Métros à air comprimé (et Hyperloop)

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Re: Métros à air comprimé (et Hyperloop)

par energy_isere » 09 sept. 2024, 22:22

Il y a encore des gogols en Europe à travailler sur l'Hyperloop, aux Pays Bas.

https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d52ad04140

alors :
.......Pour l'instant, sa vitesse est relativement lente — 30 km/h —, mais les opérateurs espèrent qu'il atteidra 100 km/h d'ici la fin de l'année. Ce premier test du véhicule est prometteur, selon la société néerlandaise Hardt Hyperloop.
:lol:

Re: Métros à air comprimé (et Hyperloop)

par energy_isere » 27 févr. 2024, 08:28

suite de ce post du 1er juillet 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 7#p2372597
Le démontage du tube d’Hyperloop a commencé sur l’aéroport de Toulouse-Francazal

26 fev 2024

Le bout du tunnel n’est plus très loin pour la société californienne Hyperloop TT implantée sur l’aéroport de Francazal depuis 2017. Celle qui souhaitait tester sa capsule à grande vitesse à l’intérieur d’un tube basse pression met définitivement fin à son aventure toulousaine. Toulouse Métropole qui possède le terrain lui a en effet demandé de quitter les lieux car elle souhaite y développer d’autres projets.
https://www.ladepeche.fr/2024/02/26/inf ... 789707.php

Re: Métros à air comprimé (et Hyperloop)

par kercoz » 23 déc. 2023, 09:57

Je pense que l'échec tient au processus choisi : transport sous vide relatif....Le concept qui a fait ses preuve de transport pneumatique pour le courrier ou de petits objets ds les entreprises ou magasins aurait été préférable à développer (différence de pression entre avant et arriere de la capsule. La technologie bien rodée de fabrication et pose de pipe-line ( de même l'utilisation d' ancien pipe line désaffectés pour des essais) pourrait faciliter le développement du transport de materiels avant d'envisager le transport humain.

Re: Métros à air comprimé (et Hyperloop)

par energy_isere » 23 déc. 2023, 09:18

Hyperloop One ferme

Article de Aurore Gayte numerama 21 dec 2023

Hyperloop One, qui rêvait de construire des lignes de transport ultra-rapides grâce à la technologie de l'hyperloop, va fermer à la fin de l'année 2023. L'entreprise avait levé des centaines de millions de dollars, mais n'avait signé aucun projet.

Hyperloop One, qui rêvait de construire des lignes de transport ultra-rapides grâce à la technologie de l’hyperloop, va fermer à la fin de l’année 2023. L’entreprise avait levé des centaines de millions de dollars, mais n’avait signé aucun projet.

Le rêve d’un hyperloop s’éloigne encore un peu plus : Hyperloop One, anciennement connu sous le nom de Virgin Hyperloop One, met la clé sous la porte. Bloomberg a rapporté la nouvelle le 21 décembre 2023, citant des sources internes à l’entreprise. La direction d’Hyperloop aurait annoncé aux employés que leurs contrats se termineront le 31 décembre 2023, mettant ainsi fin à presque 10 ans d’expérimentations.

L’hyperloop, un projet de transport futuriste et révolutionnaire, devait permettre de transporter très rapidement passagers et marchandises dans des capsules, lancées à très haute vitesse à travers des tubes à basse pression grâce à de la propulsion par champ magnétique. L’idée, formulée en 2013 par Elon Musk, avait enthousiasmé le monde, et de nombreuses entreprises s’étaient lancées, avec l’objectif de construire des hyperloops viables. Avec la fin d’Hyperloop One, un tel plan parait aujourd’hui difficilement atteignable.

Les difficultés d’Hyperloop One

Hyperloop One, créée en 2014, avait réussi à lever 450 millions de dollars pour ses divers projets d’hyperloop — dont un trajet pour les marchandises qui aurait permis de relier la Chine à l’Europe en un jour. Mais, l’entreprise a, au fil des années, rencontré de nombreuses difficultés. Les tests n’ont jamais réussi à atteindre la vitesse escomptée, atteignant au maximum 160 km/h seulement, contre les 1200 km/h annoncés.

