Grenelle de l'Environnement Octobre-2007 et suite ...

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Re: Grenelle de l'Environnement Octobre-2007 et suite ...

par energy_isere » 18 sept. 2013, 17:58

Hollande attendu par les Verts à la conférence environnementale

18 Sept 2013 Usine Nouvelle

Après quelques dissonances dans la majorité lors de la présentation des premières lignes du budget 2014, le président de la République a pour mission de reconquérir le soutien d’Europe Ecologie - Les Verts lors de la deuxième conférence environnementale.

Le 20 et 21 septembre, la deuxième conférence environnementale s’ouvrira au palais d’Iéna sur un discours très attendu de François Hollande. Alors que le gouvernement se réjouit que près de 75 % des engagements de la première conférence soient engagés ou réalisés, les ONG écologistes considèrent que le mouvement n’est pas assez rapide, à l’image de Nicolas Hulot qui appelle le Président à "décréter une mobilisation générale", car "beaucoup de choses restent à faire".

Le Président devra aussi retrouver la confiance de son principal partenaire gouvernemental et parlementaire Europe Ecologie - Les Verts (EELV), qui menace à nouveau de quitter le gouvernement. Le mouvement est vent debout contre le budget 2014 qui reporte sine die la réduction de l’avantage fiscal du diesel. EELV a même fixé un ultimatum au Président jusqu’à la conférence environnementale pour prouver que le gouvernement intègre réellement les enjeux écologiques dans sa politique.

Appel d’offres hydrolien

Dans les discours du président de la République et du Premier ministre, sont attendus des précisions sur la fiscalité du diesel, une description précise de la contribution climat énergie et son champ d’application, une explication du retard pris pour le projet de loi de transition énergétique. Il sera déposé au printemps 2014, au lieu de l’automne 2013. L’exécutif devrait aussi annoncer le lancement d’un grand appel d’offres pour installer des hydroliennes au large du Raz Blanchard (Manche), un processus annoncé à la fin du gouvernement Fillon et attendu avec impatience par les industriels du secteur.

Pendant la conférence environnementale, cinq tables rondes auront lieu sur les thèmes assez détachés de l’actualité politique : économie circulaire, emploi et transition écologique, politique de l’eau, biodiversité marine, éducation à l’environnement. Elles réuniront plus de 600 participants, dont 14 ministres. Alors que la première conférence était centrée sur l’énergie, on notera l’absence de cette thématique. Le ministre de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie le justifie : "Le temps de la concertation à travers le débat national sur la transition énergétique est passé. Le temps vient d’une prise de responsabilités par le gouvernement pour produire un texte de loi."
http://www.usinenouvelle.com/article/ho ... le.N205201

Re: Grenelle de l'Environnement Octobre-2007 et suite ...

par rico » 05 avr. 2012, 17:32

Ah bon tu vois ça où???

Re: Grenelle de l'Environnement Octobre-2007 et suite ...

par Tovi » 05 avr. 2012, 17:31

Yep, maintenant c'est le "Sauve qui peut" qui est à la mode.

Re: Grenelle de l'Environnement Octobre-2007 et suite ...

par rico » 05 avr. 2012, 14:07

T'as pas compris l'écologie c'est devenu "has been".

Re: Grenelle de l'Environnement Octobre-2007 et suite ...

par energy_isere » 05 avr. 2012, 10:45

Désertion du ministère de l’écologie : plus qu’un poisson d’avril

04-04-2012 univers-nature.com

Le 23 février dernier, Nathalie Kosciusko-Morizet démissionnait de sa fonction de ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement pour se consacrer à sa mission de porte-parole de campagne de Nicolas Sarkozy, candidat sortant. Non remplacée, elle laisse vacant le ministère de l’écologie, laissant en suspens de nombreux dossiers sensibles, tels que les contaminations OGM et l’épineuse réforme du code minier. A l’approche du sommet onusien de RIO+20, attendu en juin prochain, cette désertion n’a, certes, rien de très engageant.

