Le Maïs

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Re: Le Maïs

par akochan » 09 mars 2014, 14:32

La correlation entre l'offre et la demande m'impressionne. :geek:

Re:

par energy_isere » 09 mars 2014, 13:24

La production mondiale de maïs pour 2013 serait de 839 Millions de tonnes (877,75 Mt en 2011-12).
http://www.planetoscope.com/cereales/19 ... -mais.html

par energy_isere » 02 avr. 2007, 20:56

L' augmentation des surfaces de Mais (USA) fait chuter les cours :

Image

source : Les Echos de ce jour

par MadMax » 21 janv. 2007, 13:36

Le maïs suscite la convoitise des fonds d'investissement

Source : L'Expansion.com

Date : le 19/01/2007

Le cours du maïs a atteint vendredi à Chicago son plus haut niveau depuis 10 ans. Car cette céréale n'est pas seulement mangée, elle sert aussi à produire de l'éthanol. D'où son attrait pour des spéculateurs, avec le risque de faire monter d'autres prix agricoles

Avec le reflux des cours du pétrole, la flambée du prix des denrées agricoles est presque passée inaperçue. Aux yeux de certains experts, elle est pourtant révélatrice d'une nouvelle tendance : les produits agricoles, deviennent au même titre que le pétrole ou les métaux, une cible de choix pour les investisseurs. Une étude de la Commodity Futures Trading Commission vient en effet de montrer que les fonds indiciels, qui visent à égaler ou à refléter d'aussi près que possible le rendement d'un marché tel que le S&P500, représentent déjà entre 20 et 50% des contrats futures concernant le blé ou le maïs.

Pour certains économistes, cette ruée des fonds d'investissement sur les produits agricoles influence déjà le prix du marché au quotidien, même si théoriquement, les contrats négociés ne portent pas sur des marchandises réelles. S'ils ont raison, le cours des denrées agricoles n'a pas fini de flamber. Car le développement des bio-carburants et la faiblesse des stocks tirent déjà les prix vers le haut. Outre Atlantique, la quantité de maïs destinée à produire de l'éthanol a triplé en cinq ans. Et le cours de cette matières première vient d'atteindre un niveau qu'on n'avait pas vu depuis 10 ans. Dans la foulée, le prix du bétail devrait suivre, préviennent déjà les experts de la Deutsche Bank. En effet, le maïs lui sert de nourriture. Difficile cependant, de savoir quel sera l'impact in fine de cette série de turbulences sur le pouvoir d'achat des consommateurs.

par fabinoo » 16 janv. 2006, 23:31

Je viens de donner une réponse sur un autre fil (démographie, etc...). Justement, je considère que 50% des surfaces ne doivent quasiment pas être touchées. L'élevage extensif, pour moi, c'est sur 20% des surfaces totales maximum...
On arrive à peu près aux mêmes surfaces, sinon, pour les terres à cultiver par personne.

par n.g » 16 janv. 2006, 23:15

fabinoo a écrit :Maintenant, dans une optique peak oil, la culture, je m'en fous. C'est justement parce qu'on n'est pas capables de faire notre révolution culturelle qu'on va droit dans le mur. Donc moi, mon propos, c'est :
1) trouver le régime alimentaire le plus favorable.
2) trouver les moyens d'adapter notre agriculture pour s'en rapprocher au mieux en pesant le moins possible sur les écosystèmes et en régénérant l'humus là où on cultivera.
L'avantage des céréales étant la fixation massive de carbone dans leur paille (pour faire de l'humus), et l'avantage des légumineuses la fixation d'azote, pour moi il faut les deux, je conçois mal l'abandon des céréales.
Et aussi une plante qui allie production de masse végétale et haute teneur en protéines et micronutriments : l'amaranthe, qu'on a à mon sens tout intérêt à apprendre à cultiver.
fabinoo a écrit :Pour le maïs non irrigué, c'est sans doute pas les mêmes espèces, ni les mêmes rendements que le maïs actuel.
La même espèce mais pas les mêmes variétés, mais des rendements comparables aux F1 en poids/hectare (et donc meilleurs nutritionellement, because variétés anciennes, + de protéines et micronutriments) en trois ans de sélection à partir de trois populations de pays (rouge d'Astarac, blanc de Chalosse, grand roux), si ça t'intéresse je peux te passer en MP les coordonnées de l'agriculteur bio qui l'a fait.
fabinoo a écrit :Ce que tout le monde perd de vue dans ce forum, et qui m'inquiète vraiment, c'est qu'en aucun cas on ne peut avoir 100% d'un territoire soumis à la culture. C'est écologiquement impensable. Le bétail, les animaux de basse-cour, ça se met là où on cultive pas. Ce qui permet de tirer un petit plus (voire un gros) de terrains qu'on laisse pourtant naturels.
Et non, justement, on ne les laisse pas naturels vu qu'on y envoie nos bestioles se promener. Dans mon idée, l'idéal serait plutôt culture et forêts (ou culture et espaces sauvages), parce-que l'élevage en parcours libre ça a quand-même son impact écologique, une chênaie où se promènent des cochons (exemple dans la chênaie atlantique le porc noir des Aldudes, dans une chênaie méditerranéenne (chênes verts) le cochon patanegra en Estremadura) n'aura pas le même sous-bois qu'une chênaie non utilisée pour l'élevage, cela a ses répercussions sur la flore herbacée, sur les arbustes, donc sur la faune associée, également sur la faune épigée qui participe à la formation de l'humus, donc sur le sol et donc sur toute la forêt. C'est pour cela que si on commence, en plus des environ 2600 m² de terre cultivée par personne (peu importe le chiffre exact, il est certainement différent, plutôt moindre), à envoyer nos bestioles dans des écosystèmes sauvages (qui du coup ne le sont plus), là pour moi ça tendrait vers une exploitation totale de notre écosystème, et là il y a le risque que ce ne soit plus soutenable écologiquement, sauf si c'est vraiment quelques bestioles dans de grands espaces, c'est pourquoi je pensais que cela représente beaucoup de place par tête de pipe.