En plus de l’échec technologique, l’entreprise s’est fait connaître pour de mauvaises raisons. L’un des cofondateurs d’Hyperloop, Brogan BamBrogan, aurait retrouvé une corde en forme de nœud coulant un jour sur sa chaise de bureau, et l’autre fondateur, Shervin Pishevar, est accusé de harcèlement sexuel. Enfin, un ancien directeur d’Hyperloop One, Ziyavudin Magomedov, a été arrêté à Moscou après avoir été accusé de détournement de fonds, rappelle Bloomberg.

Virgin, qui avait investi massivement dans l’entreprise, s’est également séparé d’Hyperloop en février 2022 — l’entreprise venait d’annoncer qu’elle allait se concentrer sur le transport de fret, et non de passagers. Le départ de Virgin a certainement porté un coup fatal à Hyperloop One, qui n’avait jamais réussi à signer de contrats, selon Bloomberg. La liquidation des possessions de l’entreprise serait en cours.

Une partie d’Hyperloop devrait néanmoins survivre. DP World, un exploitant portuaire appartenant au gouvernement de Dubaï, possède toujours la majorité des actions de l’entreprise, et recevra donc les droits de propriété intellectuelle, notamment concernant leurs avancées.

Hyperloop One était l’entreprise la plus avancée et la plus médiatique du secteur des hyperloop, mais sa faillite ne signifie pas l’abandon total du projet. « Plusieurs entreprises spécialisées dans l’hyperloop en sont à divers stades de construction de prototypes, notamment Hardt Hyperloop, Hyperloop Transportation Technologies, et Swisspod Technologies », rappelle Bloomberg.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/other ... e3b1&ei=71

Re: Métros à air comprimé (et Hyperloop)

par energy_isere » 01 juil. 2023, 16:15

suite de ce post du 26 fev 2019 viewtopic.php?p=2281287#p2281287

4 ans plus tard :
HYPERLOOP À TOULOUSE, RÉCIT D'UN FIASCO QUI TOUCHE À SA FIN

Olivier Chicheportiche Le 01/07/2023

Hyperloop TT, une start-up américaine qui s'était installée dans une ancienne base militaire près de la ville rose est sommée de quitter les lieux alors que son bail a été résilié fin 2021. Le dernier exemple d'un coûteux fiasco industriel.

Des services municipaux qui repeignent en blanc le logo d'Hyperloop TT affiché en grand sur un château d'eau sur le site de Toulouse-Francazal. La scène, relatée par France 3 Occitanie, est le dernier épisode symptomatique du fiasco de ce qui devait être le mode de transport du futur.

Hyperloop c'est ce "train" du futur "roulant" jusqu'à 1200 km/h imaginé par Elon Musk et utilisant des "capsules" ou "pods" évoluant en lévitation grâce à la sustentation magnétique dans des tubes à basse pression juchés sur des pylônes.

Le fantasque milliardaire ne s'est jamais engagé directement dans ce qui a été longtemps présenté comme le futur du transport à grande vitesse, se contentant d'encourager des start-ups à concrétiser et exploiter ce concept.

C'est le cas de l'américain Hyperloop TT (Transportation Technologies) qui a multiplié les projets, dont celui de venir installer un grand centre de recherche et d'essai à Toulouse. Un accord dans ce sens a été signé en 2017 afin d'établir ce centre sur l'ancienne base militaire de Toulouse-Francazal, à grand renfort de subventions publiques.

Abandon rapide du projet

Avec de grandes ambitions: assembler des tubes d'un diamètre intérieur de 4 mètres, et de 40 mètres de long (pour 65 tonnes) afin de mener des tests sur 320 mètres avant de pousser l'expérience sur un kilomètre avec une capsule évoluant dans un tube posé sur des pylônes d'une hauteur de 5,8 mètres. En 2018, plusieurs de ces tubes arrivent bien sur le site.

Las, les difficultés s'accumulent. D'abord, le concept lui-même peine à convaincre. Très vite, Hyperloop TT décide ainsi d'abandonner l'idée d'une piste d’un kilomètre.

"Hyperloop? Il n’y a plus grand monde… C’est presque tombé aux oubliettes cette affaire" se désolait en 2020 Albert Sanchez, maire (divers gauche) de Cugnaux, commune où est installé le centre d'essai.

"Le tuyau est toujours sur le site, mais il n’y a plus personne d’Hyperloop dans toutes les réunions qu’on organise" expliquait-il à ActuToulouse.
Fin 2021, face à une situation figée, le conseil de la Métropole Toulousaine résilie le bail de la start-up.

