Economie agricole dans le monde

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Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 29 oct. 2024, 23:57

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Bon, les avocats c'est un peu moins que le lait. Et comme j' ai abandonné le lait il y a plus de 15 ans, je n' ai pas mauvaise conscience de manger un avocat chaque semaine.
Et je ne mange pas beaucoup de boeuf. (moins que une fois par semaine)


source de la figure : https://bonpote.com/les-infographies-bon-pote/

Re: Economie agricole dans le monde

par GillesH38 » 29 oct. 2024, 23:51

energy_isere a écrit :
29 oct. 2024, 08:54
Je mange un avocat chaque semaine. C'est trop ?
ça dépend, tu veux passer combien de temps au purgatoire avant d'être admis au Paradis ? :-D

Re: Economie agricole dans le monde

par Jeudi » 29 oct. 2024, 22:30

energy_isere a écrit :
29 oct. 2024, 08:54
suite de ce post du 17 mars 2024 viewtopic.php?p=2388225#p2388225
En moyenne, les avocats ont une empreinte carbone d'environ 2,5 kg d'équivalent CO₂ (eq CO₂) par kg –
https://www.boursorama.com/conso/actual ... 8ead54bbaf

Je mange un avocat chaque semaine. C'est trop ?
Cela dépend de la compensation carbone qui te paraît raisonnable d’une part, et de ce qui tu mangerais à la place. Mettons 1000$ la tonne émise et un facteur 5 pour faire une borne supérieure, et disons 200g l’avocat, ça fait 400g de CO2 supplémentaire donc 4 centimes à compenser pour chaque avocat.

Bref: complètement négligeable d’un point de vue CO2 => source à classer en divertissement.

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 29 oct. 2024, 08:54

suite de ce post du 17 mars 2024 viewtopic.php?p=2388225#p2388225
Voici pourquoi manger trop d’avocats est mauvais pour la planète

The Conversation •29/10/2024

L'explosion de la demande d'avocats en Europe et en Amérique du Nord a entraîné un triplement de la production mondiale en un peu plus de 20 ans. Un succès de plus en plus controversé du fait de l'impact environnemental de sa culture et de son commerce dans le monde entier.


Cette réalité n'est certes pas inhérente aux avocats eux-mêmes, des fruits qui peuvent malgré tout faire partie d'un régime alimentaire durable et sain. Elle reflète plutôt certains problèmes profondément enracinés associés à leur production.

Les avocats sont originaires d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud, où le climat chaud et tempéré offre des conditions de croissance idéales. Il existe des centaines de variétés, mais celle que la plupart d'entre nous connaissent aujourd'hui est la variété Hass, dont l'origine remonte à un seul arbre planté il y a près de 100 ans en Californie.

La popularité croissante de l'avocat au cours des dernières décennies s'explique en partie par le fait qu'il est considéré comme un « superaliment ». Bien que certaines allégations de santé aient pu être exagérées, l'avocat est en effet une bonne source de vitamines, minéraux et graisses insaturées, qui lui confèrent sa texture crémeuse et satisfaisante.

L'empreinte carbone de l'avocat

Mais alors pourquoi les avocats sont devenus si controversés ? À l'instar d'une grande partie de l'agriculture moderne, la plupart des plantations d'avocats dépendent en fait beaucoup des engrais et des combustibles fossiles, ce qui contribue à l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Les rendements sont aussi inférieurs à ceux de nombreuses autres cultures et l'empreinte carbone par kilogramme de fruit est donc plus élevée.

En moyenne, les avocats ont une empreinte carbone d'environ 2,5 kg d'équivalent CO₂ (eq CO₂) par kg – c'est-à-dire tous les gaz à effet de serre résultants de la production et du transport des avocats, tels que le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde. d'azote, regroupés dans l'équivalent CO2 du réchauffement.

L'empreinte carbone des avocats est ainsi plus de deux fois supérieure à celle des bananes (0,9 kg d'eq CO2 par kg) et plus de cinq fois supérieure à celle des pommes (0,4 kg d'eq CO2 par kg), mais seulement légèrement moins bonne que celle des tomates (2 kg d'eq CO2 par kg).