par Hoagie » 16 janv. 2006, 22:46

mahiahi a écrit :
fabinoo a écrit : Donc moi, mon propos, c'est :
1) trouver le régime alimentaire le plus favorable.
2) trouver les moyens d'adapter notre agriculture pour s'en rapprocher au mieux en pesant le moins possible sur les écosystèmes et en régénérant l'humus là où on cultivera.
Le régime alimentaire le plus favorable (pour notre santé) n'est pas obligatoirement le meilleur : il peut avoir un grand coût écologique ou énergétique, un mauvais rendement, une grande sensibilité climatiques, etc.
Pour éviter de faire trop dévier le sujet, je poste un commentaire sur Diététique. :)

par fabinoo » 16 janv. 2006, 21:37

Tu sais que des fois, t'es pas con :D
Mais ce que j'ai remarqué plus d'une fois, c'est que nos ancêtres, ceux d'avant la révolution industrielle, ils avaient déjà pensé à tout ça. Et s'il y avait des pois chiches en Méditerranée et des flageolets dans le nord de la France, c'est pas pour rien.

par mahiahi » 16 janv. 2006, 21:19

fabinoo a écrit : Donc moi, mon propos, c'est :
1) trouver le régime alimentaire le plus favorable.
2) trouver les moyens d'adapter notre agriculture pour s'en rapprocher au mieux en pesant le moins possible sur les écosystèmes et en régénérant l'humus là où on cultivera.
Le régime alimentaire le plus favorable (pour notre santé) n'est pas obligatoirement le meilleur : il peut avoir un grand coût écologique ou énergétique, un mauvais rendement, une grande sensibilité climatiques, etc.
Le choix deoit prendre en compte une multitude de facteurs qui seront évidemment différents selon les coins

par fabinoo » 16 janv. 2006, 19:49

Non, mais les céréales sont la base d'une culture alimentaire : l'Euroméditerrannée est le monde du blé, l'Amérique le monde du maïs, l'Asie du Sud-Est le monde du riz, etc.

Diététiquement parlant, la formule alimentaire est céréale+légume sec, depuis le Néolithique : ces deux plantes se complètent mutuellement en acides aminés et micronutriments, ainsi on a :
Blé + haricot blanc en France
Riz + lentille en Inde
Riz + petit pois en Chine du Sud
Maïs + haricot rouge en Amérique
Donc on est bien d'accord sur un point : les légumes secs étaient abondamment présents dans l'alimentation. Ils ne le sont quasiment plus. Culturellement, les céréales ne sont pas la seule source énergétique.

Maintenant, dans une optique peak oil, la culture, je m'en fous. C'est justement parce qu'on n'est pas capables de faire notre révolution culturelle qu'on va droit dans le mur. Donc moi, mon propos, c'est :
1) trouver le régime alimentaire le plus favorable.
2) trouver les moyens d'adapter notre agriculture pour s'en rapprocher au mieux en pesant le moins possible sur les écosystèmes et en régénérant l'humus là où on cultivera.

par mahiahi » 16 janv. 2006, 19:36

fabinoo a écrit :
Et ça, vous connaissez pas, les gens ? Y'a pas que les céréales, dans la vie :
http://www.legume-sec.com/Monde%20LS/2_En%20France.htm

Pour le maïs non irrigué, c'est sans doute pas les mêmes espèces, ni les mêmes rendements que le maïs actuel.

Les céréales germées, c'est mieux que les céréales, mais c'est moins bien que les légumes secs germés.
Non, mais les céréales sont la base d'une culture alimentaire : l'Euroméditerrannée est le monde du blé, l'Amérique le monde du maïs, l'Asie du Sud-Est le monde du riz, etc.

