par kercoz » 08 juin 2025, 21:45
lituanie ....un truc pas si simple :
https://shs.cairn.info/revue-le-courrie ... 42?lang=fr
""Au 1er juillet 2005, les russophones de Lettonie étaient 48,5 % à être citoyens lettons (environ 390 000 personnes), 3,5 % possédaient la citoyenneté russe, biélorusse ou ukrainienne et 48 % étaient encore non-citoyens (dont 75 % de Russes) [13]. L’accès à la citoyenneté ne garantit pas pour autant une intégration socio-économique : les discriminations sur le marché du travail, notamment en ce qui concerne l’emploi dans les administrations publiques, sont une réalité tenace. Si le nombre de non-citoyens russophones diminue progressivement, ceux-ci représentent encore un cinquième de la population de Lettonie [14]. Les raisons expliquant le choix de garder ce statut sont à la fois d’ordre psychologique et pragmatique. Face à un discours officiel les excluant, les russophones ont développé au cours des années 1990 un sentiment d’humiliation et de déception eu égard aux promesses de 1989.
Mais le statut de non-citoyen leur permet aussi d’obtenir facilement un visa pour se rendre en Russie, sans avoir à craindre une interdiction de revenir en Lettonie. Enfin, ils se montreraient assez réticents à apprendre le letton. La politique linguistique constitue justement un thème très sensible dans cet Etat-nation en reconstruction et en quête d’identité."""
Bon ..m'est gouré lituanie lettonie , c'est du kif ....:
"""Lorsque le train s’arrête sur la voie unique et herbeuse de la gare de Visaginas, impossible de se défaire de l’impression d’avoir franchi une frontière, au moins sur le plan linguistique. Dans cette ville lituanienne entourée de forêts et de lacs, à 10 kilomètres de la frontière biélorusse, la communauté russophone représente les trois quarts de la population, dans un pays où ce chiffre est en moyenne de 5 %. Ici, on parle russe, langue nécessaire pour acheter son billet ou commander un café. Il arrive que des élus locaux non russophones soient accompagnés d’un traducteur. En février 2022, l’invasion de l’Ukraine par Moscou a posé des questions délicates de loyauté à la population et inquiété les autorités.""""
lituanie ....un truc pas si simple :
https://shs.cairn.info/revue-le-courrier-des-pays-de-l-est-2005-6-page-42?lang=fr
""Au 1er juillet 2005, les russophones de Lettonie étaient 48,5 % à être citoyens lettons (environ 390 000 personnes), 3,5 % possédaient la citoyenneté russe, biélorusse ou ukrainienne et 48 % étaient encore non-citoyens (dont 75 % de Russes) [13]. L’accès à la citoyenneté ne garantit pas pour autant une intégration socio-économique : les discriminations sur le marché du travail, notamment en ce qui concerne l’emploi dans les administrations publiques, sont une réalité tenace. Si le nombre de non-citoyens russophones diminue progressivement, ceux-ci représentent encore un cinquième de la population de Lettonie [14]. Les raisons expliquant le choix de garder ce statut sont à la fois d’ordre psychologique et pragmatique. Face à un discours officiel les excluant, les russophones ont développé au cours des années 1990 un sentiment d’humiliation et de déception eu égard aux promesses de 1989.
Mais le statut de non-citoyen leur permet aussi d’obtenir facilement un visa pour se rendre en Russie, sans avoir à craindre une interdiction de revenir en Lettonie. Enfin, ils se montreraient assez réticents à apprendre le letton. La politique linguistique constitue justement un thème très sensible dans cet Etat-nation en reconstruction et en quête d’identité."""
Bon ..m'est gouré lituanie lettonie , c'est du kif ....:
"""Lorsque le train s’arrête sur la voie unique et herbeuse de la gare de Visaginas, impossible de se défaire de l’impression d’avoir franchi une frontière, au moins sur le plan linguistique. Dans cette ville lituanienne entourée de forêts et de lacs, à 10 kilomètres de la frontière biélorusse, la communauté russophone représente les trois quarts de la population, dans un pays où ce chiffre est en moyenne de 5 %. Ici, on parle russe, langue nécessaire pour acheter son billet ou commander un café. Il arrive que des élus locaux non russophones soient accompagnés d’un traducteur. En février 2022, l’invasion de l’Ukraine par Moscou a posé des questions délicates de loyauté à la population et inquiété les autorités.""""