Europe, mesures de réduction des émissions de C02

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Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02

par energy_isere » Aujourd’hui, 00:43

Le Parlement européen approuve un nouvel objectif climatique pour 2040

Reuters •13/11/2025

Le Parlement européen a approuvé jeudi la proposition de la Commission d'un nouvel objectif de réduction de 90% des émissions nettes de gaz à effet de serre d'ici 2040 par rapport aux niveaux de 1990.

Ce texte, qui amende l'actuelle loi européenne sur le climat, prévoit qu'à partir de 2036, 5% de cet objectif climatique intermédiaire pourront provenir de crédits carbones émanant de partenaires internationaux hors du bloc communautaire.

Il a été adopté par 379 voix pour, 248 voix contre et 10 abstentions.

Députés et Etats membres vont désormais engager des discussions sur les modalités de cette future législation.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 43c2a2c2a0

Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02

par GillesH38 » 06 nov. 2025, 10:07

Rod a écrit :
06 nov. 2025, 09:54
S'il est autant respecté que l'accord de Paris, c'est bon, on est sauvé :-" :-" :-"
Jancovici va pouvoir prolonger sa courbe :-D ...

Image

Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02

par Rod » 06 nov. 2025, 09:54

S'il est autant respecté que l'accord de Paris, c'est bon, on est sauvé :-" :-" :-"

Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02

par energy_isere » 05 nov. 2025, 23:15

UE: Les Vingt-Sept s'entendent sur leur objectif climatique à l'horizon 2040

Reuters •05/11/2025

Les Vingt-Sept se sont entendus sur un objectif climatique visant à une réduction nette des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 90% d'ici 2040 par rapport à 1990, mais avec une certaine flexibilité, a annoncé mercredi la présidence danoise de l'Union européenne (UE).

Lors d'un vote public, les ministres ont approuvé l'objectif de 90% proposé par la Commission européenne, tout en permettant aux Etats membres d'acheter des crédits carbone à l'étranger pour couvrir jusqu'à 5% de cet objectif, a déclaré le ministre danois du Climat, Lars Aagaard, qui présidait les discussions.

L'objectif de décarbonation des industries européennes ne serait donc que de 85%, un abaissement de dernière minute des ambitions européennes alors que doit se tenir à partir de jeudi la conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP30) à Belém, au Brésil.

Pour convaincre les pays réticents, l'UE a également accepté d'envisager à l'avenir la possibilité d'utiliser des crédits carbone internationaux pour atteindre 5% supplémentaires des réductions d'émissions prévues pour 2040.

En outre, les Vingt-Sept sont convenus d'un objectif de réduction des émissions de 66,25 à 72,5% pour 2035.

Les Nations unies ont requis aux gouvernements du monde en entier de soumettre leurs plans climatiques pour 2035 avant la COP30.

RÉACTION FACE À DES OBJECTIFS AMBITIEUX

Fixer un objectif climatique ne consiste pas seulement à choisir un chiffre, c'est une décision politique qui a des conséquences profondes pour le continent", a déclaré Lars Aagaard.

"C'est pourquoi nous avons également travaillé pour garantir que cet objectif puisse être atteint tout en préservant la compétitivité, l'équilibre social et la sécurité."

Afin de convaincre les pays membres sceptiques à l'égard des ambitions climatiques européennes, l'UE a également accepté d'assouplir certaines de ses politiques environnementales controversées, en reportant notamment d'un an, à 2028, le lancement du futur marché européen du carbone.

Des pays tels que la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie se sont simplement opposés à l'objectif climatique à horizon 2040, arguant qu'il nuirait à la compétitivité des industries.

Le soutien de 15 des 27 Etats membres était nécessaire à l'adoption du plan.

Cet accord de dernière minute permet à l'UE de ne pas se rendre à la COP30 les mains vides, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, rencontrant d'autres dirigeants à Belém dès jeudi.

Les négociations de la COP30 mettront à l'épreuve la volonté des grandes économies de continuer à lutter contre le changement climatique malgré l'opposition du président américain Donald Trump.

Lors des précédentes COP, Bruxelles s'est enorgueillie d'avoir mené les efforts internationaux pour lutter contre le changement climatique.

L'UE, dont les politiques de réduction des émissions carbones sont parmi les plus ambitieuses au monde, s'est confronté ces derniers mois aux doutes des industries et des gouvernements quant à la mise en œuvre de mesures climatiques, parallèlement aux priorités européennes en matière de défense et d'industrie.

