La France, Arabie Saoudite du nucléaire en 2020 ?

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par Tiennel » 31 mai 2006, 09:29

La réalité dépasse la fiction donnée 3 posts au-dessus : Renault pourrait investir dans le russe AvtoVaz (Lada)

par Tiennel » 30 mai 2006, 22:20

Les nouveaux manuels scolaires 2008 de géographie situent Tchernobyl comme une commune paisible de Bielorussie
Ben c'était en Ukraine avant, autant l'y laisser, non ? Si c'était en Russie, ça ne serait jamais arrivé :-D

Effectivement, il vaut mieux un régime totalitaire quand ça pète : je vois mal une démocratie arriver à mobiliser autant de nettoyeurs aussi rapidement :smt077

par MadMax » 30 mai 2006, 22:18

Original ! 'aime bien ! :D
le complexe militaro-industriel (Dassault Aviation, Thales, Sagem, etc) dispose d’un marché domestique robuste grâce au train de vie pharaonique de la classe dirigeante (Air France est la première compagnie mondiale en flotte de jets privés) [et du] , au surarmement nécessaire au maintien du régime en place et [de] à la protection des centrales nucléaires contre la menace terroriste.
:?

par energy_isere » 30 mai 2006, 21:01

Tiennel a écrit :Récupéré de www :http//resistance.oleocene.org/wiki/France
il manque le chapitre éducation.

Les nouveaux manuels scolaires 2008 de géographie situent Tchernobyl comme une commune paisible de Bielorussie, celebre pour son tout nouveau dome avant gardiste (architecte Jean Nouvel) qu' on vient maintenant photographier du monde entier.

Le dome recouvrirait la peruque de Lenine, mais cette version semble controversée auprés d' une secte qui en 2006 avait tenté un procés contre Mr Pellerin.

par Tiennel » 30 mai 2006, 20:49

Récupéré de www :http//resistance.oleocene.org/wiki/France

France

La France est un pays d’Europe de l’Ouest d’environ 55 millions d’habitants, actuellement sous un régime totalitaire dit alter-national.

Histoire contemporaine
Le régime alter-national, qui se présente officiellement sous l’appellation de Cinquième République en Etat d’Urgence Xénophobe (CREUX), est né en 2007, après la victoire du Parti Socialiste (PS) aux Présidentielles contre le Front National au second tour, avec une très faible majorité (53%). L’actuelle caste dirigeante, formée de conspirateurs anciens cadres du PS et de certains partis extrémistes, alliée à la mafia russe, a pris le contrôle des institutions-clés début 2008, puis a fait renverser le gouvernement de coalition UDF-PS par l’Assemblée Nationale six mois plus tard ; nommée au pouvoir, cette caste a décrété l’état d’urgence et s’est fait voter les pleins pouvoirs, qu’elle n’a plus rendus depuis.
Le soi-disant régime alter-national n’a aucun lien de parenté avec les mouvements alter-mondialistes ; il s’agit d’un nom de circonstance, choisi pour donner l’illusion d’une « autre politique, positive et tournée vers l’avenir et le développement durable » (déclaration de l’Etat d’Urgence Xénophobe, août 2008).

Démographie
La pyramide des âges est presque inversée en France, du fait :
  • du faible taux de renouvellement de la population, à l’instar d’autres pays européens
  • de l’importante émigration française des années 2010-2015, essentiellement formée de jeunes actifs de 25-40 ans, opposés aux valeurs du nouveau régime ou faisant l’objet de poursuites judiciaires à caractère raciste.
Géopolitique
Depuis l’établissement du nouveau régime, la France est un allié fidèle de la Russie. Elle a quitté avec fracas l’Union Européenne en 2008 pour résoudre son problème crucial de sécurité énergétique, puis a rompu progressivement ses alliances traditionnelles avec les pays de l’OCDE, sauf le Japon et la Corée. La politique ouvertement raciste du gouvernement a également endommagé les relations diplomatiques de la France avec l’ensemble de l’Afrique et du Moyen-Orient, excepté l’Iran. La France tente actuellement de bâtir des ponts avec l’Union Bolivarienne d’Amérique (UBA) en mettant en avant la similitude de son régime populiste de gauche avec ceux des Etats fondateurs de l’UBA.

Economie
Depuis le retrait de la zone euro, la monnaie nationale est de nouveau le franc. La politique de la Banque de France est clairement inflationniste, ce qui permet de financer les dépenses publiques. Au 31 décembre 2019, un euro valait plus de 930 francs, contre 6,57 francs vingt ans plus tôt.
Le couple franco-russe
La France est le premier partenaire commercial de la Russie : elle lui fournit principalement des denrées alimentaires, transformées ou non, pour la classe moyenne russe, des produits et services de luxe pour l’oligarchie moscovite ; il existe également de nombreuses collaborations dans le domaine de l’automobile, des biens d’équipement (exploration minière et pétrolière, transports ferroviaires et aéronautiques, production et transport d’électricité) et de l’industrie militaire. A l’inverse, la Russie fournit des matières premières (acier, titane, aluminium et bien sûr charbon, gaz, pétrole) à son nouvel allié.
Les autres partenaires commerciaux
La France maintient son économie à flots grâce à son énergie nucléaire surabondante qu’elle vend (en Euros) à ses voisins, et à son excédent agricole qu’elle vend brut ou transformé (éthanol et diester).

