Incendies catastrophiques en Australie

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mobar a supprimé le message publié par mobar le 19 avr. 2024, 18:20.

Re: Incendies catastrophiques en Australie

par mobar » 19 avr. 2024, 18:20

La couverture nuageuse est a la baisse constante et en conséquence les durées d'ensoleillement augmentent en Europe depuis 1985
Probablement une coïncidence avec l'augmentation des températures :lol: :lol:

https://climate.copernicus.eu/esotc/202 ... e-duration

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Re: Incendies catastrophiques en Australie

par GillesH38 » 03 sept. 2022, 18:56

dans quelques années ils pourraient se déclarer surpris de la vitesse à laquelle le corail se régénère après un blanchiment ;)

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Re: Incendies catastrophiques en Australie

par mobar » 03 sept. 2022, 18:52

Reste plus qu'a planter des eucalyptus à la place des pins dans les Landes de Gascogne!

Re: Incendies catastrophiques en Australie

par GillesH38 » 03 sept. 2022, 17:28

mobar a écrit :
03 sept. 2022, 15:19
D'ailleurs 3 ans aprés il semble que la nature à reconstruit bien plus vite qu'attendu
c'est quand meme bizarre que ce soit une surprise, comme si ils n'avaient pas l'expérience des feux en Australie ... :wtf:

tous les pleurs sur le CO2 envoyé dans l'atmosphère lors d'un incendie oublient juste qu'une forêt se régénère plus vite que le temps de résidence moyen du CO2 dans l'atmosphère.....

Re: Incendies catastrophiques en Australie

par mobar » 03 sept. 2022, 15:19

D'ailleurs 3 ans aprés il semble que la nature à reconstruit bien plus vite qu'attendu
Résilience de la forêt face au feu : l'exemple australien
Biodiversité | 02 septembre 2022 | Laurent Radisson

Les auteurs de cette étude, chercheurs à l'Inrae, au CEA et dans plusieurs universités internationales, ont évalué deux paramètres : les pertes de couverture végétale et de biomasse, d'une part ; la capacité de récupération de la végétation un an après les incendies, d'autre part. Les images satellitaires recueillies, couplées à des techniques d'analyse et de modèles prédictifs des stocks de carbone, montrent que la zone forestière brûlée, qui représentait 20 % de la forêt australienne, a perdu l'équivalent de 200 millions de tonnes de carbone, dont 90 millions attribuables aux incendies et 110 millions aux effets cumulés de la sécheresse et des températures extrêmes.

Un an après, les scientifiques ont constaté un gain de biomasse représentant plus de 260 millions de tonnes de carbone stockées. Soit une récupération complète des stocks perdus. Il faut aussi préciser que l'année 2020 a été marquée par un niveau de précipitation deux fois plus élevé que celui enregistré en 2019. Alors que la forêt avait brûlé du sol jusqu'à la cime, l'étude montre une récupération rapide de la végétation, y compris les graminées, les arbustes et les cimes des eucalyptus brûlés, mais pas morts. Ces arbres, connus pour leur capacité de régénération post-incendie et leur adaptation à la sécheresse, dominent dans les forêts australiennes, rappelle l'Inrae.
https://www.actu-environnement.com/ae/n ... 40236.php4

Re: Incendies catastrophiques en Australie

par energy_isere » 03 sept. 2022, 14:50

oui oui, voir ton post de janvier 2020 viewtopic.php?p=2293884#p2293884

Re: Incendies catastrophiques en Australie

par GillesH38 » 03 sept. 2022, 14:40

ravi de te l'entendre dire, ça avait été dit par certains au moment des grands feux en Australie juste avant le covid, et qui avaient ressorti des cas où des écolos avaient manifesté contre des projets de brulis controlés de la foret pour épargner les animaux... au final évidemment beaucoup plus sont morts dans les mégafeux. (Mais malheureusement, ces remarques ont plus souvent été faites sur des sites climatosceptiques, donc si on refuse de les lire par principe, on ne risque pas d'être au courant du problème.)

