Nigéria

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Re: Nigéria

par energy_isere » 15 sept. 2024, 21:04

Nigeria: l'essence de la méga-raffinerie Dangote arrive sur le marché

AFP •15/09/2024

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Vue de la méga-raffinerie de pétrole du magnat Aliko Dangote à Lekki, près de Lagos au Nigeria, le 22 mai 2023 ( AFP / PIUS UTOMI EKPEI )

Après huit ans de travaux, des mois de négociations et plusieurs faux départs, la plus grande raffinerie d'Afrique, propriété du magnat nigérian Aliko Dangote, a commencé dimanche à livrer ses premiers litres d'essence au Nigeria.

Environ 500 camions-citernes ont été acheminés dimanche par la compagnie pétrolière nationale NNPC (Nigerian National Petroleum Company) à la raffinerie située à plus de 70 kilomètres à l'est de Lagos, la capitale économique du Nigeria, pour emporter 25 millions de litres d'essence, aussi appelée PMS (Premium Motor Spirit), a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

L'infrastructure gigantesque, d'une capacité à terme de 650.000 barils par jour, a coûté au total 20 milliards de dollars (18,1 milliards d'euros), soit plus du double initialement prévu. Elle est censée pouvoir couvrir l'intégralité des besoins en carburant du pays le plus peuplé d'Afrique, ainsi que d'exporter une partie de sa production.

Le Nigeria est le premier producteur de pétrole du continent, mais il importe la quasi-totalité de ses besoins en carburant.

Le pays dispose de quatre raffineries étatiques (à Warri, Port Harcourt et Kaduna), mais plus aucune n'est fonctionnelle.

Le ministre des Finances nigérian, Wale Edun, présent sur place, a salué un "événement historique" marquant "la reprise de la marche du Nigeria vers l'industrialisation".

"Aujourd'hui, nous avons franchi une étape importante vers l'autosuffisance énergétique au Nigeria", a-t-il assuré.

"44% de la production" de la raffinerie "répondront aux besoin du pays" et "56% de la production sera exportée", ce qui "génèrera des entrées de devises étrangères", a expliqué Devakumar Edwin, vice-président de Dangote Industries.

Cette raffinerie, dont le démarrage a été maintes fois reporté, a longtemps été présentée au public comme permettant de résoudre les pénuries chroniques d'essence au Nigeria, tout en maintenant des prix bas à la pompe.

Mais rien n'est moins sûr sur ce dernier point, alors que les Nigérians ont vu le prix du litre d'essence à la pompe passer de moins de 200 nairas (0,11 euro) à 850 nairas (0,47 euro) en un an et demi.

Le prix de l'essence a dans un premier temps triplé après l'arrivée au pouvoir du président Bola Ahmed Tinubu. Ce dernier a mis fin aux subventions sur les carburants qui permettaient depuis des décennies de maintenir artificiellement des prix très bas.

Début septembre, une hause surprise de près de 45% du prix à la pompe a aussi été mise en place, d'autant plus difficile à accepter pour les Nigérians que le pays traverse une grave crise économique, avec une inflation dépassant les 33% en juillet.

Aliko Dangote, classé en 2024 par le magazine Forbes comme l'homme le plus riche d'Afrique pour la 13e année consécutive, dirige un conglomérat actif dans de nombreux secteurs, dont le ciment, le sucre ou encore les engrais.

L'essence Dangote devrait être disponible à la pompe à compter du 1er octobre.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 3600379d5c

Re: Nigéria

par energy_isere » 11 sept. 2024, 22:47

Nigéria : la mégaraffinerie de Dangote entre promesses et « réalités du marché »

AFP le 11 sept. 2024

Quand l'essence de la mégaraffinerie du magnat Aliko Dangote inondera-t-elle le marché au Nigeria ? La question n'est pas nouvelle mais elle est devenue quasi-obsessionnelle dans le pays le plus peuplé d'Afrique, plombé par les pénuries.

La plus grande raffinerie du continent africain

Aliko Dangote, "l'homme le plus riche d'Afrique" depuis 13 ans selon Forbes, a annoncé il y a quelques jours attendre le feu vert de la compagnie pétrolière nationale (Nigerian National Petroleum Company, NNPC). La NNPC, seule entité à acheter l'essence destinée au marché national, a elle évoqué la date du 15 septembre.

Construite à partir de 2016 à Lekki, dans la périphérie de la capitale économique Lagos, et inaugurée en mai 2023, la titanesque raffinerie d'Aliko Dangote, la plus grande du continent, d'une capacité de 650 000 barils par jour, est censée couvrir l'intégralité des besoins en essence du pays.

