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par energy_isere » Hier, 23:23
L’Angola continue de développer sa production dans sa stratégie hors OPEP Agence Ecofin 28 juillet 2025 L’Angola s’est retiré de l’OPEP en décembre 2023, jugeant que les décisions du cartel ne répondaient plus à ses priorités nationales. Depuis, le pays poursuit ses efforts pour accroitre sa production. Le lancement, mercredi 23 juillet dernier, du projet pétrolier Begonia situé dans le bloc 17/06 et de la phase 3 de CLOV, dans le bloc 17, marque une avancée vers la consolidation de la production pétrolière de l’Angola qui se situe régulièrement autour de 1,1 million de barils par jour. Le développement de ces projets offshores, tous deux opérés par la multinationale pétrolière française TotalEnergies, apporte un volume combiné de 60 000 barils par jour. Ces volumes viennent soutenir les efforts de Luanda pour maintenir une production supérieure à un million de barils quotidiens. En misant sur des projets qui reposent sur des installations offshores existantes, l’Angola privilégie une optimisation rapide et moins coûteuse de sa production pétrolière, sans dépendre de nouveaux investissements lourds. Cette stratégie s’appuie sur l’objectif affiché par l’Agence nationale angolaise du pétrole (ANPG) de préserver un plateau de production stable, supérieur à 1,1 million de barils par jour, d’ici 2027, en capitalisant sur les projets validés en cours de développement. En quittant l’OPEP, Luanda entendait se libérer des contraintes de plafonnement pour exploiter plus librement ses réserves offshores concentrées sur des gisements arrivés à maturité. Mais le déclin progressif de ces champs constitue un défi majeur pour l’économie angolaise, encore très dépendante des recettes pétrolières. Elles constituent, d’après le Trésor français, environ 65 % des revenus fiscaux et plus de 90 % des recettes d’exportation. Selon les données disponibles, au moins cinq projets offshores sont attendus d’ici 2027, dont l’Agogo Integrated West Hub opéré par Eni, et le développement Cameia-Golfinho opéré par TotalEnergies. Dans le même temps, l’ANPG poursuit une stratégie de promotion de l’exploration pétrolière, avec l’objectif de mettre à disposition jusqu’à 50 blocs, dont plusieurs en eaux profondes, via des appels d’offres ciblés et un mécanisme d’attribution permanente. Ce programme s’inscrit dans un plan d’investissement jusqu’en 2030, estimé à 60 milliards de dollars.
par energy_isere » 26 juil. 2025, 01:55
TotalEnergies Starts Production at Begonia, CLOV Phase III offshore Angola by Jov Onsat|Rigzone Staff | Thursday, July 24, 2025 TotalEnergies SE said Wednesday it has unlocked new production of 60,000 barrels per day (bpd) gross in Angola with the start-up of Begonia and CLOV Phase III. Begonia, 150 kilometers (93.21 miles) off the coast of the Central African country, has a capacity of 30,000 bpd. The project consists of five wells tied back to the Pazflor floating production, storage and offloading (FPSO) vessel. The first inter-block development in Angola, Begonia straddles blocks 17 and 17/06, both operated by the French energy giant. TotalEnergies owns a 38 percent stake in block 17 and 30 percent in 17/06. Block 17’s CLOV Phase III, 140 kilometers off the coast, also has a production capacity of 30,000 bpd. It consists of four wells tied back to the CLOV FPSO. ............................
