Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

par energy_isere » 12 avr. 2010, 18:30

A Bonn, les négociations sur le changement climatique ont failli ne pas redémarrer

Le Monde | 12.04.10

Bonn Envoyé spécial

La négociation sur le changement climatique ne sera décidément jamais un fleuve tranquille : la session achevée à Bonn lundi 12 avril, peu après minuit, a failli tourner à l'échec complet, alors qu'elle ne devait porter que sur des questions de procédure. L'accord ne s'est conclu que difficilement, dans une atmosphère tendue et acrimonieuse.

Les négociateurs se retrouvaient pour la première fois depuis la conférence de Copenhague de décembre 2009. Celle-ci s'était achevée par un "accord de Copenhague", arraché par les chefs d'Etat des pays occidentaux avec l'aval des grands pays émergents (Chine, Inde, Brésil, Afrique du Sud). Mais il n'avait pas été formellement adopté par l'ensemble des pays participants. Nombre d'entre eux estimant que les procédures des Nations unies avaient été violées.

De fait, l'accord de Copenhague n'a "aucun statut légal", comme l'a écrit le 25 janvier le secrétaire de la Convention des Nations unies sur le changement climatique, Yvo de Boer.

La réunion de Bonn, ouverte vendredi 9 avril, s'est focalisée sur la question de savoir quel poids il fallait accorder à ce texte : devait-il former la base de la négociation, comme l'ont demandé les Etats-Unis et, à un moindre degré, les Européens, ou n'être qu'un élément venant compléter le texte élaboré dans le cadre onusien ?

Les pays en développement, regroupés dans le G77, ont réussi à imposer que le compromis arraché de haute lutte à Copenhague soit marginalisé. Faute de quoi, Bonn aurait donné un nouveau spectacle du blocage complet des négociations.

L'accord de Copenhague ne figurera donc pas expressément dans le texte que doit rédiger la présidente du principal groupe de travail, la Zimbabwéenne Margaret Mukahanana-Sangarwe, d'ici à la prochaine réunion des négociateurs, à Bonn, en juin. Ce texte pourrait servir de base aux éventuelles décisions attendues lors de la conférence de Cancun (Mexique) en novembre prochain.

L'accord de Copenhague n'apparaîtra qu'au titre d'une simple "soumission" faite par les pays qui en sont l'origine. "On ne peut accepter que ce qui a été négocié par une vingtaine de chefs d'Etat eux-mêmes soit considéré comme une simple soumission", regrettait en début de séance un diplomate européen. C'est pourtant ce qui s'est passé.

Margaret Mukahanana-Sangarwe a toutefois indiqué oralement qu'elle prendrait pleinement en compte ces soumissions.

Cette procédure alambiquée qui permet aux négociateurs de ne pas se retrouver dans une impasse signifie aussi que la déclaration qui conclura la Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique, le 22 avril en Bolivie, pourra être intégrée de la même manière. La Bolivie, avec le Venezuela et les autres pays de l'ALBA (Alliance bolivarienne pour les Amériques) ont refusé de se rallier à l'accord de Copenhague.

Celui-ci semble par ailleurs être devenu un quasi-objet de chantage : "Il n'y a pas vraiment eu de menace pour que nous signions l'accord, mais de fortes pressions de la part des Européens et des Français", témoigne un diplomate africain sous le couvert de l'anonymat. L'accord a été validé par 29 pays africains sur 53. Le représentant des Etats-Unis, Jonathan Pershing, a reconnu que les pays dénonçant l'accord ne recevraient pas d'aide des Etats-Unis. La Bolivie et l'Equateur ont ainsi vu des projets arrêtés, comme l'a révélé le Washington Post du 9 avril.

Les méthodes de discussion en vigueur à l'ONU devront cependant être plus efficaces si l'on veut parvenir à un quelconque résultat au Mexique. La délégation mexicaine, qui va piloter le processus, souhaite introduire une méthode, dans laquelle un petit nombre de pays mènerait les négociations mais sous les yeux de tous et de façon transparente.

A court terme, en tout cas, la priorité est de rétablir la confiance entre pays du Nord et pays en développement.

