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par GillesH38 » 31 juil. 2025, 22:30
Jeuf a écrit : ↑31 juil. 2025, 12:50 Pour tester cette hypothèse, il faudrait remettre du souffre quelques mois en été dans les carburants, dommage pour la santé publique, mais la menace de l'emballement des températures, et surtout des sécheresses, est bien plus grande.
par Jeuf » 31 juil. 2025, 12:50
Des scientifiques ont essayé en secret de refroidir la Terre en blanchissant les nuages
Depuis deux ans, la planète connaît un réchauffement inédit par son intensité. [...] Mais cette idée ne fait pas l'unanimité. Décrite comme une option de la dernière chance par Le Monde, la MRS pose de sérieuses questions pratiques, éthiques et morales. Les opposants pointent le manque de recul sur les conséquences environnementales et sociétales de telles interventions. Les partisans, eux, reconnaissent ces incertitudes, mais estiment que face à l'urgence climatique, de telles solutions méritent d'être étudiées. C'est donc ce qu'ont décidé de faire, en secret, une équipe de scientifiques de l'université de Washington. Des nuages à effet miroir Les autorités ignoraient qu'une telle étude était en cours. En 2024, les responsables municipaux d'Alameda, en Californie, ont donc demandé à l'équipe de mettre fin à leur expérience, qui impliquait un dispositif destiné à injecter des particules éclaircissantes dans les nuages. Selon Politico, cette expérience avortée était destinée à préparer le terrain pour un programme plus important, qui aurait couvert une zone de la taille de Porto Rico, au large des côtes américaines. Appelé Marine Cloud Brightening («éclaircissement des nuages marins», en français), le programme consistait à pulvériser de l'eau salée dans l'atmosphère depuis des navires ou des dispositifs installés en mer. Cette brume se serait alors transformée en gouttelettes salines, servant de noyaux de condensation pour la formation des nuages. Ces derniers seraient alors devenus plus blancs et plus réfléchissants, renvoyant ainsi une partie des rayons solaires dans l'espace. Des projets de géo-ingénierie similaires au programme américain pourraient être poursuivis ailleurs, notamment au Royaume-Uni, où une agence a récemment investi 60 millions de dollars (52 millions d'euros) dans cinq recherches sur le refroidissement climatique, dont l'éclaircissement des nuages marins, le regel de l'Arctique et le rejet d'aérosols stratosphériques, affirme The Conversation. Toutefois, le faible niveau de compréhension des impacts environnementaux, même parmi les experts, rendra difficile l'obtention du soutien public nécessaire à leur déploiement.
par energy_isere » 16 sept. 2024, 14:50
par Jeuf » 20 sept. 2023, 12:11
on pense que l’effet refroidissant des aérosols anthropiques a contrebalancé de manière significative le réchauffement de la planète, réduisant potentiellement de moitié l’effet réchauffant de nos émissions de gaz à effet de serre. Sans cet effet de masquage, le monde pourrait déjà avoir dépassé le seuil de 1,5 °C supplémentaire par rapport aux niveaux préindustriels.
Mais selon de nombreux autres chercheurs, l’ampleur réelle de l’augmentation du réchauffement qui pourrait résulter d’une réduction radicale des aérosols est encore très incertaine. La nature vaporeuse des aérosols leur permet d’échapper à l’observation et les rend difficiles à prévoir, malgré les progrès récents des techniques de modélisation. En plus de ne pas pouvoir être facilement reportés sur un graphique, il est difficile de distinguer les aérosols anthropiques des aérosols naturels. Sans compter que leurs effets dépendent de leur position par rapport aux nuages, de s’ils survolent de l’eau ou de la terre ferme, ainsi que de la taille et de la forme des particules elles-mêmes.
Le GIEC estime que les gaz à effet de serre piègent un supplément de 3,3 watts (W) par mètre carré d’énergie solaire par rapport à ce que la Terre recevait à l’ère préindustrielle, un processus appelé forçage radiatif. Les aérosols anthropiques, quant à eux, reflètent entre 0,4 et 1,7 W par mètre carré d’énergie solaire
par mobar » 25 juil. 2023, 23:30
En à peine 24h, sans Soleil, la Terre va déjà perdre 4 degrés. Une baisse de température tout à faire normale, sachant que c’est souvent ce qu’il se passe chaque nuit. La Terre va commencer à passer dans des températures négatives au bout de seulement une semaine. Des températures vivables pour les pays du nord, mais anormales pour l’équateur.
par mobar » 11 juil. 2023, 16:56
par Jeuf » 11 juil. 2023, 16:44
mobar a écrit : ↑11 juil. 2023, 16:01 « Quand selon vous aura lieu la prochaine glaciation ? Et qu'est-ce qui vous permet de le penser ? » https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressou ... iation.xml 'orbite de la Terre a une ellipticité (ou excentricité) qui varie avec une double période, 100.000 ans et 400.000 ans (voir Cycles de Milankovitch et variations climatiques). Nous sommes actuellement dans une période à très faible ellipticité. Si l'ellipticité avait été forte, nous serions déjà depuis 5.000 ans dans une période de mise en glace et de croissance des calottes. L'ellipticité trop faible fait que nous avons manqué cette période favorable pour un début de glaciation. Les prochaines périodes favorables de mise en glace auront lieu 23.000, 46.000 ou 69.000 ans après cette dernière période favorable (il ya 5000 ans approximativement), soit dans 18.000, 41.000 ou 64.000 ans.