par energy_isere » 19 juil. 2025, 10:42
Angola : un premier puits gazier vient consolider la stratégie énergétique nationale Agence Ecofin 16 juillet 2025 Classé parmi les principaux producteurs de pétrole brut en Afrique, l’Angola affiche son ambition de faire du gaz naturel un levier de sa transition énergétique et un pilier de ses exportations. Plusieurs initiatives confortent cette orientation. L’annonce de la découverte le 12 juillet dernier, du gisement gazier Gajajeira marque une étape stratégique pour l’Angola. Foré par la coentreprise Azule Energy dans le bloc 1/14 localisé dans le bassin du Bas-Congo, c’est le tout premier puits entièrement dédié à l’exploration gazière dans le pays. Si ce développement constitue une avancée inédite, il s’inscrit dans une trajectoire énergétique déjà amorcée. Il intervient quatre mois après que l’Angola a officialisé l’adoption de son National Gas Master Plan (NGMP). Il s’agit d’une feuille de route adoptée en avril 2025, qui vise à structurer une industrie nationale autour du gaz, sécuriser les approvisionnements et porter sa part dans le mix énergétique à 25 % à court terme, contre environ 7 à 10 % actuellement. Une bascule entamée avec le National Gas Master Plan Jusqu’ici, le gaz naturel produit en Angola provenait principalement de l’exploitation pétrolière, sous forme de gaz associé. Son utilisation restait dans l’ensemble marginale et souvent limitée à des activités de réinjection, procédé consistant à pomper le gaz extrait à nouveau dans le réservoir pétrolier afin d’en maintenir la pression, ou à défaut, à le brûler par torchage. À travers le NGMP, l’Angola a formalisé une nouvelle orientation stratégique qui consiste à rechercher, forer, puis exploiter des réservoirs contenant uniquement du gaz naturel. Le plan prévoit notamment de réduire le gaspillage lié au torchage, d’approvisionner durablement l’usine de liquéfaction Angola LNG et de structurer une demande locale autour de la production électrique, de la pétrochimie, du gaz de pétrole liquéfié (GPL) et de l’usage domestique. L’État s’est ainsi engagé, à travers Sonangol, dans plusieurs projets structurants, dont, par exemple, le développement des champs gaziers Quiluma et Maboqueiro. Ces deux gisements ont fait l’objet d’une décision finale d’investissement en juillet 2022. Leur mise en production est prévue pour 2026. Le gisement Gajajeira s’inscrit dans cette dynamique. Avec plus de 1000 milliards de pieds cubes de gaz et jusqu’à 100 millions de barils de condensat associé, il vient renforcer la base de ressources mobilisables, tout en permettant de diversifier les zones d’exploration au-delà des blocs historiquement pétroliers. Vers une filière gazière structurée, complémentaire du brut La découverte de Gajajeira contribue à consolider les perspectives de développement d’une filière gazière nationale capable de soutenir la demande intérieure et les capacités d’exportation. Elle vient s’ajouter aux volumes susceptibles d’alimenter, à terme, l’usine Angola LNG, dont la capacité (5,2 millions de tonnes/an de GNL) reste partiellement utilisée alors qu’un projet d’extension, avec un mini-train de 3 millions de tonnes par an, est à l’étude. Pour autant, cette trajectoire ne remet pas en cause le rôle central du pétrole dans l’économie angolaise. Selon des données de la Banque africaine de développement (BAD), le combustible représentait environ 30 % du PIB angolais en 2023. Le gouvernement entend d’ailleurs maintenir un plateau autour de 1,1 million b/j jusqu’en 2027, alors que plusieurs gisements producteurs d’or noir sont arrivés à maturité. Une stratégie encore en construction ? À plus long terme, l’Angola prévoit d’étendre ses infrastructures gazières vers l’intérieur du pays, de convertir ses centrales diesel au gaz, et de développer un réseau résidentiel. Des projets sont aussi envisagés dans les bassins du Kwanza et de Benguela, traduisant une stratégie territoriale et structurelle au-delà des découvertes actuelles. Le gisement Gajajeira constitue une découverte notable, mais reste modeste en comparaison des grands projets gaziers africains actuellement en développement. À titre indicatif, Greater Tortue Ahmeyim (Sénégal–Mauritanie), Coral South ou encore Mamba (Mozambique) disposent de réserves estimées respectivement à environ 15, 10 et 30 Tcf de gaz naturel. À ce stade, aucun calendrier de développement n’a été rendu public concernant le gisement. Les partenaires du bloc 1/14, à savoir Azule Energy (35 %), Equinor (30 %), Sonangol E&P (25 %) et Acrep Angola S.A. (10 %), n’ayant pas encore pris de décision finale d’investissement.
