les accords de Kyoto : de la poudre aux yeux?

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Re: Re:

par energy_isere » 13 déc. 2011, 19:54

Protocole de Kyoto: Ottawa se retire

AFP Mis à jour le 13/12/2011

Le Canada est devenu lundi le premier Etat à se retirer du protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), affirmant que cet accord "ne fonctionnait pas" et que la "plateforme de Durban" représentait le chemin de l'avenir.
De retour de la conférence sur le changement climatique en Afrique du Sud, le ministre canadien de l'Environnement Peter Kent a justifié cette décision notamment par le fait que le Canada courait le risque de devoir verser des pénalités de quatorze milliards de dollars s'il restait signataire du protocole.

Le protocole de Kyoto, signé en 1997 et entré en vigueur en 2005, était le seul outil juridique contraignant limitant les émissions de gaz à effet de serre, à l'origine du réchauffement de la planète. Aux termes de cet accord, le Canada s'engageait à réduire en 2012 ses émissions de GES de 6% par rapport au niveau de 1990, mais ces émissions ont au contraire fortement augmenté. Arrivé au pouvoir en 2006, le gouvernement conservateur de Stephen Harper avait ouvertement rejeté ses obligations et dénoncé "l'erreur" du gouvernement libéral qui l'avait signé. Il s'était en revanche engagé à réduire les émissions de 17% à l'horizon de 2020 par rapport à 2005, ce qui représentait un effort nettement plus réduit et insuffisant, selon les écologistes.

Evoquant sa présence à la conférence sur le climat de Durban, M. Kent a affirmé que la plateforme préparée par celle-ci "représentait un chemin permettant d'avancer", alors qu'aux yeux du Canada le protocole de Kyoto n'en était pas un. Kyoto "ne couvre pas les deux plus grands pays émetteurs, les Etats-Unis et la Chine et donc ne peut pas fonctionner", a-t-il poursuivi devant la presse à Ottawa. Le protocole "n'est pas une voie vers une solution globale au changement climatique, c'est plutôt un obstacle", a affirmé le ministre canadien.

Un coût prohibitif

"Nous croyons qu'un nouvel accord avec des contraintes juridiques pour tous les grands émetteurs qui nous permet, en tant que pays, de créer des emplois et d'avoir une croissance économique est la voie permettant d'avancer", a encore dit Peter Kent, affirmant que cette position du Canada recevait un soutien croissant, de l'Union européenne aux Etats-Unis, à l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon et la Russie, ainsi qu'aux pays moins développés et au groupe de 43 petits pays insulaires.

Le ministre est longuement revenu sur le coût insupportable qu'aurait représenté, selon lui, le respect de Kyoto par son pays. Pour atteindre ses objectifs, a-t-il affirmé en substance, le Canada aurait dû soit bannir tous les véhicules à moteur de ses routes, soit "fermer" tout son secteur agricole et "couper le chauffage dans toutes les habitations, bureaux, hôpitaux et usines" du pays.

Le Canada risquait, selon lui "la perte de milliers d'emplois ou le transfert de quatorze milliards de dollars des contribuables canadiens à d'autres pays, soit 1.600 dollars par famille, sans le moindre impact sur les émissions ou l'environnement". Son estimation du coût élevé de Kyoto pour le pays a été immédiatement critiquée par une parlementaire d'opposition, Megan Leslie (Nouveau parti démocratique, gauche), pour qui elle est "inventée".

Les négociations marathon de Durban sur le climat, qui avaient frôlé la catastrophe, ont débouché dimanche sur une feuille de route vers un accord en 2015 englobant tous les pays pour lutter contre le réchauffement. Cependant, elle laisse en suspens la question cruciale pour le futur pacte, à savoir son caractère juridiquement contraignant.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/ ... retire.php

--> Les tar sands en avant toute.
:?

