Economie agricole dans le monde

Répondre


Cette question vous permet de vous prémunir contre les soumissions automatisées et intensives effectuées par des robots malveillants.
Émoticônes
:D :geek: :ugeek: :ghost: :wtf: :-D :) :-) :-( :-o :shock: :? 8-) :lol: :-x :-P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: ;) ;-) :!: :?: :idea: :arrow: :-| :mrgreen: =D> #-o =P~ :^o [-X [-o< 8-[ [-( :-k ](*,) :-" O:) =; :-& :-({|= :-$ :-s \:D/ :-#
Plus d’émoticônes

Le BBCode est activé
La balise [img] est activée
La balise [flash] est activée
La balise [url] est activée
Les émoticônes sont activées

Relecture du sujet
   

Agrandir Relecture du sujet : Economie agricole dans le monde

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 11 oct. 2025, 15:47

Tunisie : cap sur l’Asie et l’Amérique du Sud pour booster l’exportation d’huile d’olive

Agence Ecofin 07 oct 2025 La Tunisie est le 3ème exportateur mondiale d’huile d’olive derrière l’Espagne et l’Italie. Alors que des perspectives de production et d’exportation record sont attendues pour la campagne 2025/2026, le gouvernement encourage un élargissement des débouchés sur le marché international.

De nombreux pays en Asie et en Amérique du Sud ont exprimé leur volonté d’importer l’huile d’olive tunisienne. C’est ce qu’a déclaré le président Kaïs Saïed lors d’une rencontre qui s’est tenue le 6 octobre dernier avec Ezzeddine Ben Cheikh, ministre de l’Agriculture, en marge des préparatifs de la campagne de commercialisation 2025/2026.

Selon les informations relayées par le quotidien La Presse de Tunisie, il s’agit d’un appel à diversifier les exportations de la filière oléicole en dehors de ses marchés traditionnels, notamment l’Union européenne et les USA, d’autant plus que les perspectives de production locale d’huile d’olive sont prometteuses.

D’après les observateurs, la production d’huile d’olive en Tunisie devrait atteindre 500 000 tonnes cette année. Cette prévision, si elle est confirmée, signerait une hausse de 47 % par rapport à la campagne précédente (340 000 tonnes) et un nouveau record pour la filière. Parallèlement, le volume consacré à l’exportation devrait croître davantage d’une année sur l’autre.

L’enjeu de diversifier les débouchés est aussi de réduire la dépendance et les impacts de la perte de compétitivité attendue sur le marché des USA où, depuis août 2025, Washington impose des taxes supplémentaires de 25 % sur les importations depuis la Tunisie. Si, pour l’heure, les pays ciblés en Asie et en Amérique du Sud dans le cadre de la diversification des exportations n’ont pas encore été clairement identifiés, il faut noter qu’il existe une grande marge de progression pour les exportateurs dans ces deux régions.

En 2024, la filière tunisienne a par exemple exporté seulement vers six pays d’Asie et d’Amérique du Sud, soit l’Arabie saoudite, Oman, le Vietnam, l’Inde, le Japon, et l’Argentine, selon les données compilées sur la plateforme Trade Map. Le flux des exportations révèle que ces six pays ne représentaient que 1,4 % des 1,68 milliard $ de recettes d’exportations engrangées par la filière tunisienne sur l’ensemble de l’année.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... le-d-olive

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 30 sept. 2025, 23:36

L’huile de tournesol reste chère après une récolte qui s’annonce encore maigre

RFI le : 30/09/2025 - 00:06

L’Ukraine est le plus grand exportateur mondial d’huile de tournesol et la France, le premier producteur de l’Union européenne. Les prix de l’huile de tournesol restent élevés, alors que la récolte de cette année s’annonce une fois de plus réduite.