par energy_isere » 14 juil. 2025, 15:12
BP-Eni JV Makes Major Gas Discovery Offshore Angola By Tsvetana Paraskova - Jul 14, 2025 Azule Energy, a joint venture of international majors BP and Eni, has discovered a major natural gas reservoir offshore Angola in the first gas-targeting exploration well in the oil-producing country. Azule Energy, the operator of Block 1/14, has announced a gas discovery at the Gajajeira-01 exploration well, located in the Lower Congo Basin in Angola’s waters. Initial assessments suggest gas volumes in place could exceed 1 trillion cubic feet, with up to 100 million barrels of associated condensate, Azule Energy said, adding that these results “confirm the presence of a working hydrocarbon system and open new exploration opportunities in the area.” Azule Energy will continue to assess the full potential of the discovery and collaborate with Block 1/14 partners – Equinor, Angola’s state firm Sonangol, and Acrep SA – to determine the optimal development strategy. “These new discoveries are a motivating factor in our ongoing efforts to attract private investment in the sector for the development and monetisation of natural gas,” said Paulino Jerónimo, chairman of the board of directors of Angola’s National Agency of Petroleum, Gas and Biofuels, ANPG. Adriano Mongini, CEO of Azule Energy, commented: “This is a landmark moment for gas exploration in Angola. Gajajeira-01 is the country’s first dedicated gas exploration well, and its success reinforces our confidence in the potential of the Lower Congo Basin.” So far, Angola has focused on recovering its oil production, which peaked in 2008 at 2 million barrels per day (bpd). Output has declined in recent years, due to underinvestment in offshore resources due to higher development costs, which have prompted many companies to overlook the African oil producer as an investment destination. The country aims to boost its current oil production of about 1.1 million bpd, and this was a key reason why Angola quit OPEC as of January 2024, following a spat with the OPEC and OPEC+ members about production quotas. Angola’s gas discovery could put the country on the gas and LNG export map in the future as both BP and Eni, as well as other energy majors, are active in LNG developments on the coasts of both West and East Africa, with projects in Senegal, Mauritania, and Mozambique.
par energy_isere » 31 mai 2025, 12:09
Angola : Petrobras accélère son retour dans le secteur pétrogazier Agence Ecofin 28 mai 2025 Petrobras a amorcé un retour sur la scène de la prospection internationale, notamment en Afrique, après plusieurs années de repli. La dynamique s’inscrit dans une politique de diversification géographique et de consolidation de ses partenariats énergétiques. La compagnie pétrolière publique brésilienne Petrobras travaille activement à son retour dans l’industrie pétrolière de l’Angola, deuxième producteur africain de pétrole brut, dernière le Nigeria, avec une production autour de 1,1 million de barils par jour. Selon des informations relayées par la presse locale mardi 27 mai, Petrobras a signé un mémorandum d’accord avec la compagnie publique du pétrole, Sonangol à l’occasion de la visite d’État du président angolais João Lourenço au Brésil. En mars dernier, l’entreprise avait déjà paraphé un document similaire avec le régulateur pétrolier angolais (ANPG). Si le protocole d’accord avec l’ANPG doit permettre, via une étude conjointe, d’identifier de nouvelles cibles d’exploration au large des côtes de l’Angola, celui avec Sonangol vise à renforcer leur coopération dans la recherche et le développement dans le pétrole