DEMANDES DE FLEXIBILITÉ

La Commission européenne avait initialement proposé un objectif de réduction des émissions de 90%, avec une part maximale de 3% de crédits carbone. Cet objectif visait à maintenir l'UE sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs juridiquement contraignants de réduction des émissions nettes de 55% d'ici 2030 et de zéro émission nette d'ici 2050.

Des conseillers scientifiques indépendants ont déclaré qu'un objectif de 90% aurait été conforme aux données scientifiques. Ils avaient également déconseillé l'achat de crédits carbone étrangers, qui, selon eux, détourneraient les investissements indispensables des industries européennes.

Des pays comme la France et le Portugal avaient demandé une flexibilité de 5% sur les crédits carbone, tandis que d'autres, comme la Pologne et l'Italie, en demandaient 10%.

L'Espagne et les Pays-Bas faisaient notamment parti des pays opposés à un assouplissement supplémentaire de l'objectif européen, ont déclaré des diplomates européens à Reuters.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 15dc4819f6

Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02

par energy_isere » 05 nov. 2025, 10:42

Climat: l'Europe prolonge le suspense avant la COP

AFP •05/11/2025

Des heures et des heures de négociations sans fumée blanche. Les Européens n'ont pas encore scellé de compromis sur leur trajectoire climatique et une nouvelle réunion est prévue mercredi matin pour tenter d'arracher un accord avant la COP au Brésil.

Les négociations se sont poursuivies quasiment toute la nuit. "Nous pensons disposer des bases nécessaires à un accord politique. Nous espérons conclure officiellement un accord" dans la matinée, a indiqué le Danemark, qui occupe la présidence tournante de l'Union européenne.

Les ministres de l'Environnement des Vingt-sept doivent s'accorder à l'unanimité sur la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre en 2035 - un chiffre que l'ONU leur réclame depuis des mois - et à la majorité qualifiée sur leur loi climat en 2040.

La pression monte encore alors que des dirigeants du monde entier sont attendus au Brésil jeudi et vendredi, en prélude à la COP30 qui démarre le 10 novembre à Belem.

Ne pas s'accorder sur 2035 avant Belem serait un "désastre" diplomatique pour l'Europe, a averti la ministre française de la Transition écologique Monique Barbut.

"Les discussions sont très difficiles", reconnaissait un diplomate mardi soir. Le Danemark s'efforce notamment de convaincre l'Italie, l'un des pays réticents.

A ce stade, les Vingt-Sept n'ont pas endossé l'objectif proposé par la Commission européenne de baisser de 90% les émissions en 2040 par rapport à 1990 - l'UE en était à -37% en 2023 - , avec à la clé des transformations majeures pour l'industrie et le quotidien des Européens.

La décision "doit être prise", a martelé de son côté le ministre allemand Carsten Schneider. "Je souhaite que nos chefs d'État et de gouvernement se rendent au Brésil avec un mandat très fort, un rôle de leader clair pour l'Europe".

Le bras de fer est tendu dans une Europe qui a relégué les questions climatiques derrière les enjeux de défense et de compétitivité ces derniers mois.

L'Espagne, les pays scandinaves et l'Allemagne soutiennent l'objectif de la Commission.

Mais pas la Hongrie, ni la Pologne, la République Tchèque ou l'Italie, qui y voient une menace pour leur industrie.

La France a quant à elle entretenu le suspense jusqu'au bout, s'attirant les foudres des organisations environnementales.

Paris a successivement réclamé des garanties sur le nucléaire, le financement des industries propres, puis un "frein d'urgence" pour prendre en compte les incertitudes sur la capacité des puits de carbone (forêts, sols...) à absorber du CO2, au moment où l'état des forêts se dégrade en Europe.

- "Echappatoires inutiles" -

Pour rassurer les plus réticents, les négociations portent sur ces "flexibilités" accordées aux Etats, dont la possibilité d'acquérir des crédits carbone internationaux, qui financeraient des projets en dehors de l'Europe.

La Commission européenne a fait un geste début juillet en proposant d'intégrer jusqu'à 3% de ces crédits carbone dans la baisse des émissions de 90%.

Insuffisant pour une série de pays, dont l'Italie ou la France, qui fixe désormais comme condition une part de 5% de crédits internationaux pour adopter l'objectif 2040.

Des Etats ont aussi poussé pour inscrire dans cette loi climat une clause de révision tous les deux ans, qui permettrait d'ajuster l'objectif s'il s'avérait trop difficile à atteindre.

Autant de concessions qui hérissent les organisations environnementales. "Les Etats membres ne devraient pas affaiblir" davantage les ambitions européennes avec "des échappatoires inutiles tels que les crédits carbone internationaux", critique Sven Harmeling, du réseau d'ONG CAN Europe.

