seul à respecter la trajectoire des accords de Paris, mais décrit par la firme comme "hors de portée". Le scénario basé sur la trajectoire actuelle conduit selon la multinationale à "une augmentation de la température estimée entre +2,6 et 2,8 degrés d'ici à 2100". Il est le plus pessimiste des trois scénarios présentés mardi. Mais pour Aurélien Hammelle, directeur général Strategy & Sustainability chez TotalEnergies qui a présenté les conclusions du rapport mardi, il s'agit d'un scenario "réaliste avec une légère dose d'optimisme". Dans ce cas de figure, qui suppose quand même le maintien des "politiques publiques existantes, notamment en Chine et en Europe", ainsi que la poursuite de "développements technologiques", TotalEnergies n'entrevoit pas de pic de la demande de produits pétroliers avant la décennie 2040. C'est une régression par rapport à l'année dernière: dans son scénario de base, TotalEnergies prédisait en 2024 un pic de la demande de pétrole "plutôt autour de 2035". Parmi les secteurs dont la demande en pétrole devrait continuer de croître d'ici 2050 figure notamment l'aviation. Après 2040, "la pénétration des véhicules électriques" sur le marché automobile devrait conduire à "un lent déclin" de la demande de pétrole, pour aboutir à 98 millions de barils par jour en 2050, contre 103 millions aujourd'hui, selon TotalEnergies. Pour respecter les accords de Paris, et tendre vers un scenario de réchauffement inférieur à 2 degrés d'ici 2100, la demande de pétrole devrait être divisée par presque deux d'ici à 2050, estime TotalEnergies.
par GillesH38 » 23 sept. 2025, 10:50
mobar a écrit : ↑23 sept. 2025, 10:27 Quand les pétroliers parlent de réduction des émissions c'est comme quand les soutiens des génocidaires parlent de solution à deux états!
par mobar » 23 sept. 2025, 10:27
par GillesH38 » 23 sept. 2025, 06:10
par energy_isere » 22 sept. 2025, 20:07
« Déconnexion » avec les objectifs climatiques : les producteurs d'énergie fossile prévoient d'augmenter toujours plus leurs extractions Connaissance des Énergies avec AFP le 22 septembre 2025 Les pays producteurs d'énergies fossiles du monde entier prévoient d'augmenter toujours plus leurs extractions ces prochaines années, à des niveaux radicalement incompatibles avec les objectifs climatiques internationaux, selon un rapport publié lundi par plusieurs instituts de référence. En 2030, une production fossile 77% trop élevée pour les « 2°C » "Les gouvernements, au total, prévoient de produire beaucoup plus d'énergies fossiles que ce qui serait cohérent avec une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C", a souligné devant des journalistes Derik Broekhoff, de l'Institut de l'environnement de Stockholm (SEI), coauteur de cette étude. "Les pays prévoient désormais une production de ces énergies encore plus élevée comparé à il y a deux ans", lors de sa dernière édition, souligne-t-il, pointant du doigt la "déconnexion entre les ambitions climatiques et ce que les pays prévoient réellement de faire". La production de charbon, pétrole et gaz prévue à l'horizon 2030 représente ainsi plus du double (120% de plus) du volume qui permettrait de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, la limite la plus ambitieuse de l'accord de Paris, selon les calculs du SEI. Pour respecter la limite haute de l'accord de 2015, fixée à 2°C, la production d'énergies fossiles prévue est 77% trop élevée, selon ce rapport rédigé avec l'Institut international du développement durable (IISD) et l'institut Climate Analytics. Un appel à « inverser » la tendance L'écart entre ces trajectoires de production et des volumes compatibles avec les ambitions climatiques internationales s'est encore creusé depuis la dernière édition de cette étude en 2023. Entre-temps, la Chine a anticipé un déclin moins rapide de son charbon, et le gaz, notamment sous sa forme liquéfiée (GNL), a connu un fort regain d'intérêt. Les auteurs appellent les pays, qui doivent présenter leurs feuilles de routes climatiques avant la COP30 en novembre au Brésil, à "inverser" la tendance. Lors de la COP28 de Dubaï en 2023, le monde s'était pourtant engagé à opérer une "transition" vers "une sortie des combustibles fossiles". L'utilisation massive du charbon, du pétrole et du gaz fossile est la première cause du réchauffement climatique d'origine humaine. Parmi les 20 plus gros pays producteurs étudiés (Arabie saoudite, États-Unis, Chine, Brésil...), 17 prévoient d'augmenter la production d'au moins une énergie fossile d'ici à 2030. Onze d'entre eux ont même augmenté leurs perspectives d'extraction par rapport à ce qu'ils prévoyaient en 2023.