et le gaz. Ce redéploiement progressif de Petrobras en Angola s’inscrit dans un climat de rapprochement entre Luanda et Brasilia marqué par une relance du dialogue énergétique et une volonté commune de renforcer la coopération économique bilatérale dans le cadre d’un partenariat entre pays en développement. Pratiquement, ces mémorandums d’accord offrent à Petrobras un appui sur les dispositifs réglementaires et techniques déjà en place en Angola, sans exiger d’engagement financier immédiat à ce stade. L’approche s’appuie aussi sur l’expérience reconnue des deux pays dans l’exploration offshore, en particulier en eaux profondes, un domaine où Brésil et Angola partagent des profils géologiques comparables. Le cas angolais illustre une dynamique plus large de retour de Petrobras en Afrique d’où elle s’était retirée depuis quelques années. Il y a quelques jours, la compagnie a exprimé son souhait de revenir au Nigeria, où elle est intéressée par des blocs pétroliers en eaux profondes. Des négociations avec l’entreprise brésilienne ont été confirmées par les autorités nigérianes. L’intérêt de Petrobras pour l’offshore en Afrique s’est traduit par l’acquisition de 10 % de participation dans le bloc Deep Western Orange Basin (DWOB) en Afrique du Sud. L’entreprise a également obtenu 45 % dans les blocs 10 et 13, et 25 % dans le bloc 11 au large de São Tomé et Príncipe. Elle a par ailleurs exprimé de même son intérêt pour l’offshore de la Namibie. En marge de la visite officielle du président angolais João Lourenço au Brésil, son homologue Luiz Inácio Lula da Silva a salué la signature des deux mémorandums d’accord, comme « le retour officiel de Petrobras en Angola ».
par energy_isere » 31 mai 2025, 11:49
La coentreprise Quilemba Solar construit une centrale solaire de 35 MWc en Angola Agence Ecofin) - En Angola, le mix électrique repose majoritairement le renouvelable, offrant au pays une base favorable pour accélérer sa transition énergétique. Mais le solaire reste sous-exploité, alors qu’il pourrait jouer un rôle clé pour élargir l’accès à l’énergie. Avec 70% de son électricité issue de l’hydroélectricité, l’Angola affiche un mix déjà très renouvelable. Pourtant, seul un Angolais sur deux a accès à l’électricité, et le solaire reste marginal. Le projet Quilemba veut changer la donne. Située près de Lubango dans la province de Huíla, cette centrale solaire en train d’être construite par Quilemba Solar Lda, une coentreprise réunissant TotalEnergies (51%), Sonangol (30%) et Maurel & Prom (19%). Avec une capacité initiale de 35 MWc extensible à 80 MWc, elle deviendra la plus grande centrale photovoltaïque privée du pays. Sa mise en service est prévue pour le premier semestre 2026 et à terme, elle devrait alimenter environ 40 000 foyers. « Nous sommes très heureux de contribuer à la réalisation de la centrale solaire de Quilemba, un projet en parfaite cohérence avec nos ambitions en matière de développement durable. Pour ce premier projet solaire industriel de Maurel & Prom, notre choix s’est porté sur l’Angola — un signal fort de notre volonté d’accompagner durablement l’État angolais en tant que partenaire de confiance » a déclaré Olivier de Langavant, DG de M&P. Le projet Quilemba s’inscrit dans une dynamique de diversification technologique et d’ouverture aux investissements privés. Cette orientation est également soutenue par des partenaires internationaux. En juin 2023, la Banque d’import-export des États-Unis (US EXIMBANK) a approuvé un prêt de plus de 900 millions USD en faveur du ministère angolais de l’Énergie, pour la construction de deux centrales solaires totalisant plus de 500 MW.