Un diplomate relativise. Le compromis que l'UE pourrait adopter mercredi "ne sera pas forcément très joli", mais "nous essayons de faire quelque chose de bien" dans le "monde réel et désordonné tel qu'il est".

Le leadership de l'Europe en matière climatique est "reconnu" par le reste du monde, a aussi assuré le commissaire européen Wopke Hoekstra, alors que l'UE vise la neutralité climatique en 2050.

Sur l'échéance 2035, les pays européens avaient tenté de déminer le terrain au mois de septembre en mettant en avant une fourchette de réduction des émissions comprise entre -66,25% et -72,5% par rapport à 1990.

Il leur appartient désormais de formaliser cette dernière pour qu'elle devienne l'objectif contraignant qu'attend l'ONU, la "NDC" dans le jargon onusien.

Très loin derrière la Chine, l'Union européenne est le quatrième émetteur de gaz à effet de serre dans le monde, après les Etats-Unis et l'Inde.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 38efb7fe87

Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02

par mobar » 19 sept. 2025, 10:11

Je pronostique que dans 5 ans voire 10 ans les emissions mondiales auront encore augmente Et que les europeens n’auront rien limite du tout en terme d,emissions de ce qu’ils consomment

Si les europeens reduisent les emissions de leur territoire, ce n’est jamais que pour booster celles de leurs founisseurs exterieurs

Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02

par kercoz » 19 sept. 2025, 09:56

Compromis ..chose due disait Coluche

Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02

par energy_isere » 19 sept. 2025, 00:38

Climat: les Etats européens se contentent d'un compromis a minima pour 2035

AFP •18/09/2025

Les pays européens ont approuvé jeudi un compromis a minima sur la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2035, pour ne pas arriver les mains vides à l'Assemblée générale de l'ONU la semaine prochaine, et à la COP30 au Brésil en novembre.

A défaut de trancher, les Vingt-Sept ont validé à Bruxelles une fourchette de baisse de leurs émissions, comprise entre -66,25% et -72,5% par rapport à 1990, et qui sera affinée s'ils trouvent un accord dans les semaines ou les mois qui viennent.

Le Danemark, qui occupe la présidence tournante de l'Union européenne, a mis ce compromis sur la table pour montrer que l'Europe "est et restera un leader mondial en matière de climat", malgré les divergences entre les Etats.

Il y avait urgence. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, doit défendre les ambitions climatiques de l'Europe mercredi prochain à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. Et la COP30, la grande conférence de l'ONU sur le climat, démarre le 10 novembre à Belém au Brésil.

"Nous saluons" la décision "importante de l'Union européenne", a d'ailleurs réagi Simon Stiell, le patron de l'ONU Climat. "Si ces objectifs sont atteints rapidement", l'Europe "a beaucoup à y gagner".

Mais le document approuvé jeudi après d'âpres négociations entre les ministres de l'environnement n'est qu'une simple "déclaration d'intention" et pas un engagement ferme.

C'est une "non décision", critique l'eurodéputé centriste Pascal Canfin.

C'est "loin d'être idéal", mais "c'est la meilleure option" à ce stade, tempère Elisa Giannelli, du think tank E3G. Cela "permet à l'Union européenne de sauver la face au niveau international".

Les Européens s'en contentent car ils ne parviennent pas à se mettre d'accord sur leur objectif climatique en 2040.

Le commissaire européen Wopke Hoekstra se veut rassurant. Le compromis du jour est "un grand pas en avant", a-t-il lancé, "convaincu" que les Européens parviendront "à régler la question de 2040 avant Belém".

- Profondes divergences -

Bousculée par la poussée de l'extrême droite aux élections européennes de juin 2024, l'UE est beaucoup moins allante sur les enjeux environnementaux que lors du précédent mandat.

L'écologie peine à trouver une place dans l'agenda, dans un contexte géopolitique tendu.

Et le blocage persiste sur la proposition de la Commission européenne de réduire de 90% les émissions de gaz à effet de serre en 2040 par rapport à 1990.

Le Danemark, la Suède et l'Espagne poussent pour, mais des pays comme la Hongrie et la République tchèque sont contre au nom de la défense de leur industrie, et la France reste prudente.

La Commission a fait un geste début juillet, en proposant des flexibilités dans le mode de calcul: la possibilité d'acquérir des crédits carbone internationaux, à hauteur de 3% du total, qui financeraient des projets en dehors de l'Europe.

Mais cette concession n'a pas suffi.