Mais sa mise en route a été maintes fois repoussée. Elle porte depuis sa conception la promesse de résoudre la contradiction du Nigeria - premier producteur de pétrole du continent, il importe pourtant la quasi-totalité de ses carburants - et de mettre fin aux pénuries tout en maintenant des prix à la pompe bas.

Mais l'optimisme des Nigérians sur ce point faiblit, d'autant qu'ils viennent d'être assommés par une augmentation surprise de 45% des prix de l'essence à la pompe.

« Réalités du marché »

À quel prix sera vendue l'essence de Dangote sur le marché nigérian? C'est la grande question. "De nombreux Nigérians s'attendent raisonnablement à (...) un prix moins élevé (qu'aujourd'hui), parce que c'est ce qu'on leur a fait miroiter" et qu'il n'y aura pas de coûts d'importation, explique l'analyste Ayotunde Abiodun du cabinet nigérian SBM Intelligence.

Mais les "réalités du marché" telles que "les cours mondiaux du pétrole, le coût de l'approvisionnement en pétrole et les marges de raffinage" rendent selon lui cette perspective peu probable, du moins "à court terme".

D'autant plus qu'Aliko Dangote doit entrer dans ses coûts et rembourser sa dette contractée pour faire sortir de terre ce mastodonte qui a coûté 20 milliards de dollars. Dangote "va certainement prioriser les marchés qui peuvent lui rapporter le plus" et donc vendre une partie de son essence à l'étranger, estime Ayotunde Abiodun.

De l'essence plus chère que le prix de vente

En arrivant au pouvoir en mai 2023, le président Bola Ahmed Tinubu a officiellement mis fin aux subventions sur les carburants, qui permettait depuis des décennies de maintenir artificiellement des prix bas. Ceux-ci ont alors triplé. Mais même avec la nouvelle augmentation de 45%, le prix du litre d'essence reste très inférieur au prix du marché : 855 nairas (0,47 euro), contre 1 100 nairas (0,61 euro).

La NNPC continue donc d'acheter de l'essence plus chère qu'elle ne la vend, et de creuser sa dette auprès des fournisseurs, qui atteint 6 milliards de dollars.

Mais augmenter à nouveau le prix du carburant serait socialement très difficile pour la population et pourrait provoquer "des émeutes", note Ademola Henry Adigun, du cabinet AHA Consultancies. "Il s'agit de questions politiques qui doivent faire l'objet d'un accord commun entre nous et la NNPC. Pour l'instant, nous croisons les doigts", a déclaré mardi à l'AFP Anthony Chiejina, responsable de la communication du groupe Dangote.

« Monopole » ?

"Il n'est pas garanti" que l'essence Dangote mette un terme aux pénuries, prévoit Ayotunde Abiodun, en pointant notamment les "nombreuses défaillances" de la NNPC en matière de "compétence" et de "transparence". La production de pétrole nigériane a baissé ces dernières années, atteignant en 2023 moins de 1,2 million de barils par jour, loin des 2 millions souhaités par le gouvernement.

La question de la fourniture de pétrole brut a provoqué des tensions entre les autorités et Aliko Dangote, d'autant que ce dernier est moins proche du gouvernement de Bola Ahmed Tinubu que de celui de son prédécesseur Muhammadu Buhari. Dangote a reproché à la NNPC de ne pas lui fournir assez de pétrole brut à raffiner, le contraignant à se tourner vers des sociétés internationales qui vendent le baril de brut entre 3 et 4 dollars plus cher que la NNPC.

Si Dangote devait importer du brut plus cher, il pourrait être tenté de privilégier ensuite la vente sur les marchés étrangers pour s'assurer de meilleures marges, note M. Abiodun. De leur côté, les traders pétroliers craignent que Dangote se retrouve dans une situation monopolistique où il serait le seul fournisseur du pays en essence, menaçant leurs propres affaires.

"Il est normal que toute tentative de perturber un système qui a fonctionné d'une certaine manière depuis très longtemps se heurte à une résistance importante de la part de ceux qui en bénéficient", commente Clementine Wallop, de la société de conseil Horizon Engage. "La question du monopole est sans fondement", tranche de son côté Anthony Chiejina, du groupe Dangote.

