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par energy_isere » 12 juin 2025, 09:05
La croissance française affaiblie en 2025 par la guerre commerciale américaine Boursorama avec AFP •11/06/2025 La Banque de France a abaissé mercredi pour la deuxième fois cette année sa prévision de croissance pour la France en 2025, à 0,6% contre 0,7% en mars, en raison de la hausse des droits de douane américains dans un climat très incertain. Ce net ralentissement surviendrait après une hausse de 1,1% du produit intérieur brut (PIB) en 2024. Le gouvernement table, lui, sur 0,7%. Un redémarrage graduel s'ensuivrait, mais moins marqué qu'anticipé jusqu'ici: la croissance atteindrait 1% en 2026 (-0,2 point) et 1,2% en 2027 (-0,1 point). "L'économie française croît (...) désormais moins que [celles de] nos voisins européens, même si elle échappe à la récession", a déclaré le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau, dans le journal Les Échos. Au total, la hausse des droits de douane (-0,1 point) et surtout l'incertitude qu'elle génère pour les consommateurs et les entreprises (-0,3 point) engendreraient pour l'économie française une perte de 0,4 point de PIB sur la période 2025-2027. "Cette imprévisibilité amplifie le défi français et européen qu’est la croissance molle, depuis trop longtemps", a souligné le gouverneur. Elle affecte aussi "la stabilité financière". .......................
par energy_isere » 06 juin 2025, 12:41
France: le déficit commercial se creuse en avril à 7,4 milliards d'euros Boursorama avec AFP •06/06/2025 Le déficit commercial de la France sur les biens s'est creusé en avril à 7,4 milliards d'euros, pénalisé notamment par l'énergie, ont annoncé vendredi les douanes. Les importations se sont stabilisées par rapport au mois précédent, à 57,8 milliards d'euros, tandis que les exportations ont reculé de 100 millions d'euros en atteignant 50,4 milliards d'euros, précisent les douanes. Concernant l'énergie, la France a importé moins mais exporté encore moins, ce qui a entraîné une dégradation de la balance commerciale énergétique en avril. Depuis janvier, le déficit commercial de la France s'est dégradé chaque mois, montrent également les statistiques des douanes. Le déficit commercial sur les biens s'est élevé à 6,1 milliards d'euros en janvier, 6,8 milliards en février et 7,3 milliards d'euros en mars. Le solde commercial de la France sur douze mois glissants se stabilise après deux mois de baisse, à 80,4 milliards d'euros. En 2024, le déficit commercial du pays avait totalisé 81 milliards d'euros. La France n'a pas dégagé d'excédent commercial sur les biens depuis 2002.
par energy_isere » 29 mai 2025, 11:33
La croissance française au plus bas au premier trimestre, c’est de mauvais augure pour la suite Aïe Aïe Aïe Avec une hausse du PIB de 0,1 %, la croissance française a été faible au premier trimestre, a confirmé mercredi l’Insee 20 Minutes avec AFP Publié le 28/05/2025 Ce n’est pas une récession, mais presque. La croissance française a été faible au premier trimestre, a confirmé mercredi l’Insee, avec une hausse du PIB de 0,1 %, après un recul équivalent au dernier trimestre 2024. Ce début 2025, qui pèse arithmétiquement plus fortement que la suite, laisse entrevoir une croissance sans éclat cette année. Le gouvernement mise encore sur 0,7 %, mais la Commission européenne a revu sa propre prévision à 0,6 %. C’est un nouveau caillou dans la chaussure du gouvernement, qui va s’attaquer à la confection du budget 2026 dans les prochains jours, avec 40 milliards d’euros d’efforts à faire, répartis entre l’État, la Sécurité sociale et les collectivités locales, et des partis politiques à contenter pour éviter une nouvelle censure. La Commission européenne prévoit désormais que la France sera au dernier rang de la zone euro avec un déficit public de respectivement 5,6 % et 5,7 % du PIB en 2025 et 2026, alors que le gouvernement espère encore réaliser 5,4 % et 4,6 %, et revenir sous 3 % en 2029. La composition de la croissance du premier trimestre est inquiétante. Elle est en effet marquée par un repli de 0,2 % de la consommation des ménages, après + 0,1 % au trimestre précédent, notamment en raison de la chute des achats d’automobiles. L’investissement total reste tristement stable, comme au quatrième trimestre 2024. Ainsi, la demande intérieure hors stocks contribue négativement à la croissance du PIB ce trimestre (-0,1 point). De même pour le commerce extérieur (-0,8 point), marqué par un recul de 1,8 % des exportations, notamment celles de matériels de transport, et une nouvelle augmentation des importations (+ 0,5 %) soutenues par les importations d’énergie. « Dans une phase proche de la stagnation » Ce sont donc les stocks qui tirent la croissance avec une contribution positive d’un point, constate l’Institut national de la statistique. Les stocks représentent les biens produits mais pas encore vendus à la fin d’une période donnée. Une hausse des stocks peut signifier qu’on fabrique en prévision d’un boum de la demande. Mais plutôt, ici, que les produits fabriqués n’ont pas trouvé preneur. Charlotte de Montpellier, économiste chez ING, souligne le risque qu’il faille à présent « arrêter de produire pour évacuer ces stocks », et « n’exclut pas un prochain trimestre de croissance négative ». Pour elle, on est ainsi « dans une phase proche de la stagnation, et qui va durer », et au total « une année 2025 beaucoup plus difficile que 2024 ». Elle anticipe une croissance de 0,4 %. On pourrait avoir « un vent d’optimisme » avec de bonnes nouvelles du côté de l’Ukraine ou de la guerre des droits de douane avec les États-Unis, concède-t-elle, mais pour l’instant « on est un peu à court de moteur ». Parallèlement, les économistes de BNP Paribas Stéphane Colliac et Guillaume Derrien constatent que « la demande se raffermit petit à petit » en zone euro. Une amélioration qui vient « principalement d’Allemagne », où la croissance du premier trimestre a été révisée à la hausse pour sa part, à 0,4 %. Les Français prudents Pourtant, le pouvoir d’achat des ménages augmente. En pouvoir d’achat du revenu disponible brut (RDB) des ménages par unité de consommation, il a augmenté de 0,1 % au premier trimestre et le RDB de 0,8 %. Cela aurait pu se traduire par un regain de consommation, d’autant que le taux d’épargne était très élevé, et que l’inflation a vertigineusement chuté : elle est inférieure à 1 % sur un an depuis le mois de février - après avoir atteint jusqu’à 6,3 % début 2023. Au contraire, le taux d’épargne est encore remonté, à 18,8 % du revenu disponible au premier trimestre, après 18,5 % au trimestre précédent. « La prudence » règne chez les Français, observe Charlotte de Montpellier.
par energy_isere » 01 mai 2025, 01:31
France: L'inflation stable à 0,8% sur un an en avril, selon l'Insee Reuters •30/04/2025 L'inflation en France est restée stable sur un an en avril à 0,8%, alors que la baisse des prix de l’énergie aurait été en partie compensée par la remontée des prix de l’alimentation, selon les données préliminaires publiées mercredi par l'Insee. Les analystes interrogés par Reuters tablaient sur un ralentissement de l'indice des prix à la consommation (IPC)à 0,6% après +0,8% le mois précédent. Sur un mois, les prix à la consommation augmenteraient de 0,5% après une hausse de 0,2% en mars, et alors que les analystes attendaient +0,4%. "Cette nouvelle hausse des prix s’expliquerait par l’augmentation des prix des services, notamment ceux des transports, et de l’alimentation", indique l'Insee dans un communiqué. L'indice des prix à la consommation harmonisé selon les normes européennes (IPCH), qui permet les comparaisons avec les autres pays de la zone euro, aurait ralenti moins que prévu sur un an par rapport à mars, à 0,8%, contre une estimation à 0,7% et après une hausse de 0,9% le mois précédent. Sur un mois, l'indice IPCH aurait accéléré à 0,6% après une hausse de 0,2% en mars et +0,4% attendu par le consensus.
par mobar » 27 avr. 2025, 21:07
par mobar » 24 avr. 2025, 07:48
par energy_isere » 23 avr. 2025, 23:33
phyvette a écrit : ↑23 avr. 2025, 23:30 Cette mesure ne s'appliquera que dans un an. Dans un an Energie tu seras en première ligne.
par phyvette » 23 avr. 2025, 23:30
par energy_isere » 23 avr. 2025, 22:57
Le gouvernement va-t-il oser supprimer l’abattement fiscal des retraités ? Ecorama •23/04/2025 L’abattement fiscal de 10% dont bénéficient les retraités est dans le collimateur du gouvernement, qui cherche 40 milliards d'euros d'économies pour 2026. Une proposition qui a fait polémique, à juste titre ? Les explications de Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Echos. Ecorama du 23 avril 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com
par mobar » 17 avr. 2025, 15:36
En 10 ans, les 500 plus grandes fortunes de notre pays sont passées de 200 milliards de patrimoine à 1200 milliards. Les plus grandes fortunes payent environ 2 % d'impôts ou moins alors les mettre à contribution, c'est quand même un peu de justice ! Nos hôpitaux, nos écoles, nos tribunaux, nos services publics, dont tout le monde bénéficie, en ont tant besoin. Ayons la décence de dire que même les milliardaires peuvent contribuer à la réconciliation nationale.
