par SuperCarotte » 26 mars 2012, 12:06
US :L’essence de la crise du subprime
Déjà périlleusement précaires, les ménages à faibles revenus américains pris dans la tourmente du subprime n’ont pas escompté la hausse faramineuse du prix de l’essence, postulent des chercheurs américains. Une erreur coûteuse, qui a précipité l’éclatement de la bulle immobilière.
Une récente étude du Center for Energy and Environmental Economics, de l’Université Berkeley, en Californie, démontre que le rythme de saisies immobilières, lors de l’éclatement de la bulle immobilière américaine, augmente dramatiquement à mesure que l’on s’éloigne des grands centres urbains. L’étalement urbain des cinquante dernières années a repoussé toujours plus loin les banlieues. Puis, l’engouement créé par les bas taux d’intérêt et l’accès facile au crédit, conjugué aux pratiques discutables en cours sur le marché hypothécaire américain a créé une nouvelle classe de propriétaires : les ménages subprimes.
Alors que pendant toute la décennie 1990-2000, le prix du baril de pétrole était d’environ 30 $ en dollars de 2011, il ascendait à 129 $ en 2008.
Au quotidien, le gallon d’essence est passé de 1,50 à 4,15 $. L’économie des banlieues changeait alors radicalement, notent Steven Sexton, JunJie Wu et David Zilberman dans leur étude.Le coût du poste budgétaire consacré à l’essence pour les ménages américains moyens a bondi de 59 % entre 2000 à 2008, pour s’établir à 2700 $ par année.
Mais pour les ménages à faibles revenus, habitant dans les lointaines banlieues plus abordables, soit les ménages subprimes, eux, plus dépendants sur les longs trajets et les vieux véhicules moins efficaces énergétiquement, la facture a été salée : elle était de 9000 $ US, soit 41 % des dépenses d’un ménage dans le dernier quartile.
Alors que le prix de l’essence bondissait, la valeur des propriétés éloignées des grands centres où se trouvent la majorité des emplois fléchissaient drastiquement. Ces résidences occupées par les ménages du dernier quartile, les plus pauvres et les plus vulnérables à toute augmentation du coût de la vie, ont ainsi été délaissées.
Les ménages subprimes ont accumulé les défauts de paiement, les saisies ont bondi en flèche et les premiers jalons de la crise financière qui perdure encore aujourd’hui étaient posés.
[url=http://leblogalupus.com/2012/03/25/us-lessence-de-la-crise-du-subprime/]US :L’essence de la crise du subprime[/url]
[quote]Déjà périlleusement précaires, les ménages à faibles revenus américains pris dans la tourmente du subprime n’ont pas escompté la hausse faramineuse du prix de l’essence, postulent des chercheurs américains. Une erreur coûteuse, qui a précipité l’éclatement de la bulle immobilière.[/quote]
[quote]Une récente étude du Center for Energy and Environmental Economics, de l’Université Berkeley, en Californie, démontre que [color=#FF0000]le rythme de saisies immobilières, lors de l’éclatement de la bulle immobilière américaine, augmente dramatiquement à mesure que l’on s’éloigne des grands centres urbains. L’étalement urbain des cinquante dernières années a repoussé toujours plus loin les banlieues. Puis, l’engouement créé par les bas taux d’intérêt et l’accès facile au crédit, conjugué aux pratiques discutables en cours sur le marché hypothécaire américain a créé une nouvelle classe de propriétaires : les ménages subprimes[/color].
Alors que pendant toute la décennie 1990-2000, le prix du baril de pétrole était d’environ 30 $ en dollars de 2011, il ascendait à 129 $ en 2008.
Au quotidien, le gallon d’essence est passé de 1,50 à 4,15 $. L’économie des banlieues changeait alors radicalement, notent Steven Sexton, JunJie Wu et David Zilberman dans leur étude.Le coût du poste budgétaire consacré à l’essence pour les ménages américains moyens a bondi de 59 % entre 2000 à 2008, pour s’établir à 2700 $ par année.
[color=#FF0000]Mais pour les ménages à faibles revenus, habitant dans les lointaines banlieues plus abordables, soit les ménages subprimes, eux, plus dépendants sur les longs trajets et les vieux véhicules moins efficaces énergétiquement, la facture a été salée : elle était de 9000 $ US, soit 41 % des dépenses d’un ménage dans le dernier quartile[/color].
Alors que le prix de l’essence bondissait, la valeur des propriétés éloignées des grands centres où se trouvent la majorité des emplois fléchissaient drastiquement. Ces résidences occupées par les ménages du dernier quartile, les plus pauvres et les plus vulnérables à toute augmentation du coût de la vie, ont ainsi été délaissées.
Les ménages subprimes ont accumulé les défauts de paiement, les saisies ont bondi en flèche et les premiers jalons de la crise financière qui perdure encore aujourd’hui étaient posés.[/quote]