Une facture de 5,5 millions pour la métropole
Sauf que l'entreprise n'a pas quitté les lieux proprement, ses gigantesques tubes sont encore présents. Elle est aujourd'hui sommée par la Métropole de quitter le site avant septembre prochain, indique France 3 Occitanie. Le fait d'effacer son logo participe à cette volonté de tourner la page pour les pouvoirs publics.

Les élus sont quelque peu irrités. Si Hyperloop TT ne laisse pas de dettes, l'entreprise américaine a reçu des aides publiques et a bénéficié d'un rabais sur son loyer pour s'installer. Elle n'a pas non plus payé pour la dépollution du site et la rénovation promise de certains bâtiments. Résultat, une facture de 5,5 millions d'euros pour la métropole.

Une fausse bonne idée
Ce départ est l'ultime épisode d'une fausse bonne idée proférée par Elon Musk. Sur le papier, Hyperloop a de quoi séduire avec sa vitesse phénoménale. En pratique, elle est inapplicable.

D'abord pour une question de coûts pharaoniques puisque Hyperloop exige la création d'une infrastructure dédiée. Sur de longues distances, ce n'est tout simplement pas viable économiquement. Ainsi, une liaison de ce type envisagée entre Calgary et Edmonton, au Canada, est évaluée à… 18 milliards de dollars pour 300 kilomètres (hypothétiquement bouclés en 45 minutes).

..........................
https://www.bfmtv.com/economie/entrepri ... 10189.html

Re: Métros à air comprimé (et Hyperloop)

par energy_isere » 05 nov. 2022, 19:34

Elon Musk croit-il seulement encore à l’hyperloop ?

Par Romain le 04 novembre 2022

Le tunnel hyperloop expérimental qui longeait les locaux de SpaceX à Hawthorne, en Californie, vient d’être démonté.


Le tunnel expérimental hyperloop qui longeait le QG de SpaceX en Californie vient d’être démonté pour faire place à des places de parking pour les employés de la firme. Ce tunnel était utilisé depuis 2018 pour des concours d’ingénierie autour de ce projet futuriste présenté comme la prochaine révolution dans le transport.

Sur le papier, le hyperloop avait en effet tout pour séduire. L’idée était de faire circuler des « capsules » (pods en anglais) plutôt que des trains, dans un tube à vide — pour réduire au maximum la résistance de l’air. Les capsules devaient tirer parti de la sustentation magnétique — de quoi atteindre une vitesse proche de celle des avions.

Un projet qui n’avance plus

Lorsque l’entrepreneur a présenté initialement le projet, il promettait du rêve — notamment de rallier Los Angeles à San Francisco en une trentaine de minutes à peine. Très occupé avec ses autres entreprises, Elon Musk a toutefois préféré ne pas développer lui-même la technologie. Préférant favoriser la création d’un écosystème de startups.

Initialement tout semblait aller pour le mieux. Plusieurs startups se sont montées, avec même la promesse que des lignes de hyperloop seraient vraiment construites dans un avenir proche. Or, pour l’instant, à part quelques tests peu convaincants, la technologie n’a débouché sur rien de vraiment concret.

Le démontage de ce tunnel est dès lors tout un symbole — et semble dénoter qu’Elon Musk lui-même ne croit plus vraiment en la technologie. Ce qui semble d’ailleurs d’autant plus vrai qu’il y a encore peu de temps, l’entrepreneur promettait d’étendre ce tunnel sur une distance de « 10 km avec un virage ». Pour l’heure, l’info vient de sous-traitants.

Des projets d’Hyperloop partout dans le monde
La firme elle-même ou Elon Musk n’ont rien annoncé d’officiel. Outre Virgin hyperloop, plusieurs startup continuent de développer indépendamment la technologie. On peut notamment citer TUM Hyperloop, dirigé par une équipe de chercheurs de l’Université technique de Munich, EuroTube qui développe un tube expérimental de 3,1 km en Suisse.