Tous ces chiffres restent cependant faibles par rapport à l'empreinte carbone moyenne mondiale de la plupart des produits d'origine animale. Un kilogramme d'œufs a une empreinte carbone de 4,6 kg d'eq CO2, un kilogramme de poulet de 9,8 kg d'eq CO2 et un kilogramme de bœuf de 85 kg d'eq CO2 en moyenne.

Quid du transport de l'avocat ?

Pour les consommateurs européens, il faut ajouter les grandes distances parcourues par les avocats, mais qui ne sont peut-être pas aussi importantes qu'on le croit, du moins en termes d'émissions de carbone. La grande majorité des avocats sont expédiés par bateau, ce qui est relativement peu polluant en raison des énormes quantités qui peuvent être transportées en un seul voyage. Même lorsqu'ils sont transportés sur des milliers de kilomètres, le transport ne génère que 0,2 kg de CO₂e par kg d'avocats, ce qui est souvent bien inférieur à l'empreinte de leur culture.

Mais le transport par bateau pose d'autres problèmes. La dépendance excessive à l'égard des voies maritimes a créé un système alimentaire vulnérable aux chocs et perturbations, aux embouteillages et les goulets d'étranglement logistiques notamment (par exemple, le blocage du canal de Suez par un navire porte-conteneurs en 2021), les famines ou les guerres dans une partie du monde peuvent entraîner des perturbations ou des pénuries alimentaires dans de nombreux autres pays.

Cette menace risque de s'aggraver à mesure que la crise climatique s'intensifie. Ce problème n'est pas propre aux avocats, mais l'adoption d'un approvisionnement plus local peut renforcer la résilience et contribuer à la protection contre les futures pénuries alimentaires.

Une plante gourmande en eau

Les avocatiers sont des plantes gourmandes en eau, nécessitant en moyenne environ 1 000 litres d'eau par kg. Ce chiffre est supérieur à celui de la plupart des autres fruits et légumes, mais inférieur à celui de certaines céréales comme le riz. Mais le principal problème est que les avocats sont cultivés dans des régions déjà soumises à un stress hydrique.

Le Mexique, premier producteur mondial d'avocats, connaît ainsi de telles périodes prolongées de sécheresse, que l'irrigation des plantations d'avocats pourrait compromettre l'accès à l'eau de la population locale. Ce problème de répartition équitable de l'eau pourrait s'aggraver dans les décennies à venir.

Des monocultures qui éclipsent les plantations traditionnelles

Il faut également tenir compte de l'impact sur la nature. Traditionnellement, les avocatiers étaient plantés dans des parcelles mixtes avec d'autres cultures et récoltés comme nourriture de subsistance, seul le surplus étant exporté. Cette pratique a changé avec l'augmentation de la demande des États-Unis et de l'Europe.

Aujourd'hui, les avocats sont principalement cultivés pour l'exportation, et la production s'est orientée vers de grandes plantations en monoculture afin de maximiser la productivité. Cette production a de ce fait évincé les autres cultures indigènes et reste beaucoup plus vulnérable aux parasites et aux maladies que les plantations mixtes.

Tout cela signifie qu'il faut utiliser de plus grandes quantités de pesticides chimiques et d'engrais synthétiques. Ces substances, à leur tour, affectent négativement la biodiversité, la qualité des sols et la santé humaine.

Quand la demande occidentale d'avocats génère de la déforestation

Pire encore, dans certaines régions, les nouvelles plantations d'avocats entraînent la déforestation. Pas moins de 25 000 hectares de forêt sont ainsi défrichés chaque année dans l'État du Michoacán, la principale région productrice d'avocats du Mexique, qui fournit la plupart des avocats vendus aux États-Unis.

Le Michoacán possède de plus une riche couverture forestière qui abrite plusieurs animaux menacés tels que les jaguars, les couguars et les coyotes. L'augmentation de la production d'avocats dans cette région pourrait donc constituer une menace massive pour la biodiversité.