'orbite de la Terre a une ellipticité (ou excentricité) qui varie avec une double période, 100.000 ans et 400.000 ans (voir Cycles de Milankovitch et variations climatiques). Nous sommes actuellement dans une période à très faible ellipticité. Si l'ellipticité avait été forte, nous serions déjà depuis 5.000 ans dans une période de mise en glace et de croissance des calottes. L'ellipticité trop faible fait que nous avons manqué cette période favorable pour un début de glaciation. Les prochaines périodes favorables de mise en glace auront lieu 23.000, 46.000 ou 69.000 ans après cette dernière période favorable (il ya 5000 ans approximativement), soit dans 18.000, 41.000 ou 64.000 ans.
par mobar » 11 juil. 2023, 16:01
'orbite de la Terre a une ellipticité (ou excentricité) qui varie avec une double période, 100.000 ans et 400.000 ans (voir Cycles de Milankovitch et variations climatiques). Nous sommes actuellement dans une période à très faible ellipticité. Si l'ellipticité avait été forte, nous serions déjà depuis 5.000 ans dans une période de mise en glace et de croissance des calottes. L'ellipticité trop faible fait que nous avons manqué cette période favorable pour un début de glaciation. Les prochaines périodes favorables de mise en glace auront lieu 23.000, 46.000 ou 69.000 ans après cette dernière période favorable (il ya 5000 ans approximativement), soit dans 18.000, 41.000 ou 64.000 ans. Dans 18.000 ans, l'ellipticité sera certainement encore trop faible, et il n'y aura probablement pas de mise en glace. Dans 41.000 ans, l'ellipticité aura déjà bien augmenté et nous seront aux marges de la possibilité de mise en glace. Aura-t-elle lieu ? Dans 64.000, l'ellipticité sera suffisante et si la glaciation n'a pas commencé à +41.000 ans, elle commencera très vraisemblablement à +64.000 ans (si elle a déjà commencé, elle ne fera que croître et "embellir").
par mobar » 30 mars 2023, 11:31
par GillesH38 » 29 mars 2023, 17:41
par Jeuf » 29 mars 2023, 13:55
GillesH38 a écrit : ↑28 mars 2023, 15:52 l'énergie minimale est GMsolMterre ∆R/R^2 = ( G Msol Mterre/R) * (∆R/R) avec ∆R/R = 2% = 0,02 je trouve 10^32 J , c'est l'énergie minimale qu'il faut. mais c'est plus compliqué que ça car il faut aussi faire varier le moment cinétique qui est en Mterre racine(G Msol R). Et ça ce n'est possible qu'en expulsant (ou accrétant) de la matière, ou effectivement en provoquant une rencontre avec un autre corps qui emporte le moment cinétique. Donc non ça ne marche pas si on n'éjecte pas du matériau. Et ce matériau va emporter aussi de l'énergie qu'il faut rajouter dans le calcul, qui peut être bien plus importante. Tout dépend de la vitesse d'éjection donc du processus utilisé (pour une fusée l'énergie totale dépensée est bien plus grande que l'énergie cinétique qu'on récupère à la fin dans la fusée).
par GillesH38 » 28 mars 2023, 15:52
par Jeuf » 28 mars 2023, 15:12
Jeuf a écrit : ↑25 mai 2021, 09:50 mobar a écrit : ↑25 mai 2021, 09:26 Le deuxième graphique montre la variation de température d'une planète sans vie selon l'irradiation de l'étoile, comparée à une planète avec des êtres vivants.
mobar a écrit : ↑25 mai 2021, 09:26
Notre planète se situe actuellement à 149,6 millions de km du Soleil, et il faudrait la déplacer à 164 millions de km pour la mettre à l’abri des effets de la surchauffe solaire.
Une telle modification de l’orbite terrestre nécessiterait une quantité colossale d’énergie. Le propulseur géant devra fournir une poussée énergétique de 4,7 x 10^35 joules pour arriver à déplacer la Terre. Précisons que notre planète pèse 6 x 10^24 kilogrammes. Pour alimenter son gigantesque propulseur, l’humanité devra accumuler suffisamment d’énergie en deux milliards d’années. A noter que la poussée nécessaire pour changer l’orbite terrestre ne représente que 0.000002 % de l’énergie totale produite par le Soleil.
" En 1993 la revue Climatic Change publie un article du physicien indien P.C. Jain proposant d'augmenter le rayon de l'orbite terrestre pour réduire l'impact du réchauffement climatique. Il calcule qu'une augmentation de 2% suffirait, augmentant l'année terrestre de cinq jours et demi. Il évalue l'énergie nécessaire à10^33 joules. Ca fait beaucoup (en gros, à peu près la consommation annuelle de l'humanité en 10^20 ans=100 milliards d'années). Jain évoque alors les progrès possibles de la fusion nucléaire. Une autre idée évoquée dans le même contexte consisterait à envoyer une charge nucléaire pour dérouter un astéroïde qui perturberait l'orbite terrestre . "
par mobar » 09 févr. 2023, 20:19
par GillesH38 » 09 févr. 2023, 13:17
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