Image

Pour illustrer ce paradoxe qui consiste à balayer les préoccupations environnementales pour se consacrer exclusivement aux discours électoraux et aux promesses d’un avenir meilleur, l’association Agir pour l’Environnement a réalisé un plagiat du site Internet du ministère de l’écologie (1). Dans l’esprit facétieux du poisson d’avril, elle y a posté un message informant que le ministère de l’écologie n’est plus en mesure « d’assurer la continuité de l’Etat en matière écologique ». Cette initiative a le mérite de dénoncer avec humour que, pour la première fois depuis la création de cette fonction en 1971, la France ne dispose plus d’un ministre de l’écologie en exercice, qui plus est sous un quinquennat qui avait débuté avec le Grenelle de l’Environnement.

Cécile Cassier

1- L’adresse fictive créée par l’association est la suivante : http://www.ministere-ecologie.fr
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=5100

Perso, je trouve que c' est une insulte faite à tous les employés de ce ministére. Comme si ils devenaient soudainement incompétents en l' absence d 'un(e) chef.
Les employés de ce ministére qui peuvent soutenir F.Hollande doivent étres particuliérements ulcérés.

Re: Grenelle de l'Environnement Octobre-2007 et suite ...

par Alter Egaux » 27 janv. 2012, 15:47

Yves a écrit :Tovi, quand tu es prèt à claquer (avec ou sans emprunts) 40 000 € pour une voiture, payer 10 000 € de plus ne te fera changer d'avis que marginalement. Alors je te parle pas de 1000.
Quand on sais que c'est le résultat de l'unique mesure visant à décourager l'achat de véhicules gourmants/poluants ...
Yves a raison. Cela me rappelle la période Porsche dans les années 80. La marque a fait des voitures moins chères, pour toucher plus de clientèle. Les ventes ont plongés, et les riches propriètaires de Porsche ont crié au scandale. Le beauf pourrait s'acheter la marque prestigieuse ! Pas question, je passe chez BM ou chez les italiennes.
Ils ont changé de stratégie, en faisant payer le prix fort.

Perso, je ne vois qu'un moyen : mettre un salaire maxi comme on a mis un salaire mini. Cela coupe pas un rond à l'état de faire passer le décrét, et de toute façon, les hyper riches ne paient pas d'impôts (en France), ou ils vont directement négocier avec le ministre.
Car si tu taxes, les cadres sup vont demander plus 20% d'augmentation par an, mais 30 !

Re: Grenelle de l'Environnement Octobre-2007 et suite ...

par Yves » 27 janv. 2012, 15:37

Enfin ça devrait aller aussi dans "idéologie social de la bagnole" ...

Mais ma réponse initiale vaut pour tous les type de solution "financières", pas seulement celle pour voitures...

Re: Grenelle de l'Environnement Octobre-2007 et suite ...

par Yves » 27 janv. 2012, 15:32

Tovi, quand tu es prèt à claquer (avec ou sans emprunts) 40 000 € pour une voiture, payer 10 000 € de plus ne te fera changer d'avis que marginalement. Alors je te parle pas de 1000.
Quand on sais que c'est le résultat de l'unique mesure visant à décourager l'achat de véhicules gourmants/poluants ...


Marginalement, cela signifie que seul un faible pourcentage des acheteurs de ce type de véhicule changeront d'avis suite à cette mesure, et parmis cela, peu le feront uniquement à cause du seul problème d'argent.
Une partie d'entre eux quittera ce modèle parcequ'il est "montré du doigt". Mais là il ne s'agis pas d'un moteur économique, mais psychologique. L'augmentation du prix en fait certes partie, mais ce que les média véhiculent -c'est le cas de le dire- sur ce genre de transport en est une autre.
Mais toucher aux pub sur les bagnoles, évidement surtout pas, oulala, on est dans une dictature kmer vert !!!

