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Tesla condamné à $243 mlns en Floride après un décès impliquant Autopilot

Reuters •01/08/2025

Tesla a été condamné vendredi à verser 243 millions de dollars de dommages après avoir été jugé partiellement responsable d'un accident mortel en 2019 impliquant un Model S équipé de son système de pilote automatique "Autopilot".

En avril 2019, George McGee, qui se trouvait au volant de sa Tesla Model S 2019, a percuté à environ 100 km/h une Chevrolet Tahoe garée à une intersection où se trouvaient Naibel Benavides Leon, décédée dans l'accident et son compagnon Dillon Angulo, qui lui a été blessé.

Les jurés du tribunal fédéral de Miami ont jugé que le conducteur était largement responsable de l'accident et Tesla partiellement.

Tesla devra régler 200 millions de dollars de dommages punitifs et 33% sur les 129 millions de dollars de dommages compensatoires accordés aux plaignants, qui réclamaient 345 millions de dollars de dommages et intérêts.

Tesla, qui prévoit de faire appel, selon des informations de presse, a fait face à de nombreuses poursuites similaires en rapport avec "Autopilot" qui ont été déboutées ou réglées à l'amiable.

La société basée à Austin, au Texas, et ses avocats n'ont pas répondu à des demandes de commentaire dans l'immédiat.

“C'était triste et déprimant” : Tesla rate sa conférence annuelle, pas un chiffre, juste du flou et du malaise
Les résultats ? Quels résultats ?

Par Aymeric Geoffre-Rouland Publié le 26/07/25

Chute brutale des profits, discours évaporé, et une obsession pour les robotaxis : la conférence de Tesla sur ses résultats du deuxième trimestre 2025 a laissé analystes et investisseurs médusés.

Tesla anticipe "quelques trimestres difficiles" face au net repli de son chiffre d'affaires au deuxième trimestre
Tesla a déclaré mercredi 23 juillet avoir débuté la production d'un modèle de voiture moins coûteux, alors que le constructeur de véhicules électriques a fait état d'une baisse de 12% de son chiffre d'affaires trimestriel. Tesla est à la peine depuis le début de l'année 2025, dans un contexte de concurrence accrue et de protestation contre les positions politiques de son patron Elon Musk.

REUTERS 23 juillet 2025

Tesla n’est pas sorti d’affaire. Le constructeur automobile américain a fait état mercredi 23 juillet d'une baisse de 12% - sans précédent depuis dix ans - de son chiffre d'affaires trimestriel dans un contexte de concurrence accrue et de protestation contre les positions politiques de son patron Elon Musk. Pour tenter d’endiguer la crise, l’entreprise dit avoir débuté la production d'un modèle de voiture moins coûteux, alors que le constructeur de véhicules électriques pourrait connaître encore «quelques trimestres difficiles», selon son dirigeant.

Le groupe n'a pas communiqué de prévision pour ses livraisons annuelles, après l'avoir retirée en avril 2025, citant des préoccupations économiques. Sur la période avril-juin, le chiffre d'affaires de Tesla s'est établi à 22,5 milliards de dollars, contre 25,5 milliards de dollars un an plus tôt. Les analystes anticipaient en moyenne un montant un peu plus élevé, de 22,74 milliards de dollars, d'après des données LSEG.

Peu de détails sur le nouveau modèle

Tesla a fait savoir qu'il avait débuté en juin la production d'un premier lot de véhicules à bas coût, ajoutant qu'il s'attendait à des volumes de production lors de la seconde moitié de l'année. Le nouveau modèle moins coûteux doit permettre de dynamiser les ventes. Aucune précision n'a été donnée mercredi par Tesla sur la configuration de ce nouveau véhicule ou sur le nombre d'unités ayant déjà été produites.

Il s'agit du deuxième trimestre consécutif de recul de son chiffre d'affaires, en dépit de la mise en vente d'une nouvelle version très attendue de son Model Y, que les investisseurs considéraient comme susceptible de relancer la demande. Une grande partie de la valorisation boursière du géant technologique repose notamment sur son pari de déployer des robotaxis, dont un essai à petite échelle a été lancé le mois dernier à Austin au Texas.


Des inquiétudes concentrées autour d'Elon Musk

Des inquiétudes demeurent parmi les investisseurs à propos de la capacité d'Elon Musk à accorder toute son attention à Tesla. Les départs de plusieurs cadres de Tesla, dont celui d'un confident du milliardaire ayant supervisé ventes et production en Amérique du Nord et en Europe, n’apaisent pas leur préoccupation.