par energy_isere » 12 avr. 2025, 15:50
L’Angola souhaite prolonger la durée de vie du bloc pétrolier offshore 3/05 Agence Ecofin 10 avril 2025 Comme la Guinée équatoriale ou le Congo, l’Angola fait face à l’épuisement progressif de ses champs pétroliers. Depuis son retrait de l’OPEP en 2023, le pays cherche à préserver sa production en prolongeant la durée de vie de ses gisements matures. Sonangol, la société publique du pétrole de l’Angola a officialisé mardi 8 avril, la signature d’un contrat de maintenance de cinq ans attribué à SPIE Global Services Energy, filiale internationale du groupe SPIE, spécialisée dans les infrastructures d’énergie. L’accord s’inscrit dans une logique de prolongation de la durée d’exploitation du bloc offshore 3/05 arrivé à maturité, sans engager de nouveaux investissements significatifs en travaux de redéveloppement, notamment. Des données de Global Data montrent que près de 90 % des réserves récupérables du bloc ont déjà extraites, avec un pic atteint depuis 1998 et une production d’huile qui devrait tout de même rester économiquement viable jusqu’en 2045. En prolongeant l’activité de ce site exploité depuis des décennies, les autorités angolaises cherchent à préserver une source de revenus stable dans un contexte où les prix du pétrole restent imprévisibles. Ainsi, ce contrat illustre une stratégie prudente consistant à maintenir l’existant à moindre coût plutôt que de parier sur de nouvelles explorations, plus risquées et potentiellement plus longues à rentabiliser. Le choix de SPIE s’explique aussi par son engagement local, à savoir qu’un centre de formation a été ouvert en 2022, et 256 employés angolais y ont déjà été formés, avec un objectif affiché d’atteindre 85 % d’emplois locaux d’ici la fin du contrat.
par energy_isere » 27 déc. 2024, 22:26
L’Angola lance la production d’un important gisement de gaz naturel Agence Ecofin 27 dec 2024 Avec environ 55 milliards de mètres cubes de réserves prouvées de gaz naturel en 2023, l’Angola cherche à maximiser le potentiel de ses ressources pour diversifier son économie et réduire sa dépendance au pétrole, conformément à son Plan Directeur pour le Gaz (NGMP). En Angola, la Cabinda Gulf Oil Company, filiale angolaise de Chevron, vient de lancer la production sur le projet gazier Sanha Lean Gas Connection (SLGC), situé dans la province de Benguela, sur le bloc offshore 0. La production du site est prévue pour alimenter les centrales électriques de Soyo (750 MW) ainsi que l’usine de liquéfaction de gaz naturel Angola LNG d’une capacité de 5,2 millions de tonnes par an. Dans sa première phase, le projet fournira 80 millions de pieds cubes standards par jour à Angola LNG. Une deuxième phase ajoutera 220 millions de pieds cubes standards par jour grâce à la mise en service d’un module de compression supplémentaire. À pleine capacité, le site fournira un volume d’environ 600 millions de pieds cubes standards de gaz par jour. Cette production aidera notamment à faire face à un déficit de l’offre gazière anticipé en Angola sur la période 2022 à 2025. Selon des données de Statista, la production de gaz naturel en Angola s’est élevée en moyenne à environ 9,29 milliards de pieds cubes standards par jour entre 2019 et 2023, face à une demande qui affiche 20,89 milliards de pieds cubes standards par jour. En parallèle, le gouvernement accélère également l’établissement de son Plan Directeur pour le Gaz (NGMP), une feuille de route essentielle pour le développement et la monétisation des ressources gazières du pays. Celle-ci prévoit notamment une attention particulière pour les projets gaziers, pour satisfaire la demande locale en pleine croissance et réduire la dépendance au pétrole, dans une logique d’efforts de transition énergétique.
