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par energy_isere » 31 août 2023, 08:38
Faute d'exploration la Bolivie est à court de gaz, principal produit d'exportation AFP le 31 août 2023 La Bolivie est arrivé à épuisement de ses réserves de gaz naturel, sa principale source de revenus, en raison d'un manque d'investissement dans l'exploration de nouvelles réserves, a indiqué mercredi le président de la compagnie pétrolière publique YPFB. Depuis 2014, le pays a connu une baisse de production, a déclaré Armin Dorgathen à la presse dans la ville de Santa Cruz (est). "Il n'y a pas eu assez de projets d'exploration", a-t-il regretté en annonçant que quelque 669 millions de dollars seraient investis dans l'exploration cette année. Selon M. Dorgathen, les réserves de gaz naturel en Bolivie s'élèvent à 8,95 trillions de mètres cubes. La production a chuté de 59 millions de mètres cubes par jour en 2014 à 37 aujourd'hui. Le gaz naturel est une énergie fossile qui émet du CO2 à la combustion, mais moins que le pétrole et le charbon. Mardi, le président Luis Arce avait également mis en garde contre un déclin de la production jusqu'à ce qu'elle "touche le fond". "Les réserves de gaz n'ont pas été reconstituées et le pays n'a donc pas la capacité de produire davantage", avait-t-il déploré. Outre l'approvisionnement du marché intérieur, la Bolivie vend également du gaz à l'Argentine et au Brésil. Selon l'Institut bolivien indépendant du commerce extérieur, les ventes de gaz naturel ont rapporté quelque 2,97 milliards de dollars en 2022, soit plus que les secteurs minier et agricole du pays. Sous la présidence d'Evo Morales (2006-2019), la Bolivie a nationalisé ses réserves de gaz naturel qui étaient jusque-là entre les mains de sociétés espagnoles, britanniques, brésiliennes et argentines. A l'époque, il assurait que la Bolivie était en mesure de fournir toute la région, car elle était assise sur "une mer" de gaz.
par energy_isere » 06 févr. 2022, 10:28
Bolivie : découverte d'un important gisement de gaz naturel AFPparue le 05 févr. 2022 Le président bolivien Luis Arce a annoncé samedi la découverte de nouvelles réserves dans un important gisement de gaz naturel, qui rapportera plus de 260 millions de dollars par an une fois exploité. La découverte a été faite dans un gisement exploité par la société espagnole Repsol, dans le champ Margarita-Huacaya, l'un des principaux gisements de gaz naturel du pays, dans les régions méridionales de Chuquisaca et Tarija. Le gaz naturel est l'une des principales exportations du pays. La compagnie pétrolière d'Etat bolivienne YPFB a déclaré dans un communiqué que "la production de ce puits générera des revenus pour l'Etat (...) de plus de 260 millions de dollars par an". En 2021, les exportations de la Bolivie ont atteint 10,9 milliards de dollars, soit 59% de plus que l'année précédente. Sur cette somme, 2,3 milliards sont des hydrocarbures et 5,8 milliards des minéraux, selon l'Institut bolivien du commerce extérieur.
Bolivia heralds major new gas find amid production slump By Daniel Ramos LA PAZ, Feb 5 (Reuters) Bolivia's government announced on Saturday the successful drilling of a new natural gas well with potential reserves of some 300-350 billion cubic feet (8.5-9.9 billion cubic meters), a big find amid a domestic drop in hydrocarbon production. The new Margarita 10 well, located in southern Bolivia and operated by Repsol E&P, will supply a volume of 3 million cubic meters per day starting in June, which would help Bolivia meet its export agreements with neighbors Brazil and Argentina. "That means that we are going to have export capacity," Luis Arce, president of the Andean country, said at an event. Bolivia's gas production fell in 2021 to about 45 million cubic meters per day, from 61 million cubic meters in 2014, according to data from the Hydrocarbons Ministry. "YPFB and Repsol will make their best efforts to make this production available to the markets in the shortest time possible," said Armin Dorgathen, president of Bolivian state-owned oil firm YPFB. The decline in hydrocarbon production means that Bolivia has had problems meeting its export contracts, in addition to shortfalls for supplying the domestic market. Álvaro Ríos, analyst and former minister of hydrocarbons, said the new production would help calm tensions with Argentine buyers over a reduction in gas shipments, important as demand rises in the Southern Hemisphere winter. "At least for this year it will be more sustainable (gas exports) because we will be able to comply with commitments with Argentina," he said. In January-October last year Bolivia exported a combined 33.63 million cubic meters daily to Brazil and Argentina, data from YPBF show. The rest goes to the domestic market.