Re:

par energy_isere » 06 févr. 2009, 21:05

Longtemps hostile, la Turquie finit par ratifier le protocole de Kyoto

LE MONDE | 06.02.09

Le Parlement turc a approuvé à une large majorité, jeudi 5 février, l'adhésion du pays au protocole de Kyoto, qui impose une réduction des émissions de gaz à effets de serre d'ici la fin 2012. Malgré une forte mobilisation de la société civile, la Turquie refusait jusqu'à présent de signer l'accord pour ne pas entraver sa croissance économique. "Ce serait contre l'intérêt national", avait estimé, en 2007, le ministre de l'énergie, Hilmi Güler.
Un rapport officiel publié par l'Agence nationale au plan estimait alors qu'une signature du protocole coûterait au moins 40 milliards de dollars (31,3 milliards d'euros) et provoquerait une baisse sensible du produit national brut. Pressé par l'Union européenne de respecter les nouveaux standards environnementaux, le candidat turc a finalement changé d'approche. Le taux d'émissions de gaz carbonique par habitant est de 17 tonnes en Turquie, soit le double de la moyenne des pays européens.

par rico » 17 juil. 2007, 14:11

A la question pourquoi la tentative de diminuer les gaz à effet de serre n'aura aucun effet, une simple observation suffit :
La diminution d'émission de CO2 par individu est annulée par l'augmentation exponentielle (la diminution elle n'est pas exponentielle) du nombre d'individus en particulier chinois et indiens emetteurs de co2. Pour résumer : on veut diminuer au niveau mondial les émissions de co2 par diverses mesures mais dans les faits c'est l'inverse qui se produit indépendamment des mesures prises et à cause du développement des pays jusque là dit "pauvres".

par Sylvain » 06 mars 2006, 14:28

Les bonnes nouvelles provenant des États-Unis d'Amérique sont plutôt rares. J'ai donc pris la peine de taper à la main une bonne part de cet article :

DÉBUT
_____________________________________

Climat : L'Ouest américain retrousse ses manches

Bush ne veut pas entendre parler d'effet de serre, mais les états et 1200 villes s'attaquent aux émissions de gaz.

...
Bill Richardson (gouverneur du Nouveau Mexique) a décidé de n'attendre ni Georges Bush [...] ni le reste du pays pour fixer un objectif : 10 % de gaz en moins d'ici 2012. Une commission devra indiquer les moyens avant la fin de cette année. Sans attendre, Bill Richardson a souscrit à la bourse d'échange de permis de polluer de Chicago et signé un accord avec Janet Napolitano, son homologue de l'Arizona, pour travailler de concert vers cet objectif.
...
Ce sont au total cinq états démocrates du Grand Ouest qui viennent de se porter à la pointe du combat contre le réchauffement.
...
Le Montana aura aura son plan de bataille en 2007 ... Quant à l'Oregon et à l'état de Washington, ils veulent contraindre les véhicules à diminuer leurs rejets de CO2 de 30 % d'ici 2016.
...
Aux antipodes de l'administration Bush, [...] c'est au niveau local que les Américains « ratifient » Kyoto. L'an dernier, près de 1200 villes ont adopté un accord équivalent au protocole international. Par ailleurs, neuf états du nord-est ont décidé de réduire les émissions de dioxyde de carbone émis par leurs centrales électriques.

Mais personne n'est aussi ambitieux que la Californie. Le gouverneur républicain Arnold Scharzenegger a fait les gros titres l'an dernier en s'engageant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80 % d'ici 2050. Sauf qu'il n'a toujours pas présenté son plan. L'Agence californienne de protection de l'environnement doit rendre ses propositions ce mois-ci. Dans le lot, deux mesures sont controversées : la taxe sur l'essence et l'obligation pour les cimenteries, les centrales électriques et les raffineries de déclarer les volumes de gaz émis ... Cela ne plaira guère aux soutiens républicains du « gouvernator ».

Isabelle DURIEZ
Journal Ouest-France du 4-5 mars 2006
page 5.

_____________________________________

FIN

Le protocole de KYOTO

par energy_isere » 03 mars 2006, 21:08

Fil dédié au protocole de KYOTO


Une petite introduction avec wikipédia :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Protocole_de_Kyoto
Le protocole de Kyōto est un traité international proposant un calendrier de réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui sont considérés comme la cause principale du réchauffement climatique des cinquantes dernières années. Il a été négocié à Kyōto, au Japon. Ouvert aux signatures le 16 mars 1998 et arrêté le 15 mars 1999.

et l'actualité du jour :

http://www.boursorama.com/international ... ws=3302617
Protocole de Kyoto: le comité de contrôle se met au travail

Le comité chargé de faire respecter les dispositions du protocole de Kyoto sur les réductions de gaz à effet de serre est désormais prêt à entamer ses travaux, a annoncé vendredi l'Onu.