par energy_isere » 21 déc. 2024, 12:05
Shell mise sur l’Angola pour soutenir ses résultats Agence Ecofin 18 décembre 2024 Le 3ème trimestre 2024 a été particulièrement positif pour la multinationale pétrolière Shell qui cherche de nouvelles opportunités d’investissement dans le pétrole et le gaz africain, particulièrement en Angola. Bien qu’elle ait annoncé il y a quelques mois, sa décision de réduire de 20 % ses effectifs dédiés à l’exploration pétrogazière à travers le monde, Shell cible de nouveaux investissements en Afrique où elle est bien établie. Selon des informations relayées mardi 17 décembre, citant des sources proches de l’industrie pétrolière, la major pétrolière anglo-néerlandaise cherche à se positionner en Angola, notamment dans la zone offshore du pays, dont elle s’est retirée deux décennies auparavant. On sait qu’il y a environ trois semaines, la multinationale a signé un protocole d’accord avec l’Agence nationale angolaise pour le pétrole, le gaz et les biocarburants (ANPG) en vue d’étudier en détail plusieurs zones offshores, spécifiquement les blocs 19, 34, 35, 36, 37 et 43. L’étude vise concrètement à préciser le potentiel de ces zones d’intérêt en termes de ressources pétrolières et gazières ouvrant potentiellement la voie à la planification de futures opérations d’exploration voire de production d’hydrocarbures. Cette perspective dont l’éventuelle concrétisation dépend encore de la conclusion, par exemple, d’un ou plusieurs contrats de partage de production (PSC) scellant l’engagement concret des parties prenantes, offrirait à Shell l’opportunité d’accroître ses profits pétroliers. Pour le 3ème trimestre 2024, Shell a annoncé avoir « de nouveau enregistré de bons résultats », marqués par 6 milliards de dollars de profit, « malgré la baisse des prix du brut et des marges de raffinage ».
par energy_isere » 26 oct. 2024, 11:07
L’Angola accélère un plan directeur pour l’investissement dans le gaz Agence Ecofin 24 octobre 2024 Au-delà de ses objectifs pour le brut dont la production baisse de façon soutenue ces dernières années, le gouvernement angolais a également des ambitions pour le secteur gazier. En Angola, le gouvernement accélère l’établissement d’un plan directeur national (NGMP) qui doit servir de feuille de route pour l’investissement dans le gaz, conformément à la politique de développement 2023-2027 du pays qui définit une stratégie de monétisation du combustible sur 30 ans. Selon des informations relayées mercredi 23 octobre, le pays a lancé une consultation publique sur le projet. Il s’agit de recueillir les commentaires et suggestions des citoyens afin d’obtenir le consensus et le soutien nécessaire. « La consultation publique sur le NGMP est un outil essentiel pour garantir que les principaux besoins et attentes de toutes les parties prenantes intéressées par le développement d’une chaîne de valeur du gaz naturel sont satisfaits », a déclaré José Barroso, le ministre du Pétrole de l’Angola. L’objectif à terme, a rappelé le ministre, c’est « la création d’un cadre réglementaire, juridique et fiscal attrayant pour les investissements », tout en misant sur « le développement des infrastructures et d’un marché intérieur ouvert, compétitif et dynamique ». L’Angola œuvre à la hausse de la part du gaz dans son mix énergétique Deuxième plus grand producteur de brut d’Afrique après le Nigeria, l’Angola privilégie traditionnellement les investissements dans l’or noir qui, d’après les données de la Banque africaine de développement (BAD), représente 28,9 % du PIB et 95 % des exportations du pays. Selon les données de Statista, l’Angola disposerait d’environ 55 milliards de mètres cubes de réserves prouvées de gaz naturel en 2023. Bien que ce chiffre représente une importante baisse par rapport aux 440 milliards de mètres cubes estimés en 2016, il illustre un potentiel économiquement exploitable pour l’État. Ce dernier poursuit la réalisation d’un objectif annoncé d’augmentation de la part du gaz dans son bouquet énergétique à 25 % dans le cadre du plan national de développement (PND) du gouvernement couvrant la période 2023-2027.