La NNPC n'a pas répondu aux demandes de l'AFP.
https://www.connaissancedesenergies.org ... che-240911

Re: Nigéria

par energy_isere » 05 sept. 2024, 08:08

Les Nigérians épuisés par les pénuries et la hausse du prix de l'essence

AFP le 04 sept. 2024

Après une nuit entière dans sa voiture, coincée dans la file d'attente de plusieurs kilomètres jusqu'à la station-service, le chauffeur de taxi nigérian Oluwashina Ilesanmi entreprend de calculer à quel point l'augmentation soudaine du prix de l'essence va réduire ses revenus.

Une inflation supérieure à 30%

Le constat est implacable : l'augmentation d'environ 45% du prix de l'essence réduit pratiquement ses bénéfices à néant.

Déjà durement éprouvés par une inflation supérieure à 30%, une flambée des prix de l'alimentation et une dévaluation du naira, la monnaie nationale, les Nigérians sont encore sonnés par l'annonce mardi de la compagnie pétrolière nationale d'augmenter les prix à la pompe.

Dans la nuit de lundi à mardi, la Nigerian National Petroleum Company (NNPC) a fait passer le litre d'essence d'environ 610 nairas à 855 nairas et les stations privées affichent des prix qui atteignent parfois les 1.200 nairas.

Depuis son arrivée au pouvoir en mai 2023, le président nigérian Bola Ahmed Tinubu a mis fin à la subvention des carburants qui coûtait au gouvernement des milliards de dollars par an pour maintenir les prix de l'essence à un niveau artificiellement bas.

Il a également mis fin à un système de contrôle des devises pour libéraliser le naira.

Mais les promesses d'un "espoir renouvelé" - du nom de son programme de campagne - ne se sont pas concrétisées et le pays le plus peuplé d'Afrique est plongé dans la pire crise économique qu'il ait connue depuis des décennies.

À Lagos, dans la capitale Abuja et dans la ville septentrionale de Kano, certaines stations-service privées étaient fermées mercredi, tandis que d'immenses files de voitures se sont formées toute la nuit devant les stations-service de la NNPC.

Ibrahim Musa, commerçant à Kano, a rejoint une file d'attente mardi à 5 heures du matin. Quelques heures plus tard, la hausse du prix du carburant a été annoncée: il devra payer 75.000 nairas (46 dollars) son plein au lieu des 47.000 précédemment.

"Cette différence de 28.000 nairas est énorme, cette somme peut couvrir une partie des dépenses scolaires", déplore-t-il.

"Pas de choix facile"

Le Nigeria est un important producteur de pétrole, mais le pays dépend des importations d'essence car il dispose de peu de capacités de raffinage et connaît souvent des pénuries sporadiques de carburant.

M. Tinubu est en Chine cette semaine, dans le cadre de ses efforts visant à attirer les investissements étrangers dans le pays.

Un conseiller du président Tinubu, Bayo Onanuga, a défendu sur le réseau social X la décision d'augmenter les prix du carburant pour aider la NNPC, dont la dette atteindrait six milliards de dollars selon les médias locaux.

Il a ajouté que la raffinerie géante du magnat nigérian Aliko Dangote avait commencé à produire de l'essence pour le marché local, ce qui permettrait de soulager l'économie du pays.

"Il n'y a pas de choix facile", a-t-il déclaré.

"Si fatigué"

Les autorités ont à plusieurs reprises exhorté les Nigérians à faire preuve de patience pour que les réformes aient un effet sur l'économie, mais l'inflation a atteint 34% en juin.

En juillet, le gouvernement a plus que doublé le salaire minimum des travailleurs du secteur public, le portant à 70.000 nairas par mois, dans le cadre d'une des mesures introduites pour aider à compenser le coût de la vie.

Mais l'augmentation brutale du prix de l'essence a déjà des effets sur le coût de la vie.

Une commerçante de Lagos a indiqué que les prix des pâtes et du riz avaient déjà augmenté en prévision de la hausse des coûts due à l'augmentation du carburant.

Des passagers de "Danfo", les célèbres minibus jaunes de Lagos, ont confié à l'AFP que le prix de leur trajet avait doublé entre lundi et mardi.

Joe Ajaero, dirigeant du principal syndicat, le National Labour Congress, a qualifié dans un communiqué la hausse du prix du carburant de "trahison" et a demandé son annulation.

Le mois dernier, des manifestations à l'échelle nationale pour mettre fin à la mauvaise gouvernance ont eu lieu, mais elles n'ont pas attiré une participation massive.

Pour Kingsley, employé de banque à Lagos, il n'y a pas d'autre choix que de continuer à attendre. Il a passé 20 heures dans une file d'attente pour le carburant, achetant même une brosse à dents et du dentifrice à un vendeur au bord de la route pendant qu'il attendait...