par energy_isere » 14 mars 2021, 12:00
Bolivie: arrestation de l'ex-présidente Añez, accusée d'avoir renversé Morales AFP•14/03/2021 L'ex-présidente par intérim de Bolivie, Jeanine Añez, visée par un mandat d'arrêt pour "sédition" et "terrorisme", a été arrêtée samedi dans le cadre de l'enquête sur un présumé coup d'Etat contre l'ancien chef de l'Etat socialiste Evo Morales. "J'informe le peuple de Bolivie que Mme Jeanine Añez a déjà été interpellée et se trouve actuellement dans les mains de la police", a annoncé le ministre bolivien de l'Intérieur Carlos Eduardo del Castillo sur Twitter et Facebook. .............
par energy_isere » 19 déc. 2020, 10:17
Bolivia launches bidding for 203-MW Miguillas hydro project 8 nov 2020 Bolivian state power producer Ende Corani has launched a tender for the water supply infrastructure of the 203-MW Miguillas hydro project in La Paz department. According to BNamericas, the contract entails building tunnels 1, 2 and 4, which will stretch a combined 13 km. The estimated budget is 299 million bolivianos (US$43 million). Bidding rules will be available starting Nov. 16. A site visit is scheduled for Nov. 27 and an information meeting on Dec. 7, with offers due Dec. 29, according to the procurement notice. Hydro Review previously reported that the Miguillas complex is to include a pair of hydro plants — 116-MW Palillada and 84-MW Umapalca.
par energy_isere » 19 oct. 2020, 22:12
par energy_isere » 15 déc. 2019, 09:32
La présidente par intérim de la Bolivie, Jeanine Añez, a annoncé samedi l'émission imminente d'un mandat d'arrêt contre l'ancien président Evo Morales, réfugié en Argentine et visé par des enquêtes pour sédition et terrorisme.
par tita » 20 nov. 2019, 21:48
par energy_isere » 20 nov. 2019, 08:07
Bolivie : l'armée et la police dégagent une raffinerie bloquée par des partisans d'Evo Morales AFP parue le 19 nov. 2019 L'armée et la police boliviennes ont dégagé mardi l'accès à une usine de combustible près de La Paz bloquée par des partisans d'Evo Morales, permettant ainsi aux camions-citerne d'approvisionner les stations-service de la région qui faisaient face à une pénurie, selon les médias locaux. La télévision bolivienne a montré plusieurs dizaines de camions-citernes sortir, remplis d'essence et de gaz de pétrole liquéfié (GPL), de l'usine de combustible de Senkata située à El Alto, ville jumelle de La Paz, sous l'oeil de militaires et de policiers. La police a utilisé des gaz lacrymogènes pour maintenir à distance des manifestants qui tentaient de s'opposer à cette opération. Selon la radio RKM, une personne a été blessée, sans que l'on sache dans quelles circonstances. L'armée avait également placé des chars le long de la route qui mène à La Paz, où sévit une pénurie d'essence depuis ce week-end. Plusieurs dizaines de partisans de l'ancien président Evo Morales, qui a démissionné le 10 novembre avant de s'exiler au Mexique, avaient commencé à bloquer l'accès à la raffinerie la semaine dernière. Ils protestaient contre la présidente par intérim de droite Jeanine Añez qui a succédé à Evo Morales il y a tout juste une semaine. Le manque d'essence a pratiquement paralysé les transports publics ces derniers jours à La Paz et le gouvernement de Mme Añez envisageait d'importer de l'essence depuis le Chili. Une pénurie d'aliments se fait aussi ressentir dans les magasins de La Paz en raison des blocages de routes qui mènent aux régions agricoles de la Bolivie. Le pays andin fait face à une crise politique aiguë depuis la présidentielle du 20 octobre. Depuis la démission d'Evo Morales, ses partisans manifestent quotidiennement dans les rues de La Paz et dans certaines villes de province pour exiger le départ de Jeanine Añez. Au moins 24 personnes ont péri dans des violences. Mme Añez a promis des élections présidentielle et législatives dans un avenir proche. Par ailleurs, un dialogue lancé par l'Église catholique réunit gouvernement, opposition et société civile pour tenter de sortir la Bolivie de l'ornière.