Hervé Kempf
http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html

Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

par energy_isere » 11 mars 2010, 19:48

Nicolas Sarkozy : «le réchauffement climatique est une réalité»

Le président Nicolas Sarkozy s’est fait l’avocat de la défense des forêts, estimant que «le réchauffement climatique est une réalité». Trois mois après le relatif échec de la Conférence de Copenhague, il s’agit de former une coalition en faveur de la biodiversité.


Le 11 mars 2010 LeMonde

Une semaine après s’être fait l’avocat du redéploiement de l’industrie française, le président Sarkozy a plaidé en faveur d’une toute autre cause : la lutte contre le réchauffement climatique.

Dans des bâtiments en brique, non loin de la Tour Eiffel, qui abritaient jadis l’Imprimerie nationale, le chef de l’Etat avait convié les représentant d’une soixantaine de pays à unir leurs effort pour sauver un patrimoine mondial en péril : les forêts. Trois mois après le relatif échec de la Conférence sur le climat à Copenhague, la France a voulu redonner, à travers cet événement, un élan aux négociations internationales sur la réduction des émissions de CO2, en privilégiant le consensus autour de la préservation de la couverture forestière mondiale. La déforestation contribue à près de 20 % des émissions de gaz à effet de serre.

Nicolas Sarkozy a appelé « les pays qui veulent avancer » à former une coalition pour mettre en œuvre les mécanismes permettant de réduire, concrètement, la déforestation de 25 % d’ici 2015, de 50 % d’ici 2020 et d’y mettre un terme avant 2030. Avant tout, et c’était aussi l’objet d’une telle conférence, il faudra trouver des fonds pour aider les pays en voie de développement, car la pauvreté et la corruption qui y règnent favorisent le pillage de leur trésor forestier.

Les forêts nourrissent 1 Milliard d'hommes


Le président français a profité de son allocution pour défendre, d’une part, les scientifiques du Giec, en butte aux critiques des climato-scientifiques, et pour s'en prendre d'autre part à la crédibilité et l’efficacité des Nations Unies. Or, les accords de Copenhague s’étaient déroulés sous l’égide de cet organisme. Selon Nicolas Sarkozy, on ne saurait accepter la lourdeur de telles instances au sein desquelles tous les pays doivent mettent d’accord avant de mettre des décisions en œuvre. En matière d’environnement, il faut engendrer des coalitions permettant de s’attaquer plus vite à des problèmes qui s’avèrent cruciaux pour la survie de l’humanité toute entière.

Lors d’une conférence de presse, le ministre d’Etat chargé notamment de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, a mentionné un chiffre révélateur : les forêts abritent et procurent une source de subsistance à un milliard d’hommes et de femmes.

La question suivante lui a été posée: «L’initiative privée, dont les industriels, sera-t-elle associée à ces discussions autour des financements destinés à secourir les forêts? » Le ministre d’Etat a répondu que dans un premier temps, il fallait trouver de l’argent auprès des gouvernements et que cela n’empêchait pas dans un second temps la mise en œuvre de projets spécifiques avec le concours de fonds privés.

A ses côtés se tenait le ministre de l’Environnement brésilien, Carlos Minc, qui a évoqué la situation dans son pays, devenu un allié stratégique de la France. Au Brésil, dans plusieurs secteurs, les industriels ont pris conscience qu’ils ne pouvaient développer leur affaires à long terme sans vouer une attention redoublée à l’environnement, comme c’est le cas dans le secteur de la pâte à papier à base de cellulose issue de l’eucalyptus, un arbre symbolisant pourtant certains excès de la monoculture.
http://www.usinenouvelle.com/article/ni ... te.N127825

Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

par energy_isere » 03 mars 2010, 20:04

Après-Copenhague : des pays s'engagent, d'autres brassent de l'air

mercredi 03 mars 2010

Une soixantaine de pays se sont engagés, auprès de l'Onu, à lutter contre le changement climatique. Voici la liste exhaustive des bons élèves... et des bluffeurs.