"Je suis si affaibli, si fatigué... Je suis tellement inquiet, c'est vraiment très dur", se désole-t-il mercredi matin.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nce-240904

Re: Nigéria

par energy_isere » 03 sept. 2024, 22:19

suite de 4 posts au dessus.
Nigéria : la raffinerie géante de Dangote commence à produire de l'essence

AFP le 03 sept. 2024

La raffinerie géante du magnat nigérian Aliko Dangote, d'une capacité de 650.000 barils par jour, a commencé à produire de l'essence qui pourrait être mise sur le marché dans les prochaines 48 heures, a annoncé l'homme d'affaires mardi.

Le Nigeria, pays producteur de pétrole et membre de l'OPEP, ne disposant jusqu'à présent d'aucune raffinerie opérationelle, la compagnie pétrolière nationale (Nigerian National Petroleum Corporation, NNPC) a dû importer de l'essence pour assurer les besoins du pays.

"Notre essence, aussi appelée PMS, peut arriver dans les stations-service dans les prochaines 48 heures, cela dépend de la NNPC", a déclaré Aliko Dangote à la chaîne de télévision nigériane Channels.

Seule la NNPC peut acheter l'essence importée dans le pays. Chaque mois, elle alloue la quantité que les distributeurs sont autorisés à vendre en station (Total, Mobil, Conoil, etc.).

Aliko Dangote a précisé mardi qu'un comité réuni par le président Bola Ahmed Tinubu était en train de fixer les prix de l'essence produite dans sa raffinerie.

"Une fois que nous aurons terminé avec la NNPC, cela pourrait être aujourd'hui, cela pourrait être demain, nous serons alors prêts à lancer la production sur le marché", a-t-il ajouté.

La NNPC n'a pas immédiatement répondu aux demandes de l'AFP sur les livraisons de carburant.

Pendant des années, le Nigeria a subventionné l'essence afin de maintenir les prix à un niveau bas pour son marché intérieur.

Ces importations de carburant et subventions ont entraîné une perte massive de devises étrangères à un moment où le géant africain est confronté à une baisse de ses revenus pétroliers.

La raffinerie d'Aliko Dangote, dont l'ouverture était initialement prévue pour 2021, a été officiellement inaugurée en 2023 par le président de l'époque Muhammadu Buhari. Elle avait commencé à produire du diesel et du carburant d'aviation en janvier.

Depuis son arrivée au pouvoir en mai 2023, Bola Ahmed Tinubu a mis fin aux subventions des carburants et laissé flotter la monnaie nationale, le naira, dans le cadre de réformes économiques qui, selon lui, attireront les investissements étrangers et favoriseront la croissance à long terme.

Mais, à court terme, les prix des carburants ont doublé, l'inflation a atteint 34% en juin, son plus haut niveau depuis trois décennies, et le naira s'est effondré par rapport au dollar, entraînant une augmentation des prix des produits importés.

La capitale économique Lagos connaît depuis des semaines de longues files d'attente devant les stations-service en raison des pénuries de carburant.

Mardi, le prix de l'essence à la pompe est passé de 568 nairas le litre à 855 nairas dans les stations NNPC de Lagos.

Ces derniers jours, la NNPC a déclaré que des tensions financières avaient entravé sa capacité à maintenir l'approvisionnement en carburant, même après avoir annoncé le mois dernier un bénéfice record de 3,3 milliards de nairas, soit environ 2 milliards de dollars, pour l'année 2023.
https://www.connaissancedesenergies.org ... nce-240903

Re: Nigéria

par energy_isere » 03 sept. 2024, 00:18

vidéo youtube 8 mn https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=QEW68dvW_ug

Is Nigeria's Mambilla Hydropower Project a Scam ?

I am Afrikan
10,3 k abonnés
1 804 vues 17 mai 2024 #NigeriaInfrastructureProjects #AfricaInfrastructureProjects

The Mambilla Hydropower Project, situated in Taraba State, Nigeria, represents an ambitious endeavor set to significantly transform the nation's energy landscape upon completion. With a planned capacity of 3,050 MW, it is poised to emerge as the largest power plant within Nigeria and rank among the most substantial hydroelectric projects across the African continent.

The project's scope encompasses the construction of four dams spanning the Donga River, alongside two subterranean power stations. Notably, the primary Mambilla Dam will facilitate the redirection of water through an extensive network of tunnels spanning 33 km, ultimately reaching the power stations situated 1,000 meters below the plateau's surface.