Mais aussi Hyperloop Transportation Technologies aux États-Unis, Transpod (un projet franco-canadien), DGWHyperloop en Inde, Hardt Global Mobility aux Pays-Bas, Zeleros en Espagne et Nemovo en Pologne — qui restent tous, à date, en phase de développement actif. La Chine semble également très en pointe sur le sujet. Un tunnel de 2 km serait déjà construit dans la province de Shanxi à Datong — et une prolongation pour atteindre une distance totale de 15 km est apparemment déjà en construction.
https://www.journaldugeek.com/2022/11/0 ... hyperloop/

Re: Métros à air comprimé (et Hyperloop)

par energy_isere » 02 sept. 2022, 09:12

WizardOfLinn a écrit :
01 sept. 2022, 14:41
Le concept d'hyperloop a quelques limitations assez fondamentales, exposées ici :
https://theconversation.com/hyperloop-l ... uve-189336

C'est la vitesse et le débit de l'avion, mais avec les coûts en infrastructure du train. Ça n'exclut pas qu'il y aura peut-être quand même quelques petites lignes, du genre desserte d'aéroport.

je note :

Au point que François Lacôte, ancien directeur technique d’Alstom n’hésite pas à parler d’Hyperloop comme d’une « formidable escroquerie technico-industrielle ».

Re: Métros à air comprimé (et Hyperloop)

par WizardOfLinn » 02 sept. 2022, 08:49

Pour du transport de passagers, la limite est du même ordre que celle de l'hyperloop : les coûts d'infrastructure du ferroviaire, mais pour un débit passagers misérable. En réalité, ce serait plutôt assez lent, au sens de la vitesse généralisée définie dans l'article pointé plus haut.

Re: Métros à air comprimé (et Hyperloop)

par kercoz » 01 sept. 2022, 15:45

Le "vrai" air comprimé : ...40 Kmh dans paris, mais la vitesse était limitée par les nombreux coudes de faible rayon. En inter ville ça devrait etre tres rapide.
https://www.pariszigzag.fr/secret/histo ... e-de-paris

Re: Métros à air comprimé (et Hyperloop)

par WizardOfLinn » 01 sept. 2022, 14:41

Le concept d'hyperloop a quelques limitations assez fondamentales, exposées ici :
https://theconversation.com/hyperloop-l ... uve-189336

C'est la vitesse et le débit de l'avion, mais avec les coûts en infrastructure du train. Ça n'exclut pas qu'il y aura peut-être quand même quelques petites lignes, du genre desserte d'aéroport.

Voir aussi :
https://halshs.archives-ouvertes.fr/hal ... 7/document

Re: Métros à air comprimé (et Hyperloop)

par kercoz » 08 juil. 2022, 09:42

A mon avis, l'échec tient au fait que l'on choisit le modèle "sous vide" ...alors que le modèle existant et archi essayé (réseaux pneumatiques de courriers ou d'objets) peut etre développé. La différence de pression avec un vide relatif à l'avant et un jeu calculé entre le tube et la capsule.
Cette technique ne demande aucune energie de propulsion, mais seulement des pompes à air.

Re: Métros à air comprimé (et Hyperloop)

par energy_isere » 08 juil. 2022, 09:10

Hyperloop: dix ans après, toujours rien de bien concret

AFP•08/07/2022

Dix ans après avoir été évoqué par le fantasque milliardaire Elon Musk, Hyperloop n'est pas prêt de faire léviter ses premiers passagers à plus de 1.000 km/h, mais plusieurs entreprises planchent toujours sur le sujet.

"C'est comme les premiers jours de l'aviation", remarque Rick Geddes, expert à la Cornell University, près de New York. "Il n'y avait pas eu de nouveau mode de transport depuis plus de 100 ans!"

Elon Musk pensait à l'origine relier San Francisco à Los Angeles en une demi-heure. Lassé par les embouteillages, et ne croyant visiblement pas au projet de train à grande vitesse californien.

Reprenant une idée ancienne, il a proposé de faire circuler des capsules ("pods" en anglais) transportant une trentaine de personnes à des vitesses allant de 1.000 à 1.200 km/h. Elles se succéderaient dans des tubes à basse pression, juchés sur des pylônes.

On a parlé de "cinquième mode" de transport, après les avions, les trains, les véhicules routiers et les bateaux.

Au-delà de la faisabilité, l'incertitude demeure sur les coûts. Et de nombreux experts des transports restent franchement perplexes.

Elon Musk ne s'est pas lancé directement dans l'aventure, se contentant d'encourager des start-ups à réaliser son rêve.

Il est récemment revenu dans le débat, proposant de faire léviter les "pods" dans des tunnels creusés par son entreprise The Boring Company. Au risque de renchérir encore le concept.

Hyperloop Transportation Technologies (HyperloopTT) a été très active, multipliant les accords ici et là. Le dernier en date remonte au 21 mars: il vise à ouvrir une ligne entre Venise et Padoue, en Italie, pour les jeux Olympiques d'hiver de 2026.