Les prévisions ne sont pas bonnes. Et ce aussi bien dans l’Union européenne qu’en Ukraine, alors que les récoltes de tournesols se poursuivent jusqu’à la fin septembre. Après un été chaud et sec qui a entravé le développement des graines, les cultivateurs français, mais aussi roumains, hongrois ou encore bulgares, s’attendent à une production limitée. Elle est néanmoins un peu plus généreuse que l’an passé.

La troisième pire récolte de cette décennie

Cela pourrait à nouveau être une des pires récoltes de tournesol que l’UE ait connue ces dix dernières années. En effet, 8,6 millions de tonnes d’huile de tournesol devraient être produites, cette année, selon Argus Media, à peine mieux qu’en 2024 (8,3 millions de tonnes). Alors qu’en 2020 la production européenne a atteint 9,8 millions de tonnes.

« Les prix de l’huile de tournesol sont bien plus élevés qu’il y a dix ans. Et comme les récoltes n’ont que très légèrement augmenté, les prix restent à un haut niveau. Une tonne d’huile de tournesol vaut actuellement autour de 1 109 euros, alors que l’hiver dernier, elle valait 1 200 euros la tonne », précise Sébastien Poncelet, analyste chez Argus Media France. Rien à voir cependant avec le pic à 2 700 euros la tonne, après l’agression russe de l’Ukraine, en février 2022. À titre de comparaison : en 2020, à Rotterdam qui est la place de la cotation des huiles, l’huile de tournesol valait en moyenne 700 euros la tonne.

L’impact de la guerre en Ukraine

Quant à l’Ukraine, les zones de conflit couvrent souvent les zones agricoles, ce qui n’arrange pas les choses. On s’attend à une récolte de 12,9 millions de tonnes, une production là-aussi un peu supérieure à celle de l’année passée (12,3 millions de tonnes, en 2024), d’après les chiffres d’Argus Media. Alors qu’avant la guerre, l’Ukraine produisait jusqu’à 15 millions de tonnes. « Le marché d’huile de tournesol ukrainien reste malgré tout soutenu », note l’expert. Les prix évoluent à des niveaux comparables à ceux de l’UE.

La diminution de l’offre d’oléagineux, l’an dernier, comme l’huile de palme ou celle de colza, a également alimenté cette hausse des prix. Cette année, la faible récolte de tournesol devrait être partiellement remplacée par son concurrent, le colza, dont la production s’annonce très bonne. Reste à savoir quel effet cela aura sur les prix.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... ore-maigre

Re: Economie agricole dans le monde

par kercoz » 21 sept. 2025, 09:02

J'ai qqs palmiers ds mon jardin....C'est une plante "couteau suisse"...elle a tout inventé: des fruits ...le tissage ( si l'on examine sa bourre, elle est tissée), les tiges de palme sont de véritable scies dangereuses et les palmes servent facilement de couverture de toiture.

Re: Economie agricole dans le monde

par mobar » 21 sept. 2025, 07:54

Le palmier a huile en Afrique c’est comme le ble et les patates chez nous, un produit de base de l’alimentation locale

Ce n’est pas que des parcelles de centaines d’hectares de production industrielle, mais des centaines de millions d’arbres dissemines sur les territoires ou ils poussent naturellement

Re: Economie agricole dans le monde

par kercoz » 20 sept. 2025, 11:57

C'est chouette qd même la technologie satellite....ca permet de trouver des palmiers en afrique

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 20 sept. 2025, 11:30

Une étude recense 6,5 millions d'hectares de palmiers à huile « cachés » en Afrique

Agence Ecofin 16 sept 2025

Les grandes superficies de palmiers à huile découvertes grâce à l’analyse de 11 800 images satellitaires comprennent des peuplements sauvages ou semi-sauvages qui poussent dans les forêts, les agroforêts et les jardins, notamment en RDC et au Nigeria. Cela suggère que le « déficit en graisses » nutritionnelles dans la région pourrait être moins grave qu'on ne le pensait.
...........................
lire : https://www.agenceecofin.com/actualites ... en-afrique

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 20 sept. 2025, 11:25

Sucre : le marché mondial s’apprête pour une hausse des exportations de l’Inde

Agence Ecofin 18 sept 2025

L’Inde est le deuxième producteur mondial de sucre après le Brésil. Dans le pays, les autorités envisagent de relancer les ventes sur le marché mondial après deux ans de limitations.