..........
Long article ici : http://energie.lexpansion.com/climat/ap ... -3498.html

Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

par moinsdewatt » 18 févr. 2010, 20:26

Le plus haut responsable de l'ONU pour le climat jette l'éponge en pleine tourmente

Deux mois après la déconvenue du sommet de Copenhague, Yvo de Boer, plus haut responsable de l'ONU chargé du climat, a annoncé sa démission, au moment où les négociations patinent et où les experts du climat sont dans la tourmente.

Secrétaire exécutif de la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (UNFCCC) depuis quatre ans, M. de Boer quittera son poste le 1er juillet, cinq mois avant la prochaine conférence climat qui doit avoir lieu dans la station balnéaire de Cancun, au Mexique, a indiqué jeudi l'UNFCCC.

.............
http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... latlZTmdLQ

Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

par energy_isere » 18 févr. 2010, 19:15

Il avait été dit Mexico pour le prochain gros congré annuel sur le climat.

Maintenant je vois cité Cancun, au Mexique.

Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

par pascal47 » 07 févr. 2010, 14:19

http://www.manicore.com/documentation/a ... iques.html


Le JDD : Plus d'un mois après le sommet de Copenhague, Rajendra Pachuri, le directeur du GIEC est monté au créneau, lundi à la BBC, affirmant qu'il n'a aucune raison de démissionner...

Jean-Marc Jancovici : Et pourquoi le ferait-il ? Est-ce qu'un directeur de publication doit démissionner à chaque fois qu'un journaliste dit une bêtise ? Rajendra Pachuri est le directeur d'un organisme qui édite un rapport de 2400 pages, qu'aucun détracteur du GIEC n'a lu dans son intégralité. Qu'il y ait dans ce pavé une ou deux erreurs montre que leurs études atteignent un niveau de qualité considérablement supérieur par rapport aux autres études. Pachuri a donc parfaitement raison de ne pas démissionner. C'est comme si Carlos Ghosn [P-DG de Renault] devait quitter ses fonctions dès qu'un vendeur de sa marque est pris en train de vendre une voiture avec juste trois roues.

Le GIEC doit-il toutefois améliorer son fonctionnement interne, pointé dans l'affaire du "glaciergate" [Le rapport 2007 du GIEC donne dans un paragraphe une estimation erronée de la date de disparition des glaciers de l'Himalaya. Le chiffre, erroné, est en réalité issu d'une étude de l'ONG de défense de la nature WWF] ?

Le fonctionnement du GIEC reste méconnu. Peut-être doit-on mieux l'expliciter dans les médias. Mais, de mon point de vue, les journalistes veulent avant tout intéresser leurs lecteurs. Et, souvent, ses lecteurs préfèrent de très loin les informations croustillantes. Une polémique n'est pas toujours le reflet du fond, mais dans tous les cas, elle est une création des médias. Tant qu'un journal grand public ne diffame personne ou ne contrevient pas à la loi, il peut raconter exactement ce qu'il veut. La diffusion de l'information n'est pas un critère de véracité des faits. La presse continue épisodiquement d'écrire qu'il y a eu 100 000 morts à cause de Tchernobyl, un chiffre qui n'existe dans aucune publication scientifique.

Il existerait donc une campagne médiatique des climatosceptiques, mise en place après l'échec, politique, de Copenhague ?

Il ne s'agit pas d'une "campagne", car, pour ce faire, il faudrait qu'il y ait un porteur d'intérêt unique, bien identifié, et qui répète sa position. Là, les médias eux-mêmes, le Sunday Times en particulier, relayent des climatosceptiques qui sont une addition d’individus en mal de publicité mais qui ne font pas partie d’un mouvement organisé : on peut raconter l’histoire de chacun d’entre eux sans faire référence aux autres. Pour moi, il s'agit plutôt d'un "effet médiatique". Beaucoup de patrons de rédaction veulent avant tout monter des faits en épingle plutôt que d'affirmer des vérités tranquilles, moins bonnes pour les ventes. Les critiques faites au GIEC ne sont pas avant tout une manifestation d'un problème de fond, mais avant tout une création des médias.

L'affaire du Climategate fait partie de ces "créations"...