- D'Edmonton à Calgary -

"HyperloopTT est prêt à construire", a alors assuré son directeur général Andres De Leon. Un discours que la start-up californienne avait déjà tenu à l'AFP il y a cinq ans. Et qui contraste avec les propos plus mesurés du responsable marketing Rob Miller, qui veut désormais "être plus prudent vis-à-vis de ce genre d'annonce".

On attend toujours le premier tronçon qui devait ouvrir pour l'Exposition universelle Dubaï 2020... Un projet toujours d'actualité, selon M. Miller.

L'entreprise a successivement évoqué des études aux Etats-Unis, en France, en Allemagne, en Chine, au Brésil, en Inde, en Corée du Sud, en Slovaquie et en République tchèque, en Ukraine... Elle devait aussi installer un grand centre d'essai à Toulouse, qui ne verra jamais le jour.

Autre start-up flamboyante, Virgin Hyperloop (ex-Hyperloop One) a fait des essais dans le désert du Nevada, atteignant 387 km/h. En novembre 2020, elle a transporté des passagers pour la première fois, à 172 km/h... avant d'annoncer en février 2022 qu'elle se réorientait vers le transport de fret.

L'entreprise a au passage licencié la moitié de ses employés et embauché pour diriger l'ingénierie le Français Pierre Chambion, venu de chez Safran.

Plus discrète, la société TransPod. Basée au Canada, elle est dirigée par le Français Sébastien Gendron, ingénieur au discours beaucoup plus mesuré que ses concurrents.

Sa première liaison est trouvée: entre Calgary et Edmonton, dans l'Ouest du Canada, distantes de 300 km. La ligne, prévue pour transporter des passagers et du fret léger, coûterait selon lui 18 milliards d'euros.

"La réaction des autorités a été: +on ne mettra pas d'argent public, mais si vous êtes capable de financer le projet en trouvant des capitaux privés, on vous accompagnera+", explique M. Gendron à l'AFP.

La société --qui doit présenter un démonstrateur à l'échelle 1/3 en juillet à Toronto-- a indiqué en mars avoir réussi à lever 550 millions de dollars auprès du fonds britannique Broughton Capital Group, avec une garantie bancaire China-East Resources Import & Export Co. (Cerieco).

"Ça fait effet boule de neige" et doit permettre de "financer la technologie cet été", dit son dirigeant.

Un premier tronçon d'environ 20 km doit relier si tout va bien Edmonton à son aéroport en 2027, la ligne devant être ouverte jusqu'à Calgary "entre 2030 et 2035", selon lui. Il faudrait alors 45 minutes pour relier les deux villes, pour 60 euros l'aller simple.

"En France, pour le moment, les pouvoirs publics ne sont pas intéressés", regrette-t-il. Une piste d'essai de 3 km devrait quand même être ouverte début 2023 dans la Haute-Vienne.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 5fe02e0457

Re: Métros à air comprimé (et Hyperloop)

par kercoz » 24 févr. 2022, 07:52

energy_isere a écrit :
24 févr. 2022, 02:35
Le transport de passagers était une mauvaise idée pour Virgin Hyperloop
Mais pas le concept d'hyperloop



Cette déclinaison de la capsule était à l’époque vue comme absolument formidable : un trajet de marchandises prenant 4 jours par camion pourrait être ramené à 16 heures avec l’hyperloop (même l’avion ne serait pas aussi compétitif, avec 23 heures par les airs). Quant aux coûts, ils étaient annoncés comme huit fois moins élevés que ceux d’un avion et quasi identiques à ceux d’un camion.

Cette comparaison s’avérait toutefois limitée : certes, l’hyperloop va peut-être plus vite et coûte moins cher, mais il ne dispose aujourd’hui d’aucun réseau commercial opérationnel. Tout est à construire, sur des années et pour des milliards d’euros. À l’inverse, les routes sont déjà en place, les aéroports existent déjà. Sans parler des rails, dans le cas d’une comparaison avec le train.
https://www.numerama.com/vroom/863489-l ... rloop.html
J'ai toujours dit ça.
Le concept pour les marchandises peut utiliser les dimensions tubulaires d' un pipe line et faire, sans risque humain , progresser la technologie .....vers le transport humain (éventuel). C'est le transport humain qui est énergivore, et le transport objet se développe de façon significative . Un système pneumatique inter-ville est aisé à mettre en place, et les temps indiqués seront vite améliorés, le seul facteur limitant étant les rayons de courbure des trajets..... et le processus reviendra vers le pneumatique et non le "sous vide".

