Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
Accéder au contenu
par energy_isere » 07 nov. 2025, 23:55
par energy_isere » 20 sept. 2025, 16:37
par energy_isere » 01 mai 2025, 16:53
par GillesH38 » 07 mars 2025, 08:34
par GillesH38 » 07 mars 2025, 06:35
par energy_isere » 07 mars 2025, 01:42
Recul inédit de la banquise arctique 06/03/2025 Chaque hiver, la banquise reprend ses droits sur les mers de l’hémisphère Nord lors de la saison hivernale. Son extension vers le sud progresse jusqu’à la fin de l’hiver et atteint généralement son maximum début mars, lorsque les températures commencent à remonter, faisant reculer les surfaces gelées des mers. Année après année, le constat est sans appel : la banquise recule. Une extension minimale de la banquise cette fin d’hiver 2025 Depuis le début de l’hiver, au mois de décembre, l’extension de la banquise est voisine de son minimum jamais atteint. Sa progression vers le sud est systématiquement inférieure aux années précédentes. En cette fin d’hiver 2024/2025, il est temps de faire le bilan de cette extension. Il apparaît clairement sur le graphe obtenu à l’aide des données satellites du réseau européen EUMETSAT que l’extension de la banquise n’a jamais été aussi faible. Une baisse de surface des mers gelées dans le prolongement des dernières décennies En cette fin d’hiver 2025, date à laquelle l’extension est généralement la plus importante, la banquise couvre à peine plus de 14 millions de km². En comparaison aux années 80, cela représente une baisse de surface des mers gelées d’environ 12 %. Il apparaît même que la surface actuelle correspond à l’extension généralement rencontrée au début de l’hiver lors des années 1980. Durant cet hiver 2024/2025, c’est principalement le mois de février qui a présenté l’anomalie de surface la plus importante, même si cette dernière était déjà présente dès le début de l’hiver. Un hiver 2024/2025 remarquablement doux Cette extension inédite n’intervient pas dans un contexte anodin. En effet, l’hiver 2024-2025 se classe parmi les plus doux jamais enregistrés sur l’hémisphère Nord. En regardant plus spécifiquement l’hiver en Arctique, si l’anomalie du mois de janvier reste relativement faible, elle augmente fortement durant le mois de février, correspondant ainsi à l’arrêt prématuré de l’extension de la banquise arctique durant cet hiver. Et la glace de l’Antarctique ? Il est bon de rappeler que la banquise de l’Arctique est plus affectée par le réchauffement climatique que celle de l’Antarctique. Durant l’hiver 2023/2024 de l’hémisphère Sud, concomitant à l’été 2024 dans l’hémisphère Nord, la surface de glace de l’hémisphère Sud présente une anomalie moindre que celle de son homologue du nord.
par energy_isere » 07 mars 2025, 01:38
par energy_isere » 12 janv. 2025, 16:01
par energy_isere » 22 sept. 2024, 20:57
par energy_isere » 28 mars 2024, 01:18
par energy_isere » 27 févr. 2024, 09:43
par mobar » 26 févr. 2024, 09:17
par energy_isere » 26 févr. 2024, 09:13
Avec le réchauffement climatique le Groenland s'élève, et pas qu'un peu Publié par Adrien le 26/02/2024 Source: Geophysical Research Letters La fonte des glaces du Groenland entraîne une élévation remarquable de son sol, un phénomène étudié grâce à 61 stations de mesure GPS réparties sur son territoire. Ces dispositifs permettent aux scientifiques de distinguer les mouvements actuels, dus aux changements climatiques contemporains, de ceux hérités de la dernière période glaciaire. Cette distinction est cruciale pour comprendre l'impact du changement climatique sur l'élévation du lit rocheux du Groenland. Depuis la fin de la dernière ère glaciaire, il y a environ 11 700 ans, le recul des glaciers a allégé la pression sur le lit rocheux du Groenland, lui permettant de s'élever, un processus connu sous le nom de rebond glaciaire isostatique. Actuellement, le Groenland perd environ 262 gigatonnes de glace par an, en grande partie due aux changements climatiques modernes. Les glaciers périphériques, seuls, contribuent à une perte de 42 gigatonnes de glace. Une étude récente a mis en lumière que la perte de glace glaciaire est responsable d'une part significative de l'élévation du lit rocheux du Groenland, jusqu'à près d'un tiers du mouvement vertical total dans certaines zones. Danjal Longfors Berg, doctorant à l'Université technique du Danemark, et son équipe ont utilisé les données de moniteurs GPS pour mesurer le mouvement vertical depuis 2007. Ils ont déterminé que la perte de glace des glaciers était responsable d'une grande partie de l'élévation du Groenland, avec des taux de rebond de 32% et 27,9% dans deux bassins de drainage au nord et à l'est du territoire. Le taux de rebond le plus élevé a été observé près du glacier de Kangerlussuaq, dans le sud-est du Groenland, où le sol s'élève d'environ 8 millimètres par an. Comprendre l'élévation du lit rocheux du Groenland offre une méthode complémentaire pour mesurer la perte de glace de la région. En combinant cette mesure avec d'autres techniques, telles que l'altimétrie et les variations de gravité détectées par satellite, les scientifiques peuvent obtenir des estimations précises de la quantité de glace disparue. Ces informations sont essentielles pour prédire l'impact de la fonte des glaces sur l'élévation du niveau de la mer, soulignant l'importance de surveiller ces changements dans le contexte du changement climatique global.
par mobar » 18 janv. 2024, 11:21
kercoz a écrit : ↑18 janv. 2024, 10:58 J'ai un petit doute sur ce passage ....Ca correspond pas avec ce qui se passe ds mon ricard: """"La perte de masse a eu un effet direct minimal sur la hausse globale du niveau des mers", la glace se trouvant pour l'essentiel déjà dans la mer, indiquent toutefois les auteurs. Elle est toutefois suffisante pour avoir un effet possible sur la circulation océanique -....."
2,85 millions de kilomètres cubes de glace de l'inlandsis du Groenland
par kercoz » 18 janv. 2024, 10:58
Haut