Enfin, il faut tenir compte des effets sur les populations locales. Si le commerce de l'avocat peut fournir des revenus aux agriculteurs, ce sont également elles qui subissent aussi le plus les conséquences des problèmes environnementaux. En outre, les plantations d'avocats ont été liées au crime organisé et aux violations des droits de l'homme, certaines villes et certains villages en ont eu tellement marre des problèmes qu'ils ont interdit complètement les avocats.

Pourrait-on améliorer la culture des avocats ?

Aussi frustrant que cela soit, il n'y a pas de solution facile. La recherche d'avocats issus du commerce équitable ou de l'agriculture biologique pourrait contribuer à réduire l'impact sur l'homme et la biodiversité, mais les processus de certification sont loin d'être parfaits et souvent trop onéreux pour les petits exploitants des pays en développement. En outre, ils n'entraînent pas nécessairement une réduction des émissions par rapport aux plantations en monoculture.

Mais les avocats ne sont pas les seuls aliments à avoir un impact sur l'environnement. Leur empreinte carbone est bien plus faible que celle de la plupart des produits d'origine animale et ils ne sont qu'une des nombreuses cultures où une seule variété domine le marché. Mais il ne faut pas non plus négliger les dommages que la production d'avocats cause à la nature et aux populations locales.

Le meilleur conseil que l'on puisse donner aux consommateurs est donc d'opter pour d'autres variétés d'avocats dans la mesure du possible, afin de réduire la demande de plantations en monoculture. Lorsque ces variétés ne sont pas disponibles, la meilleure chose à faire est probablement d'essayer de garder les avocats comme une friandise plutôt que comme un aliment de base régulier.

Par Thomas Davies
Honorary Researcher, Environment Centre, Lancaster University
https://www.boursorama.com/conso/actual ... 8ead54bbaf

Je mange un avocat chaque semaine. C'est trop ?

Re: Economie agricole dans le monde

par nemo » 27 oct. 2024, 14:26

https://www.youtube.com/watch?v=gPQfkzd0mCo&t=1767s
Un entretien concernant la géopolitique des céréales et le rôle historique de la spéculation sur le blé notamment depuis les 17éme jusqu'à nos jour.

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 20 oct. 2024, 12:11

Après l'orange, coup de chaud sur les prix du jus concentré de pomme

Publié le : 18/10/2024

On vous a beaucoup parlé des prix du jus d'orange concentré qui se sont envolés. On retrouve désormais ces tensions sur le marché du jus de pomme concentré. Un effet de vase communicant, mais pas seulement. Le climat a aussi fait mal à la récolte 2024 de pommes industrielles.


Le concentré de jus de pomme a résisté aux tensions sur le marché de l’orange, mais la digue a fini par céder. Depuis deux ans, son prix est orienté à la hausse, mais il a décollé au mois de mai, au moment de l’annonce des estimations de la récolte brésilienne d’oranges à jus.

La prévision, plus basse que prévu, a visiblement suffi à donner un coup de chaud aux fabricants de jus et en particulier de boissons multifruits : moins d’oranges chez le premier fournisseur mondial, c’est moins de concentrés de jus exporté, et donc forcément une demande qui s’emballe pour d’autres fruits qui peuvent servir de substitution ou être associés dans les mélanges. Autrement dit, « les industriels qui manquent d’orange cachent aujourd’hui la misère avec la pomme », explique un économiste du secteur.

Récolte européenne 2024 en baisse de 11 %

En plus d’être sous pression du marché de l’orange, la production européenne de pomme a été malmenée par la météo. Pour 2024, la diminution de la récolte européenne est chiffrée à 11 % par l’Association mondiale des pommes et des poires (WAPA). Les gelées tardives et la grêle ont eu un impact particulièrement fort en Hongrie, en République tchèque, en Autriche et en Pologne, pays qui voit sa récolte diminuer de 20 %.

La Pologne est l’un des premiers exportateurs mondiaux de concentré de jus de pomme. En sortie d’usine polonaise, le kilo est passé de 1,80 euro au mois de mai à plus de 2,50 euros.