En Inde, l’industrie sucrière pourrait effectuer son grand retour sur le marché mondial durant la nouvelle campagne 2025/2026 qui débutera d’ici le 1er octobre. C’est ce qu’indique Ashwini Srivastava, secrétaire adjoint au Département de l’Alimentation et de la Distribution publique.

Selon les propos du responsable rapportés par Reuters, les perspectives favorables de production de sucre ainsi que la satisfaction de la consommation domestique et des besoins en biocarburants laissent entrevoir un niveau important de surplus exportable.

« Un record de 4,8 milliards de litres d’éthanol devrait être produit lors de la nouvelle saison à partir de matières premières issues de la canne à sucre. La consommation intérieure devrait progresser pour atteindre entre 28,5 et 29 millions de tonnes, contre 28 millions cette année », souligne M. Srivastava.

Si aucun détail n’a filtré sur le volume qui sera placé sur le marché, les observateurs estiment qu’il devrait être supérieur au stock d’un million de tonnes autorisé à être expédié durant l’actuelle saison devant s’achever à la fin de ce mois.

D’après les observateurs, la reprise sans limitation des exportations de l’Inde devrait encore plus peser sur les prix mondiaux déjà plombés par les perspectives positives de production du côté du Brésil, premier producteur mondial.

Le vendredi 5 septembre dernier, les cours du Sucre brut n°11 (contrat de référence mondial) pour livraison en octobre sur la bourse ICE ont atteint 15,5 cents la livre (0,45 kg), soit le plus bas niveau depuis 4 ans et 3 mois.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -de-l-inde

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 20 sept. 2025, 11:11

Soja : l’offre mondiale attendue à un nouveau pic en 2025/2026

Agence Ecofin 17 sept 2025

Depuis quelques décennies, le soja a émergé comme l’une des plus importantes oléagineuses au monde avec l’huile de palme et le colza. Avec l’augmentation des rendements et des surfaces, la récolte de la graine atteint des sommets.

425,8 millions de tonnes. C’est le niveau que devrait atteindre la production mondiale de soja durant la saison 2025/2026, selon les dernières projections mensuelles du Département américain de l’agriculture (USDA).

Ce volume serait en hausse de plus d’un million de tonnes par rapport à la campagne précédente et marquerait un nouveau record pour la culture qui aura monté en puissance sur la dernière décennie. Depuis 2015/2016 en effet, la production mondiale de soja aura augmenté de plus de 100 millions de tonnes, soit plus que n’importe qu’elle autre oléagineuse dans le monde.

D’après l’USDA, le Brésil restera le leader incontesté avec 175 millions de tonnes, soit un niveau en hausse comparativement à l’année précédente (169 millions de tonnes) et environ 40 % de l’offre mondiale. Les USA et l’Argentine respectivement 2ème et 3ème producteur mondial, devraient enregistrer de légères baisses à 117 millions de tonnes et 48,5 millions de tonnes respectivement.

Pour le reste, du côté du commerce, la Chine demeurera le moteur absorbant 112 millions de tonnes de soja, soit 60 % des importations globales. Au-delà de la production de graine, l’organisme américain estime que l’huile de soja pourrait également franchir pour la première fois le cap des 70 millions de tonnes en 2025/2026. Cette situation devrait raviver dans les prochains mois, la concurrence avec l’huile de palme avec qui elle se dispute une part du marché mondial des huiles alimentaires.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... -2025/2026

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 18 sept. 2025, 09:48

Chine: le sorgho américain bientôt remplacé par du sorgho brésilien?