Le pire, c'est que les effets marginaux de ce type sont souvent mal maitrisés. Ce qui signifie qu'ils peuvent se retourner contre le but initial.
Par exemple, un acheteur de grosse berline de luxe, chère, avec un moteur sobre se retournera vers une grosse berline pas de luxe (moins chère), mais avec un moteur plus poluant ...
Concrètement, tu trouve des modèles de berline BMW 180CV mais 135gCO2 à plus de 43 000 € que tu peut remplacer en y trouvant financièrement ton compte par un modèle de berline skoda 140CV et 155gCO2 à moins de 33 000 €...

Résumer un problème de consomation de carburant automobile à un problème d'argent, c'est immédiatement se retrouver face à ça :
Image

Re: Grenelle de l'Environnement Octobre-2007 et suite ...

par Tovi » 27 janv. 2012, 14:09

Quand même, si ton 4x4 coûte 50 000 euros au lieu de 40 000 avant malus, tu vas peut être y réfléchir un peu plus. Et sinon ce sera ton banquier qui le fera à ta place. Quelle que soit la taille de ton kiki :-)

Re: Grenelle de l'Environnement Octobre-2007 et suite ...

par Yves » 27 janv. 2012, 11:38

Enlevez vos oeillères, sortez du cadre bon sang !!

Si le système bonus-malus ne fait pas baisser les émissions de Co2 (ni les autres d'ailleurs), c'est qu'il transforme un problème physique en problème économique.

C'est le cadre actuel, celui de la mondialisation et de la doctrine néo-libérale (ou capitaliste actuelle, appelez là comme vous voulez). C'est une doctrine, une foi, une croyance comme quoi l'économie représente la totalité de la réalité du monde.

Et cette croyance incite à penser que pour résoudre n'importe quelle situation, il faut et il suffit d'y appliquer un levier économique.

Mais c'est du pipo !!!

Devant une nouvelle contrainte économique, les gens appliquent des solutions économiques certes, mais en tenant compte des contraintes physiques (tu peux pas acheter une demi voiture ni changer ton lieu de travail), sociale (la longueur de ton pénis est proportionnelle à la taille de ta bagnole...), psychologique ( refus de l'autorité ) etc etc

Danc de monde réel, la solution la plus simple est le transfert du pouvoir d'achat d'un poste de dépense vers un autre. Regardez les voitures de celles et ceux qui bouffent du lidddle et autre premier prix toute la semaine. C'est pas que des voitures bon marché, loin de là !!

Toute ces solutions : une tva "sociale", un bonus malus, un crédit d'impot , une (hypotétique) taxe sur les carburants ont un défaut de fond : elles cherchent à résoudre un comblème complexe en s'y attaquant sur une seule et unique dimension, celle de l'économie, de l'argent.

Le fait que le bonus malus n'ai pas eu l'effet escompté n'est pas un simple problème de réglage, c'est un problème qui vient de la nature même de la solution proposée.

Re: Grenelle de l'Environnement Octobre-2007 et suite ...

par Tovi » 26 janv. 2012, 18:24

Si celà augmente le taux d'équipement ce n'est pas qu'il y a trop de bonus, mais surtout pas assez de malus (surtout quand on voit ce qu'achètent les gens au bout du compte).

Re: Grenelle de l'Environnement Octobre-2007 et suite ...

par energy_isere » 26 janv. 2012, 14:43

Grenelle : la Cour des comptes distribue son bonus et ses malus

Un bilan contrasté", c'est ainsi que la Cour des comptes qualifie l'impact budgétaire et fiscal du Grenelle de l'environnement dans un référé adressé au premier ministre le 3 novembre 2011, qu'elle vient de rendre public. Au volet transport, la rue Cambon pointe le coût très élevé du bonus-malus : 1,25 milliard auquel s'ajoute 1,2 milliard de prime à la casse. Dans le même temps, les émissions de CO2 ont augmenté.