Importations d’Ukraine et de Moldavie

Faute de réussir à s’approvisionner de manière satisfaisante en Pologne, plusieurs pays européens — Allemagne, Espagne, Pays-Bas — ont dû faire appel à du concentré d’Ukraine et de Moldavie.

L’offre de concentrés de jus de pomme devrait rester insuffisante dans les prochains mois sur l’ensemble du marché mondial, et pas seulement en Europe, selon le site spécialisé EastFruit. Une situation qui aura peut-être à son tour un impact sur d’autres concentrés, le jus de raisin en poudre chinois par exemple.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... 9-de-pomme

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 09 oct. 2024, 23:56

L'Égypte devient le premier producteur de datte avec près de 2 millions de tonnes par an

France vidéo 24 •09/10/2024

Avec près de 2 millions de tonnes par an, l’Egypte est devenue le premier producteur de dattes au monde. Malgré ce record, ses exportations ne se portent pas si bien. Le pays a décidé d’investir massivement dans la datte Medjoul, une datte plus prisé sur le marché international. Reportage à Bahareyah, d'Edouard Dropsy et Nuria Tesòn.
voir https://www.boursorama.com/videos/actua ... 3777cc6108

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 05 oct. 2024, 11:14

Les prix alimentaires mondiaux en hausse en septembre, une première depuis 18 mois

Agence Ecofin 04 oct 2024

En septembre dernier, l’indice des prix alimentaires de la FAO ont progressé de 3 %, la première hausse depuis 18 mois. Sur le mois écoulé, c’est le sucre qui a le plus vu son cours augmenter de 10,4 % en raison des mauvaises perspectives pour la production de canne à sucre au Brésil.

Par ailleurs, les prix des huiles végétales et des céréales ont respectivement grimpé de 4,6 % et de 3 % alors que les tarifs des produits laitiers ont grimpé de 3,8 % sur la période sous revue.

D’après la FAO, la production céréalière mondiale devrait s’élever à 2,8 milliards de tonnes en 2024/2025.
https://www.agenceecofin.com/breves-agr ... is-18-mois

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 01 oct. 2024, 08:23

Forte augmentation de la culture de la pistache en Espagne :
En Espagne, un boom de la pistache favorisé par les sécheresses à répétition
AFP •01/10/2024
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 2d01f20d2c

Re: Economie agricole dans le monde

par kercoz » 28 sept. 2024, 18:07

Huile de palme et Indonésie .....qui nousachète des airbus ....Il y avait, je crois des taxes moins élevées que nos huiles locales :
Ca date mais faudrait voir ou ça en est :
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/ar ... 55770.html

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 28 sept. 2024, 18:01

L'huile de palme est devenue moins chère sur le marché que celle de soja

RFI le : 27/09/2024

Cela n'est pas inédit, mais pas si fréquent non plus : l'huile de palme s'est fait voler le titre d'huile la moins chère sur le marché par celle de soja. Un constat a priori très conjoncturel, qui ne devrait pas changer les habitudes des industriels.

Sur le marché des huiles alimentaires, c'est une constante, l'huile de palme est moins chère que ses concurrentes. Sauf à des moments exceptionnels, et c'est ce qui se passe aujourd'hui, en raison d'un double phénomène : la hausse des prix de l'huile de palme qui a augmenté de 10 % cette année, et la baisse de l'huile de soja qui a perdu 9 %. Les marchés ont été visiblement rassurés par la perspective d'une récolte record de soja aux États-Unis - près de 125 millions de tonnes selon le dernier rapport du ministère américain de l'Agriculture (USDA).

L'huile de palme doit de son côté son augmentation à une forte demande de l'Indonésie pour le secteur du biodiesel et de l'Inde, le plus grand acheteur. Dans ce pays, la demande devrait baisser en décembre et janvier, lorsque la diminution des températures fait figer l'huile de palme et la rend moins intéressante en cuisine, mais elle devrait être compensée en partie, au niveau mondial, par la demande d'huile pour le nouvel an chinois et le ramadan au premier trimestre 2025.