Bêtement pour faire un gros feu il faut une sécheresse ET beaucoup de combustible ...

Re: Incendies catastrophiques en Australie

par energy_isere » 03 sept. 2022, 14:29

Podcast France Inter Australie, le feu aborigène
Dimanche 9 août 2020

ÉCOUTER (57 MIN) https://www.radiofrance.fr/franceinter/ ... ne-9101149
Ce n’est qu’en 1967 que les Aborigènes, qui occupent de manière continue cette île-continent depuis bientôt 80 000 ans, ont été reconnus par les autorités australiennes comme faisant partie de la population.

Et ce n’est qu’en 2008 que le gouvernement s’en est officiellement excusé. Mais dans leur lutte pour leur reconnaissance de peuple littéralement premier en Australie, certaines fortes têtes comme Oliver Costello mettent aussi en avant leur maîtrise des firesticks et des techniques de brûlis traditionnelles, issues d’une intime connaissance des différents environnements.
Plus au sud, Ado Webster nous emmène à travers des collines calcinées de Shoalhaven jusqu’à une forêt où il avait, deux ans auparavant, provoqué des feux maîtrisés pour entretenir le paysage selon les méthodes du peuple Yuin. Et la parcelle a été comme miraculeusement contournée par les flammes de février.
Il est décrit le savoir faire ancestral des aborigènes qui créent des feux contrôlés régulièrement et qui empêchent le développement de méga feux.

L'absence d'entretien traditionnel est le responsable des méga feux. Le RC n'est pas la cause première.

Re: Incendies catastrophiques en Australie

par mobar » 21 août 2022, 11:20

https://fr.wikipedia.org/wiki/Incendies ... _Australie
En 2020, l’Australie n’a toujours pas de registre ni système national de surveillance des incendies adapté (c’est-à-dire offrant des informations précises en temps réel sur l’étendue et l’intensité des feux de brousse)4 ; les Agences et les gouvernantes des États et des territoires ont des méthodes différentes de suivi des impacts écologiques des feux, mais aussi de leur répartition des animaux, des causes des incendies et les types de végétation de manière disparate (pas de gestion à l’échelle du continent)4. Dans le passé, ceci semblait convenir, mais en 2019, après trois ans de sécheresses et de canicules (incluant 3 trois hivers anormalement secs)5, les Australiens ont vu se réaliser un scénario correspondant aux prévisions les plus pessimistes des climatologues6,7 (et considérées comme clairement anthropique par un nombre croissant d’experts8,9), les feux de la saison 2019-2020 ont traversé plusieurs frontières d’États, avec des intensités et durées jusqu’alors inconnues des populations et des gestionnaires d’incendie10.
Combien? personne ne sait mais plus qu'en 1850!

En fait si on sait en 1850-1851, 5 millions d'ha ont brulés, en 2019-2020 ce sont 20 millions d'ha qui ont brulés!

Re: Incendies catastrophiques en Australie

par energy_isere » 21 août 2022, 10:53

ah oui ? Et tu pourrais nous donner la quantité de CO2 émise par les feux 2020 en Australie ?

Re: Incendies catastrophiques en Australie

par mobar » 21 août 2022, 10:46

energy_isere a écrit :
20 août 2022, 23:25
encore un article tendancieux de Mobar qui désinforme en faisant croire que les émissions de CO anthropique sont faibles devant les émissions naturelles.

Si il parle des émissions naturelles de CO2, il faut évidement contrebalancer par les absorptions naturelles de CO2.
L'article que tu qualifies de tendancieux est un extrait du 4eme rapport du GIEC publié en 2007, s'il est tendancieux c'est surtout par une sous estimation des émissions naturelles qu'il considère comme invariables dans le temps!!
Source: IPCC Fourth Assessment Report: Climate Change 2007, Intergovernmental Panel on Climate Change. [GIEC Quatrième Rapport d'Évaluation: Changement Climatique 2007, Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat.]
Les absorptions de CO2 et les émissions ne se compensent qu'en situation stabilisée!