L'homme le plus riche au monde avait promis - notamment à l’occasion des précédents résultats trimestriels - qu'il s'impliquerait moins en politique et se focaliserait sur ses entreprises. S’il a effectivement acté sa rupture avec le président américain après avoir été son conseiller spécial, le patron a annoncé plus tôt en juillet la création d'un nouveau parti politique dans le sillage de sa querelle avec Donald Trump.

phyvette a écrit : ↑

07 juil. 2025, 17:58

Tesla chute à Wall Street après le lancement par Elon Musk de sa formation politique, le Parti de l’Amérique
Le titre du spécialiste des véhicules électriques chutait de près de 8 %

https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html

Tesla chute à Wall Street après le lancement par Elon Musk de sa formation politique, le Parti de l’Amérique
Le titre du spécialiste des véhicules électriques chutait de près de 8 %

Tesla est sur le point de faire fonctionner son usine de batteries LFP

Par Valentin Cimino Publié le 5 juillet 2025



Les batteries LFP (pour lithium-fer-phosphate) sont aujourd’hui considérées comme le meilleur rapport qualité/prix sur le marché des voitures électriques. Pour ne pas se laisser distancer par ses rivaux chinois, Tesla s’apprête à ouvrir sa propre usine de production de cellules LFP aux États-Unis.

Tesla dépend encore largement des fabricants chinois pour s’approvisionner en batteries LFP. Mais l’ouverture prochaine de son usine dans le Nevada va tout changer. Ces cellules sont indispensables au développement de la firme américaine. Tesla s’en sert à la fois pour certaines de ses voitures électriques et pour ses unités de stockage d’énergie domestiques et industrielles (Powerwall et Megapack).

Tesla aura bientôt ses propres batteries LFP

La guerre commerciale persistante entre les États-Unis et la Chine, exacerbée sous l’administration Trump, pèse sur les chaînes d’approvisionnement. Des droits de douane élevés, jusqu’à 80 %, compliquent l’importation des composants chinois. C’est dans ce contexte que Tesla a décidé de sécuriser son achalandage avec comme objectif de réduire sa dépendance vis-à-vis de CATL, le géant chinois des batteries.

La future usine LFP de Tesla, attenante à la Gigafactory du Nevada, sera capable de produire 10 GWh par an. Une capacité modeste comparée à l’usine que Ford construit dans le Michigan (35 GWh), mais suffisante pour alimenter une partie des Megapack assemblés aux États-Unis. Petite anecdote au passage : les équipements de cette nouvelle usine proviennent des lignes de production d’occasion cédées par CATL.

Il est sûrement trop tard pour que Tesla puisse espérer rivaliser avec la suprématie industrielle chinoise sur le marché des batteries lithium-fer-phosphate. BYD et CATL ont trop d’avance. Mais cette production locale semble tout de même être un choix judicieux dans le contexte de tensions géopolitiques que nous traversons actuellement.

Tesla: Les livraisons baissent plus fortement que prévu au T2
Tesla a fait état mercredi d'une baisse plus importante que prévu de ses livraisons au deuxième trimestre, alors que la concurrence intense et les réactions contre les positions politiques du directeur général Elon Musk ont affecté la demande mondiale pour sa gamme vieillissante de véhicules électriques (VE).

REUTERS 02 juillet 2025

Le constructeur automobile électrique a déclaré avoir livré 384.122 véhicules au deuxième trimestre, soit une baisse de 13,5% par rapport aux 443.956 unités d'il y a un an. Les analystes s'attendaient à des livraisons d'environ 394.378 véhicules, selon une moyenne de 23 estimations compilées par Visible Alpha.


Tesla a modernisé son crossover Model Y le plus vendu au début de l'année pour stimuler la demande, mais cette modernisation a contraint à un arrêt de la production et a incité certains acheteurs à retarder leurs achats dans l'attente de la version mise à jour.

Le constructeur américain prévoyait aussi de commencer à produire un véhicule moins cher d'ici à la fin du mois de juin mais Reuters a rapporté en avril que la production était retardée d'au moins quelques mois.

Si un modèle moins cher est susceptible de contribuer à stimuler les ventes, les analystes s'attendent toutefois à une deuxième baisse consécutive des ventes annuelles de Tesla.

L'action du groupe, qui a perdu plus de 25% depuis le début de l'année, était en hausse de 3% à l'ouverture de la Bourse mercredi.

Si les livraisons sont ressorties sous les attentes, elles ne sont pas aussi mauvaises que redouté, souligne Seth Goldstein, analyste chez Morningstar.

Au mois de juin, les ventes de Tesla en Chine ont par ailleurs progressé de 0,8%, mettant fin à une série de huit mois consécutifs de repli.