Perspectives tendues à long terme

L'offre en huile de palme est toujours importante, mais des facteurs limitants chez les deux principaux producteurs peuvent laisser penser que la production diminue.

En Malaisie, la pénurie de main d'œuvre joue sur la récolte et laisse à l'abandon des millions de dollars de régimes de fruits sur les arbres. Les entreprises à la trésorerie fragile ne renouvellent pas leurs plantations qui deviennent alors vieillissantes et moins productives.

En Indonésie, les restrictions à l'exportation et la volonté d'augmenter l'auto-suffisance énergétique ont réduit, par période, les volumes d'huile commercialisés.

Cette surcote de l'huile de palme par rapport au soja ne devrait être que temporaire, elle est même qualifiée de « hyper-conjoncturelle » par certains analystes. En revanche, la demande mondiale est sur une pente ascendante et pourrait sur le long terme tirer les prix de l'huile de palme vers le haut, explique Jean-Marc Roda, directeur régional en Asie du Sud-Est insulaire du Cirad, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, car les surfaces ne sont pas extensibles.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... le-de-soja

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 21 sept. 2024, 13:48

Le marché du café dans l'attente de nouvelles pluies au Brésil

RFI le : 20/09/2024

Après une dernière récolte de Robusta en chute au Vietnam, le marché du café vit dans l'inquiétude de la prochaine récolte brésilienne d'Arabica. Résultat, les cours se sont enflammés ces dernières semaines pour atteindre des niveaux historiques.


Plus que d'habitude, le Brésil a besoin de pluie fin septembre, début octobre : il en va de la floraison des caféiers et donc de la prochaine récolte de 2025. Chaque année en septembre, les opérateurs ont les yeux rivés sur la météo, mais avec la sècheresse record que connaît le pays, les paramètres d'humidité du sol et de l'air sont, par endroit, dignes d'un climat désertique.

« Le pays connaît son pire déficit hydrique en 40 ans », selon José Marcos Magalhaes, président de Minasul, la seconde plus grande coopérative du pays, cité par l'Agence France Presse. Dans son dernier rapport trimestriel sur le marché du café, Rabobank résume la situation et avertit : « Le potentiel de la récolte d'Arabica 2025/2026 ne tient qu'à un fil. »

Des niveaux de prix « délirants »

La prochaine récolte brésilienne est déterminante, car le pays est le principal producteur d'Arabica. Avec le Vietnam, premier fournisseur de Robusta, ils assurent à eux deux 54 % de l'approvisionnement mondial en café. Tout accident climatique majeur dans un de ces deux pays a donc un impact sur le marché et sur les prix.

Contrairement à ce que certains espéraient, la plutôt bonne récolte brésilienne d'Arabica cet été n'a pas suffi à détendre les cours, qui sont à des niveaux « délirants » selon les mots d'un expert de la filière. Ils ont augmenté de 40 % depuis janvier et ont atteint ce mois-ci leur plus haut niveau depuis 13 ans – soit 260 cents la livre à New York.

La pression sur l'Arabica est alimentée en grande partie par l'incertitude qui pèse sur le marché du Robusta qui a, lui aussi, atteint un record historique en septembre.

Dans l'attente de signaux rassurants

« Pour que les prix repartent à la baisse, le marché a besoin de signaux clairs sur les volumes disponibles », explique un négociant. Or les stocks physiques de café dans les pays consommateurs sont très bas. Parmi les explications figurent des problèmes logistiques dans les ports brésiliens qui entrainent de gros retards à l'exportation, mais aussi le coût du stockage dans les pays destinataires devenu trop élevé. Les importateurs comme les industriels n'achètent plus pour garder, mais seulement pour répondre à une demande immédiate.

En attendant que soient levées les inquiétudes relatives à la production brésilienne de 2025, la nouvelle récolte vietnamienne cet automne devrait remettre des volumes de Robusta en circulation et faire baisser d'un cran le stress sur le marché du café.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... r%C3%A9sil

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 16 sept. 2024, 20:57

La France surfe sur l'explosion de la demande de pommes de terre dans le monde
L'évolution des habitudes alimentaires, notamment en Asie, est une aubaine pour l'Hexagone, premier exportateur mondial de pommes de terre avec ses 8.500 « patatiers ». A condition de relever plusieurs défis.