Après la publication d'un rapport d'évaluation en octobre 2010 (lire) et avant que le Conseil économique social et environnemental ne rende le sien, la Cour des comptes s'est penchée sur le bilan du Grenelle de l'environnement.
Plus précisément sur l'impact budgétaire et fiscal de "ce dispositif extrêmement ambitieux", décliné en 268 engagements pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les domaines du logement, de l'eau, de la biodiversité et des transports.

La Cour décerne un bon point pour le financement moins dispendieux que prévu pour l'Etat : 3,5 milliards au lieu des 4,3 prévus initialement pour la période 2009-2011. Par ailleurs, 70% de cette somme provient de redéploiements budgétaires alors que, souligne la Cour, "en 2010 le gouvernement estimait encore que les crédits budgétaires du Grenelle seraient composés à part quasi égales, de crédits supplémentaires et de crédits redéployés".


Volet fiscal mal "maîtrisé"

Très mauvais point, en revanche, pour le volet fiscal "nettement moins maîtrisé" : il a représenté un coût de 2,5 milliards d'euros pour l'Etat alors qu'il aurait dû être équilibré. La Cour, qui déplore le report de la mise en œuvre de la contribution carbone et de la taxe poids lourd en 2013, pointe surtout la mauvaise évaluation du bonus-malus automobile qualifié de "très déséquilibré".
C'est le moins qu'on puisse dire puisqu'à l'origine, son effet devait être neutre alors que son déficit cumulé sur 2008-2010 atteint la bagatelle de 1,25 milliard. La Cour y ajoute la "prime à la casse" qui à coûté 1,2 milliard à l'Etat, soit deux fois plus que prévu.

Et ce n'est pas tout, puisque le bonus-malus coûtera encore 245 millions d'euros au budget de l'Etat en 2011, malgré une réforme du système fin 2010 (lire). La somme de ces deux mesures représente 2,5 milliards, soit à peu près ce que le Grenelle prévoit pour aider les collectivités locales de province à financer leurs transports en site propre (TCSP), mais sur une période cinq fois plus longue (15 ans).


Les effets pervers du bonus-malus auto

Pire, la Cour des comptes souligne que le système du bonus-malus n'a pas atteint l'objectif de diminution des émissions de CO2. En effet, si les émissions moyennes des véhicules neufs sont passées de 149 grammes de CO2/km en 2007 à en 130 grammes en 2010, "les chercheurs de l'Insee ont montré que le bonus-malus a provoqué une augmentation des émissions totales de CO2", note la Cour.
A court terme, du fait des émissions induites par la construction de véhicules neufs et, à long terme, car le bonus augmente le taux d'équipement automobile et l'usage des voitures. Effet pervers et qui se fait au détriment des transports collectifs, comme le soulignait déjà en 2010 le rapport d'évaluation du Grenelle, rappelle la Cour des Comptes.
Une thèse que soutient depuis longtemps l'Union des transports publics (UTP) et son délégué général Bruno Gazeau, l'un des auteurs de ce rapport (lire).

Enfin, la Cour des comptes enfonce encore le clou quand elle déplore que ce dispositif repose sur le seul objectif de diminution des rejets de gaz carbonique, sans prendre en compte les émissions d'autres polluants, comme le dioxyde d'azote, les particules fines, ou les oxydes d'azote nocifs pour la santé et dont les émissions sont réglementées au niveau européen. Résultat, le bonus écologique a été octroyé à des véhicules très polluants en termes d'oxydes d'azote, déplore la rue Cambon.
http://www.mobilicites.com/fr_actualite ... _1644.html

Re: Grenelle de l'Environnement Octobre-2007 et suite ...

par energy_isere » 12 févr. 2011, 12:48

Trois nouveaux parcs naturels marins crées en 2011 en France

(AFP) – Il y a 1 jour

PARIS — Trois parcs naturels marins seront crées en 2011 à l'ouest du Golfe du Lion, dans les Estuaires Picards et dans l'estuaire de la Gironde dans un programme qui vise à doter la France de dix parcs d'ici 2013, a annoncé jeudi la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet.