RFI le : 15/09/2025

Premier acheteur mondial de sorgho, la Chine, qui pourrait en importer cinq millions de tonnes cette année selon Argus Media, vient d'autoriser le sorgho brésilien à entrer sur son sol, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent. La mesure concerne le sorgho destiné à l'alimentation animale, le seul qui fasse l'objet d'un commerce international.

Avec cette décision, la Chine mise sur l'avenir car, dans l'immédiat, le Brésil ne dispose pas d'importants volumes de sorgho à exporter. Si la production brésilienne a quasiment doublé ces cinq dernières années, tout ou presque est consommé sur place, explique Maxence Devillers, analyste de marché chez Argus Media, alors que le pays ne pèse que 1% à 2% du marché mondial et en a exporté l'an dernier moins de 200 000 tonnes, soit juste de quoi remplir deux ou trois bateaux.

Certes, la perspective de voir la Chine devenir un nouvel acheteur de sorgho va peut-être pousser les agriculteurs brésiliens à produire plus, mais cela va toutefois dépendre des surfaces disponibles car Il existe déjà une grosse compétition entre les cultures dans le pays, relève Damien Vercambre du cabinet Inter-Courtage. En attendant, seuls de petits volumes symboliques devraient donc partir vers la Chine.

Une réponse à la guerre commerciale américaine ?

La volonté chinoise de moins acheter de sorgho américain est manifeste depuis l'arrivée de Donald Trump au pouvoir : les exportations américaines vers la Chine ont chuté de 97% sur les sept premiers mois de l'année !

Cette décision est aussi le reflet d'une stratégie mise en place depuis quelques années par Pékin pour « diversifier ses sources d'approvisionnement et limiter les risques », explique Maxence Devillers. La Chine a ainsi élargi ses fournisseurs en maïs en s'ouvrant aux grains argentins et brésiliens. Pour le sorgho, cela fait un an que l'idée d'acheter au Brésil a été évoquée, avant même donc le nouveau bras de fer commercial avec Washington.

Qui pour acheter la production américaine ?

L'année dernière, les États-Unis ont vendu la quasi-totalité de leur sorgho à la Chine, cette année s'annonce donc difficile. Dans l'immédiat, il n'y a pas vraiment de débouché alternatif, car le deuxième acheteur mondial de sorgho, le Mexique, importe des volumes nettement plus petits : 400 000 tonnes en 2024. La solution sera probablement de stocker tout ce qui ne trouvera pas preneur, ce qui aura un impact baissier sur les prix américains et indirectement dans le monde. Ils ont déjà tendance à diminuer, sous l'influence des prix du maïs et du blé.

La situation est d'autant plus préoccupante aux États-Unis que la récolte s'annonce meilleure cette année, ce qui veut dire qu'il y aura aussi plus de volumes à exporter.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... 3%A9silien

Re: Economie agricole dans le monde

par GillesH38 » 02 sept. 2025, 15:08

oui logique. Sauf les américains, bien sûr (si ils sont cohérents, ce qui reste à prouver).

Re: Economie agricole dans le monde

par supert » 02 sept. 2025, 13:53

Donc les américains vont acheter moins de café. Donc il y aura plus de café pour les autres. Donc il sera moins cher. Donc tous les acheteurs de café se réjouissent et remercient Trump. Logique non ?


Supertomate qu'a fait caca oh!

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 02 sept. 2025, 09:27

Le café brésilien pris dans la tourmente des taxes douanières américaines

RFI le : 01/09/2025

Les droits de douane mis en place par Washington ont un impact direct sur le commerce des matières premières et c'est en particulier vrai pour le café. Le Brésil, premier exportateur mondial de grains, a vu depuis le 6 août ses exportations vers les États-Unis taxées à 50 %. Les Américains achetaient jusque-là un tiers de leur café non torréfié chez le géant d'Amérique latine, les conséquences sont donc importantes, et ce, pour les deux pays.

Sans surprise, avec ce niveau de taxe, les torréfacteurs américains réduisent ou annulent leurs commandes depuis début août, et puisent dans leur stock tant qu'ils peuvent le faire. C'est ce que confient plusieurs d'entre eux, comme le rapporte l'agence Bloomberg. Il faudra cependant attendre un ou deux mois pour que cela se traduise dans les statistiques douanières.