Anticipated to yield a substantial output of 5,400 GWh of electricity annually, the project holds immense promise for bolstering Nigeria's energy infrastructure and meeting its burgeoning power demands.

Despite its monumental potential, the Mambilla Hydropower Project has encountered prolonged planning phases spanning over four decades since the inception of the first feasibility study in 1972.

However, significant progress was made in 2017 when the Federal Executive Council awarded the construction contract to a consortium comprising Chinese entities such as Gezhouba Group, Sinohydro, and CGCOC Group.

Nevertheless, the project faced setbacks, notably in the form of construction delays attributed to landslides and legal disputes, which temporarily impeded progress. Fortunately, these obstacles were resolved by February 2020, paving the way for the project's anticipated commencement.


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Re: Nigéria

par energy_isere » 03 sept. 2024, 00:03

Au Nigéria il ya un projet de barrage en construction, le Mambilla dam, mais le projet végète et est confronté à des grosses difficultés techniques.
Soutenu par les Chinois à hauteur de 4.9 milliards de dollars.

https://en.wikipedia.org/wiki/Mambilla_ ... er_Station

il n'y a pas d'argent en 2024 pour avancer le projet.
Zero allocation for Mambilla Power Project in 2024 budget

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Mambilla hydropower

............................
https://dailytrust.com/zero-allocation- ... 24-budget/

Re: Nigéria

par energy_isere » 31 août 2024, 11:15

Nigeria : TotalEnergies cède des actifs pétrogaziers pour 19,5 millions $

Agence Ecofin 30 aout 2024

TotalEnergies mène depuis plusieurs mois une politique de réduction de ses investissements à l’international dans le cadre de la gestion optimisée de son portefeuille d’actifs pétrogaziers.

Au Nigeria, la presse locale a annoncé jeudi 29 août que la major pétrolière française TotalEnergies s’est délestée, via sa filiale locale, des gisements Olo et Olo West. Il s’agit de deux réserves marginales d’or noir de l’ex-OML 58, dont elle détenait jusqu’ici les droits dans le cadre de son partenariat avec la société publique du Nigeria (NNPC Ltd).

La cession de ces actifs est réalisée au profit d’Aradel Holdings, une compagnie pétrolière locale, pour un montant total de 19,5 millions de dollars. Ce montant comprend un paiement initial de 16 millions de dollars, auquel s’ajoutent 3,5 millions de dollars de paiements différés et conditionnels.

« Aradel Holdings, par l’intermédiaire de sa filiale Aradel Energy Limited, a signé un accord de vente et d’achat pour acquérir 100 % des intérêts dans les champs marginaux Olo et Olo West, auprès de TotalEnergies EP Nigeria et de la NNPC Ltd », a déclaré l’entreprise au sujet de ce développement.

Ce dernier intervient dans un contexte où la plupart des entreprises pétrolières internationales actives dans le pays tendent à limiter leurs investissements, particulièrement ceux qui concernent les actifs onshores. Elles limitent ainsi leur exposition aux risques associés à l’exploitation de ces derniers.

Fin juillet, la multinationale française avait déjà cédé 10 % de participation qu’elle détient dans SPDC, la joint-venture opérée par l’Anglo-Néerlandaise Shell. Elle s’est ainsi retirée de l’exploitation des 18 permis pétrogaziers que cette coentreprise assure dans le delta du Niger.

Il y a quelques jours, la NNPC Ltd a également annoncé qu’elle compte réduire ses intérêts dans des actifs pétrogaziers qu’elle juge non essentiels à la poursuite de ses objectifs opérationnels.

Il s’agit d’une opportunité pour les autres compagnies locales de renforcer leur capacité à gérer et exploiter les ressources pétrogazières du Nigeria, réduisant ainsi la dépendance du pays vis-à-vis des multinationales.

L’enjeu pour le premier producteur africain de pétrole reste, entre autres, de veiller à un équilibre entre l’optimisation de l’exploitation des actifs, l’amélioration du contenu local et le développement durable de l’industrie pétrolière. Selon le National Bureau of Statistics (NBS), cette dernière a vu sa croissance baisser de 2,22 % en glissement annuel, entre 2022 et 2023.
https://www.agenceecofin.com/compagnies ... 5-millions

Re: Nigéria

par energy_isere » 24 août 2024, 11:11

suite de ce post du 22 juin 2024 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 2#p2393262
Nigeria : la raffinerie Dangote commencera à produire de l'essence en septembre

Agence Ecofin 22 aout 2024

Opérationnelle depuis janvier 2024, la raffinerie ne fonctionne qu’à hauteur d’environ 50% de sa capacité totale. Son alimentation se fera désormais en privilégiant l’achat de brut auprès de fournisseurs locaux.