Ces parcs s'inscrivent dans l'objectif du Grenelle de la mer de 2009 de protéger la biodiversité marine par la création d'aires marines protégées sur 10% de la surface totale des espaces maritimes français d'ici 2012.

Parmi les trois parcs naturels marins prévus en 2011, celui de la Côte Vermeille s'étendra entre Leucate dans l'Aude et Cerbère dans les Pyrénées-orientales sur la côte méditerranéenne.

Ce Parc de la Côte Vermeille compte plus de 1.200 espèces animales (corail rouge, mérou brun, grand dauphin etc.) et environ 500 espèces végétales dans les écosystèmes sous-marins.

Le Parc des Estuaires Picards concernera la zone entre le Tréport et le Cap Blanc Nez et au large jusqu'aux côtes anglaises. Il abrite 20 espèces de mammifères marins, plus de 30 espèces d'oiseaux marins, plus de 80 espèces halieutiques et plus de 1.200 espèces d'invertébrés.

Le troisième projet créé en 2011, le Parc des Glorieuses, vise à protéger les fonds et habitats variés de l'estuaire de la Gironde ainsi que sa faune riche en oiseaux et qui abrite un couloir de circulation et de migration de la tortue Caouanne ou la tortue luth.

Il existe actuellement deux parcs marins en France, celui de l'Iroise à la pointe Finistère créé en 2007 et celui de Mayotte dans l'océan indien.

La ministre a également annoncé la création de trois autres parcs marins en 2012 sans préciser leur localisation.

Les principaux objectifs de la création de ces parcs naturels marins sont la connaissance et la protection du milieu marin et le développement durable des activités maritimes dans ces régions.

NKM a révélé la mise en place en début de semaine prochaine du parc marin international des Bouches de Bonifacio, une initiative franco-italienne.

"La protection de l'environnement n'est pas incompatible avec le développement économique des activités en mer et il faut cesser de les opposer", a-t-elle noté.

Re: Grenelle de l'Environnement Octobre-2007 et suite ...

par energy_isere » 17 déc. 2010, 18:21

aprés le coup de rabot ans le photovoltaique, au tour des agriculteurs bio : :cry:
Les paysans bio victimes de la chasse aux niches fiscales

Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 16/12/2010


C'est le genre de mesures du projet de loi de finances qui passe inaperçu. Pour le plus grand bonheur du gouvernement. Le crédit d'impôt aux agriculteurs convertis au biologique ne pourra excéder 2 000 euros, au lieu de 4 000 jusque-là. Une décision en parfaite contradiction avec les engagements du Grenelle de l'environnement. Bien poliment, l'exposé des motifs de l'amendement redit en introduction :

« La loi Grenelle prévoit dans son article 31 de “favoriser la production et la structuration de cette filière pour que la surface agricole utile en agriculture biologique atteigne 6% en 2012 et 20% en 2020.” »


Rappelons que la France est la lanterne rouge de l'agriculture bio européenne, avec un peu plus de 2% des surfaces agricoles en bio selon les derniers chiffres.

Seulement, la « rationalisation des dépenses fiscales » est passée par là, et le crédit d'impôt, arrivé à échéance cette année, est prorogé « dans l'attente de la mise en œuvre d'un mécanisme d'aides directes qui pourrait permettre de davantage cibler les petites exploitations bénéficiaires », poursuit l'exposé des motifs.

« Il faut l'aplomb du ministre de l'Agriculture pour oser dire qu'il défend les petites exploitations ! », s'emporte Philippe Colin, porte-parole de la Confédération paysanne. « Le crédit d'impôt était forfaitaire, qu'on ait 4 ou 100 hectares on pouvait recevoir jusqu'à 4 000 euros, donc c'était favorable aux petits. »

Un total de 17 millions d'euros d'aides au bio

Les associations de défense du bio y voient une « flèche » contre ce mode de production sans pesticides. Surtout, « elle n'aura pas été effective bien longtemps ». Philippe Colin rappelle que « la mesure, annoncée en 2007, ne s'était appliquée qu'en 2009, et disparaît dès 2011 ».