La semaine dernière, la France et l'Allemagne ont provoqué la colère des organisations environnementales en réclamant d'abord une discussion entre chefs d'Etat et de gouvernement, au menu du sommet européen du 23 octobre à Bruxelles.

Avec ce flottement, l'Europe est en train d'envoyer "un mauvais signal", peste Michael Sicaud-Clyet, de l'ONG WWF.

Avant de se prononcer sur 2040, la France réclame notamment des garanties sur le financement de la décarbonation de l'industrie et des mesures "commerciales plus ambitieuses" pour soutenir l'acier européen.

Paris critique la méthode de la Commission, qui a lié les échéances 2035 et 2040, quand l'ONU réclamait en février que les pays signataires de l'Accord de Paris publient leur engagements de décarbonation pour 2035 (les "contributions déterminées au niveau national", ou NDC dans le jargon onusien).

En temporisant, la France et l'Allemagne s'efforcent aussi de ménager leur opinion publique, alors que l'extrême droite, pourfendeuse de "l'écologie punitive" de Bruxelles, progresse de plus en plus.

Aux Nations Unies, on redoute que l'UE perde l'effet d'entraînement qu'elle avait jusqu'ici sur les questions environnementales.

Loin derrière la Chine, l'Union européenne est le quatrième émetteur de gaz à effet de serre dans le monde, après les Etats-Unis et l'Inde.

Elle s'est déjà engagée à réduire ses émissions de 55% par rapport à 1990 en 2030.

Jeudi, le service de surveillance européen Copernicus a annoncé des records d'émissions de carbone cette année en Europe en raison des feux de forêts cet été.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d506390328

Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02

par energy_isere » 18 sept. 2025, 09:27

Climat: divisée, l'UE essaye de ne pas arriver les mains vides à la COP de Bélem

AFP •18/09/2025

Divisés sur leur trajectoire climatique en 2040, les pays européens vont tenter jeudi de se mettre d'accord a minima sur un message commun à porter lors de la prochaine grande conférence de l'ONU sur le climat au Brésil en novembre.

Faute de mieux, les ministres de l'Environnement vont discuter à Bruxelles d'une simple "déclaration d'intention" sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'Union européenne à l'horizon 2035.

L'idée serait d'approuver une fourchette de baisse des émissions dans les dix ans qui viennent - entre -66,3% et -72,5% des émissions par rapport à 1990. Puis de préciser la cible quand les 27 auront arraché un compromis sur leur trajectoire 2040.

"Cette approche permettrait à l'UE de ne pas arriver les mains vides" à un sommet onusien sur le climat dans une semaine aux Etats-Unis, puis à la COP30 au Brésil en novembre, souligne le Danemark, qui occupe la présidence tournante de l'Union européenne.

La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, doit défendre les ambitions climatiques de l'Europe le 24 septembre à New York, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.

Le compromis proposé par les Danois est "loin d'être idéal", mais "c'est la meilleure option" à ce stade, considère Elisa Giannelli, du think tank E3G.

Cela "permet à l'Union européenne de sauver la face au niveau international".

- Profondes divergences -

Encore faut-il que les 27 donnent leur feu vert jeudi. "Je ne suis pas sûr qu'on y arrivera", prévient anonymement un responsable européen, qui s'attend à une discussion jusque dans la soirée et conseille de prendre "un sac de couchage".

Bousculée par la poussée de l'extrême droite aux élections européennes de juin 2024, l'UE est beaucoup moins allante sur les enjeux environnementaux que lors du précédent mandat.

L'écologie peine à trouver une place dans l'agenda, dans un contexte géopolitique tendu.

A ce stade, les Européens n'arrivent pas à surmonter leurs divergences sur la proposition de la Commission européenne de réduire de 90% les émissions de gaz à effet de serre en 2040 par rapport à 1990.

Le Danemark et l'Espagne poussent pour, mais des pays comme la Hongrie et la République tchèque sont contre au nom de la défense de leur industrie, et la France reste prudente.

La Commission a fait un geste début juillet, en proposant des flexibilités dans le mode de calcul: la possibilité d'acquérir des crédits carbone internationaux, à hauteur de 3% du total, qui financeraient des projets en dehors de l'Europe.

Mais cette concession n'a pas suffi.

- "Mauvais signal" -

La semaine dernière, la France et l'Allemagne ont provoqué la colère des organisations environnementales en réclamant d'abord une discussion entre chefs d'Etat et de gouvernement lors du sommet européen du 23 octobre à Bruxelles.

L'Europe est en train d'envoyer "un mauvais signal" et ne "montre pas son leadership en matière d'action climatique", peste Michael Sicaud-Clyet, de l'ONG WWF.