par kercoz » 15 avr. 2025, 22:49
par energy_isere » 15 avr. 2025, 09:21
France: l'inflation à 0,8% sur un an en mars, confirme l'Insee Boursorama avec AFP •15/04/2025
par energy_isere » 13 avr. 2025, 15:04
L'objectif de déficit de 4,6% du PIB en 2026 exige "40 mds d'euros d'efforts supplémentaires", selon le ministre de l'Economie AFP •13/04/2025 Maintenir l'objectif de déficit de 4,6% du PIB en 2026 "va demander un effort supplémentaire de 40 milliards d'euros", ce qui est "très considérable", a annoncé dimanche le ministre de l'Economie Eric Lombard. "Ca va être essentiellement des économies" ou "ça peut être aussi une augmentation des recettes liées à la croissance", a précisé le ministre sur BFM. Interrogé sur cette répartition, le ministre a répondu : "Nous sommes en avril (...) on parle du budget 2026, il est trop tôt pour donner ce détail". Mais "avec 57% de PIB de dépenses publiques, on peut tout à fait à la fois réduire les dépenses et maintenir la qualité des services", a estimé Eric Lombard, qui a refusé de taxer cette politique "d'austérité". Entre "40 à 50 milliards" d'euros d'économies sont "à trouver" pour le budget 2026, a également annoncé dans le même temps la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, à l'avant-veille d'une conférence sur les finances publiques convoquée mardi par François Bayrou. C'est "une équation difficile, mais le Premier ministre s'est engagé, le président de la République également, (...) à ne pas augmenter les impôts", a déclaré Mme Primas au "Grand Jury" RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat. Pour l'année 2025, l'objectif d'un déficit à 5,4% du PIB "est une question de crédibilité sur les marchés", a-t-elle rappelé, en assurant: "Nous tiendrons ces 5,4%." En outre, pour tenir le déficit budgétaire de 5,4% du PIB en 2025, il est "possible" que les efforts soient supérieurs à cinq milliards d'euros, a déclaré Eric Lombard. "Ca peut être plus d'économies car il est hors de question d'augmenter les impôts", a promis le locataire de Bercy. Sur la question des droits de douane américains ramenés à 10% pendant 90 jours, "c'est (encore) beaucoup trop", s'est inquiété le ministre. Passés de 20% à 10% pour l'Union européenne, "on a l'impression qu'on est tirés d'affaire, mais pas du tout", a averti M. Lombard.
par energy_isere » 10 avr. 2025, 02:20
France: Le gouvernement abaisse sa prévision de croissance pour 2025 Reuters •10/04/2025 Le gouvernement français a revu mercredi à la baisse sa prévision de croissance pour 2025, dans un contexte de guerre commerciale mondiale lancée par le président américain Donald Trump, mais il a confirmé son objectif de réduction du déficit public. Paris anticipe désormais une croissance de 0,7% cette année, contre 0,9% auparavant, a déclaré sur TF1 le ministre de l'Economie et des Finances, Eric Lombard, une prévision qui rejoint celle établie par la Banque de France. "La croissance à 0,9%, c'était le chiffre quand on a présenté le budget. On a décidé de la ramener à 0,7% compte tenu des incertitudes", a dit Eric Lombard en évoquant les droits de douane massifs annoncés par Donald Trump, qui les a toutefois suspendus pour 90 jours juste avant l'intervention du ministre. Tout en jugeant que l'impact de ces surtaxes douanières serait "modéré" pour l'économie française, Eric Lombard a ajouté que l'évolution des prévisions d'activité allait dépendre "des négociations qui vont s'engager avec l'Amérique et des décisions qui sont prises sur les droits de douane". "Si on réussit à faire baisser les droits de douane, on peut même avoir mieux", a-t-il poursuivi, alors que l'Union européenne a exprimé son intention de négocier avec les Etats-Unis. En dépit de perspectives assombries, le gouvernement français entend toujours réduire cette année le déficit public à 5,4% du PIB contre 5,8% l'an dernier. Eric Lombard a souligné que cela se ferait sans hausse d'impôts, ce qui implique des économies budgétaires supplémentaires. Plus tôt dans la journée, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a déclaré que le gouvernement, qui a déjà gelé pour neuf milliards d'euros de dépenses, prévoyait cette année un "effort supplémentaire de réduction des dépenses" de 5 milliards d'euros, tirés de cette réserve, afin de tenir son objectif de déficit. "Dans le budget, nous avons des réserves au cas où la situation se dégrade (...) et l'effet (de cette dégradation) sera compensé par cette annulation de réserve de cinq milliards d'euros", a dit Eric Lombard.
par energy_isere » 03 avr. 2025, 02:31
De 0,9 à 0,7% : le gouvernement acte la baisse de son "nouvel objectif" de croissance en 2025 Boursorama avec Media Services •02/04/2025 Les ministres de l'Economie puis du Travail ont confirmé les orientations évoquées par la Banque de France. ......................
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