La raffinerie de pétrole du milliardaire nigérian, Aliko Dangote, effectue des tests de production d'essence et devrait mettre les premiers volumes de ce carburant sur le marché à la mi-septembre 2024, a indiqué IRR Energy, un cabinet d’intelligence économique spécialisé dans le domaine de l’énergie.

Dans une note adressée le mercredi 21 août à ses clients et consultée par Reuters, le cabinet a cependant fait remarquer que ce calendrier pourrait être à nouveau repoussé par l’entreprise, qui prévoyait initialement de livrer ses premiers volumes d’essence en juin 2024.

La raffinerie, dont la construction a nécessité un investissement de 20 milliards de dollars, a une capacité de 650 000 barils par jour (bpj). Elle livre du diesel et du carburéacteur depuis son entrée en production en janvier dernier, et ne fonctionne jusqu’ici qu’à hauteur d’environ 50% de sa capacité totale.

Aliko Dangote avait annoncé, le 20 juillet, que sa raffinerie prévoit d'atteindre 85% de sa capacité de production, d’ici la fin de l’année en cours, soit un niveau de 550 000 barils par jour.
https://www.agenceecofin.com/petrole/22 ... -septembre

Re: Nigéria

par Silenius » 24 août 2024, 11:03

Temoignage d'un expat qui vit dans un camp petrolier a Port Harcourt : https://www.youtube.com/watch?v=l8HOztdaltQ

Re: Nigéria

par energy_isere » 27 juil. 2024, 11:06

Nigéria : la sécurisation du brut a coûté 1,5 milliard $ en 4 ans

Agence Ecofin 26 juillet 2024

Sécuriser les installations pétrolières contre les actes de vandalisme qui aboutissent très souvent au vol du brut, est l’option qu’a prise le Nigéria sous l’égide de l’ex-président Muhammadu Buhari. Ceci, sans grand succès.

Au Nigéria, ce sont au moins 1,5 milliard de dollars qui ont été investis depuis 2020 pour assurer la sécurité des installations pétrolières du pays. L’information a été publiée ce jeudi 25 juillet par George Akume, le secrétaire du gouvernement fédéral lors d’une audition au Parlement.

Le responsable s’est exprimé sur la situation, source de préoccupation pour l’État qui malgré des investissements conséquents peine à trouver une solution durable à ce phénomène récurrent qui affecte l’économie nationale.

Selon un rapport de l’Initiative pour la transparence des industries extractives nigérianes (NEITI), le vol de pétrole brut a fait perdre au pays environ 46 milliards de dollars entre 2009 et 2020, dont 10 milliards de dollars en seulement sept mois.

Face à cette situation, la Chambre des représentants a mis en place une commission spéciale pour faire la lumière sur ces pertes. Le vol de pétrole reste un frein majeur à la rentabilité de l’exploitation pétrogazière, et de manière générale à la performance économique du Nigéria.
https://www.agenceecofin.com/gestion-pu ... d-en-4-ans

Re: Nigéria

par energy_isere » 19 juil. 2024, 23:44

Nigéria : la raffinerie de Port Harcourt prête pour une relance en août

Agence Ecofin 16 juillet 2024

En cours de réhabilitation dans le cadre d’un plan du Nigéria d’accroissement de sa capacité de raffinage de brut, la raffinerie de Port Harcourt affichait fin décembre 2023, un taux d’exécution de 80 %.

Les opérations de raffinage de pétrole brut à la raffinerie de Port Harcourt devraient reprendre à partir du mois d’août 2024. C’est ce qu’a annoncé Mele Kyari, le patron de la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPCL) lors d’une session au Parlement lundi 15 juillet.

« Nous avons procédé à l’achèvement mécanique de la raffinerie, comme annoncé en décembre. Le brut est déjà stocké dans la raffinerie. Nous procédons aux essais requis, et je vous assure que la raffinerie de Port Harcourt démarrera dans les deux prochaines semaines », a-t-il déclaré.

Selon les explications du responsable aux parlementaires, l’installation d’une capacité de raffinage de 210 000 b/j, subit une série d’essais de garantie de performance visant à s’assurer que toutes les normes de sécurité et d’exploitation sont respectées.