Re: Métros à air comprimé (et Hyperloop)

par energy_isere » 24 févr. 2022, 02:35

Le transport de passagers était une mauvaise idée pour Virgin Hyperloop
Mais pas le concept d'hyperloop


23 février 2022 Numerama

Virgin Hyperloop renonce au transport de passagers. Mais la société n’abandonne pas globalement le concept d’hyperloop pour autant.
Proposer du transport de passagers par Hyperloop s’avère plus compliqué à développer que prévu. Suffisamment, d’ailleurs, pour pousser la société Virgin Hyperloop (autrefois nommée Hyperloop One) à prendre ses distances avec cette orientation. À la place, l’entreprise va pivoter en direction du transport de fret, rapporte le Financial Times le 21 février 2022.

Du transport de fret plutôt que de passagers
Mais cela ne se fait pas sans un passage très difficile pour les équipes, car cette transition s’accompagne d’un plan de licenciement qui a touché 111 personnes. Ce changement d’activité pour Virgin Hyperloop a été pris sous l’effet du coronavirus, qui a rendu plus sensibles les transports en commun en situation de pandémie, mais aussi de la pénurie de composants électroniques.

La bascule de Virgin Hyperloop vers le transport de marchandises tranche nettement avec la communication observée jusqu’ici par le groupe : on se souvient par exemple d’un test très médiatisé avec des passagers à bord en novembre 2020. Puis en août 2021, la société sortait une vidéo tout en images de synthèse illustrant les mérites attribués au transport par sustentation électromagnétique.

Mais passer du virtuel au réel est un pas que Virgin Hyperloop n’a pas su franchir pour le transport de passagers. Le concept n’est toutefois pas abandonné dans son ensemble : en basculant dans le fret, le groupe aura possiblement moins besoin de composants tiers pour aménager l’intérieur des capsules (avec des écrans à bord par exemple) filant dans des tubes sous vide.

Ce changement d’activité constitue un virage complexe pour Virgin Hyperloop, car les personnes licenciées représentaient la moitié des effectifs du groupe. Mais c’est une évolution qui ne dépaysera pas fondamentalement le groupe, puisque le fret était vu dès 2018 comme un secteur d’avenir pour du transport ferroviaire dans des tubes. Un concept de « cargospeed » avait été présenté à l’époque.

Cette déclinaison de la capsule était à l’époque vue comme absolument formidable : un trajet de marchandises prenant 4 jours par camion pourrait être ramené à 16 heures avec l’hyperloop (même l’avion ne serait pas aussi compétitif, avec 23 heures par les airs). Quant aux coûts, ils étaient annoncés comme huit fois moins élevés que ceux d’un avion et quasi identiques à ceux d’un camion.

Cette comparaison s’avérait toutefois limitée : certes, l’hyperloop va peut-être plus vite et coûte moins cher, mais il ne dispose aujourd’hui d’aucun réseau commercial opérationnel. Tout est à construire, sur des années et pour des milliards d’euros. À l’inverse, les routes sont déjà en place, les aéroports existent déjà. Sans parler des rails, dans le cas d’une comparaison avec le train.
https://www.numerama.com/vroom/863489-l ... rloop.html

Re: Métros à air comprimé (et Hyperloop)

par energy_isere » 02 oct. 2021, 09:39

suite de ce post du 4 fevrier 2019 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 9#p2279999
Haute-Vienne : Le chantier de la piste d’essais du train hyperloop a commencé

20 Minutes avec AFP 1er octobre

Le chantier pour la construction d’un centre technique et d’une piste d’essai dédiés au train subsonique Hyperloop a démarré dans le Limousin et l’inauguration est prévue dans un an

Le projet d’hyperloop avance. Les travaux pour créer un centre technique et une piste d’essai dédiés au train subsonique Hyperloop ont commencé cette semaine à Droux, commune de 400 habitants en Haute-Vienne. Les premiers travaux de défrichement du terrain seront suivis du terrassement et de l’installation des tubes par une filiale de Veolia, pour une inauguration du centre en septembre 2022, a annoncé Sébastien Gendron, PDG de la société canadienne TransPod, qui détaillait cette semaine son projet aux élus.

