par Jeuf » 05 juin 2020, 15:12
On avait bien débattu l'été dernier de verdissement de la planète. Je revois les trois cartes et les réflexions sur le sujet...
J'ai eu cette réflexion depuis. On parle de la vie qui se meure, de 6ème extinction. Mais si on se fie à un indicateur telle que la quantité de biomasse sur terre, cette biomasse étant essentiellement contenu dans les végétaux, elle est en bonne augmentation (avec le réchauffement des haute latitude, la fertilisation par le CO2 et le programme de forestation/ lutte contre l'erosion)).
Il y a moins de biodiversité mais plus de production de biomasse.
Répartition de la biomasse en fonction des groupes d'êtres vivants
source https://planet-vie.ens.fr/thematiques/e ... -sur-terre
Ce qui ne veut pas dire que la planète pourra nourrir plus d'humains. Quand la croissance de la biomasse, c'est la toundra et la taïga, ou des eucalyptus, ça fait plus de biomasse mais pas de quoi manger pour les humains.
en parlant de la vie qui meure, on parle surtout des autre grands mammifères, dans une vision non pas spéciste (les humains sont bien de plus en plus nombreux) ni régniste (la masse d'animaux n'est pas vraiment impacté) mais "classiste" : on se soucis des autres êtres vivants qui font partie de la même classe que nous, les mammifères, c'est à eux qu'on attache le plus d'importance.
Au fait, quand je revois ce graphique là,
quand je pense qu'il y a de gens qui regrettent et bataillent sur la perte de grand animaux sauvage, le petit triangle orange en bas à droite (tout petit, qui n'a presque plus de place, menace d'être écrasé définitvement), sans vouloir prendre les choses à la racine et considérer que le problème, c'est le nombre d'humain et la consommation de viande qui sont en cause,
je me dis qu'il ne sert à rien de perdre son temps avec des discours, et ne pas consacrer de moyen à la préservation de la "vie sauvage", tant que la croissance démographique ne sera remise en cause.
On avait bien débattu l'été dernier de verdissement de la planète. Je revois les trois cartes et les réflexions sur le sujet...
J'ai eu cette réflexion depuis. On parle de la vie qui se meure, de 6ème extinction. Mais si on se fie à un indicateur telle que la quantité de biomasse sur terre, cette biomasse étant essentiellement contenu dans les végétaux, elle est en bonne augmentation (avec le réchauffement des haute latitude, la fertilisation par le CO2 et le programme de forestation/ lutte contre l'erosion)).
Il y a moins de biodiversité mais plus de production de biomasse.
[i]Répartition de la biomasse en fonction des groupes d'êtres vivants[/i]
[img]https://planet-vie.ens.fr/sites/default/files/pages/mig/Figure%201%20-%20R%C3%A9partition%20de%20la%20biomasse%20en%20fonction%20des%20groupes%20d%27%C3%AAtres%20vivants.png[/img]
[size=85]source https://planet-vie.ens.fr/thematiques/ecologie/relations-trophiques/la-repartition-de-la-biomasse-sur-terre [/size]
Ce qui ne veut pas dire que la planète pourra nourrir plus d'humains. Quand la croissance de la biomasse, c'est la toundra et la taïga, ou des eucalyptus, ça fait plus de biomasse mais pas de quoi manger pour les humains.
en parlant de la vie qui meure, on parle surtout des autre grands mammifères, dans une vision non pas spéciste (les humains sont bien de plus en plus nombreux) ni régniste (la masse d'animaux n'est pas vraiment impacté) mais "classiste" : on se soucis des autres êtres vivants qui font partie de la même classe que nous, les mammifères, c'est à eux qu'on attache le plus d'importance.
Au fait, quand je revois ce graphique là,
quand je pense qu'il y a de gens qui regrettent et bataillent sur la perte de grand animaux sauvage, le petit triangle orange en bas à droite (tout petit, qui n'a presque plus de place, menace d'être écrasé définitvement), sans vouloir prendre les choses à la racine et considérer que le problème, c'est le nombre d'humain et la consommation de viande qui sont en cause,
je me dis qu'il ne sert à rien de perdre son temps avec des discours, et ne pas consacrer de moyen à la préservation de la "vie sauvage", tant que la croissance démographique ne sera remise en cause.