Les médias ont en effet tiré un peu vite sur ce qui est trop suspect pour être un fait du hasard, à savoir la publication, juste avant le début du sommet de Copenhague, d’une sélection de mails échangés entre des chercheurs du GIEC et piratés sur les ordinateurs de ces derniers. Tout d'abord, les courriels en question sont issus d'une correspondance de treize ans entre les experts. Les mails diffusés représentent donc moins de 1% de la correspondance sur cette époque. De plus, les propos ont été souvent mal interprétés. Une phrase a ainsi été attribuée à un chercheur qui aurait voulu cacher l'évolution des températures entre 2000 et 2008. En réalité, la fameuse citation est issue d'un courriel daté de 1999. Et les experts évoquaient la suppression d'un artefact d'une méthode utilisée avec les cernes d'arbres, méthode qui permet de reconstruire les températures mais qui devient inappropriée à partir des années 70 à cause des effets de la pollution sur la croissance des arbres. Il n’y avait aucun complot dans cette affaire! Ce genre de polémiques est récurrent ; elles sont engendrées par un système médiatique qui incite les journalistes à la polémique, journalistes qui au surplus manquent souvent de temps pour s'y retrouver dans un domaine très technique et complexe.

Si elles sont relayées par les médias, les polémiques liées au GIEC sont avant tout lancées par les climatosceptiques. Peut-on les définir ?

Le « climatoscepticisme » n'est pas un parti politique, ni un courant de pensée organisé ou une école cohérente dans laquelle tous les membres s'accordent sur une même position. Nous avons affaire à l’empilement d’un tout petit nombre d'individus qui ont chacun leurs raisons de critiquer la science orthodoxe. Ils vous racontent des choses qui ne sont pas conformes aux faits, ou transforment des cas isolés en généralités. Ces personnalités ne sont pas plus d'une quinzaine en France. Ainsi, nous avons Claude Allègre, qui en vient à dire, par orgueil, tout et n'importe quoi sur n'importe quel sujet ; Serge Galam, un mathématicien qui ne connait rien en physique ou biochimie ; Vincent Courtillot, un géophysicien très vexé que sa science n'ait pas la place qu'elle mérite ; Luc Ferry, qui, sauf erreur de ma part, n'est que philosophe ; Christian Gérondeau, ancien défenseur de la voiture ; Valéry Giscard d'Estaing, qui n'aime pas les éoliennes en Auvergne ; ou encore Claude Bébéar qui n'aime pas les éoliennes sur la plage du Cap Ferrat. J'en oublie certainement quelques-uns. Ils ont tous une histoire, mais ils ne forment pas une école de pensée cohérence comme cela se voit souvent dans les débats scientifiques normaux, où deux thèses s’affrontent qui ont chacune des raisonnement plausibles (par exemple cela a longtemps été le cas sur l’origine de l’univers).

Selon votre cabinet, qui calcule les émissions de gaz à effet de serre des Français par le biais de l'indicateur Eco2 Climat, la crise a infléchi les habitudes de consommation...

Il y en effet des baisses significatives des émissions de gaz dans les domaines du Fret - les industriels ont probablement moins réalimenté leurs stocks en 2009 -, de la construction ou encore du transport aérien. Avec la reprise économique, une hausse, logique, des émissions devrait se faire sentir. Mais je pronostique une croissance peu durable. En effet, nous sommes au plafond de la production mondiale de pétrole. D'ici cinq à dix ans, la production annuelle de ce précieux liquide, qui représente un tiers de l'énergie mondiale, diminuera. En conséquence, le prix de l'énergie va fortement fluctuer et une nouvelle crise - au sens de la baisse du PIB - semble très probable.

Comprenez-vous l'avis négatif du Conseil constitutionnel, rendu fin décembre, sur la taxe carbone ?