Dénommé "comité d'observance", c'est le dernier comité qui manquait encore au fonctionnement du protocole de Kyoto, qui impose des réductions de gaz à effet de serre aux 35 pays industriels qui l'ont ratifié.

Ce comité est composé de deux branches: une "branche facilitatrice", chargée d'aider les Etats parties au protocole à respecter leurs engagements et une "branche coercitive", chargée de sanctionner le non-respect des principales obligations liées au protocole.

La saisine du comité d'observance, composé de vingt membres, est ouverte à toute partie en difficulté.

L'Argentin Raul Estrada Oyuela présidera la branche coercitive et le Japonais Hironori Hamanaka la branche facilitatrice, a précisé dans un communiqué le Secrétariat de la Convention des Nations unies sur le changement climatique (NUFCC), basé à Bonn (Allemagne).

Le protocole de Kyoto, conclu en 1997 et entré en vigueur en février 2005, engage ses parties à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2012. Au total, ils devront les réduire de 5% par rapport à leur niveau de 1990.

Les dernières modalités nécessaires au fonctionnement de ce traité ont été adoptées lors de la dernière conférence sur le changement climatique à Montréal, en décembre.

par GillesH38 » 01 févr. 2006, 20:56

Notre Janco national a déjà fait la
critique !

par Tiennel » 17 janv. 2006, 22:35

Je l'avais acheté en Angleterre il y a 6 mois, je confirme, ce livre est à placer dans les anales
Image
Faire un autodafé n'est pas forcément légal, et c'est le type d'action qui risque de faire passer ceux qui n'aiment pas ce bouquin pour des terroristes, et donc de renforcer le crédit de Crichton.
Il y a une solution plus simple et parfaitement légale : il faut dévoiler à grande échelle la trame du livre. On n'a plus tellement envie de lire un Crichton si on en connaît la fin :-D

par energy_isere » 17 janv. 2006, 22:11

Lo a écrit : * Etat d'urgence, de Michael Crichton. Traduit de l'anglais par Patrick Berthon, Robert Laffont, 646 p., 22 €.
si je vois ca à la FNAC, je porte la pile de livre dans les toilettes, et je reviens sans .... :evil:

par Lo » 17 janv. 2006, 22:06

Vous ne comprenez pas pourquoi Kyoto n'a pas été ratifié aux usa ?
En lisant ceci verez que le lobby anti Kyoto a ses relais jusque dans le monde du cinéma.


Michael Crichton contre les climatologues
Olivier Delcroix
[17 janvier 2006]

L'auteur de «Jurassic Park» publie un gros roman «Etat d'urgence» où il dénonce une invention du réchauffement climatique par des scientifiques. (A lire également, l'interview de Michael Crichton)
Michael Crichton a le chic pour flairer les bons sujets. Diplômé d'anthropologie, docteur en médecine, créateur de la série Urgences, de Jurassic Park, réalisateur à ses heures de films cultes tels Mondwest ou La Grande Attaque du train d'or (avec Sean Connery, qu'il vénère), l'auteur de La Variété Andromède est surtout passé maître dans le «techno-thriller», avec La Proie, Harcèlement, L'Homme terminal, Soleil levant ou Congo (100 millions de livres vendus dans le monde).


Disons-le tout net, cet homme est terrifiant. Livre après livre, et en trente ans de carrière, il aura bâti son succès en faisant peur à ses contemporains. Son palmarès parle pour lui. Mais son maître coup reste Jurassic Park. Avant même que Steven Spielberg n'adapte sur grand écran (1993) cette histoire de dinosaures revenus d'entre les âges, grâce à quelques judicieuses – mais dangereuses – manipulations génétiques, elle s'était vendue à plus de dix millions d'exemplaires. Les raisons de ce succès ? Une solide documentation, un sens remarquable de l'intrigue et une capacité à jouer avec les fantasmes du public. La méthode Crichton (prononcez «Craïlletonne») prend presque toujours comme point de départ une nouveauté technologique, à partir de laquelle il bâtit un scénario catastrophe. Ensuite, la magie opère. On ne peut plus faire autrement que tourner les pages.


Le réchauffement de la planète serait un mythe

Avec son nouveau livre, notre «géant» des lettres (il mesure 2,05 mètres) s'attaque à un thème d'actualité que l'on pourrait qualifier de brûlant : le réchauffement de la planète. Rien que ça.