La France est le deuxième producteur européen derrière l'Allemagne, mais le premier exportateur mondial.

16 sept. 2024 les echos

C'est l'une des rares filières agricoles avec le vent en poupe, même si elle doit répondre à de lourds enjeux environnementaux et techniques pour se développer. Dans le monde, la demande de pommes de terre ne cesse de grimper. Pour nourrir la population, il y aura besoin de 40 millions de tonnes supplémentaires d'ici à 2030, selon une étude de la profession. ... abonnés
https://www.lesechos.fr/industrie-servi ... de-2119225

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 12 sept. 2024, 23:36

Le concentré de jus d'orange dépasse les 7 000 dollars la tonne

RFI le : 12/09/2024

Un concentré de jus d'orange à plus de 7 000 dollars la tonne, c'était impensable il y a encore quelques mois et pourtant ce n'est pas de la fiction. Cette explosion des prix est due à une production qui s'annonce encore plus basse que prévu au Brésil, le premier fournisseur mondial de jus d'orange.


Le Brésil n'a pas revu ses chiffres officiels, mais cela semble inévitable. La production estimée à 232 millions de caisses — de 40,8 kg – par l'organisme public Fundecitrus, au mois de mai, pourrait en réalité passer sous la barre des 220, voire 210 millions de caisses, selon les estimations les plus pessimistes. Soit la production la plus basse au moins depuis 35 ans, en raison de la pire sècheresse qu'a connu le pays ces 50 dernières années.

Pour ne rien arranger au tableau, les stocks brésiliens de concentré de jus d'orange seraient au plus bas également. Leur estimation, au mois de juin, n'a pas été communiquée cette année, mais en juin 2023, ils n'étaient que de 85 000 tonnes, un niveau déjà jugé très faible.

Des prix qui ont triplé en deux ans

Deux mauvais indicateurs, dans le pays qui fournit 70 % du marché du jus aujourd'hui, c'est l'assurance de prix qui montent et que rien ne semble arrêter. Avant l'été, la tonne de jus concentré à l'arrivée au port européen de Rotterdam était à plus de 6 000 dollars. Elle a atteint 7 000 dollars au mois d'aout avec des pointes à 7 200 dollars la tonne. À l'Intercontinental Exchange de New York, les contrats à terme sur le concentré ont triplé en deux ans, selon le Financial Times.

Les autres producteurs ne montrent aucun susceptible d'apaiser ce marché en feu. Une hausse importante de production au Mexique aurait pu faire du bien, mais la récolte mexicaine, toujours très touchée par la maladie du dragon jaune, ne sera que « normale » sur l'année qui vient.

La production de Floride pourrait être supérieure à celle très faibles de ces dernières années, mais cela ne changera pas la donne, explique Eric Imbert, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).

L'industrie du jus forcée de s'adapter
Le scénario le plus plausible, c'est un jus qui va rester très cher jusqu'à la nouvelle récolte brésilienne en juin 2025. Cette perspective devrait pousser l'industrie agro-alimentaire à adapter encore un peu plus ses recettes. Des changements ont déjà eu lieu, et contribuent à la hausse du prix du concentré de jus de pomme, qui, comme d'autres, est utilisé en association avec du jus d'orange.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... s-la-tonne

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 12 sept. 2024, 17:37

supert a écrit :
12 sept. 2024, 14:26
Une moyenne d'environ 24 litres de bières par an et par habitant.
Soit 96 cannettes de 25 cl, une tous les 4 jours environ.
Comme je suis de mauvais goût, je n'ai bu que 3 litres de bières l'année dernière.
Je te prends en charge energy, à nous deux on reste au-dessus de la moyenne planétaire.
Faut tout faire ici.


Supert qui souhaite boire des bières jusqu'à la bière
Ah, ben alors revient vivant de l'Oktoberfest à Munich, je te donne mon quota de pintes.

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