par phyvette » 11 mai 2024, 23:34
À quoi ressemblera un monde à +3°C ? C’est un avenir «semi-dystopique» qu’appréhendent les chercheurs et chercheuses sur le climat. Alors que l’année 2024 s’achemine déjà vers un record mondial de chaleur, avec un mois d’avril marquant une moyenne de 15,03°C, soit 1,58°C de plus par rapport à l’ère préindustrielle (1850-1900), les experts s’attendent à ce que les limites fixées par les accords internationaux sur le climat soient largement dépassées au cours des prochaines décennies, intensifiant les catastrophes climatiques déjà récurrentes.
par GillesH38 » 09 mai 2024, 17:35
par Jeudi » 09 mai 2024, 13:03
Oubliez l’optimisme des leaders politiques qui répètent que le réchauffement planétaire peut encore être limité à un seuil viable. L’inaction climatique et l’influence du lobby des énergies fossiles nous ont placés irrémédiablement sur la trajectoire d’un dérèglement catastrophique pour l’avenir de l’humanité. Ce constat pour le moins inquiétant se dégage d’une enquête inédite du réputé quotidien britannique The Guardian, qui a sondé 380 auteurs et collaborateurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui ont contribué aux rapports produits depuis 2018. Ces rapports constituent l’assise scientifique des négociations climatiques mondiales. Les résultats obtenus auprès des spécialistes du climat indiquent que 77 % d’entre eux estiment que le réchauffement au cours du présent siècle dépassera les 2,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. (…) Près de la moitié des collaborateurs du GIEC interpellés par The Guardian affirment que le réchauffement dépassera les 3 °C et 58 scientifiques envisagent un réchauffement qui se situerait entre 3,5 °C (33 répondants) et un seuil dépassant les 4 °C, voire 4,5 °C (21 répondants). (…) Monde « méconnaissable » Les scénarios d’un réchauffement de 2,5 °C, voire 3 °C, prévus par les experts sondés par The Guardian rendraient le monde tout simplement « méconnaissable », selon des constats déjà publiés par le GIEC. Cela signifie que l’humanité ferait face à un « recul de l’espérance de vie » et à « un recul de la qualité de vie » dans plusieurs régions de la planète. « L’état de santé et de bien-être » de la population serait ainsi « substantiellement réduit », et cet état continuerait de se dégrader au cours des décennies suivantes ». Le GIEC met d’ailleurs en garde contre une hausse « majeure » des prix des aliments, des conflits et des migrations climatiques. Selon ce scénario, la perte d’écosystèmes serait très difficile à freiner. Les récifs de corail du monde, par exemple, seraient « éliminés », tandis que les forêts tropicales seraient « sévèrement endommagées ». Le rythme global d’extinction d’espèces augmenterait par ailleurs de façon importante. « Avec davantage de réchauffement, le changement climatique deviendra de plus en plus complexe et difficile à gérer », prévenait d’ailleurs le regroupement de scientifiques dans son plus récent rapport synthèse, en insistant sur la possibilité de voir apparaître des effets en cascade.(…) L
par mobar » 01 nov. 2023, 06:16
kercoz a écrit : ↑31 oct. 2023, 15:24 me suis souvent fait des noeuds avec les boyaux du crane, en roulant sur l'autoroute, de savoir combient je gagnais en distance, en coupant les virages ...(sans crayons, c'est pas gagné).
par kercoz » 31 oct. 2023, 15:24
par GillesH38 » 31 oct. 2023, 14:48
par supert » 31 oct. 2023, 14:38
par phyvette » 30 oct. 2023, 19:50
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