Pas bon pour Musk: une Tesla en mode autonome s’immobilise et se fait emboutir par un train

Samedi dernier, le conducteur d’une Tesla Model 3 a eu la frayeur de sa vie. Alors qu’il se trouvait devant un passage à niveau, son véhicule aurait contourné la barrière avant de s’immobiliser complètement sur la voie ferrée.
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Des clients français attaquent Tesla en justice et veulent rendre leur voiture

Par Florent FERRIERE le 11 juin 2025,

Des clients de Tesla assignent la marque en justice, estimant que l’image controversée d’Elon Musk nuit à la jouissance paisible de leurs véhicules.

Ce mercredi 11 juin, Le Parisien et Les Échos révèlent que des clients de Tesla vont attaquer la marque en justice. Une dizaine d’assignations vont être déposées devant le tribunal des affaires économiques de Paris, visant Tesla France et la maison mère américaine.

En cause ? La dégradation de l’image de la firme américaine, et donc de ses véhicules. Ces clients sont agacés par les frasques et les prises de position politiques d’Elon Musk. Il y a près d’un an, le patron de Tesla s’est engagé auprès de Donald Trump. Il a ensuite joué un rôle dans le gouvernement de Trump. Puis les deux hommes se sont séparés, en n’hésitant pas à s’invectiver par réseaux sociaux interposés. Ce qui avait d’ailleurs fait plonger l’action Tesla, preuve de cette influence sur la marque automobile…

Des clients français ont donc fait appel au cabinet GKA. Dans Le Parisien, les avocats, maîtres Patrick Klugman et Ivan Terel, expliquent que la procédure s’appuie sur un article du Code civil, qui stipule qu’en cas de vente, « le vendeur doit à l’acquéreur une jouissance paisible du bien vendu ».

Car pour ces acheteurs, rouler en Tesla n’est plus un plaisir. Patrick Klugman précise : « Ils ont acheté leur Model 3 ou leur Model Y en raison des caractéristiques techniques et du message écologique porté par la marque. Leurs véhicules sont devenus des repoussoirs politiques, de véritables totems d’extrême droite ».

Les Tesla peuvent être des cibles, avec des dégradations. L’avocat donne en exemple un client qui a retrouvé une croix gammée peinte sur son véhicule.

En passant par la justice, ces clients souhaitent donc la résiliation de leur contrat de leasing et le remboursement des mensualités déjà versées, ainsi que des dommages et intérêts pour ceux dont les véhicules ont été vandalisés. Patrick Klugman espère de premiers jugements d’ici la fin de cette année. Sollicité par Le Parisien, Tesla France n’a pas réagi.

Tesla : le Cybertruck tourne au crash industriel
Tesla va mal, et son Cybertruck commence à avoir d’importantes répercussions sur l’entreprise. Le véhicule est en train de devenir un véritable fardeau.

Paolo Garoscio Publié le 19 mai 2025 lautomobiliste.fr

Le géant américain Tesla va très mal depuis plusieurs mois. Malgré le retour d’Elon Musk à sa tête, l’entreprise accumule les mauvaises nouvelles. Pire encore : son Cybertruck ne convainc pas les automobilistes. Le modèle tourne au crash industriel.

Le Cybertruck de Tesla ne marche pas

Le rêve de domination sur le segment des pick-up électriques se transforme en cauchemar logistique et financier. Tesla, autrefois maître du tempo technologique, vacille aujourd’hui sous le poids de son Cybertruck. Il y a quelques jours, l’entreprise a officiellement annoncé la suspension temporaire de la production du Cybertruck dans sa Gigafactory texane. Une pause de sept jours pour « restructuration », selon la communication officielle. Derrière ce terme feutré, la réalité est plus rude : un effondrement commercial, une image écornée, et un véhicule devenu invendable. Un raté industriel dont même Elon Musk semble désormais peiner à se défaire.

Le Cybertruck était censé révolutionner l’univers du pick-up. Il est aujourd’hui le symbole d’une stratégie bancale. Présenté comme le vaisseau amiral du constructeur californien, ce monolithe en acier inoxydable ne séduit plus. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : à peine 40 000 unités vendues en 2024, contre les 250 000 prévues. Un écart abyssal.

La production, calibrée pour répondre à un engouement supposé massif, tourne désormais au ralenti. En décembre 2024, elle s’était déjà interrompue pendant trois jours. En avril 2025, Tesla révisait encore ses objectifs de fabrication à la baisse. Le coup de grâce semble donc venu, alors que les modèles finis s’entassent sur des parkings, en attendant de trouver preneur. Elon Musk avait promis un « véhicule du futur ». Il hérite d’un gouffre industriel dans lequel près de 900 millions de dollars ont été engloutis, rien que pour adapter l’usine texane à la production du Cybertruck.