Une première phase à 21 millions d’euros

« Après des essais concluants en laboratoire, il nous permettra de valider la technologie dans des conditions réelles. Le terrain est idéal avec une capacité d’extension sur 3 km sur les lieux d’une ancienne voie ferrée », a-t-il précisé. Le principe de l’Hyperloop, ce train ultrarapide, est de faire circuler des capsules pressurisées, ou « pod », dans des tubes à basse pression pour s’affranchir des frottements aérodynamiques et frôler le mur du son.

Ce concept a été lancé en 2013 par le milliardaire Elon Musk, mais d’autres start-up se sont engouffrées dans la brèche, comme Virgin Hyperloop ou l’américaine Hyperloop Transportation Technologies (HyperloopTT ou HTT). En France, la première phase du projet, évaluée à 7,5 millions d’euros sur un coût total de 21 millions, permettra de créer un bâtiment de 500 m² et une piste de 300 à 800 mètres de long. Vingt-deux emplois seront créés à Droux et Limoges.

Un démonstrateur en préparation

Parallèlement, la société crée actuellement un démonstrateur pour communiquer sur les aspects techniques de l’Hyperloop. « Nous sommes en train de construire un véhicule de 300 kg de quatre à six mètres de long à l’échelle 1/3 par rapport au véhicule définitif », dit le PDG. « Il nous permettra d’expliquer comment la lévitation, la propulsion et la transmission de puissance fonctionnent. Un événement retransmis mondialement aura lieu fin mars 2022 depuis Toronto puis, dans un second temps, en France », a-t-il ajouté. L’idée est de faire taire les sceptiques, nombreux. « C’est le propre de l’innovation. Si on y arrive, cela aura quand même été une véritable croisade », dit le PDG.

Après avoir reçu des aides de la région Nouvelle-Aquitaine (2 millions d’euros) et de la région des Pouilles en Italie (6 millions) en recherche et développement, TransPod a annoncé avoir reçu « une offre de 500 millions de dollars » américains, dit-il, d’un fonds d’investissement anglais pour la création d’une infrastructure en Alberta au Canada, pour relier Calgary et Edmonton sur 350 km. En France, la société canadienne s’intéresse à deux corridors, l’un reliant Paris au Havre et l’autre Paris à Toulouse avec des arrêts possibles à Orléans et Limoges.

Reste à savoir si les acteurs privés, principaux investisseurs, seront rejoints par les acteurs publics pour ce type de projet. « On aimerait des politiques publiques plus ambitieuses », dit Sébastien Gendron.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/other ... d=msedgntp

La page Site d'essai TransPod à Droux sur le site de Transpod :
https://www.transpod.com/fr/site-essai-droux/
Ce centre de démonstration sera composé d'un bâtiment de maintenance et d'un tube en acier de 2.4 km. Le tube aura un diamètre de 2 m et sera utilisé pour tester le prototype de TransPod à des vitesses très élevées. L'installation sera construite sur un terrain public mis à disposition par la ville de Droux en France. Le permis de construire pour la première phase du projet a été approuvé en février 2019. Le bâtiment accueillera 20 ingénieurs et chercheurs et impliquera l'Université de Limoges pour mener des travaux de démonstration.

Comme indiqué sur le schéma SK 102 (ci-dessous), la piste d'essai sera composée d'un tube en acier de 2 m de diamètre soutenu par des berceaux en acier et des piliers en béton tous les 25 m. La structure sera légèrement surélevée de 1 m au-dessus du sol. Un vide partiel sera créé à l'intérieur du tube avec un ensemble de pompes à vide pour réduire la traînée du véhicule. Des joints de dilatation (comme indiqué dans SK 001) seront installés pour gérer l'expansion thermique de la structure tout en évitant les fuites d'air.

Image

Le véhicule d'essai sera équipé de tous les principaux sous-systèmes de TransPod et sera capable d'atteindre des vitesses allant jusqu'à 600 km/h, soit plus que le record de vitesse actuel détenu par le TGV français. Le véhicule fonctionnera dans un environnement à basse pression afin de réduire la friction de l'air et d'atteindre une efficacité plus élevée que les trains à grande vitesse.

Les premiers systèmes qui seront testés à grande vitesse seront la transmission de puissance et les moteurs linéaires. La réussite de ces tests à grande vitesse aura un impact fondamental sur l'analyse de rentabilité du système TransPod et accélérera le développement technologique.

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