Quand la température des mers tropicales augmente significativement par rapport à une période antérieure de 5 à 10°C par exemple comme actuellement, les émissions par dégazage des océans font un bond considérable
Dans le même temps les absorptions aux pôles sont pratiquement inchangées voire sont réduites vu que l'eau de mer ne peut descendre en dessous du seuil de congélation et absorber plus de CO2 les surfaces froides des océans des hautes latitudes étant même plus chaudes, l'absorption est réduite malgré la pression partielle de CO2 plus élevée que dans la période antérieure

De même avec la végétation, les émissions naturelles par incendies qui sont plus fréquentes lors de périodes chaudes et ne sont pas compensés par les absorptions de la végétation, elles sont même réduites par la disparition d'une partie du couvert végétal

Tous ces phénomènes se combinent pour accroitre considérablement le différentiel entre émissions et absorptions naturelle qui en situation stabilisée se compensait à peu prés

Le fait que les humains injectent des pouillèmes de CO2 d'origine fossile en plus n'intervient qu'à la marge, en tout cas pas suffisamment pour justifier que des actions significatives soient menées, ce qui finalement est bien ce qui se passe depuis 40 ans qu'on nous bassine avec la réduction des émissions anthropiques!

Re: Incendies catastrophiques en Australie

par mobar » 04 avr. 2022, 10:44

https://www.ecoco2.com/blog/le-rechauff ... dissement/
Le réchauffement climatique succède à 1800 ans de refroidissement
Ce travail de recherche, publié dans la revue Nature Geoscience, suggère que le nombre et l’intensité des éruptions volcaniques tropicales des 1000 dernières années de cette période seraient vraisemblablement la cause de ce refroidissement : « Les fortes éruptions volcaniques ont pour effet un refroidissement de l’atmosphère durant quelques années, mais nos résultats montrent que lorsqu’elles deviennent plus fréquentes, elles induisent un refroidissement à long terme de la surface des océans, » explique le Dr Helen McGregor, de l’université de Wollongong, en Australie.

Guillaume Leduc, chercheur CNRS (Centre National de Recherche Scientifique) au Centre européen de recherche et d’enseignement de géosciences de l’environnement et Marie-Alexandrine Sicre, directrice de recherche CNRS au Laboratoire d’océanographie et du climat, détaillent : « L’analyse des sédiments marins nous apprend en effet que les températures de surface de l’océan global ont régulièrement diminué entre le 1er et le début du XVIIIe siècle, une tendance qui selon les simulations du climat du dernier millénaire, serait imputable, entre 801 et 1800 années après JC, au volcanisme. Cette évolution de la température des océans sur presque deux millénaires a pris fin au début de l’ère industrielle, supplantée par le réchauffement global lié aux activités humaines. »

Une période nommée « Petit Age de Glace » , particulièrement froide sur les continents, située entre le XVème et le XVIIIème siècle, coïncide avec la diminution des températures de la surface des océans, suggérant son caractère global. Ces résultats mettent de plus en évidence la manière dont l’océan agit comme mémoire du système climatique : « Il est important de comprendre comment l’océan module les variations naturelles induites par le volcanisme car il peut absorber ou relâcher des quantités de chaleur extraordinaire par rapport à l’atmosphère. Grâce à ce travail, nous avons désormais une vision rétrospective des changements à l’échelle des derniers siècles, avant les perturbations majeures induites par les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines » ajoute le Dr Helen McGregor.

Pour mettre à jour les causes de cette diminution des températures océanes, les chercheurs ont eu recours à la modélisation : « Nous avons examiné l’impact des changements de la position de la terre par rapport au soleil, de l’irradiance solaire, de l’utilisation des sols, du volcanisme et des gaz à effet de serre sur les températures de surface. Seul le forçage volcanique a été en mesure de produire de manière convaincante le refroidissement observé dans les données » précise Hugues Goosse, professeur à l’université de Louvain (Belgique).