A Bruxelles, le commissaire européen en charge du climat, Wopke Hoekstra, veut croire qu'un compromis est encore possible.

"Je suis convaincu que nous parviendrons à régler la question de 2040 avant notre arrivée à Belém", la ville brésilienne où se tiendra la COP30 du 10 au 21 novembre, affirme-t-il à l'AFP.

Avant de se prononcer, les autorités françaises réclament notamment des garanties sur le financement de la décarbonation de l'industrie.

Paris critique la méthode de la Commission, qui a lié les échéances 2035 et 2040, quand l'ONU réclamait en février dernier que les pays signataires de l'Accord de Paris publient leur engagements de décarbonation pour 2035 (les "contributions déterminées au niveau national", les NDC dans le jargon onusien).

En temporisant, la France et l'Allemagne s'efforcent aussi de ménager leur opinion publique, alors que l'extrême droite, pourfendeuse de "l'écologie punitive" de Bruxelles, progresse de plus en plus.

Aux Nations Unies, on s'inquiète que l'UE perde l'effet d'entraînement qu'elle avait jusqu'ici sur les questions environnementales.

La COP30 ne "prend pas la voie d'un sommet magistral" à ce stade et l'Europe pourra se "dédouaner" en disant que les autres pays ne font pas mieux qu'elle, redoute une source onusienne.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d506390328

Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02

par energy_isere » 02 juil. 2025, 08:35

Climat: l'UE met enfin son objectif 2040 sur la table

AFP •02/07/2025

Après plusieurs mois de flottements, la Commission européenne soumet enfin mercredi aux États membres son objectif climatique en 2040. Bruxelles promet de maintenir des ambitions élevées, mais devrait introduire des "flexibilités" face aux réticences de certains pays.

L'exécutif européen dévoilera sa proposition à la mi-journée, alors que le sud de l'Europe étouffe sous des températures extrêmes, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l'intensité et la fréquence des canicules.

Comme elle le recommandait il y a plus d'un an déjà, la Commission devrait maintenir l'objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 90% en 2040 par rapport à 1990.

Mais, pour tenter de rallier les États les plus sceptiques, l'exécutif européen est prêt à introduire de la souplesse dans le calcul, au grand dam des organisations environnementales.

A partir de 2036, la Commission pourrait autoriser les vingt-sept à prendre en compte l'acquisition de crédits carbone internationaux, à hauteur de 3% du total, afin de financer des projets en dehors de l'Europe, selon un document de travail consulté par l'AFP.

Les ONG y sont fermement opposées. Études scientifiques à l'appui, elles remettent en cause l'impact "réel" de tels crédits sur les réductions d'émissions de CO2.

"3%, ce n'est pas négligeable. Ce sont potentiellement des sommes considérables qui vont être dépensées à l'étranger au lieu de financer la transition" en Europe, regrette Neil Makaroff, un expert du centre de réflexion Strategic Perspectives.

"Mais il y a un compromis politique à trouver", concède ce spécialiste du climat. "L'enjeu, ce sera que l'Union européenne mette en place un standard pour que ces crédits internationaux permettent réellement de baisser les émissions et ne pas laisser les États faire chacun à leur sauce".

- Calendrier serré avant Belem -
Une fois dévoilée mercredi, la proposition de la Commission devrait être discutée informellement entre les ministres de l'Environnement mi-juillet avant un éventuel vote le 18 septembre, et une transmission du texte au Parlement européen.

Bruxelles espère toujours que l'objectif 2040 sera approuvé avant la conférence climat de l'ONU (COP30), en novembre à Belém au Brésil.

Mais le calendrier est très serré, et les négociations s'annoncent délicates dans une Europe de plus en plus à droite.

Le commissaire européen chargé du climat Wopke Hoekstra fait le tour des capitales depuis des mois pour tenter de trouver un compromis.

Certains États ont déjà critiqué ouvertement les ambitions climatiques de l'Europe comme la Hongrie du nationaliste Viktor Orban ou la République tchèque, qui défend son industrie lourde.

L'Italie de Giorgia Meloni suggérait quant à elle de s'en tenir à une baisse des émissions de 80 ou 85% en 2040.

D'autres soutiennent la Commission, comme l'Espagne ou le Danemark, qui vient de récupérer la présidence tournante de l'UE pour six mois.

Les "flexibilités" de 3% envisagées par l'UE correspondent également aux exigences de l'Allemagne, dans l'accord de coalition du nouveau gouvernement.

La France défend de son côté une position plus ambiguë. Paris ne s'oppose pas directement aux 90%, mais critique la méthode employée.

