7/04/09_20:45_Arté_Le marché de la faim.

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Re: 7/04/09_20:45_Arté_Le marché de la faim.

par energy_isere » 08 avr. 2009, 18:11

Au moins ce reportage était à une heure de grande écoute, et pas proposé à minuit. ;)

Re: 7/04/09_20:45_Arté_Le marché de la faim.

par Ferdi » 08 avr. 2009, 14:05

Dommage que ce genre de film n'est pas vu par ceux qui en ont vraiment besoin, c'est à dire la majorité!

Re: 7/04/09_20:45_Arté_Le marché de la faim.

par kpitaine » 08 avr. 2009, 11:17

We feed the world est un excellent film, tout comme le dernier du même réalisateur "Let's make money" sur le marché de l'argent (évidement :D )

Ce qui est sympa dans la réalisation de ces 2 films, c'est que le réalisateur n'intervient pas il laisse les personnes s'exprimer... Nous devons de vrais observateurs et le message semble peu détourné et modifié !

Des films qui permettent d'éviter de bien long débat !

Re: 7/04/09_20:45_Arté_Le marché de la faim.

par Alter Egaux » 08 avr. 2009, 07:57

Hum, l'intervention du PDG Peter Brabeck-Letmathe de Nestlé est à l'image de la multinationale agroalimentaire : froid voir glacial, déshumanisé, ultra pro OGM et productiviste. Un bon autrichien qui aurait eu sa place dans "l'aventure nationale-socialisme".
Brrr, cela me fait froid dans le dos.

7/04/09_20:45_Arté_Le marché de la faim.

par fuste23 » 07 avr. 2009, 20:12

Comment l'industrie alimentaire européenne surproduit une nourriture sans goût et affame le Tiers-monde. Un documentaire phare sur la mondialisation.
Le point de départ de ce film, qui a connu un vrai succès public lors de sa sortie en salles en France en 2007, fut le désir d'Erwin Wagenhofer de remonter la filière des produits vendus sur les marchés de Vienne, sa ville. Une curiosité qui le conduit d'Autriche au Brésil en passant par la Roumanie et l'Andalousie, capitale des "légumes d'hiver", et par la Suisse - il y rencontre Jean Ziegler, alors rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, et Peter Brabeck, PDG de Nestlé. En chemin surgissent quelques questions simples : pourquoi les tomates voyagent-elles 3 000 km pour arriver jusqu'au consommateur autrichien et pourquoi les retrouve-t-on, à un prix inférieur aux productions locales, sur les marchés de Dakar ? Pourquoi jette-t-on à Vienne 2 000 tonnes de pain encore frais par jour ? Pourquoi le blé et le maïs cultivés en Autriche sont-ils brûlés, et pourquoi gave-t-on les poulets de soja brésilien dans les élevages industriels ? Si l'on produit de quoi nourrir 12 milliards d'êtres humains, comme le dit Jean Ziegler, pourquoi 850 millions d'entre eux souffrent-ils de la faim ? Pourquoi le gouvernement roumain veut-il rendre ses agriculteurs dépendants des coûteuses semences hybrides vendues par Pioneer (multinationale dont le slogan "Nous nourrissons le monde" donne son titre au film) ?


Vague à l'âme
Le patron de Nestlé, lui aussi, s'interroge : pourquoi, dans un monde si prospère et si confortable, qui nous donne "tout ce que nous voulons", avons-nous du "vague à l'âme" ? Sa brève intervention, édifiante, clôt un voyage superbement filmé et rythmé. Mais Peter Brabeck n'incarne pas seulement le méchant de l'histoire, en donnant une voix et un visage au cynisme des multinationales. Il rappelle à sa façon au spectateur que le monde absurde qui vient de se déployer sous ses yeux est aussi conditionné par sa propre consommation. Aussi We feed the world, comme Le cauchemar de Darwin, mais aussi Super size me ou Notre pain quotidien, diffusés cette semaine par ARTE, en appelle-t-il à la conscience et à la responsabilité.

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