par energy_isere » 21 févr. 2007, 12:24
Une centaine de multinationales signent une déclaration pour lutter contre le réchauffement climatique
Les dirigeants d'une centaine de sociétés multinationales -dont General Electric, Volvo et Air France- ont signé lundi à New York une déclaration appelant la communauté internationale à agir rapidement et de manière efficace contre le réchauffement climatique causé par les émissions de gaz à effets de serre et de dioxyde carbone.
Le document, paraphé à l'issue d'une réunion à l'université de Columbia, fixe comme objectif le développement d'énergies propres et la lutte contre le réchauffement climatique dû à l'activité humaine. Les sociétés signataires sont membres du Global Roundtable on Climate Change (Table ronde sur le changement climatique), créé en 2004 sous l'égide de l'Institut de la Terre de l'université de Columbia pour informer sur les changements climatiques.
"Le changement climatique est un problème urgent qui nécessite une action mondiale dans un laps de temps qui puisse minimiser le risque d'un impact humain grave sur les systèmes naturels de la Terre", a expliqué mardi Jeffrey Sachs, directeur de l'Institut de la Terre.
Selon lui, la déclaration exige la mise en place par les gouvernements d'un cadre mondial permettant d'atténuer les effets du changement climatique sans affecter le développement économique et la production énergétique. Le texte demande la mise en place d'un plan définitif d'ici 2012.
Les sociétés signataires appellent les gouvernements à fixer, sur la bases de données scientifiques, des objectifs en termes de réduction des émissions de gaz à effets de serre et de dioxyde de carbone, et à prendre immédiatement des mesures pour pouvoir atteindre l'objectif. Elles exigent un cadre législatif afin de pouvoir adapter leur activité aux nouvelles contraintes.
Les mesures qui seront prises par les législateurs doivent être obligatoires, et les coûts d'un développement économique plus pauvre en rejet de carbone ne sont pas si élevés que les gens le croient, selon Jeffrey Sachs. Le directeur de l'Institut de la Terre affirme également que l'objectif ne peut être atteint sans la participation de pays tels que la Chine, les Etats-Unis, l'Inde et l'Australie, qui figurent parmi les plus gros pollueurs de la planète.
Dans leur rapport rédigé début février, les spécialistes du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) réuni à Paris ont conclu que le réchauffement climatique était "très vraisemblablement" la faute de l'homme. Selon ces experts, le phénomène va se poursuivre dans les années et les siècles à venir, entraînant d'ici 2100 une hausse de 1,1 à 6,4 degrés Celsius de la température moyenne et de 18 à 59 centimètres du niveau des océans. AP
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[quote] [b] Une centaine de multinationales signent une déclaration pour lutter contre le réchauffement climatique[/b]
Les dirigeants d'une centaine de sociétés multinationales -dont General Electric, Volvo et Air France- ont signé lundi à New York une déclaration appelant la communauté internationale à agir rapidement et de manière efficace contre le réchauffement climatique causé par les émissions de gaz à effets de serre et de dioxyde carbone.
Le document, paraphé à l'issue d'une réunion à l'université de Columbia, fixe comme objectif le développement d'énergies propres et la lutte contre le réchauffement climatique dû à l'activité humaine. Les sociétés signataires sont membres du Global Roundtable on Climate Change (Table ronde sur le changement climatique), créé en 2004 sous l'égide de l'Institut de la Terre de l'université de Columbia pour informer sur les changements climatiques.
"Le changement climatique est un problème urgent qui nécessite une action mondiale dans un laps de temps qui puisse minimiser le risque d'un impact humain grave sur les systèmes naturels de la Terre", a expliqué mardi Jeffrey Sachs, directeur de l'Institut de la Terre.
[color=red]Selon lui, la déclaration exige la mise en place par les gouvernements d'un cadre mondial permettant d'atténuer les effets du changement climatique sans affecter le développement économique et la production énergétique. Le texte demande la mise en place d'un plan définitif d'ici 2012.[/color]
Les sociétés signataires appellent les gouvernements à fixer, sur la bases de données scientifiques, des objectifs en termes de réduction des émissions de gaz à effets de serre et de dioxyde de carbone, et à prendre immédiatement des mesures pour pouvoir atteindre l'objectif. Elles exigent un cadre législatif afin de pouvoir adapter leur activité aux nouvelles contraintes.
Les mesures qui seront prises par les législateurs doivent être obligatoires, et les coûts d'un développement économique plus pauvre en rejet de carbone ne sont pas si élevés que les gens le croient, selon Jeffrey Sachs. Le directeur de l'Institut de la Terre affirme également que l'objectif ne peut être atteint sans la participation de pays tels que la Chine, les Etats-Unis, l'Inde et l'Australie, qui figurent parmi les plus gros pollueurs de la planète.
Dans leur rapport rédigé début février, les spécialistes du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) réuni à Paris ont conclu que le réchauffement climatique était "très vraisemblablement" la faute de l'homme. Selon ces experts, le phénomène va se poursuivre dans les années et les siècles à venir, entraînant d'ici 2100 une hausse de 1,1 à 6,4 degrés Celsius de la température moyenne et de 18 à 59 centimètres du niveau des océans. AP
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