L'industrie agricole française.

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Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » Hier, 23:14

Le fonds d'aide aux agriculteurs bio augmenté de 15 millions d'euros

BOURSORAMA AVEC AFP •13/06/2024

L'enveloppe d'aide aux agriculteurs bio en difficulté a une nouvelle fois été rehaussée pour atteindre 105 millions d'euros au total, "afin de couvrir la totalité des demandes", a annoncé jeudi le ministère de l'Agriculture.

Afin de couvrir la totalité des demandes d'aides éligibles (...) et d'apporter ainsi un soutien à la hauteur du besoin de l'agriculture biologique, le gouvernement a décidé de relever l'enveloppe budgétaire de l'aide de crise à hauteur de 105 millions d'euros", selon un communiqué.

Après 104 millions d'euros d'aides en 2023, l'exécutif avait promis 50 millions, puis 90 millions pour 2024. L'enveloppe est donc rehaussée de 15 millions d'euros.

"Ce soutien supplémentaire conséquent accordé à la filière biologique vise à maintenir le potentiel de production biologique français au-delà des difficultés conjoncturelles actuelles, liées à un fléchissement de la demande", est-il expliqué.

"Le lancement des paiements des dossiers débutera dès la semaine prochaine", est-il ajouté.

Le secteur, qui pâtit depuis deux ans d'une consommation en berne dans un contexte de forte inflation, craint des déconversions en pagaille, d'autant que les prix payés pour les productions agricoles standards, moins coûteuses à produire, ont augmenté.

Les abandons par des producteurs de cette agriculture sans pesticides ni engrais de synthèse éloignent la perspective d'atteindre les objectifs nationaux d'avoir 18% de surface agricole utile en bio en 2027, contre un peu plus de 10% aujourd'hui.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... a2154c481a

Re: L'industrie agricole française.

par GillesH38 » Hier, 14:39

supert a écrit :
Hier, 13:59
Tu peux en citer ? (des gens qui doutaient que les agriculteurs ont besoin d'argent pour vivre)
ah oui en cherchant un peu je dois pouvoir te trouver plein de messages qui m'ont été adressés en m'insultant, parce que je disais que quand même, la plupart des gens avaient plutôt envie de gagner plus d'argent que moins ....
Et j'insiste, c'est bien un probleme de gagner "plus" d'argent, avec le bio, ils gagnent aussi sûrement de l'argent mais moins.

Re: L'industrie agricole française.

par supert » Hier, 13:59

Tu peux en citer ? (des gens qui doutaient que les agriculteurs ont besoin d'argent pour vivre)

Tu noteras que j'ai fait une toute petite modif avec laquelle tu seras je crois d'accord : ils n'ont pas besoin de gagner d'argent pour vivre, ils ont besoin d'argent pour vivre.


Supert qui n'aime pas l'argent, il préfère l'or

Re: L'industrie agricole française.

par GillesH38 » Hier, 12:32

Pour la première fois, la surface cultivée en agriculture biologique a baissé en France

https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html

Où on apprendra avec surprise (pour les abonnés) que le bio, ça coûte plus cher, et que les agriculteurs ont besoin de gagner de l'argent pour vivre. Pour ceux qui en doutaient ....

Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » 03 juin 2024, 08:48

Le blé dur, une filière française "sur le fil du rasoir"
AFP •03/06/2024
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d86e428686

Re: L'industrie agricole française.

par mobar » 14 mai 2024, 08:20

Les bonnes frites pas cheres ce sont celles que l’on fait soi meme aves des Bintjes que l’on peut trouver a moins d’un euro le kg aupres de producteurs si on achete par sac de 25 kg

https://www.foodomarket.com/shop/produi ... tje-tresor

Mac Cain c’est 3 ou 4 fois plus cher sans compter l’elec du congel et c’est moins bon, c’est un peu comme Mac Do, un truc de blaireaux

Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » 14 mai 2024, 01:06

McCain compte investir 350 millions d'euros pour produire plus de frites en France

BOURSORAMA AVEC AFP •13/05/2024

Le géant canadien des frites surgelées McCain, qui accueillera lundi le président Macron dans son usine de la Marne, a annoncé dimanche vouloir investir plus de 350 millions d'euros pour moderniser et augmenter la capacité de ses trois sites français.
......................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 1e35a87938

Re: L'industrie agricole française.

par kercoz » 08 mai 2024, 13:22

Ce qui m'intéresse c'est le changement de paradigme ....la douzaine est un concept tres ancien...qu'il me semblait un peu "sacré" et que le libéralisme (pour faire court), balaie d'un revers de main......C'est une sorte de sacrilège qui montre le pouvoir malsain du système (l'odeur pourtant était déja significatif).

Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » 08 mai 2024, 12:04

kercoz a écrit :
08 mai 2024, 11:57
....pourtant les petites boites restent à 6 et non 5 !
ben évidemment que une boite de 5 oeufs est complétement inepte, c'est comme pour les yaourts.
Ou alors il faudrait des boites allongées à une seule rangée.
J'ai pas mémoire d'avoir vu une seule fois un contenant alimentaire à 5 positions, sauf éventuellement pour des fruits en vrac dans un sachet plastique.

Re: L'industrie agricole française.

par kercoz » 08 mai 2024, 11:57

Les boites d'oeufs sont souvent de 10 et non de 12.....pourtant les petites boites restent à 6 et non 5 !

Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » 08 mai 2024, 10:42

Pourquoi les bouteilles de vin contiennent-elles 75 cl ?

vidéo 3 mn : https://www.facebook.com/TF1Info/videos ... 254816909/

(pas besoin de compte facebook pour la lire)

Image

Economie agricole dans le monde

par phyvette » 05 mai 2024, 23:48

Il va être difficile de faire rentrer du Chablis 2024 primeur cette année.
Le vignoble de Chablis, dans l'Yonne, a été presque intégralement détruit par les intempéries du 1er mai. Les dégâts pourraient avoir des effets néfastes sur les années à venir, alors que le dérèglement climatique laisse craindre que de tels épisodes deviennent récurrents.

Avec le réchauffement climatique, les orages de grêle pourraient être plus violents à l'avenir.
https://www.francetvinfo.fr/meteo/inond ... 24777.html

Re: L'industrie agricole française.

par mobar » 30 avr. 2024, 12:18

Tout le monde s'est mis a faire du vin, c'était couru que au bout d'un moment on atteindrait le seuil de surproduction!
Quand en plus les campagnes de publicité pour bannir le vin et l'alcool se multiplient ça ne peut qu'amplifier le phénomène
Baisse des consommation et hausse de la production entraine baisse des prix et faillites

Un truc que les pétroliers ont compris depuis longtemps et qui leur a permis d'augmenter leurs marges continuellement en organisant la pénurie, mais pas trop!

Re: L'industrie agricole française.

par kercoz » 28 avr. 2024, 14:29

Pas mal de vignes non taillées par chez moi, qui repartent en feuilles ....probablement pour etre arrachées ....PROBLEME: Elles ne sont pas traitées ! ...et vont propager des ras de merdes plus loin ....perso, je vais doubler mes traitements de BBx ( érinose déja présente ..mais pas trop dangereux)

Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » 28 avr. 2024, 13:48

suite de ce post du 22 dec 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 3#p2382093
"Un crève-cœur": face à la surproduction, Bordeaux se résigne à arracher des vignes

Article de J. Br. 28 avril 2024 BFM

Méthodiquement, la pince mécanique déracine les vignes de Renaud Jean. Une destruction "compliquée à vivre" pour ce viticulteur, mais "le moins mauvais calcul" grâce à un plan d'arrachage subventionné pour sauver le Bordelais de la surproduction, et bientôt étendu à d'autres régions. Ceps, piquets, fils de fer, les rangées disparaissent sous les secousses de la machine, ramenant ces trois hectares de coteau à l'état de jachère. Le bois entassé sur la parcelle sera brûlé, la ferraille recyclée.

Image
L'arrachage de vignes à Saint-Martin-de-Sescas (Gironde), près de Bordeaux, le 18 avril 2024 (photo d'illustration).