Emmanuel Macron en a fait un des sujets du sommet européen de jeudi dernier à Bruxelles. L'Élysée réclame des garanties sur la décarbonation de l'industrie et un soutien à l'énergie nucléaire, l'une des clés de cette négociation.

Du point de vue des obligations internationales, le président français souligne aussi que l'UE doit seulement présenter une trajectoire 2035 — et non 2040 — à la COP30 au Brésil cet automne.

"Ne nous surcontraignons pas", "si on a (un objectif 2040) pour Belém super, si cela doit prendre plus de temps, prenons-le", a réclamé Emmanuel Macron à Bruxelles.

2040 est une étape cruciale pour l'Europe qui ambitionne d'atteindre la neutralité carbone en 2050.

Avec à la clé des transformations majeures pour l'industrie comme pour le quotidien des Européens: électrification des voitures, sortie progressive des énergies fossiles, rénovation énergétique des bâtiments...
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 5220a67b31

Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02

par energy_isere » 28 mai 2025, 10:58

Climat: l'UE en passe d'atteindre ses objectifs, la France critiquée

Boursorama avec Media Services •28/05/2025

La Commission européenne s'est montrée optimiste quant à la réalisation des objectifs climatiques de l'UE pour 2030. Cependant, des disparités subsistent entre les États.


Une bonne nouvelle sur le front climatique. L'Union européenne est en bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques en 2030, s'est réjouie la Commission mercredi 28 mai, même si le flottement persiste sur les ambitions du continent en 2040.

Après avoir évalué les plans énergie-climat de la plupart des Etats membres, Bruxelles table sur une baisse de 54% des émissions européennes de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990, tout près de l'objectif de 55% visé par l'UE.

"Nous devons maintenant nous appuyer sur cette dynamique" , a réagi Wopke Hoekstra, le commissaire européen en charge du climat.

"Il s'agit d'un moment décisif: chaque secteur, dans chaque Etat membre, doit contribuer" , a-t-il réclamé.

Selon la Commission, l'Europe a déjà réduit de 37% ses émissions depuis 1990, dont 8% en 2023, et l'objectif 2030 est à portée de main.

Bruxelles relève toutefois des disparités entre Etats membres et souligne les difficultés en matière de protection des forêts et de séquestration du carbone.

Des forêts pour capter le carbone

Cette "faiblesse de nos puits de carbone, conséquence de la détérioration de nos forêts est inquiétante et il faut y remédier au plus vite" , a prévenu l'eurodéputé centriste Pascal Canfin (Renew), tout en saluant la "bonne nouvelle" des estimations globales en 2030.

L'exécutif européen souligne aussi que la plupart des pays membres se sont alignés sur son objectif d'atteindre une part des énergies renouvelables dans la consommation totale de 42,5% d'ici 2030.

Avec une mauvaise élève du point de vue de Bruxelles, la France, même si Paris ne cesse de défendre son énergie nucléaire "décarbonée" .

Trois Etats - la Belgique, l'Estonie et la Pologne - sont pointés du doigt pour n'avoir pas encore remis leur plan énergie-climat (Pniec). Ils "doivent le faire sans délai", a exhorté la Commission.

Après ce satisfecit pour 2030, le plus dur reste à faire sur la route de la neutralité climatique promise par l'Europe en 2050.

Tensions sur l'objectif 2040

Car les Vingt-Sept vont d'abord devoir s'accorder sur l'étape intermédiaire de 2040, et les négociations piétinent.

Il y a plus d'un an, la Commission recommandait une baisse de 90% des émissions de CO2 en 2040 par rapport à 1990 au sein de l'UE. Depuis, elle n'a jamais osé mettre formellement la proposition sur la table des Etats.

Car certains jugent l'objectif inaccessible. D'autres comme la France ne cachent pas leur scepticisme et demandent des garanties sur la décarbonation de l'industrie.

Embarrassée, la Commission européenne pourrait envisager des flexibilités dans son mode de calcul en 2040 , peut-être grâce à l'achat de crédits carbone sur les marchés internationaux.

L'exécutif européen promet de soumettre une proposition avant l'été et assure que l'UE sera prête pour la prochaine conférence de l'ONU sur le climat (COP30) en novembre au Brésil.

Mais ces atermoiements suscitent l'inquiétude des écologistes , qui espéraient une mobilisation européenne après le retrait des Etats-Unis de Donald Trump de l'accord de Paris sur le climat.

Et les ONG s'alarment d'un détricotage en règle du Pacte vert, le fameux "Green Deal" adopté lors du précédent mandat d'Ursula von der Leyen.