par energy_isere » 12 nov. 2019, 20:25
par nemo » 12 nov. 2019, 14:02
energy_isere a écrit : ↑12 nov. 2019, 12:47 Evo Morales est dans un avion du gouvernement mexicain pour se réfugier au Mexique. https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 4a17913e26
par energy_isere » 12 nov. 2019, 12:47
par energy_isere » 12 nov. 2019, 08:37
Political Crisis Forces Oil Majors To Pull Out Of Bolivia By Julianne Geiger - Nov 11, 2019, 5 Royal Dutch Shell, Total SA, and Repsol SA have all either stopped drilling exploration gas wells, or slowed drilling in Bolivia, Alvaro Rios, former hydrocarbons minister and director of consultancy firm Gas Energy Latin America told Bloomberg on Monday, as the country’s political crisis continues to spiral out of control. Bolivia’s former president, Evo Morales, announced his resignation over the weekend in a sign that foreign energy companies operating in Brazil may want to hunker down. The former president resigned, according to Morales, after being forced out in a coup. The country’s hydrocarbons minister has also resigned. The step-down has left Bolivia without a leader—of the country or of the oil and gas sector--a fact that has made foreign oil and gas companies nervous. “Some of the exploration wells have been stopped,” Rios told Bloomberg. Bolivia’s oil and gas revenues have already fell by half since 2014—a significant contributing factor to the country’s blooming debt. Gas exports are its primary source of revenue. In a separate report, Repsol—the country’s number one private producer--said on Monday that its output has held steady despite the in-country turmoil, according to Argus Media. Its June production was 42,000 boepd. It did not comment on its current drilling activity, however. Shell has since closed its administrative offices in Santa Cruz and La Paz, and its employees are working from home. Its Jaguar exploration well team has been reduced, and its Yapucaiti exploration has been halted. The country’s fledgling lithium industry is also on shaky ground, with a recent deal gone bad—without explanation--between Bolivia’s state-run YLB and Germany’s ACI Systems. Bolivia is thought to hold the world’s largest identified reserves.
par energy_isere » 10 nov. 2019, 23:36
Lâché par l'armée et la police, le président bolivien Evo Morales démissionne 10 nov 2019 Le président bolivien Evo Morales a annoncé dimanche sa démission après trois semaines de vives protestations contre sa réélection à un quatrième mandat, l'armée, la police et l'opposition réclamant son départ. "Je renonce à mon poste de président", a déclaré à la télévision le leader indigène de 60 ans, au pouvoir depuis 2006, au terme d'une journée marquée par de nouveaux affrontements entre manifestants et forces de l'ordre ainsi que des démissions en série de ministres et députés. .........
par energy_isere » 26 oct. 2019, 00:32
Présidentielle en Bolivie : Morales officiellement élu dès le premier tour AFP•26/10/2019 Le Tribunal suprême électoral (TSE) a officiellement déclaré vainqueur de la présidentielle de dimanche en Bolivie Evo Morales, dont la réélection est contestée par l'opposition et une partie de la communauté internationale et alors que le mouvement de contestation se poursuit. .......