Enfin, cela ne coûtait que 17 millions d'euros par an selon la Fédération nationale de l'agriculture biologique (Fnab). Celle-ci rappelle en parallèle le « scandaleux soutien accordé à hauteur de 196 millions d'euros à la filière agro-carburants, une ineptie économique et sociale, qui ne vise qu'à l'écoulement des stocks de certains, et toujours les mêmes ». Sans parler des 10 milliards d'aide européenne. Mais ça n'est pas le budget de l'Etat…

Pour la Fnab, quinze exploitations agricoles se convertissent au bio chaque jour en France. Une dynamique qui pourrait être divisée par deux, alors qu'elle est déjà insuffisante pour espérer atteindre les objectifs du Plan agriculture biologique.
http://www.rue89.com/planete89/2010/12/ ... les-181154

Re: Grenelle de l'Environnement Octobre-2007 et suite ...

par energy_isere » 16 nov. 2010, 14:37

Grenelle de l'Environnement, c' est donc NKM qui va s' en occuper maintenant.
Pour NKM, l'écologie sans l'énergie

L'énergie est passée sous la tutelle d'Éric Besson, ministre délégué chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique.

Comme toujours, seule la pièce manquante du puzzle attire tous les regards. Nathalie Kosciusko-Morizet a beau avoir grimpé les marches du gouvernement à toute allure en se voyant propulsée au quatrième rang protocolaire avec l'Écologie, le Développement durable, le Transport et le Logement, tous les commentaires portaient lundi sur l'énergie, passée dans la besace d'Éric Besson, ministre délégué chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique.

Une amputation vivement dénoncée par les ONG qui, de la fondation Nicolas Hulot en passant par France Nature Environnement ou encore Greenpeace et le WWF, ont rivalisé dans la critique: annonces de «mauvais augure», de «coupe sombre», de «catastrophe»…

Mais la bagarre va se poursuivre en coulisses avec pour enjeux les décrets d'attributions. Autrement dit, la répartition des grandes directions du ministère, celles-là mêmes qui donnent le pouvoir au ministre en place. Jean-Louis Borloo en avait cinq à sa disposition. Nathalie Kosciusko-Morizet est en principe assurée d'en garder quatre. La cinquième, qui couvre donc énergie et climat, va être au cœur des discussions des prochaines heures. Avec Bercy, dont dépend Éric Besson, mais également le Quai d'Orsay, qui peut vouloir revendiquer le rôle de pilote dans les négociations internationales portant sur l'environnement.


Décrets d'application

Cela concerne notamment la seizième conférence des parties sur le climat, qui débute fin novembre à Cancun, au Mexique. «J'y serai», assure la nouvelle ministre de l'Écologie, qui connaît parfaitement le dossier. Un avantage non négligeable par rapport à ses homologues, fruit de son passage au côté de Jean-Louis Borloo comme secrétaire d'État à l'Écologie entre 2007 et 2009.

L'autre gros dossier immédiat concerne la mise en musique du Grenelle de l'environnement. Les deux lois ont été adoptées, reste à publier les multiples décrets d'application. «Les engagements du Grenelle de l'environnement, ce ministère en est garant et j'en suis garante», assurait lundi la ministre sur le perron de l'hôtel de Roquelaure, avant d'ajouter: «Je vais continuer à les porter dans toutes leurs dimensions et par exemple dans la lutte contre le changement climatique», ce qui vise le transport et l'épineux dossier du financement des grandes infrastructures (canal Seine-Nord Europe, tramway…), le logement, mais aussi les énergies renouvelables!
http://www.lefigaro.fr/politique/2010/1 ... nergie.php

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