Diététiquement parlant, la formule alimentaire est céréale+légume sec, depuis le Néolithique : ces deux plantes se complètent mutuellement en acides aminés et micronutriments, ainsi on a :
Blé + haricot blanc en France
Riz + lentille en Inde
Riz + petit pois en Chine du Sud
Maïs + haricot rouge en Amérique
fabinoo a écrit : Il ne faut pas une grande surface pour élever des animaux en parcours libre : on les met dans les espaces non cultivés.
Ce que tout le monde perd de vue dans ce forum, et qui m'inquiète vraiment, c'est qu'en aucun cas on ne peut avoir 100% d'un territoire soumis à la culture. C'est écologiquement impensable. Le bétail, les animaux de basse-cour, ça se met là où on cultive pas. Ce qui permet de tirer un petit plus (voire un gros) de terrains qu'on laisse pourtant naturels. La question c'est pas de savoir si on peut se le permettre. C'est la question inverse qu'il faut se poser : combien de temps survivrons-nous à l'exploitation totale de notre écosystème. Pas longtemps à mon avis.
On peut les mettre à brouter dans les parcelles mises en jachère dans le cadre d'un assolement (au moins triennal, car on ne passe pas directement une terre de pâture à culture céréalière, il me semble)

par fabinoo » 16 janv. 2006, 19:12

Pas indispensable dans l'absolu d'un point de vue nutritionnel, mais pour pouvoir nourrir la population actuelle, trop nombreuse
Et ça, vous connaissez pas, les gens ? Y'a pas que les céréales, dans la vie :
http://www.legume-sec.com/Monde%20LS/2_En%20France.htm

Pour le maïs non irrigué, c'est sans doute pas les mêmes espèces, ni les mêmes rendements que le maïs actuel.

Les céréales germées, c'est mieux que les céréales, mais c'est moins bien que les légumes secs germés.

Il ne faut pas une grande surface pour élever des animaux en parcours libre : on les met dans les espaces non cultivés.
Ce que tout le monde perd de vue dans ce forum, et qui m'inquiète vraiment, c'est qu'en aucun cas on ne peut avoir 100% d'un territoire soumis à la culture. C'est écologiquement impensable. Le bétail, les animaux de basse-cour, ça se met là où on cultive pas. Ce qui permet de tirer un petit plus (voire un gros) de terrains qu'on laisse pourtant naturels. La question c'est pas de savoir si on peut se le permettre. C'est la question inverse qu'il faut se poser : combien de temps survivrons-nous à l'exploitation totale de notre écosystème. Pas longtemps à mon avis.

par fabinoo » 16 janv. 2006, 19:02

Geispe a écrit :
mahiahi a écrit:
Citation:
les légumes à forte teneur en vitamines sensibles à la chaleur (C notamment)
Je n'en connais qu'un : le persil, et toi?
L'amaranthe.
là j'ai pas bien compris, si vous vous inquiétez pour la vit.C, il y en a presque partout ?
Presque partout ? En quantités importantes ? Dans une alimentation majoritairement cuite ? Dans les plantes cultivées ?
Je connais peu de gens qui se font régulièrement des salades de poivron-persil-brocoli, moi.

Les apports recommandés sont incroyablement sous-évalués, et même pas atteints par une bonne part de la population.
Micronutriments % des Français qui ne reçoivent pas les apports conseillés
Vitamine B1 56,5
Vitamine B2 39,5
Niacine (Vitamine B3) 35,8
Vitamine B6 60,3
Vitamine B9 (acide folique) 39,7
Vitamine B12 2,7
Vitamine C 29,4
Vitamine E 42,5
Calcium 34,1
Fer 9,2

Micronutriments % des Françaises qui ne reçoivent pas les apports conseillés
Vitamine B1 56,3
Vitamine B2 41,2
Niacine (Vitamine B3) 44,9
Vitamine B6 54,9
Vitamine B9 (acide folique) 51
Vitamine B12 10,7
Vitamine C 29,3
Vitamine E 42,8
Calcium 43,8
Magnésium 37
Fer 30,9

Par ailleurs, une étude de 1997 conduite en hiver dans 20 villes françaises révèle que 75 % des citadins présentent des valeurs basses de vitamine D.

par mahiahi » 16 janv. 2006, 17:34

Euhh, surtout dans les fruits et le foie, mais pour les légumes, je n'en connaissais qu'un, d'où ma réaction

par Geispe » 16 janv. 2006, 16:40

mahiahi a écrit:
Citation:
les légumes à forte teneur en vitamines sensibles à la chaleur (C notamment)
Je n'en connais qu'un : le persil, et toi?
L'amaranthe.
là j'ai pas bien compris, si vous vous inquiétez pour la vit.C, il y en a presque partout ?

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