Confrontée à la concurrence chinoise et aux menaces douanières de Donald Trump, l'Union européenne a en effet entamé un virage pro-business ces derniers mois.

Report de la loi contre la déforestation, suspense sur l'avenir d'un texte consacré à la "vigilance" environnementale des multinationales etc: Bruxelles entend réviser une série de lois, au nom de la lutte contre la "bureaucratie".

Nouvelle donne politique

Et le contexte a changé au sein des 27 avec la montée de l'extrême droite.

La socialiste espagnole Teresa Ribera, vice-présidente de la Commission en charge de la Transition propre, a peiné à se faire entendre jusqu'ici.

"Nous devons créer les conditions nécessaires" pour baisser les émissions de 90 % d'ici à 2040, a-t-elle appelé mercredi.

Avec les résultats du jour, l'Europe vient de "prouver que des objectifs fiables et prévisibles, fondés sur des données scientifiques, ainsi qu'une réglementation adéquate, sont efficaces", a-t-elle assuré.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... f59ffbe304

Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02

par mobar » 06 juin 2024, 11:30

Un peu normal que le charbon baisse, on a delocalise la plupart des activites qui fonctionnaient au charbon vers la chine et l’inde

Pour le petrole ca baisse beaucoup moins vu qu’on ne peut pas delocaliser les transports

Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02

par energy_isere » 06 juin 2024, 08:54

DANS L'UE, LES ÉMISSIONS DE CO2 ISSUES DES ÉNERGIES FOSSILES AU PLUS BAS DEPUIS 60 ANS

Timothée Talbi le 04/06/2024

D'après le Centre de recherches sur l'énergie et la propreté de l'air (Créa), ces émissions de CO2 issues des énergies fossiles de l'Union européenne ont baissé de 8% en 2023.


C'est une statistique qui montre que l'Union européenne est sur le bon chemin de la décarbonation même si elle devra encore accentuer ses efforts pour atteindre le net zéro à l'horizon 2050. Selon le Centre de recherches sur l'énergie et la propreté de l'air (CREA), les émissions de CO2 des 27 issues des énergies fossiles ont baissé de 8% l'année dernière et ainsi atteint leur plus bas-niveau depuis le début des années 1960. Cette baisse annuelle est d'ailleurs la seconde plus importante jamais recensée après celle observée durant l'année 2020 laquelle était largement alimentée par la pandémie.

En 2023, une production électrique davantage décarbonée grâce à l'essor continu du solaire et de l'éolien a contribué à plus de la moitié de cette baisse des émissions de CO2. La diminution dans d'autres secteurs, à commencer par l'industrie et les transports, a compté pour plus d'un tiers de cette réduction annuelle des émissions de CO2 provenant des énergies fossiles. Enfin, 8% sont attribuables au recul de la demande d'électricité à la faveur d'une météo encore plus douce qu'en 2022.

Forte baisse pour le charbon, marginale pour le pétrole

Dans le détail, les émissions de CO2 issues de la consommation de charbon ont chuté de presque 24% entre 2022 et 2023 : depuis 2015, elles sont en recul de presque 50%. La diminution est un peu moins conséquente en ce qui concerne le gaz (-10,6%). "Cette baisse de la consommation de gaz fossile et de charbon est largement due à l'expansion de l'énergie solaire et éolienne, le rebond de la disponibilité hydroélectrique et une hausse modeste de l'énergie nucléaire, de même qu'une réduction de la demande électrique", souligne le Créa.

En ce qui concerne les émissions de CO2 imputables au pétrole, elles sont en repli de seulement 1,6% sur un an. Le think-tank finlandais explique cette faible baisse par le fait que le pétrole reste largement utilisé dans les secteurs secondaires et des transports et leur remplacement par des énergies renouvelables est encore limité.

"Les réductions de consommation d'énergies fossiles rendues possibles par des investissements dans les énergies renouvelables diminueront la dépendance de l'UE aux États pétroliers comme la Russie dont les recettes issues des exportations d'énergies fossiles financent la guerre en Ukraine."
https://www.bfmtv.com/economie/entrepri ... 40515.html

Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02

par energy_isere » 23 avr. 2024, 20:26

Norway’s new climate target: emissions to be cut by at least 55 %

03/11/2022

Norway is submitting an enhanced climate target to the UN ahead of the UN Climate Change Conference (COP27) in Egypt. Norway’s new target is to reduce emissions by at least 55 % by 2030.

‘I am pleased to announce that Norway is raising its emission reduction target to at least 55 %. This sends a strong signal to other countries, and we hope that more countries will enhance their targets as well,’ said Prime Minister Jonas Gahr Støre.