C'est l'illustration d'un malentendu. Le Conseil constitutionnel a considéré, à mon avis à tort, que tout le monde devait payer la même chose, quelles que soient les charges auxquelles les gens doivent faire face par ailleurs. Or les industriels qui étaient exemptés de taxe carbone dans le dispositif sont par ailleurs soumis à un système de rationnement, qui s’appelle des quotas (des quotas négociables, ce sont des tickets de rationnement négociables, beaucoup de particuliers n’aimeraient pas ça !). Ce système qui leur est imposé leur crée des dépenses (pour respecter le plafond d’émission qui leur est alloué, même à titre gratuit, ils doivent investir dans des améliorations) et il n’est du coup pas illégitime de les exempter d’un deuxième paiement au titre de la taxe. Je pense que le Conseil constitutionnel n'a pas compris cette réalité. Et puis on ne peut jamais exclure un gentil croc-en-jambe, parce que c’est hélas une réalité dans le jeu politique en démocratie. Je remarque aussi que Valéry Giscard d'Estaing, qui fait partie du Conseil, a, dans une préface de l'ouvrage de Christian Gérondeau, mis en doute le fait que l’homme puisse influencer l’évolution du climat. Cela a-t-il eu un effet sur la décision ? En tout cas cela jette évidemment un doute...


*******

Les attaques continuent:

http://www.latribune.fr/journal/edition ... enti-.html

**************


Les contradictions du procès fait aux experts du climat, par Stéphane Foucart
LE MONDE | 05.02.10

http://www.lemonde.fr/opinions/article/ ... _3232.html

Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

par Lansing » 04 févr. 2010, 10:05

C'est sûr qu'avec l'aréopage de cette conférence la planète est sauvée. Grotesque.

Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

par Sandro Minimo » 04 févr. 2010, 09:57

Courtillot, EDF... voilà des grands amis de la planète!

](*,) ](*,) ](*,) ](*,)

Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

par krolik » 04 févr. 2010, 09:33

J'ai signalé cette conférence dans le fil "conférences".
Je vous la signale ici à nouveau, car elle semble être dans la ligne de la discussion.
@+

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Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

par GillesH38 » 03 févr. 2010, 20:52

bah j'avais pas lu ton post, excuse.
Ah bé tiens, justement, y a un article sur David King sur le Guardian.

http://www.guardian.co.uk/environment/2 ... peculation
David King admits to speculation over source of climate science emails
Former government adviser backs away from sensational claims over involvement of foreign intelligence or wealthy lobbyists
"
David King admet avoir spéculé sur les sources des emails des climatologues.
L'ancien conseiller gouvernemental retire ses affirmations sensationnelles sur l'implication d'agences d'espionnage ou de riches lobbys...."

L'article précise
Sir David King admitted he possessed no inside information about the leaks of embarrassing emails from the University of East Anglia's Climate Research Unit, and had merely been speculating on material already in the public domain. His remarks to a journalist had been a "side-issue", he said.

Sir David said the leak was probably a deliberate and sophisticated attempt to derail the Copenhagen climate summit. The story came a day after the climate change secretary Ed Miliband declared a "battle" against the "siren voices" who denied global warming was real or caused by humans.

Sir David told the Guardian today : "The operation looked amazingly efficient and amazingly sophisticated. It looks very much like an intelligence operation."

But it emerged that he had been misinformed about key facts. One of his grounds for believing a high-powered team of professionals were behind the leak, he said, was that there had been a wide spread of emails going back decades "between very different people". He told the Independent: "The emails date back to 1996, so someone was collecting the data over many years."

In fact, as UEA confirmed today, all the files and emails were archived on a single backup server on the Norwich campus. Once access was gained, it would have been simple to copy all the material.
"Sir David King a admis qu'il ne possédait aucune information interne sur les fuites des mails embarrassants Du CRU de l'Université d'East Anglia, et a simplement spéculé d'après les informations rendues publiques. Ses remarques au journalistes n'etaient qu'un "à-coté" a-t-il précisé.
Sir David avait déclaré que la fuite était probablement une tentative délibérée et sophistiquée pour saboter le sommet de Copenhague. L'histoire est arrivé un jour après que le secrétaire au changement climatique [ !!] Ed Miliband a déclaré une "bataille" contre les "voix des sirènes" qui niaient que le RC soit réel ou causé par les humains [!!] 

Sir David avait déclaré au Guardian " L'opération parait étonnamment efficace et étonnamment sophistiquée. Elle ressemble vraiment à une opération d'espionnage".