Mele Kyari a également annoncé l’entrée de service de la raffinerie de Kaduna, une autre raffinerie en cours de réhabilitation, au même titre que celle de Warri. Une perspective qui, avec le fonctionnement actuel de la raffinerie de Dangote d’une capacité de 650 000 b/j, fait dire au responsable que le Nigéria s’imposera comme un exportateur net de produits pétroliers, d’ici l’année prochaine.

Encore faudrait-il à l’État résoudre les problèmes d’approvisionnement de ces installations qui ont pendant longtemps entravé le raffinage local du brut nigérian. Il y a quelques jours, une avancée a été faite dans ce sens à travers une entente avec les multinationales autorisant la vente au prix du marché de brut aux compagnies de raffinage.
https://www.agenceecofin.com/petrochimi ... ce-en-aout

Re: Nigéria

par energy_isere » 18 juil. 2024, 22:23

La manne pétrolière et les relations internationales du Nigeria

Source : Ifri 18 juillet 2024

Le Nigéria est le principal producteur africain de pétrole, avec une production de 1,54 million de barils par jour (Mb/j) en 2023(1). Le pays a une riche histoire dans ce secteur qui a débuté avant son indépendance (obtenue en octobre 1960)(2).

Le Nigéria a « été profondément influencé par la colonisation, qui a eu des répercussions sur ses structures socio-économiques, politiques et économiques. En particulier, le contrôle du système mondial de crédit par les pays occidentaux développés a eu des répercussions sur le rôle du pétrole dans les relations internationales du pays et sur l'accès à des emprunts justes et équitables », explique Fidelis Allenl(3) dans la note en anglais ci-après publiée ce 17 juillet par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri.

Un « fardeau pétrolier »

Le secteur pétrolier compte aujourd'hui pour près de 65% des revenus du Nigéria et pour 85% de ses exportations totales.

Mais comme d'autres pays en développement, notamment africains, le Nigéria est sujet à la « malédiction des ressources naturelles » (concept défini par Richard Auty en 1990 selon lequel les pays disposant notamment de pétrole en abondance ne connaissent pas sur le long terme un développement accéléré, en raison entre autres d'une captation de la rente liée à ces ressources naturelles ou de la corruption). Fidelis Allen évoque pour sa part un « fardeau pétrolier » du Nigéria.

Précisons que le Nigéria dispose par ailleurs des premières réserves prouvées de gaz en Afrique et est le 3e producteur de gaz du continent, derrière l’Algérie et l’Égypte, avec une production de 43,7 milliards de m3 en 2023 selon le Statistical Review of World Energy 2024. Le pays est par ailleurs à la fois l'un des principaux exportateurs mondiaux de GNL (le 7e au monde en 2023) et l'un des pays « torchant » le plus de gaz, en raison du manque d'infrastructures pour capter du gaz associé sur les champs pétroliers.

Un appel à la « décolonialité »

Après avoir vécu sous le régime colonial britannique (de 1861 à 1960)(4), « l’attitude servile du Nigéria en matière de politique étrangère, fondée sur la soif d’investissements dans le pétrole et le gaz, laisse présager des pratiques en matière de prêts qui ne favorisent pas suffisamment les citoyens ordinaires », alerte Fidelis Allen.

Il cible notamment la relation bilatérale avec la Chine dans laquelle « le pétrole semble servir de garantie aux facilités de crédit chinoises. Le Nigéria est ouvert à des relations de prêt dérisoires avec la Chine, avec pour conséquence un endettement croissant ».

Pour ce Professeur à l'Université de Port-Harcourt au Nigéria, « la solution semble résider dans la décolonialité, définie en termes d’évaluation critique par les citoyens du comportement du système de crédit international face à l’incapacité du secteur pétrolier et gazier à placer le Nigeria au-dessus d’emprunts inconsidérés et non justifiés ».

Lire l'étude :
La manne pétrolière et les relations internationales du Nigeria
Sources / Notes

1/ Contre 1,41 Mb/j pour l'Algérie 1,27 Mb/j pour la Libye et 1,15 Mb/j pour l'Angola.
2/ Le Nigéria a effectué sa première livraison de pétrole en 1958, devenant un producteur de pétrole à l'échelle mondiale
3/ Fidelis Allen est Professeur à l'Université de Port Harcourt au Nigéria.
4/ La colonisation du Nigeria a commencé à la fin du XIXe siècle avec l'arrivée de commerçants et de missionnaires britanniques. Petite ville côtière à l'origine, Lagos est devenue une colonie britannique en 1861.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ria-240718

Re: Nigéria

par energy_isere » 29 juin 2024, 10:46

suite de ce post du 29 avril 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 4#p2368344
Nigeria : la construction du gazoduc AKK sera achevée début 2025

Agence Ecofin 24 juin 2024

La construction du gazoduc Ajaokuta-Kaduna-Kano (AKK) long de 614 km au Nigeria sera achevée au premier trimestre de 2025. C’est ce qu’a annoncé Mele Kyari, patron de la société publique du Pétrole, NNPC, lors d’une visite de chantier dans l’État de Kaduna. Initialement prévue pour 2023, la finalisation du projet a été retardée de deux ans.