Certains espèrent tout de même une baisse des droits de douane et demandent à leur fournisseur brésilien d'attendre pour expédier la marchandise. Ces délais de livraison rallongés ont des conséquences financières importantes pour les exportateurs de café.

Quelle alternative au café brésilien ?

Ces taxes sont prohibitives et insurmontables pour la plupart des acheteurs américains qui cherchent déjà à remplacer l'origine brésilienne. « Dans un contexte de demande morose, ils ne peuvent pas répercuter la hausse au consommateur et sont donc obligés de changer de fournisseur », explique un négociant.

L'alternative pour les États-Unis est d'acheter plus dans les pays producteurs qui sont moins taxés, en Amérique centrale et en Amérique latine. L'autre possibilité, c'est aussi de se fournir plus au Vietnam, qui commercialise un café de qualité inférieure, mais moitié moins cher que l'arabica (150 cents contre 300 cents la livre), et qui reste donc intéressant, même taxé à 20 %. Tous les industriels n'ont cependant pas la capacité de modifier leurs recettes pour intégrer du robusta à la place de l'arabica brésilien.

Huit millions de sacs à trouver

Le défi pour les acheteurs américains ne sera pas d'acheter quelques lots, mais d'arriver à compenser, avec le minimum de surcoût, les volumes qui étaient jusque-là achetés chaque année, au Brésil, c'est-à-dire environ 8 millions de sacs de 60 kg.

Le Brésil, va inévitablement de son côté chercher d'autres débouchées. Le café brésilien devrait être redirigé vers l'Europe, et la Chine, un marché en pleine croissance. Pékin a d'ailleurs récemment autorisé près de 200 nouvelles entreprises brésiliennes à exporter du café vers son marché intérieur.

Des prix qui reflètent un marché tendu

Les cours mondiaux sont repartis à la hausse début août. Mais les droits de douane ne sont pas les seuls responsables, même s'ils sont pointés du doigt par Cecafé, le conseil des exportateurs de café du Brésil. L'équilibre entre l'offre et la demande est précaire, et la production ne suffit pas à reconstituer les stocks qui sont bas après trois années de déficit. Les prix brésiliens restent d'ailleurs élevés, même si le pays perd son gros client américain, preuve d'un marché tendu.

Pour rassurer les opérateurs, il faudra attendre les pluies de l'automne, qui détermineront la qualité de la floraison et le niveau de la prochaine récolte brésilienne de 2026.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... A9ricaines

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 30 août 2025, 12:19

Tunisie : les exportations d’huile d’olive progressent, mais les recettes ne suivent pas

Agence Ecofin 25 aout 2025

En Tunisie, l’huile d’olive constitue la principale production agricole d’exportation. Après une campagne 2023/2024 historique, la filière affiche déjà des résultats mitigés pour le compte de l’actuelle campagne de commercialisation en cours.

La Tunisie a déjà placé 236 900 tonnes d’huile d’olive sur le marché international au cours des neuf premiers mois de la campagne de commercialisation 2024/2025, qui a débuté en novembre dernier. C’est ce qu’indique l’Observatoire national de l’Agriculture (Onagri) dans son dernier rapport de suivi des exportations de la denrée.

Le stock annoncé affiche une hausse de 36 % par rapport aux 173 900 tonnes expédiées au cours de la même période un an plus tôt. En outre, il dépasse déjà le stock total expédié par la filière tunisienne au cours de la campagne précédente (195 400 tonnes).

Toutefois, la filière n’a engrangé que 3,19 milliards de dinars (1,1 milliard $), une enveloppe qui s’affiche en recul de 31 % par rapport aux recettes de 4,62 milliards de dinars (1,6 milliard $) enregistrées sur les neuf premiers mois de la campagne précédente.