Tout commence par la mystérieuse disparition de George Morton, milliardaire philanthrope, soutenant la cause d'un puissant lobby écologique, qui vient d'attaquer en justice les Etats-Unis, accusés par le représentant de l'île de Vanuatu d'être les plus grands émetteurs de dioxyde de carbone au monde. En raison de l'élévation du niveau des océans dû au réchauffement climatique, cet atoll corallien serait menacé de disparition. Peter Evans, avocat de Morton, ne peut se résoudre à la mort étrange de son patron. Il se met alors à enquêter... et se trouve bientôt emporté dans le sillage d'un cyclone romanesque, mêlant complots, tsunami, écoterrorisme et tremblements de terre plus ou moins naturels.


Entre-temps, Crichton ne se sera pas privé d'affirmer, en 646 pages bien tassées, que le réchauffement de la planète serait en réalité un mythe, mis en place depuis une quinzaine d'années. C'est d'ailleurs la première fois de sa carrière qu'il n'hésite pas à parsemer son histoire de notes en bas de page qui renvoient à de nombreuses et très sérieuses publications comme Science, Nature ou les très officiels rapports de l'IPCC (sigle anglais du Giec, Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat). N'écrit-il pas, à la fin de son avant-propos, «la réalité est dans les notes» ? Bref, voilà qu'arrive en France ce best-seller polémique, anti-écologique, déjà vendu à plus d'un million et demi d'exemplaires aux Etats-Unis (plus de 50 000 exemplaires mis en place en France). Mi-pamphlet, mi-thriller, certes, mais totalement efficace !


* Etat d'urgence, de Michael Crichton. Traduit de l'anglais par Patrick Berthon, Robert Laffont, 646 p., 22 €.

par Lo » 16 janv. 2006, 10:09

Al Gore se lance à nouveau dans l'arène.

Il s'était distingué sur les problèmes de pollution chimique et perturbateurs endocriniens pendant sa vice-présidence (ce qui lui a sans doute coûté les élections de 2000) et maintenant il rempile avec le warm up.
AG est un personnage ambivalent mais il vaut infiniment mieux que les voyous-racailles de la maison blanche.

par Cholsu » 13 janv. 2006, 21:41

Une excellente présentation sur les simulations qui permettent de se projeter dans l'avenir climatique de la planète et de comprendre les conséquences des gaz à effet de serre:
http://www.canal-u.com/canalu/chainev2/ ... le_climat/

Je conseille vivement à tous de la regarder!

par epe » 11 janv. 2006, 16:34

Pas de rayon de soleil à l'autre sommet sur le climat

Surtout ne rien changer. Tel est le mot d'ordre du sommet sur le climat qui ouvre ses portes aujourd'hui à Sydney, à l'initiative des Etats-Unis et de l'Australie, et qui associera la Chine, l'Inde, le Japon et la Corée du Sud.

Technologies. Baptisé «Partenariat sur le développement propre et le climat», ce rapprochement des grands pays du bassin Pacifique vise en principe à échanger des informations sur les technologies propres, capables de réduire à la fois la pollution industrielle et les rejets de gaz à effet de serre, qui réchauffent la planète. Autrement dit de donner corps à une double idée chère à l'administration Bush, et soutenue par l'Australie : primo, c'est la technologie, et non les changements de comportements, qui permettra de sauver la planète. Secundo : les entreprises produiront l'effort nécessaire volontairement, nul besoin de recourir à des législations contraignantes. Washington et Canberra ont refusé de ratifier le protocole de Kyoto, entré en vigueur l'an dernier, et considèrent que tout engagement de réduction des émissions de gaz «réchauffants» serait un obstacle à la croissance et au progrès.

La Chine et l'Inde ont peu à perdre de ce rapprochement avec les Etats-Unis, souligne Pierre Radanne, consultant, et ancien patron de l'agence française de l'énergie. «Soit c'est du pipeau, et ils perdront l'encre de leur stylo. Soit il y a du concret et ils pourront récupérer un peu de technologie sous la gouttière américaine.» A en croire l'expert, le partenariat est aujourd'hui bien maigre. «C'est important d'aborder les questions de technologie que Kyoto a un peu laissées de côté. Là-dessus les Etats-Unis ont raison. Mais, lors du sommet de l'ONU sur le climat il y a un mois, ils n'ont rien mis sur la table. Et les Chinois n'hésitaient pas à dire que le partenariat tient dans une demi-page. Pour l'instant, il n'y a ni argent, ni propositions concrètes tandis que la coopération technologique entre la Chine et l'Europe est bien vivante.»