Mais il s'est avéré qu'il a été mal informé sur des points essentiels. Une de ses raisons pour croire qu'une équipe hautement entraînée de professionnels étaient derrière la fuite, a-t-il dit, etait qu'il y avait une grande variété d'emails remontant à des décennies, entre des gens très différents". Il a déclaré à l'Independant : "Les emails remontent jusqu'à 1996, donc quelqu'un collecte les données sur beaucoup d'années".

En fait, comme l'UEA l'a confirmé aujourd'hui, tous les emails et les fichiers etaient archivés sur un seul serveur de sauvegarde, sur le campus de Norwich. Une fois qu'on y avait accès, il était simple de copier tout ce matériau".


Bref, aussi documenté que la fonte des glaciers himalayens ;-).

J'ai pas vu si le Monde avait répercuté ce démenti.

Sinon tu n'aimes pas les courbes Lansing? tu as pas du beaucoup lire le rapport du GIEC alors.... ;-)

Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

par Lansing » 03 févr. 2010, 13:04

Réaction pavlovienne de Gilles. On parle de la manière dont des pirates se procurent des échanges privés et tu nous ressors ton laïus. Une petite courbe peut-être ?

Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

par GillesH38 » 03 févr. 2010, 11:54

même le Guardian, traditionnellement supporter du GIEC et des "réchauffistes", fait une série d'analyses critiques et sans concession des emails "hackés" (de façon encore mystérieuse) au CRU. Et il n'est pas très tendre pour eux...

http://www.guardian.co.uk/environment/h ... nce-emails

petit florilège des titres :

"Climate change emails between scientists reveal flaws in peer review"

"Leaked climate change emails scientist 'hid' data flaws"

"Controversy behind climate science's 'hockey stick' graph"

"Chinese weather station results questioned: 'The urban heat island effect'"

Y a pas que le climat qui se refroidit ... :shock:

Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

par woland » 03 févr. 2010, 11:45

Il y'aurait donc un complot intergouvernemental contre un groupement intergouvernemental manipulé par un complot des catastrophistes ?
Et qui sait, M. Pachauri est sûrement le représentant vénusien du complot intergalactique contre la Terre, à moins que ce ne soit Allegre... :-k

Et l'homme à la cigarette, il est où ?

... la vérité est ailleurs
:-$

Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

par Lansing » 03 févr. 2010, 10:57

Bonjour,
Un mois avant le sommet de Copenhage de "mystérieux" pirates dévoilaient des échanges de mail entre scientifiques britanniques. Seul les naïfs ont cru que quelques pirates isolés et désintéressés avaient œuvré, dans Le Monde d'aujourd'hui :
Le Monde a écrit : Barbouzerie d'envergure soigneusement millimétrée, oeuvre d'un pirate informatique isolé ? Dans un entretien accordé, lundi 1er février, à The Independent, David King, conseiller scientifique en chef de Tony Blair de 2000 à 2007, penche pour la première option. Selon l'universitaire, le piratage et l'exposition sur le Net, à la mi-novembre 2009, de la correspondance privée de climatologues britanniques ont tous les traits d'une opération orchestrée par une "agence de renseignement". Le but : torpiller de la conférence de Copenhague, qui s'est tenue du 7 au 18 décembre.

L'affaire, baptisée "Climategate", a consisté en une ou plusieurs intrusions dans les serveurs informatiques de l'unité de recherche climatique (CRU) de l'université d'East Anglia (Royaume-Uni). Les auteurs du piratage ont ensuite divulgué de nombreux documents sur le Net, dont une sélection d'environ un millier de messages entre les chercheurs britanniques et leurs collègues américains ou européens. Le "Climategate" alimente depuis une rumeur selon laquelle les climatologues auraient délibérément manipulé des données pour faire accroire l'existence d'un réchauffement de la planète.