In 2020, Norway was one of the first countries to submit an enhanced emission reduction target under the Paris Agreement. Norway is now increasing its level of ambition even further.

‘Just as important as ambitious targets are sound plans for achieving them. And Norway has these plans in place. We will be presenting annual climate action plans that will clearly set out how we intend to achieve our climate targets. But make no mistake, we will have to work very hard to succeed,’ said Mr Støre.

In February 2020, Norway enhanced its reduction target from at least 40 % to at least 50 % and towards 55 % by 2030 compared to the 1990 level. In response to the call from last year’s climate summit for all countries to reassess their emission reduction targets, Norway is now further enhancing its target. By 2030, Norway will cut emissions by at least 55 % compared to the 1990 level.

According to the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), rapid, deep emission cuts are essential if the world is to succeed in limiting global warming to 1.5°C.

‘The new emission reduction target means that Norway is adopting the same level of ambition as our closest partners. The Government has recently presented a climate status report and action plan which describes how the Government intends to achieve the transformation process needed to reduce Norway’s emissions by 55 %. This comes in addition to our close cooperation with the EU and Iceland, where we are working together in leading the effort to achieve systematic transformation of the entire economy towards a renewable, circular and sustainable future,’ said Minister of Climate and Environment Espen Barth Eide.

The Government has recently presented a climate status report and action plan describing how Norway intends to achieve its emission reduction target in cooperation with the EU.

Adapting to climate change and preventing loss and damage due to climate change will be one of the main topics at COP27 in Egypt. It is also important to provide more climate finance to developing countries for both mitigation and adaptation.
https://www.regjeringen.no/en/aktuelt/n ... id2944876/

Re: Europe, mesures de réduction des émissions de C02

par energy_isere » 18 janv. 2024, 22:56

L'UE contraint les poids lourds à réduire leurs émissions de CO2

AFP•18/01/2024

Le Parlement européen et les États membres de l'UE se sont accordés jeudi pour réduire les émissions carbone des poids lourds et généraliser les bus "zéro émission" afin de lutter contre le changement climatique.

Les émissions des véhicules lourds vendus à partir de 2030 devront être réduits d'au moins 45% par rapport à 2019, puis abaissés de 65% en 2035 et de 90% en 2040, selon le texte approuvé par les colégistaleurs.

La nouvelle réglementation fixe un objectif spécifique pour les autobus urbains qui devront être à 100% zéro émission à partir de 2035, avec un objectif intermédiaire fixant à 90% la baisse à atteindre en 2030 pour cette catégorie de véhicules.

Pour les poids lourds, qui roulent au gazole ou à l'essence, le virage vers l'électrique ou l'hydrogène (piles à combustible ou moteurs à combustion modifiés) s'annonce ainsi inévitable.

L'allemand Daimler et le suédois Volvo ont déjà annoncé qu'ils produiraient en série dès 2025 des piles à hydrogène pour camions. Le numéro un mondial Mercedes-Benz Trucks a récemment présenté son premier modèle de camion électrique longue distance.

Les groupes américains Tesla et Nikola ou les chinois BYD et Windrose sont également en embuscade, dopés chez eux par les plans de subventions massifs de Washington et Pékin.

L'enjeu est crucial pour les objectifs climatiques européens: les camions, bus et cars génèrent plus de 6% des émissions de gaz à effet de serre de l'UE, un quart des émissions du transport routier.

Mais la nouvelle réglementation implique une véritable révolution industrielle.

Pour respecter les nouvelles réductions de CO2, l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA) estime que l'engagement de l'ensemble de l'écosystème des transports sera nécessaire, tout comme celui des pouvoirs publics.

Sa directrice générale Sigrid de Vries a réclamé jeudi "des infrastructures de recharge électrique et de remplissage d'hydrogène, des systèmes complets de tarification du carbone et des mesures de soutien significatives pour que les opérateurs de transport investissent rapidement".

Sans cela, le calendrier des nouvelles contraintes imposées aux poids lourds sera "extrêmement difficile" à respecter, a-t-elle estimé.

Pour atteindre les objectifs fixés à 2030, plus de 400.000 véhicules électriques à batterie et à hydrogène devront être mis en circulation.

L'Europe aura alors besoin d'au moins 50.000 stations de recharge électrique et d'au moins 700 stations de recharge d'hydrogène, selon l'ACEA.

L'Union européenne, qui vise la neutralité carbone à l'horizon 2050, avait déjà approuvé la fin des ventes de voitures particulières neuves à moteur thermique en 2035.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... e49159d261

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