Cette absence d'argent a été justifiée par avance par James Connaughton, patron du conseil de la qualité environnementale à la Maison Blanche. «Le financement dont nous avons besoin est celui du secteur privé, a-t-il expliqué hier. Il s'agit de dizaines, voire de centaines de milliards de dollars. Si nous ne pouvons attirer les investisseurs, nous échouerons.» Et si les organisations environnementales n'ont pas été invitées à Sydney, tout le gratin patronal du pétrole ou de l'extraction minière sera présent.

Efficacité. La priorité de la Chine et de l'Inde, comme de beaucoup de pays en développement, c'est l'efficacité énergétique et la sécurité de leur approvisionnement. «Ces pays qui souvent n'ont pas ou pas assez de ressources souffrent énormément du choc pétrolier», explique Pierre Radanne. De leur côté, Etats-Unis et Australie, qui possèdent charbon et pétrole pour le premier, et charbon pour le second, ont tout à gagner au maintien des hydrocarbures comme source d'énergie de premier plan. D'où l'accent qui sera mis par les Etats-Unis sur le «charbon propre», une technologie encore balbutiante qui permettrait de séquestrer le gaz carbonique issu de la combustion dans de gigantesques réservoirs géologiques, et sur l'hydrogène comme carburant automobile propre.

par energy_isere » 04 janv. 2006, 09:19

Cholsu a écrit :Pour simplifier, et si je comprends bien :
plus on libère vite de grandes quantités de carbone dans l'atmosphère et plus le choc sera brutal.

Donc, ce qu'il faut faire, c'est libérer moins de carbone et le plus tard possible dans l'atmosphère.

Finalement la façon la plus efficace de lutter contre l'effet de serre ne serait-il pas
d'acheter de grandes quantités de charbon
d'attendre (pendant 1 an par exemple)
de les revendre
et de continuer ad vitam eternam.

Cela a la double conséquence de :
-reculer la date ou le charbon retiré du marché est brulé
-d'augmenter le prix du charbon et donc de favoriser d'autres énergies par comparaison plus rentable
Cholsu, dans ce processus tu fait que decaler que d'une seule année le dégagement du CO2. Interet faible !
Pour ton gamin ou neveu ca fera aucune différence.

par Lo » 04 janv. 2006, 01:32

Je crains pour la sécurité de celui qui s'amuserait à geler une partie sensible des réserves...

Pour compléter la discussion précédente, il faut aussi dire que la température en 2100 ne dépend pas que de la concentration de GES en 2100 mais de l'historique des concentrations, ce qui explique la sensibilité de la température à la façon d'émettre les GES.
Les climatologues ont démontré la mémoire du carbone. :-D

par Cholsu » 04 janv. 2006, 00:21

Pour simplifier, et si je comprends bien :
plus on libère vite de grandes quantités de carbone dans l'atmosphère et plus le choc sera brutal.

Donc, ce qu'il faut faire, c'est libérer moins de carbone et le plus tard possible dans l'atmosphère.

Finalement la façon la plus efficace de lutter contre l'effet de serre ne serait-il pas
d'acheter de grandes quantités de charbon
d'attendre (pendant 1 an par exemple)
de les revendre
et de continuer ad vitam eternam.

Cela a la double conséquence de :
-reculer la date ou le charbon retiré du marché est brulé
-d'augmenter le prix du charbon et donc de favoriser d'autres énergies par comparaison plus rentable

On peut meme gagner de l'argent dans le processus !

Mon raisonnement est fondé sur l'hypothèse qu'il n'est pas facile d'augmenter rapidement la production de charbon (ca marcherait encore mieux avec le pétrole puisqu'on est proche du pic)

Le seul problème:
un individu n'a pas les moyens d'acheter de grandes quantités de charbon

Mais:
pourquoi les associations écologiques ne font pas ça au lieu de financer des campagnes pour planter des arbres ?
si beaucoup d'individus le font quel impact cela peut-il avoir ?

Ca marche, non ? Ou je dis n'importe quoi ?
D'ou mes questions sur le thread :
http://www.oleocene.org/phpBB2/viewtopic.php?t=1681

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