par mrlargo » 17 juil. 2006, 17:21
Sylvain a écrit :« L'Iran va vendre le pétrole en Euros »
Puisque cette histoire (de bourse iranienne du pétrole en euros) semble morte, j'enlève le post-it.
que neni pas morte du tout...
article complet : lien ici
armee.com a écrit :
[...]
En 2006, l’Iran a rendu publique son intention d’ouvrir une bourse du pétrole, où les prix seraient cotés en euro. Cette nouvelle a sérieusement inquiété les milieux pétroliers, en premier lieu américains. Aujourd’hui, la bourse du pétrole iranienne dispose d’un atout majeur pour concurrencer sérieusement les deux autres places existantes : plus d’un tiers du pétrole iranien exporté est destiné à l’Europe. La situation géographique du pays à proximité immédiate de gros importateurs d’hydrocarbures, comme le sont la Chine, l’Inde et l’Europe, confère une dimension stratégique au statut de fournisseur mondial de pétrole qu’a l’Iran. Ce pays dispose de 130 milliards de tonnes de ressources explorées, soit 10 % de l’ensemble des réserves mondiales.
La possibilité de vendre leur pétrole en euro est positivement envisagée par les producteurs d’Amérique latine, ainsi que par les compagnies pétrolières du golfe Persique, de Russie et de Chine. Téhéran déclare depuis trois ans vouloir être payé en euro pour le pétrole qu’il exporte en Asie et en Europe.
Il est évident que le passage à l’euro dans le commerce du pétrole met en danger l’existence du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale. Toutefois, l’influence qu’exerce sur le cours de la monnaie américaine le choix de l’Iran de coter en euros est fortement exagérée. Car la bourse ne sert que pour les cotations, il s’y vend très peu de pétrole. De surcroît, elle ne traite que des contrats, et non de fournitures concrètes. Pour modifier le cours du dollar il faudrait, disons, le passage massif à une autre devise comme mode de règlement. Ce choix d’une autre devise pour les paiements entre fournisseurs et acheteurs réels déterminerait quelle monnaie sera considérée comme devise de réserve. Il est évident qu’une bourse où les cotations se font en euro, n’a pas ce pouvoir. Par contre dans le cas de l’Irak, cité précédemment, il était question d’utiliser des euro pour régler des volumes relativement importants et bien concrets. Et cela pouvait parfaitement avoir une incidence négative sur le monopole du dollar en matière de règlements, sans parler de l’impact néfaste qu’aurait eu pour les Etats-Unis la simple apparition d’un précédent. Mais à ce jour, il n’existe aucune menace tangible que le dollar ne soit plus la devise utilisée pour les contrats pétroliers. Environ 60-70 % des opérations d’export dans le monde se règlent en dollars. Environ 60 % des réserves de change de l’ensemble des pays sont aussi en dollars, 80 % des opérations sur le marché mondial des valeurs sont libellées en dollars et 70 % des crédits bancaires sont accordés en dollars. Les financiers russes restent sceptiques concernant un éventuel remplacement du dollar dans le commerce du pétrole.
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meme si cela ne semble pas une menace pour l'équilibre mondial, la bourse iranienne a bel et bien démarré
[quote="Sylvain"][b]« L'Iran va vendre le pétrole en Euros »[/b]
Puisque cette histoire (de bourse iranienne du pétrole en euros) semble morte, j'enlève le post-it.[/quote]
que neni pas morte du tout...
[url=http://www.armees.com/Le-dollar-dans-les-contrats-petroliers,4112.html]article complet : lien ici[/url]
[quote="armee.com"]
[...]
En 2006, l’Iran a rendu publique son intention d’ouvrir une bourse du pétrole, où les prix seraient cotés en euro. Cette nouvelle a sérieusement inquiété les milieux pétroliers, en premier lieu américains. Aujourd’hui, la bourse du pétrole iranienne dispose d’un atout majeur pour concurrencer sérieusement les deux autres places existantes : plus d’un tiers du pétrole iranien exporté est destiné à l’Europe. La situation géographique du pays à proximité immédiate de gros importateurs d’hydrocarbures, comme le sont la Chine, l’Inde et l’Europe, confère une dimension stratégique au statut de fournisseur mondial de pétrole qu’a l’Iran. Ce pays dispose de 130 milliards de tonnes de ressources explorées, soit 10 % de l’ensemble des réserves mondiales.
La possibilité de vendre leur pétrole en euro est positivement envisagée par les producteurs d’Amérique latine, ainsi que par les compagnies pétrolières du golfe Persique, de Russie et de Chine. Téhéran déclare depuis trois ans vouloir être payé en euro pour le pétrole qu’il exporte en Asie et en Europe.
Il est évident que le passage à l’euro dans le commerce du pétrole met en danger l’existence du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale. [b]Toutefois, l’influence qu’exerce sur le cours de la monnaie américaine le choix de l’Iran de coter en euros est fortement exagérée. Car la bourse ne sert que pour les cotations, il s’y vend très peu de pétrole. De surcroît, elle ne traite que des contrats, et non de fournitures concrètes.[/b] Pour modifier le cours du dollar il faudrait, disons, le passage massif à une autre devise comme mode de règlement. Ce choix d’une autre devise pour les paiements entre fournisseurs et acheteurs réels déterminerait quelle monnaie sera considérée comme devise de réserve. Il est évident qu’une bourse où les cotations se font en euro, n’a pas ce pouvoir. Par contre dans le cas de l’Irak, cité précédemment, il était question d’utiliser des euro pour régler des volumes relativement importants et bien concrets. Et cela pouvait parfaitement avoir une incidence négative sur le monopole du dollar en matière de règlements, sans parler de l’impact néfaste qu’aurait eu pour les Etats-Unis la simple apparition d’un précédent. Mais à ce jour, il n’existe aucune menace tangible que le dollar ne soit plus la devise utilisée pour les contrats pétroliers. Environ 60-70 % des opérations d’export dans le monde se règlent en dollars. Environ 60 % des réserves de change de l’ensemble des pays sont aussi en dollars, 80 % des opérations sur le marché mondial des valeurs sont libellées en dollars et 70 % des crédits bancaires sont accordés en dollars. Les financiers russes restent sceptiques concernant un éventuel remplacement du dollar dans le commerce du pétrole.
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meme si cela ne semble pas une menace pour l'équilibre mondial, la bourse iranienne a bel et bien démarré