mobar a écrit :Le cout des réparations a bien explosé ... mais les voitures ne tombent plus en panne comme dans les années soixantes
D'accord pour les réparations, mais l'entretien qui comme son nom l'indique est toujours à faire, a augmenté considérablement. Par exemple, il y a 20 ans je faisais l'entretien courant (vidange, filtre air huile gasoil, plaquettes etc ...) moi-même pour un prix très faible. Maintenant c'est impossible : rien que pour faire la vidange, faute "d'aspirateur" , il me faudrait démonter le soubassement !
Même changer une ampoule je ne peux plus ! Cela milite d'ailleurs pour la conservation d'une voiture de 20 ans et plus pour limiter ce coût d'entretien et tant pis pour l'écologie. Car les diesels de cette époque sont certes polluants mais très solide et l'entretien très facile et peu onéreux.
En proportion de mon salaire, ce poste a beaucoup augmenté en 20 ans. Je dirais d'un facteur 5 entre l'entretien par moi-même et celui au garage devenu obligatoire (à cause de mes modestes compétences mécaniques).
Dernier point spécifique à la région parisienne (peut être ailleurs) : l'augmentation considérable de l'immobilier surtout à proximité des gares et transport en commun (c'est un comble et c'est là que le bât blesse) a obligé des milliers de gens à habiter loin de tout. Et donc à avoir 2 voitures, souvent anciennes avec des couts d'entretien qui grimpent. Voire 3 quand les enfants grandissent et doivent être mobiles.
De plus, étant plus loin la consommation de carburant augmente.
On peut argumenter que, avec l'économie sur la voiture, on pourrait se payer un habitat proche d'un gare. Et bien non, tous calculs faits. De plus, les banques refusaient alors le prêt, trop élevé par rapport aux revenus.
Je connais ainsi plein de gens habitant en lointaine banlieue avec d'importants coûts de transport et qui n'aimeraient qu'une chose : habiter à Paris, sans voiture, avec une surface habitable nettement plus petite : Impossible financièrement ! A moins d'obtenir un logement social ... Mais là ils gagnent trop !
Du coup ils se font étrangler progressivement par le budget automobile. Je le répète : plus de kilomètres, 2 voitures au lieu d'une.
[quote="mobar"]Le cout des réparations a bien explosé ... mais les voitures ne tombent plus en panne comme dans les années soixantes[/quote]
D'accord pour les réparations, mais l'entretien qui comme son nom l'indique est toujours à faire, a augmenté considérablement. Par exemple, il y a 20 ans je faisais l'entretien courant (vidange, filtre air huile gasoil, plaquettes etc ...) moi-même pour un prix très faible. Maintenant c'est impossible : rien que pour faire la vidange, faute "d'aspirateur" , il me faudrait démonter le soubassement !
Même changer une ampoule je ne peux plus ! Cela milite d'ailleurs pour la conservation d'une voiture de 20 ans et plus pour limiter ce coût d'entretien et tant pis pour l'écologie. Car les diesels de cette époque sont certes polluants mais très solide et l'entretien très facile et peu onéreux.
En proportion de mon salaire, ce poste a beaucoup augmenté en 20 ans. Je dirais d'un facteur 5 entre l'entretien par moi-même et celui au garage devenu obligatoire (à cause de mes modestes compétences mécaniques).
Dernier point spécifique à la région parisienne (peut être ailleurs) : l'augmentation considérable de l'immobilier surtout à proximité des gares et transport en commun (c'est un comble et c'est là que le bât blesse) a obligé des milliers de gens à habiter loin de tout. Et donc à avoir 2 voitures, souvent anciennes avec des couts d'entretien qui grimpent. Voire 3 quand les enfants grandissent et doivent être mobiles.
De plus, étant plus loin la consommation de carburant augmente.
On peut argumenter que, avec l'économie sur la voiture, on pourrait se payer un habitat proche d'un gare. Et bien non, tous calculs faits. De plus, les banques refusaient alors le prêt, trop élevé par rapport aux revenus.
Je connais ainsi plein de gens habitant en lointaine banlieue avec d'importants coûts de transport et qui n'aimeraient qu'une chose : habiter à Paris, sans voiture, avec une surface habitable nettement plus petite : Impossible financièrement ! A moins d'obtenir un logement social ... Mais là ils gagnent trop !
Du coup ils se font étrangler progressivement par le budget automobile. Je le répète : plus de kilomètres, 2 voitures au lieu d'une.