La dépréciation hallucinante d’un produit invendable

L’autre mauvaise surprise concerne la valeur résiduelle du Cybertruck. Tesla a mis plus d’un an avant d’ouvrir un programme de reprise. Une manœuvre tardive qui confirme l’ampleur du désastre. Un modèle vendu 100 000 dollars en 2024 est désormais repris pour 65 400 dollars, soit une perte de 34,6 % en seulement douze mois.

Selon le site spécialisé CarGuru, certains modèles perdent jusqu’à 45 % de leur valeur la première année. Même les séries limitées « Foundation Series » voient leur cote plonger malgré un kilométrage minimal. L’exemple le plus frappant : un modèle à moins de 10 000 km, revendu 30 000 dollars sous sa valeur d’achat. L’industrie n’avait pas vu pareille dégringolade depuis le fiasco de la Pontiac Aztek.

Le Cybertruck n’est pas un simple accroc pour Tesla : il est devenu un virus qui contamine l’ensemble de l’entreprise. Le bénéfice opérationnel a chuté de 88 % au premier trimestre 2025. L’action a dégringolé de 26 % depuis janvier, et les investisseurs commencent à fuir.

Elon Musk avait dit de ne "pas lâcher" ses actions Tesla, sa présidente en vend pour 198 millions de dollars en pleine tempête

BFM 14 mai 2025

Alors que Tesla était bousculé en bourse, chahuté par les droits de douane et les sceptiscisme quant aux incartades politiciennes de son CEO, Elon Musk, le grand patron avait demandé aux actionnaires "de ne pas lâcher" les actions Tesla. Mais visiblement, même la présidente du conseil d'administration - chargée de surveiller le management, et de défendre l'intérêt des actionnaires - n'a pas suivi ses conseils. Robyn Denholm a empoché 198 millions de dollars de profits en vendant massivement ses actions Tesla depuis six mois, rapporte le New York Times.

La première vente de Denholm a eu lieu en novembre, au moment de l'élection présidentielle. L'action Tesla a atteint un sommet dans la foulée, au-delà de 450 dollars. Elle a poursuivi en décembre, et jusqu'à début mai.

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Les ventes de Tesla continuent de plonger en Europe malgré la demande croissante de véhicules électriques
Le constructeur automobile américain Tesla, dirigé par Elon Musk, est en perdition sur le marché européen depuis plusieurs mois. En avril, ses ventes ont chuté de 62% au Royaume-Uni et de 46% en Allemagne. La firme basée à Austin mise sur la version restylée de son véhicule à succès, le Model Y, pour retrouver de l'élan.

REUTERS 06 mai 2025

Tesla n'a pas encore touché le fond. Les ventes de voitures neuves du constructeur américain ont chuté de 62% au Royaume-Uni et de 46% en Allemagne en avril 2025, à leur plus bas niveau depuis plus de deux ans, selon des données nationales publiées mardi. Cette chute intervient alors même que la demande de véhicules électriques (VE) a progressé dans les deux pays.

Les chiffres de Tesla continuent ainsi de dégringoler. Ses ventes ont également atteint des creux de plusieurs années sur d’autres marchés clés en Europe le mois dernier, y compris en France, alors que Tesla s’apprête à riposter à la concurrence des marques européennes et chinoises avec le lancement d’une Model Y remanié.

Parts de marché en baisse

En Allemagne, les ventes de la marque sont tombées à 885 unités en avril, marquant un quatrième mois de recul cette année et une baisse cumulée de plus de 60% depuis le début de l’année, d’après l’agence fédérale de la circulation (KBA). Jusqu’à présent, le Royaume-Uni faisait figure d’exception en Europe pour Tesla cette année, mais en avril, seules 512 voitures neuves y ont été vendues, contre 1352 un an plus tôt, selon la Society of Motor Manufacturers and Traders (SMMT).

Depuis le début de l'année, Tesla détient donc une part de marché de 9,3% pour les véhicules électriques au Royaume-Uni, selon les données du groupe de recherche New AutoMotive. Ce chiffre est en baisse par rapport aux 12,5% de l'année précédente, selon les données du groupe de recherche.

Les sites internet de Tesla en Allemagne et en Grande-Bretagne indiquent que les livraisons du modèle Y remanié commenceront en juin, mais il faudra attendre quelques mois avant que les données de vente ne montrent si la version actualisée a regagné des clients.

La proximité d'Elon Musk avec le président américain Donald Trump et sa politique ont suscité des protestations contre lui et l'entreprise. Alors que les ventes et les bénéfice de la marque au premier trimestre ont manqué les attentes, Elon Musk a déclaré il y a deux semaines qu'il réduirait le temps qu'il consacre à l'administration Trump et qu'il passerait plus de temps à diriger l'entreprise.