par sceptique » 23 déc. 2008, 15:36
Pierre M. Boriliens a écrit :Je vois que vous partagez l'opinion qu'exprimait M. Heidegger lors de ses séminaires de 1933-1934, à ses étudiants, futurs cadres du Reich :
Cela ne veut pas dire pour autant que tout un chacun qui s’approprie ce savoir puisse agir politiquement et soit autorisé à le faire en tant qu’homme d’Etat ou Führer. Car l’origine de tout agir et de toute Führung politiques n’est pas dans le savoir, mais dans l’être. Tout Führer est Führer, doit être Führer conformément à la forme prégnante de son être, et simultanément, dans le vivant déploiement de son essence propre, il comprend, pense et met en œuvre ce que sont le peuple et l’État
De plus, ce n'est pas moi qui cru utile de rappeler que le chef était chef par nature.
sceptique a écrit :2) Elles sont "naturellement" des chefs dans l'âme.
Il faudrait finir par vous mettre d'accord ! Et pas retourner les choses comme tu le fais.
1 Les chefs sont chefs dans l'âme
2 si l'argument ne vaut rien, ce que je montre, on le retourne, comme si c'était moi qui l'avait sorti...
Oui, "Les chefs sont chefs dans l'âme" et malheureusement ce ne sont pas des tendres.
Au hasard dans l'histoire récente : Hitler, Staline, Franco, Pol Pot, Mussolini, Mao ...
Je ferais cependant un distinguo subtil. La "peste brune" est honnie par la grande majorité des gens actuellement. C'est bien. Quand des partis politiques essayent de relativiser son bilan, c'est un tollé général, heureusement.
Par contre la "peste rouge" a encore de nombreux défenseurs. Soyons juste : pas quand elle est établie en tant que telle (personne n'ose plus défendre le bilan des Khmers Rouges). Simplement, avant que la "peste rouge" soit établie, c'est au nom de grandes valeurs humanistes que les "leaders révolutionnaires" s'imposent. Et pour s'imposer, il faut des "chefs" avec des moyens "durs". Que l'on conserve, naturellement, une fois le but atteint.
Ma conclusion ? Nos sociétés européennes, à l'aune de la crise actuelle, me semblent beaucoup plus en danger par la "peste rouge" que par la "peste brune". Remarque : Je ne dirais pas la même chose de la société USA, surtout avec un fondamentaliste républicain aux commandes. Avec Obama, on a échappé au pire.
Sinon
Comme le faisait remarquer Martin Niemöller :
Citation:
Lorsqu'ils sont venus chercher les communistes
Je me suis tu, je n'étais pas communiste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes
Je me suis tu, je n'étais pas syndicaliste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les sociaux-démocrates
Je me suis tu, je n'étais pas social-démocrate.
Lorsqu'ils sont venus chercher les juifs
Je me suis tu, je n'étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester.
Autrement dit, il faut être un peu naïf pour penser que soi-même on ne risque rien... A moins bien sûr...
Pour paraphraser Voltaire, quel que soit la catégorie dans laquelle tu es, je ne me tairais pas et je prendrais ma plume (bon, mon clavier ...)et cela dés les premiers prémisses !
De même, si des idéologues veulent imposer la "volonté du peuple" (en réalité celles de leurs chefs pour le résultat que l'on connais) je ne me tairais pas non plus !
Ma conclusion : toute tentative "révolutionnaire" pour répondre à la crise actuelle ne fera qu'empirer les choses ... La solution ? Apprendre à se passer progressivement de tas de trucs superflus. Et voter, démocratiquement, pour des gens qui ne promettent pas la lune et des jours meilleurs.
[quote="Pierre M. Boriliens"]Je vois que vous partagez l'opinion qu'exprimait M. Heidegger lors de ses séminaires de 1933-1934, à ses étudiants, futurs cadres du Reich :
[quote]Cela ne veut pas dire pour autant que tout un chacun qui s’approprie ce savoir puisse agir politiquement et soit autorisé à le faire en tant qu’homme d’Etat ou Führer. [b]Car l’origine de tout agir et de toute Führung politiques n’est pas dans le savoir, mais dans l’être. Tout Führer est Führer, doit être Führer conformément à la forme prégnante de son être[/b], et simultanément, dans le vivant déploiement de son essence propre, il comprend, pense et met en œuvre ce que sont le peuple et l’État
[/quote]
De plus, ce n'est pas moi qui cru utile de rappeler que le chef était chef par nature.
[quote="sceptique"]2) Elles sont "naturellement" des chefs dans l'âme.[/quote]
Il faudrait finir par vous mettre d'accord ! Et pas retourner les choses comme tu le fais.
1 Les chefs sont chefs dans l'âme
2 si l'argument ne vaut rien, ce que je montre, on le retourne, comme si c'était moi qui l'avait sorti...[/quote]
Oui, "Les chefs sont chefs dans l'âme" et malheureusement ce ne sont pas des tendres.
Au hasard dans l'histoire récente : Hitler, Staline, Franco, Pol Pot, Mussolini, Mao ...
Je ferais cependant un distinguo subtil. La "peste brune" est honnie par la grande majorité des gens actuellement. C'est bien. Quand des partis politiques essayent de relativiser son bilan, c'est un tollé général, heureusement.
Par contre la "peste rouge" a encore de nombreux défenseurs. Soyons juste : pas quand elle est établie en tant que telle (personne n'ose plus défendre le bilan des Khmers Rouges). Simplement, avant que la "peste rouge" soit établie, c'est au nom de grandes valeurs humanistes que les "leaders révolutionnaires" s'imposent. Et pour s'imposer, il faut des "chefs" avec des moyens "durs". Que l'on conserve, naturellement, une fois le but atteint.
Ma conclusion ? Nos sociétés européennes, à l'aune de la crise actuelle, me semblent beaucoup plus en danger par la "peste rouge" que par la "peste brune". Remarque : Je ne dirais pas la même chose de la société USA, surtout avec un fondamentaliste républicain aux commandes. Avec Obama, on a échappé au pire.
Sinon [quote]Comme le faisait remarquer Martin Niemöller :
Citation:
Lorsqu'ils sont venus chercher les communistes
Je me suis tu, je n'étais pas communiste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes
Je me suis tu, je n'étais pas syndicaliste.
Lorsqu'ils sont venus chercher les sociaux-démocrates
Je me suis tu, je n'étais pas social-démocrate.
Lorsqu'ils sont venus chercher les juifs
Je me suis tu, je n'étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester.
Autrement dit, il faut être un peu naïf pour penser que soi-même on ne risque rien... A moins bien sûr...[/quote]
Pour paraphraser Voltaire, quel que soit la catégorie dans laquelle tu es, je ne me tairais pas et je prendrais ma plume (bon, mon clavier ...)et cela dés les premiers prémisses !
De même, si des idéologues veulent imposer la "volonté du peuple" (en réalité celles de leurs chefs pour le résultat que l'on connais) je ne me tairais pas non plus !
Ma conclusion : toute tentative "révolutionnaire" pour répondre à la crise actuelle ne fera qu'empirer les choses ... La solution ? Apprendre à se passer progressivement de tas de trucs superflus. Et voter, démocratiquement, pour des gens qui ne promettent pas la lune et des jours meilleurs.