Re: Incendies catastrophiques en Australie

par energy_isere » 19 mars 2021, 08:49

Les feux en Australie ont projeté autant de fumée dans la stratosphère qu'une éruption volcanique (étude)

AFP•19/03/2021

Les incendies qui ont ravagé l'Australie en 2019-2020 ont été si massifs qu'ils ont projeté autant de fumée dans la stratosphère qu'une importante éruption volcanique, avec des conséquences importantes pour le climat, selon une étude publiée jeudi dans la revue Science.

La stratosphère est la deuxième couche constituant l'atmosphère, au-dessus de la troposphère (dans laquelle nous vivons).

"Nous avons été extrêmement surpris" par ces résultats, a confié à l'AFP Ilan Koren, l'un des deux co-auteurs de l'étude et professeur au Weizmann Institute of Science en Israël.

La quantité de fumée est comparable à celle entraînée par l'éruption du Mont Pinatubo en 1991 dans les Philippines, la deuxième plus grosse éruption au 20ème siècle.

La fumée "a quitté l'Australie par l'est, et est revenue sur l'Australie depuis l'ouest au bout de deux semaines, c'est incroyable", a déclaré le chercheur. "Je n'ai jamais vu une telle injection (de fumée) dans la stratosphère."

Elle a atteint cette hauteur à cause d'une combinaison de trois facteurs, selon l'étude. D'abord, l'intensité des feux. Ensuite, le fait qu'une partie d'entre eux aie été située très au sud, là où la limite entre la troposphère et la stratosphère est plus basse. Enfin, car ils se situaient également près d'une région de fortes tempêtes, ce qui a contribué à élever les fumées en altitude.

Le fait qu'elles aient atteint cette hauteur est crucial: dans l'atmosphère basse, la fumée ne subsiste que quelques jours ou semaines. "Mais lorsqu'elle atteint la stratosphère, elle reste entre plusieurs mois ou années", explique Ilan Koren.

De plus, les vents y sont plus forts, ce qui a pour conséquence de diffuser la fumée loin et vite.

"Ce qu'on obtient, c'est une fine couverture de fumée qui couvre tout l'hémisphère sud pendant de nombreux mois", résume M. Koren.

Les chercheurs ont pu prouver l'existence de cette fumée de janvier 2020 à juillet, soit pendant six mois, grâce à des observations satellites. Ensuite, il devient trop difficile de séparer ces fumées d'autres sources, mais selon Ilan Koren, elles subsistent "très probablement" en partie encore aujourd'hui.

Cette couche de fumée a pour principal effet de refléter et renvoyer une partie du rayonnement solaire: "Cela a clairement un effet refroidissant", notamment sur les océans situés en dessous, dit le chercheur. Avec potentiellement de lourdes conséquences, par exemple sur les algues qui font de la photosynthèse, particulièrement présentes dans l'hémisphère sud, ajoute-t-il.

Par ailleurs, une partie du rayonnement peut-être absorbé par la fumée, et provoquer au contraire un réchauffement localisé, dont les conséquences "ne sont pas encore claires".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 2e4de0ae7d

Re: Incendies catastrophiques en Australie

par energy_isere » 26 mai 2020, 13:38

GillesH38 a écrit :
26 mai 2020, 12:53
y a combien d'animaux de la catégorie dont un milliard a disparu, je veux dire ?
(honnêtement je ne pense pas du tout qu'il y ait un milliard de mammifères en Australie)
Le chiffre de l'étude comptait les mammifères, les oiseaux et les reptiles.

https://www.huffingtonpost.co.uk/entry/ ... brIm8x7kNW

Re: Incendies catastrophiques en Australie

par GillesH38 » 26 mai 2020, 12:53

y a combien d'animaux de la catégorie dont un milliard a disparu, je veux dire ?
(honnêtement je ne pense pas du tout qu'il y ait un milliard de mammifères en Australie)

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