Le responsable a souligné que les principales sections étaient déjà terminées et que « l’objectif reste de livrer le projet d’ici décembre, avec une finalisation en 2025 ». Le gazoduc devrait générer 3,6 gigawatt d’électricité et soutenir le secteur industriel le long de son parcours qui s’étend d’Ajaokuta à Kano en passant par Kaduna.
https://www.agenceecofin.com/breves-ene ... debut-2025

Re: Nigéria

par energy_isere » 29 juin 2024, 10:36

Nigéria : la mise en service du gazoduc OB3 annoncée pour août 2024

Agence Ecofin 25 juin 2024

Les travaux de construction du gazoduc OB3 qui devrait avoir à terme, une longueur de 127 km ont démarré en 2016. Sa finalisation envisagée initialement pour septembre 2019 a ensuite pris un important retard lié à des difficultés techniques.

L’entrée en service du gazoduc Obiafu-Obrikom-Oben (OB3), en cours de construction dans l’État du Delta, est attendue pour août 2024. L’information a été annoncée à la suite d’une visite de l’installation samedi 22 juin par Ekperikpe Ekpo, le ministre d’État nigérian chargé du gaz, en compagnie de Mele Kyari, le patron de la société publique du pétrole (NNPC Ltd).

« J’étais ici l’année dernière et j’ai vu les travaux en cours. On m’a promis qu’ils seraient terminés en décembre 2023. J’en ai douté. Mais aujourd’hui, d’après ce que je vois, je suis certain que d’ici juillet ou août, le gazoduc sera finalisé et que le président procèdera à sa mise en service », a déclaré le ministre.

L’opérationnalisation du gazoduc OB3 qui relie le réseau de gazoducs de l’est du pays au système de gazoducs Escravos-Lagos à l’ouest et Ajaokuta-Kaduna-Kano (AKK) au nord, est attendue depuis plusieurs années. Ceci, parce que la finalisation du projet a été ralentie par des défis techniques liés à la pose de la canalisation.

D’après le responsable de la NNPC Ltd, l’installation devrait, une fois achevée, favoriser l’acheminement d’environ 2,2 milliards de pieds cubes standard de gaz naturel via le réseau de distribution de gaz du Nigéria. De quoi augmenter la disponibilité de ce combustible sur lequel table le gouvernement pour soutenir la croissance économique du pays.
https://www.agenceecofin.com/gaz/2506-1 ... -aout-2024

Re: Nigéria

par energy_isere » 22 juin 2024, 11:27

Nigéria : TotalEnergies et NNPC s’associent dans l’exploitation du gaz

Agence Ecofin 20 juin 2024

Il y a quelques jours, la NNPC Ltd s’est entendue avec Golar LNG pour l’installation d’une unité flottante de liquéfaction de gaz naturel (FLNG), dans les eaux territoriales du Nigéria.

Le groupe TotalEnergies et la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC Ltd), la société publique du pétrole du Nigéria, vont injecter 550 millions de dollars dans la construction d’une unité de traitement du gaz dans l’État de Rivers, dans le sud du Nigéria.

Selon les informations rapportées mercredi 19 juin par des sources proches de la société d’État, l’investissement qui devrait également concerner la mise en place d’un pipeline, cible l’exploitation du potentiel du champ gazier Ubeta, dans l’OML 58.

Ces infrastructures devraient, une fois la décision finale d’investissement officialisée et les travaux de développement menés à terme, permettre aux parties prenantes qui impliquent Shell et Eni, favoriser l’exploitation de 350 millions de pieds cubes standard de gaz par jour.

Le projet devrait également permettre l’exploitation de 10 000 barils de liquides associés par jour. De quoi soutenir la production pétrolière du Nigéria, régulièrement inconstante, et améliorer l’approvisionnement en gaz domestique. Avec des réserves évaluées à 202 Tcf, dont environ 140 Tcf récupérables, le Nigéria dispose d’un important potentiel gazier que le gouvernement fédéral souhaite monétiser.
https://www.agenceecofin.com/gaz/2006-1 ... ion-du-gaz

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