par energy_isere » 12 oct. 2024, 12:17
Angola : une étude sismique pour optimiser le bloc offshore 32 Agence Ecofin 10 oct 2024 Le bloc 32, situé en mer, constitue l’un des actifs producteurs de TotalEnergies en Angola. Entré en production en 2018, le périmètre héberge 6 champs d’huiles. La major pétrolière française TotalEnergies a attribué au fournisseur norvégien de services pétrogaziers Shearwater Geoservices un marché pour l’exécution d’une étude sismique offshore en vue de l’optimisation du bloc pétrolier 32 situé au large des côtes de l’Angola. Concrètement, ces travaux qui dureront environ 2 mois et demi entre janvier et mars 2025, consisteront dans l’utilisation de la technologie de sismique en mer profonde Ocean-Bottom node (OBN), pour explorer le potentiel des champs pétrogaziers Louro et Mostarda. Il s’agit de deux des 6 champs dont le développement est prévu dans le cadre de l’exploitation du bloc 32 sur lequel TotalEnergies assure depuis 2018 une production d’or noir de 230 000 b/j provenant du projet Kaombo. Ceci, à travers deux unités flottantes de production, de stockage et de déchargement (FPSO). Sur ces champs du périmètre que TotalEnergies opère avec 30 % d’intérêt aux côtés de Sonangol (30 %), Sinopec (20 %), d’Exxon Mobil (15 %) et Galp (5 %), un potentiel pétrolier commercial d’environ 650 millions de barils d’huiles a été identifié. Les travaux sur ce bloc responsable d’environ 15 % du total d’or noir produit en Angola, s’inscrivent dans le plan de hausse de la production d’hydrocarbures, lancé dans le pays.
par energy_isere » 05 oct. 2024, 10:51
Angola : des succès annoncés dans l’exploitation du bloc offshore 15 Agence Ecofin 04 oct 2024 En novembre 2022, la major pétrolière américaine ExxonMobil a annoncé la découverte d’une nouvelle réserve de pétrole dans le puits Bavuca Sul-1 du bloc 15, localisé au large des côtes de l’Angola. Dans le cadre de l’édition 2024 de l’Angola Oil & Gas (AOG) Conference, clôturée jeudi 3 octobre, Katrina Fisher, patronne de la filiale angolaise d’ExxonMobil, a livré des avancées positives des activités pétrolières concernant le bloc producteur offshore 15. Suite aux différentes activités entreprises par la compagnie pour en optimiser le rendement, la production d’or noir a connu une augmentation notable de l’ordre de 30 % portant le total d’hydrocarbures extrait de ce périmètre à environ 2,6 milliards de barils. Pour Katrina Fisher, cette réussite opérationnelle, est essentiellement attribuable à la collaboration active avec les partenaires d’ExxonMobil sur ce site, en l’occurrence la coentreprise Azule Energy, la compagnie norvégienne Equinor et la société publique du pétrole de l’Angola, Sonangol. L’année dernière, ExxonMobil avait annoncé qu’elle investirait 15 milliards de dollars dans la recherche d’hydrocarbures en Angola d’ici la fin de la décennie. Un projet qui s’insère dans le contexte de baisse soutenue de la production pétrolière ces dernières années. L’entreprise américaine est le deuxième producteur de pétrole en Angola. Une production d’huile évaluée à plus de 580 000 b/j, essentiellement portée par le bloc offshore 15. L’Angola a produit environ 1,2 million b/j en 2023, en moyenne.
par energy_isere » 05 oct. 2024, 10:47
Angola : le projet Sanha Lean Gas Connection prêt à renforcer l’offre de gaz Agence Ecofin 03 oct 2024 Le projet gazier Sanha Lean Gas Connection (SLGC), opéré par la major pétrolière américaine Chevron, fait partie des initiatives sur lesquelles table l’Angola pour répondre à la demande croissante d’énergie dans le pays. Avec une mise en exploitation attendue d’ici la fin du 4ème trimestre 2024, le projet SLGC en cours de développement sur le bloc offshore 0/14 sera bientôt en mesure de soutenir l’approvisionnement énergétique en Angola. S’exprimant mercredi 2 septembre sur les avancées de l’initiative, Billy Lacobie, le patron de la Southern Africa Strategic Business Unit de Chevron, a annoncé qu’environ 600 millions de pieds cubes standard de gaz par jour seront fournis une fois le projet lancé. Cette production est essentiellement destinée à l’unité de liquéfaction de gaz Angola LNG et aidera à faire face à un déficit de l’offre gazière anticipé en Angola sur la période 2022 à 2025. Selon des données de Statista, la production de gaz naturel en Angola s’est élevée en moyenne à environ 263 millions de mètres cubes (environ 9,29 milliards de pieds cubes standard) par jour entre 2019 et 2023 face à une demande de 591 millions de mètres cubes en 2023 (environ 20,89 milliards de pieds cubes standard).