"Cela a été une opération d'une extraordinaire sophistication, a déclaré M. King à The Independent. Il y a plusieurs organisations capables de mener à bien un tel travail. Ce sont des agences de renseignement nationales, et il me semble que cette opération a été le fait d'un tel groupe. Ce n'est pas une coïncidence si les courriels volés à des personnels de l'université d'East Anglia ont été sortis pour publication un mois avant Copenhague", a noté M. King. Selon les premiers éléments connus, l'opération a impliqué des ordinateurs basés en Turquie, en Arabie saoudite et en Russie, qui ont été utilisés pour faire rebondir des attaques peut-être menées depuis d'autres pays. Les fichiers piratés ont en outre été diffusés à partir d'un serveur installé à Tomsk, en Sibérie.

"Francs-tireurs"

"Si c'était une opération menée à l'instigation d'un gouvernement, alors je suppose que cela puisse être les services de renseignement russes, ajoute M. King. Si c'est un groupe de francs-tireurs, alors je suppose que cela puisse être les Américains, mais je me hasarde comme tout un chacun. La seule chose est que j'ai travaillé au sein du gouvernement, et que j'ai vu ce genre de choses à l'oeuvre."

En outre, avance l'ancien conseiller de Tony Blair, l'opération a été aussi "sophistiquée" que "coûteuse". Et, ajoute-t-il, "pour ce qui est du coût, le lobby américain est une source de financement très probable".

Le "Climategate" a fait l'objet d'une seule tentative publique de récupération au cours de la conférence de Copenhague. Le délégué saoudien, au cours de la première séance plénière, en avait pris prétexte pour remettre en cause le diagnostic scientifique. Mais, depuis, le négociateur chinois a déclaré, fin janvier, au cours d'une réunion à New Delhi (Inde), qu'il gardait "l'esprit ouvert" sur les causes du réchauffement...
Stéphane Foucart

Re: Conférence de Copenhague 7-18 Dec 2009

par energy_isere » 01 févr. 2010, 20:59

Accord de Copenhague: 47 Etats ont respecté l’échéance du 31 janvier

01/02/2010 journaldelenvironnement

L’UE à 27 compris, 47 Etats ont respecté l’échéance du 31 janvier 2010 fixée par l’accord de Copenhague pour présenter leurs objectifs chiffrés de réduction d’émissions, selon une liste non exhaustive publiée le 29 janvier à 13h30 par le Meeddm.

L’Australie, les Etats-Unis, le Japon, la Norvège et l’UE à 27 (1) ont donc rempli les cases de l’annexe 1 de l’accord et annoncé leur objectif de réduction en 2020 et par rapport à une année de référence, qui n’est pas toujours la même.

Ainsi, l’objectif australien varie entre une hausse de 5% des émissions et une baisse de 25% «en cas d’accord mondial ambitieux», par rapport à 2000. Les Etats-Unis s’engagent à une baisse de 17% par rapport à 2005, à condition que leur législation sur le climat et l’énergie soit adoptée. Le Japon promet de réduire ses émissions de 25% par rapport à 1990. L’UE de 20%, voire 30 en cas d’effort équivalent des pays industrialisés et en développement. La Norvège a aussi signé l’accord, mais n’a pas indiqué d’objectif selon le Meeddm. Il va de -30 à -40% par rapport à 1990 en cas d’accord ambitieux.

Afrique du Sud, Brésil, Chine et Inde se sont engagés à signer l’annexe 2 de l’accord. L’objectif qu’ils annonceront ne consistera pas forcément en une réduction absolue d’émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, la Chine prévoit notamment de réduire ses émissions de CO2 par unité de PIB de 40 à 45% par rapport à 2005. L’Inde de 20 à 25%. Le Brésil devrait freiner la hausse de ses émissions de 36 à 39%.

La Corée du Sud prévoit de freiner de 30% la hausse de ses émissions, Singapour de 16% en cas d’accord ambitieux. Le Costa Rica prévoit de réduire ses émissions de 100% par rapport à 2009.

Plusieurs «pays moins avancés» (PMA), ne devant pas fournir d’objectifs de réduction, ont signé l’accord: Bangladesh, Cambodge, Madagascar, Maldives, Mongolie, Namibie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Pérou et Samoa.

(1) Dans le JDLE «Accord de Copenhague: l’UE officialise son objectif de réduction d’émissions»
http://www.journaldelenvironnement.net/ ... &idThema=6

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