À Saint-Martin-de-Sescas, dans l'Entre-deux-Mers, la terre argilo-limoneuse est pourtant fertile, l'exposition plein sud excellente, les vignes épanouies. Mais face à la surproduction qui mine le Bordelais, premier vignoble AOC de France avec 103.000 hectares, pas moins de 1.200 viticulteurs se sont résignés à bénéficier du dispositif d'arrachage cofinancé par l'État et l'interprofession à hauteur de 57 millions d'euros.

Quelque 8.000 hectares sont concernés d'ici au 31 mai, et jusqu'à 1.500 hectares supplémentaires le seront l'hiver prochain. D'autres viticulteurs arrachent des vignes sans subvention, espérant conserver leur droit à plantation si le marché repart, ont constaté les entrepreneurs du secteur.

"Entre la peste et le choléra"

Arracher, "ce n'est pas un bon calcul, mais c'est le moins mauvais: j'ai dû choisir entre la peste et le choléra", raconte à l'AFP Renaud Jean, qui supprime plus de la moitié de ses 37 hectares de vignes. "Il faut arrêter de rentrer des raisins tous les ans parce qu'il n'y a pas de sortie. L'arrachage est une politique mortifère, c'est quelque chose de très compliqué à vivre, mais ça fera du bien à ceux qui restent", espère ce viticulteur et négociant âgé de 55 ans.

Depuis plusieurs années, la baisse de la consommation de vin et les difficultés à l'export, notamment vers la Chine, ont précipité Bordeaux dans la crise. Début 2023, un tiers des 5.000 vignerons bordelais se déclaraient en difficulté. "Ça fait des années qu'on travaille à rééquilibrer l'offre et la demande", dit à l'AFP Allan Sichel, président du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB). "Le plan d'arrachage vise à réduire le volume produit", souligne-t-il, même si l'objectif premier est sanitaire: lutter contre la flavescence dorée, une maladie qui menace les vignes laissées à l'abandon.

Les pelles fonctionnent à plein régime. L'activité d'arrachage, habituelle pour replanter les parcelles, a "doublé ou triplé" depuis janvier, observe Benjamin Banton, président départemental des Entrepreneurs de territoire, organisation de prestataires de l'agriculture. Le dispositif d'aide, approuvé en novembre par la Commission européenne, offre 6.000 euros par hectare arraché, à condition de renaturer la parcelle (jachère ou forêt) pendant 20 ans ou d'adopter un autre type de culture.

Cette prime "ne couvre pas la moitié de la valeur du vignoble", calcule le viticulteur Renaud Jean, qui avait acheté cette parcelle au prix de 13.000 euros l'hectare dix ans auparavant. En outre, l'arrachage lui coûte 1.500 euros par hectare de vignes, sans compter un labour pour ôter les racines. "Au final, il ne va me rester vraiment pas grand-chose", note-t-il. "Ce n'est pas un parachute doré", mais "l'opportunité de pouvoir passer à autre chose".

Jusqu'à 100.000 hectares

Le vigneron va laisser en jachère les parcelles proches des habitations et reboiser celles adossées à des forêts. Enfin, une dizaine d'hectares seront consacrées à sa diversification: cultiver de la luzerne pour l'alimentation animale, avec le projet d'un séchoir photovoltaïque partagé avec d'autres agriculteurs.

D'autres régions françaises pourraient aussi se mettre à arracher des vignes. Sous réserve d'un feu vert européen, un fonds gouvernemental de 150 millions d'euros sur deux ans est annoncé pour restructurer le vignoble, via des arrachages définitifs, ou bien temporaires pour replanter des cépages plus résistants au réchauffement climatique ou mieux adaptés à la demande. "Jusqu'à 100.000 hectares" pourront être concernés, selon le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau, sur près de 800.000 hectares de vignes en 2020.

En attendant, même si le Bordelais avait déjà connu l'arrachage dans les années 2000, la destruction de vieilles vignes est un "crève-cœur", relève Benjamin Banton. "C'est notre métier, ce sont nos bébés", confie-t-il. "On a arraché toute la propriété d'une personne de 70 ans", signale Serge Maury, entrepreneur spécialisé dans les travaux viticoles. "C'est toute une vie, plusieurs générations qui ont vécu là, et ça s'en va."
https://www.msn.com/fr-fr/finance/econo ... 3771&ei=15

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