par energy_isere » 03 août 2024, 23:20
Angola : nouveau délai annoncé pour le lancement de la raffinerie de Cabinda Agence Ecofin 29 juillet 2024 Acteur majeur du marché pétrolier africain, l’Angola qui souhaite accroitre la capacité de raffinage de son pétrole brut, a initié un programme de construction de nouvelles raffineries. Celle de Cabinda est l’une d’entre elles. L’Angola devrait procéder, d’ici la fin de l’année, à la mise en service de sa raffinerie de Cabinda, l’une des trois que le pays travaille à mettre en place, pour réduire sa dépendance aux importations de produits pétroliers. « L’idée est de commencer la mise en service d’ici la fin de l’année. Nous voulons atteindre la pleine production d’ici la fin du mois de juillet 2025 », a déclaré Marcelo Hofke, le patron de l’installation, alors qu’il s’exprimait jeudi 25 juillet sur les avancées de la construction. Exécutée à hauteur de deux tiers, cette infrastructure d’une capacité de raffinage attendue de 60 000 b/j, dont la mise en service avait été annoncée pour juillet 2022, est comme celle de Lobito (200 000 b/j), ou encore celle de Soyo (100 000 b/j), stratégique dans le plan de Luanda, d’assurer le raffinage local d’une partie de son brut. Lors d’une sortie médiatique qu’elle a effectuée fin septembre 2023, l’Association des raffineurs et distributeurs africains (ARDA), a estimé qu’une discussion stratégique sur le raffinage, le stockage et la distribution pétrolière en Afrique est nécessaire dans un contexte où le continent devrait à court et moyen terme, rester un importateur majeur de produits raffinés, du fait du développement insuffisant de ses raffineries.
par energy_isere » 13 juil. 2024, 11:22
Angola : un cycle d’octroi de droits pétroliers annoncé pour 2025 Agence Ecofin 11 juillet 2024 Il y a moins d’un an, l’Angola à travers l’agence nationale de régulation du secteur pétrogazier (ANPG) a lancé un cycle d’appel d’offres pour l’attribution de droits d’exploration couvrant 12 périmètres pétroliers, le 4ème après ceux de 2019, 2020 et 2021. L’Angola devrait lancer au premier trimestre de l’année prochaine un nouveau cycle d’attribution de licences d’exploration pétrogazière, dans le cadre de sa politique énergétique ciblant une amélioration de la production d’hydrocarbures. Selon les informations communiquées lundi 8 juillet par la Chambre africaine de l’Énergie (AEC) citant l’ANPG, le régulateur du secteur pétrogazier angolais, ce cycle concerne les blocs 25, 26, 39 et 40 du bassin offshore de Benguela ainsi que les blocs 22, 35, 36, 37 et 38 du bassin offshore de Kwanza. A cela s’ajoutent « 4 blocs terrestres, 11 blocs en offre permanente et 5 champs marginaux prêts à être explorés » pour lesquels l’ANPG a activement invité les entreprises à manifester leur intérêt. « Nous disposons d’un large éventail d’opportunités pour des entreprises de tailles différentes, ainsi que d’opportunités dans des blocs onshore, en eaux peu profondes et en eaux profondes », a notamment déclaré Alcides Andrade, membre du Conseil d’administration de l’ANPG. Le responsable a réitéré le plan énergétique du pays consistant à œuvrer « pour maintenir la production au-dessus d’un million b/j ». C’est environ la moitié de ce que l’Angola pourrait produire si ses gisements producteurs n’étaient pas en phase de déclin depuis quelques années.
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