Ce paradoxe s’explique en grande partie par la chute des prix de la denrée sur le marché international. D’après l’Onagri, le prix moyen de l’huile d’olive tunisienne en juillet 2025 a chuté de 50 % par rapport au même mois de l’année précédente, avec des variations allant de 7,35 DT/kg à 17,50 DT/kg selon les catégories.

Et pour cause, la campagne 2024/2025 est marquée par la relance de la production mondiale d’huile d’olive, suggérant une abondance de l’offre qui a fait baisser les prix de la denrée. Dans son dernier rapport sur le marché mondial des oléagineux, publié le 2 août dernier, le Département américain de l’Agriculture indiquait, par exemple, que la production mondiale d’huile d’olive a grimpé de 36 % au cours de cette campagne pour s’établir à 3,33 millions de tonnes.

Alors que la campagne tunisienne se poursuit, la filière devra gérer ces écarts entre l’augmentation des volumes exportés et la baisse des recettes.
https://www.agenceecofin.com/actualites ... uivent-pas

Re: Economie agricole dans le monde

par energy_isere » 26 juil. 2025, 16:43

J'ai posté plusieurs fois sue l'huile de Palme dans les pays producteurs.
Mais qu'en est il des importations de la France ?

question à Copilot : combien la France importe elle d'huile de palme chaque année ?

réponse Copilot :

En moyenne, la France importe environ 693 000 tonnes d’huile de palme par an sur la période 2012–2021. Cela représente environ 10 kg par habitant chaque année.

Voici quelques précisions intéressantes :

Principaux pays d’origine : Indonésie (59 %), Malaisie (26 %), Papouasie-Nouvelle-Guinée (5 %) et Guatemala (2 %).

Usages principaux : En France, l’huile de palme est utilisée majoritairement pour les biocarburants et les produits alimentaires. Elle n’est plus éligible aux avantages fiscaux pour les biocarburants depuis 2020.

Impact environnemental : Ces importations mobilisent environ 198 000 hectares de terres chaque année, soit 30 m² par habitant.

https://www.deforestationimportee.ecolo ... e-de-palme

puis : combien d huile de palme est utilisée pour les bio carburants en France chaque année ?

réponse Copilot :

En France, environ 75 % de l’huile de palme importée est utilisée pour les biocarburants, soit près de 520 000 tonnes par an sur une moyenne d’importation de 693 000 tonnes.

Cependant, cette utilisation a fortement diminué depuis 2020, année où l’huile de palme a été exclue des avantages fiscaux liés aux biocarburants. Cette décision a poussé des acteurs comme TotalÉnergies à cesser l’usage d’huile de palme dans leurs bioraffineries dès 2023

Re: Economie agricole dans le monde

par kercoz » 26 juil. 2025, 15:03

Le volant agricole des Brics vu de la chine:
https://www.futuribles.com/politique-ag ... -et-brics/

"""
La Chine a connu trop de catastrophes climatiques et politiques au cours de sa longue existence pour ne pas être obsédée par l’autosuffisance alimentaire. L’agriculture a pour Pékin une double vocation que le progrès technologique a fini par cacher : d’une part l’occupation durable du territoire national dont le paysan est le meilleur défenseur dans tous les sens du terme (militaire, écologique, etc.), d’autre part l’autosuffisance alimentaire qui est un gage d’indépendance pour un ensemble de 1,4 milliard d’habitants logés dans un monde naturel limité et complexe, mis en valeur par le génie des hommes.

La révolution industrielle récente a provoqué une urbanisation forte qui a déséquilibré l’ordre millénaire de l’empire du Milieu. Dans ce contexte, le commerce international constitue la variable d’ajustement qui garantit l’autosuffisance alimentaire. Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) en sont un instrument, avec deux acteurs au rôle prioritaire : la Russie voisine, au potentiel agricole élevé mais encore incertain, et le Brésil, lointain et sur un continent d’avenir, plus sûr, qui de plus en plus nourrit l’Asie."""""

Haut