par Goupil » 22 avr. 2008, 20:51
L'Europe entend mieux gérer ses réserves de produits pétroliers
La Commission européenne a confirmé ce mardi son intention de déposer dans le courant du second semestre une proposition de révision de la directive européenne sur les stocks minimaux de produits pétroliers, un texte que la Belgique -entre autres- peine à respecter.
A cette fin, l'exécutif européen a lancé ce mardi une consultation publique en ligne, laquelle doit donner l'opportunité aux parties concernées d'exprimer leur point de vue. Celles-ci ont jusqu'au 17 juin pour adresser leurs remarques ou suggestions.
Dans un contexte de renchérissement substantiel du pétrole, et les menaces qui pèsent l'approvisionnement de l'Europe en or noir, l'exécutif européen se dit prêt à apporter des modifications à une législation vieille en partie de près de quarante ans. Celle-ci impose notamment aux Etats membres de constituer des stocks de produits pétroliers équivalent à 90 jours de consommation moyenne. L'exécutif européen n'entend pas changer ce délai, mais améliorer la transparence des stocks, leur calcul, et mettre en place de mécanismes pour faire face à toute crise d'approvisionnement.
L'exécutif européen a par ailleurs indiqué mardi qu'il étudiait la faisabilité d'un mécanisme similaire pour le gaz, source énergétique pour laquelle la constitution de réserves stratégiques n'est aujourd'hui pas obligatoire. Le stockage du gaz étant beaucoup plus onéreux que celui des produits pétroliers, une étude de coût est actuellement conduite par la Commission.
"Le but est d'étudier la faisabilité de tels stocks, son coût, et si c'est trop cher, de voir quelles sont les alternatives", a indiqué mardi Ferran Tarradellas, porte-parole de la Commission européenne pour les questions énergétiques.
La Commission européenne avait déjà proposé au tournant du millénaire d'imposer la constitution de réserves obligatoires de gaz, mais la proposition avait été rejetée par les Etats membres. La crise gazière entre la Russie et l'Ukraine en 2006, et la baisse de l'alimentation qui en avait résulté dans une partie de l'Europe, avait toutefois poussé la Commission à relancer l'idée de telles réserves.
Les résultats de l'étude de coût et de faisabilité de stocks gaziers est attendue après l'été. Des propositions pourraient être déposées peu après.
L'Europe entend mieux gérer ses réserves de produits pétroliers
La Commission européenne a confirmé ce mardi son intention de déposer dans le courant du second semestre une proposition de révision de la directive européenne sur les stocks minimaux de produits pétroliers, un texte que la Belgique -entre autres- peine à respecter.
A cette fin, l'exécutif européen a lancé ce mardi une consultation publique en ligne, laquelle doit donner l'opportunité aux parties concernées d'exprimer leur point de vue. Celles-ci ont jusqu'au 17 juin pour adresser leurs remarques ou suggestions.
Dans un contexte de renchérissement substantiel du pétrole, et les menaces qui pèsent l'approvisionnement de l'Europe en or noir, l'exécutif européen se dit prêt à apporter des modifications à une législation vieille en partie de près de quarante ans. Celle-ci impose notamment aux Etats membres de constituer des stocks de produits pétroliers équivalent à 90 jours de consommation moyenne. L'exécutif européen n'entend pas changer ce délai, mais améliorer la transparence des stocks, leur calcul, et mettre en place de mécanismes pour faire face à toute crise d'approvisionnement.
L'exécutif européen a par ailleurs indiqué mardi qu'il étudiait la faisabilité d'un mécanisme similaire pour le gaz, source énergétique pour laquelle la constitution de réserves stratégiques n'est aujourd'hui pas obligatoire. Le stockage du gaz étant beaucoup plus onéreux que celui des produits pétroliers, une étude de coût est actuellement conduite par la Commission.
"Le but est d'étudier la faisabilité de tels stocks, son coût, et si c'est trop cher, de voir quelles sont les alternatives", a indiqué mardi Ferran Tarradellas, porte-parole de la Commission européenne pour les questions énergétiques.
La Commission européenne avait déjà proposé au tournant du millénaire d'imposer la constitution de réserves obligatoires de gaz, mais la proposition avait été rejetée par les Etats membres. La crise gazière entre la Russie et l'Ukraine en 2006, et la baisse de l'alimentation qui en avait résulté dans une partie de l'Europe, avait toutefois poussé la Commission à relancer l'idée de telles réserves.
Les résultats de l'étude de coût et de faisabilité de stocks gaziers est attendue après l'été. Des propositions pourraient être déposées peu après.