par energy_isere » 27 août 2019, 22:40
Incendies en Bolivie: Morales également sous le feu des critiques AFP•27/08/2019 A l'instar du chef de l'Etat brésilien Jair Bolsonaro, le président bolivien Evo Morales est la cible de critiques des écologistes, qui rendent sa politique agricole responsable des incendies qui ont déjà dévasté près d'un million d'hectares dans l'est du pays. Mis sous pression par les organisations environnementales locales, le dirigeant de gauche a finalement accepté dimanche les offres d'aide de plusieurs pays de la région et de l'Espagne pour combattre les incendies incontrôlés qui ravagent depuis plusieurs semaines le Pantanal bolivien (est), aux confins du Brésil et du Paraguay. M. Morales a également annoncé la suspension temporaire de sa campagne électorale, alors qu'il brigue fin octobre un quatrième mandat contesté. Selon des chiffres officiels, 950.000 hectares ont été ravagés par les flammes dans l'est du pays depuis mai, avec une très forte recrudescence depuis mi-août. Au coeur des critiques des organisations écologistes, le "chaqueo", pratique de la culture sur brûlis largement répandue et ouvertement encouragée, selon elles, par le gouvernement qui soutient l'extension des activités agricoles intensives. "Nous parlons d'une politique d'Etat convenue avec le secteur des affaires de l'est de la Bolivie pour étendre la frontière (...) à l'agriculture intensive, au soja génétiquement modifié, aux plantations de canne à sucre et à l'habilitation des pâturages pour l'élevage du bétail", dénonce Leonardo Tamburini, directeur de l'ONG Cejis. Les écologistes pointent du doigt une loi de 2016 qui élargit les surfaces de déboisement autorisées de 5 hectares à 20 hectares et un décret datant de juillet qui permet des incendies sous contrôle pour déforester. "Le fait même d'autoriser des incendies contrôlés est une attaque contre les droits de la Terre-Mère et des citoyens en général, car cela affecte l'écosystème et l'environnement dans lequel nous nous développons tous", a dénoncé Unitas, un réseau d'ONG sociales. - La faute à la sécheresse - Leonardo Tamburini relève que le gouvernement d'Evo Morales va à l'encontre de ce qu'a longtemps représenté le chef de l'Etat bolivien : un Indien aymara, grand défenseur de la nature et un des promoteurs de la "Déclaration universelle des droits de la Terre-Mère", établie à l'initiative des peuples amérindiens qui militent pour qu'elle soit adoptée par l'Assemblée des Nations unies. "Le gouvernement a perdu le cap par rapport aux principes philosophiques et idéologiques qui l'ont amené au pouvoir en 2006 et il a désormais pour base un modèle de développement extractiviste" d'exploitation massive des ressources naturelles, souligne-t-il. "L'Etat bolivien a démontré le peu d'importance qu'il porte à la Terre-Mère au moment de décider et d'appliquer les politiques publiques, se concentrant sur la satisfaction d'intérêts qui vont contre l'utilisation durables des ressources naturelles", dénonce Unitas. Ces dernières années, la Bolivie a multiplié les accords d'investissement internationaux, notamment avec la Chine, pour l'exploitation du gaz naturel et surtout du lithium, dont elle espère être le quatrième producteur mondial d'ici 2021. Les organisations écologistes dénoncent également une minimisation des conséquences des incendies. La Fondation des Amis de la nature (FAN) accuse le gouvernement de ne pas prendre en compte dans les chiffres officiels la situation dans l'autre département amazonien de Beni (nord). "La superficie brûlée au 20 août est d'environ 1,5 million d'hectares sur l'ensemble du territoire national", estime l'organisation. Au moment où le président d'extrême droite brésilien Jair Bolsonaro, climato-sceptique assumé, est sous pression internationale pour sa gestion des incendies dans l'Amazonie brésilienne, le gouvernement d'Evo Morales met en cause la sécheresse comme cause principale des feux. "Le problème principal c'est la sécheresse. Nous savions depuis l'été (austral) qu'il y avait un déficit hydrique. Les feux sont provoqués par la sécheresse, c'est totalement confirmé, outre les vents de ces derniers jours qui ont propagé les flammes", a déclaré le ministre de l'Agriculture et des Terres, César Cocarico. Le président Morales, réélu en 2009, puis en 2014 et qui a obtenu de la Cour constitutionnelle la possibilité de se présenter sans limitation de mandat, a également répondu aux critiques : "Il y a des inondations, c'est la faute d'Evo Morales ; il y a la sécheresse, c'est la faute d'Evo Morales ; il y a des incendies, c'est la faute d'Evo Morales".
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