Energie
Le centre atomique du monde
Grâce à son Deuxième Plan Electronucléaire (DPE) lancé fin 2008, la France dispose d’une centaine de centrales nucléaires (500 tranches en tout, soit presque autant que dans le reste du monde), principalement dans l’Est de la France (dont la monstrueuse centrale de Vatry, avec ses vingt-deux tranches annoncées à 3500 MW).
Du fait du secret entourant le DPE, renforcé par la collaboration intense avec les atomistes russes dès 2011, on sait assez peu de choses des nouvelles centrales construites, qui ont divergé à partir de 2012 au rythme de plusieurs tranches par mois, alors que l’Europe faisait face à une crise énergétique sans précédent du fait de la conjonction :
  • du Peak Oil,
  • du niet russe de continuer à fournir du gaz à l’UE si elle refusait de s’aligner sur le barème négocié avec la Chine et
  • du « Peak Spark » (pic de production électrique) dû au sous-investissement en Europe des années 1990.
Des photos aériennes prises par un drone de Greenpeace, télécommandé depuis la Forêt-Noire, de la centrale de Vatry, laisseraient supposer que la plupart des nouvelles tranches sont des surrégénérateurs, ce qui résoudrait le problème de l’épuisement du combustible jusqu’à la fin du siècle au moins ; les taux de radiation mesurés par le drone, en dehors des normes occidentales, sont également typiques des surrégénérateurs.
Le paradis des 4x4 et des jets privés et de chasse
Le partenariat fort avec la Russie fait que le pétrole (et le gaz) continuent à couler à flots en France, et ce d’autant plus que le régime alter-national a refusé de ratifier Kyoto II et a supprimé la TIPP pour se rendre populaire. Le lobby puissant des agriculteurs favorisent également la production d’éthanol et de diester, contrairement à l’UE qui a basculé vers les biocarburants de deuxième génération (BTL) depuis dix ans à l’initiative de l’Allemagne… et sous la pression des industries automobile et chimique allemandes. Grâce à l’apport des technologies de Lada, Renault et PSA sont désormais les premiers producteurs européens de SUV ; le complexe militaro-industriel (Dassault Aviation, Thales, Sagem, etc) dispose d’un marché domestique robuste grâce au train de vie pharaonique de la classe dirigeante (Air France est la première compagnie mondiale en flotte de jets privés) et du surarmement nécessaire au maintien du régime en place et de la protection des centrales nucléaires contre la menace terroriste.

________________________________________
Oléocène, initialement site d’échanges et de réflexion sur la fin de l’âge du pétrole bon marché, s’est progressivement transformé en site clandestin d’échanges entre Français antigouvernementaux, suite à l’instauration du régime totalitaire en France.

par Tiennel » 30 mai 2006, 20:42

Allez, c'est la mode du scénario-catastrophe en ce moment, à mon tour pour illustrer ce que pourrait être une France ultra-nucléaire... A la mode d'un wiki de 2020...

par Schlumpf » 29 mai 2006, 22:41

j'émigre en Ukraine !

Image

par Tiennel » 29 mai 2006, 21:56

Moi, je peux pas voter avec 4000 alors qu'il s'agir de 400 (maxi 600) dans l'hypothèse.
Je n'arrive pas à modifier le sondage Image

par sceptique » 29 mai 2006, 21:45

Moi, je peux pas voter avec 4000 alors qu'il s'agir de 400 (maxi 600) dans l'hypothèse.
Pour le prix du combustible, Attention ! La grosse part est le cout de préparation, enrichissement. Le cout du minerai est plus faible :
Exemple 80 Euros le kg Uranium naturel équivalent à 10 tonnes de pétrole, 10 * 11,6 = 116 MWh. Avec un rendement de 33% cela donne 40 MWh, donc
2 Euros le MWh soit 0.2 centimes euros le kWh pour le minerai.

D'ailleurs dans le lien cité :
Par contre le coût du kWh produit à partir des combustibles fossiles dépend très fortement du prix de ces derniers. Il est sujet à de grandes variations lorsque ces prix fluctuent sur le marché mondial. A l'inverse, le prix de l'uranium naturel, dont il existe des stocks abondants dans le monde, ne représente que le quart du poste combustible dans le montant du kWh nucléaire et n'intervient que pour 6% environ dans le total. Le coût du kWh nucléaire est ainsi à l'abri de variations, elles-mêmes peu probables, du cours de son combustible et il offre une grande garantie de stabilité.
On a plusieurs fils qui ont abondamment traité le sujet.

par lingane » 29 mai 2006, 18:28

il est un peu biaisé, le sondage, vu les réponses possibles :-D


moi je vote oui, oui aux nouvelles centrales, oui à l'achat massif et préalable d'uranium (maintenant, avant que ça augmente encore plus), oui au retour de superphénix et oui à ITER

par Tiennel » 29 mai 2006, 17:14

greenchris a écrit :Le graphe des coùts date de 97, le combustible nucléaire a doublé de prix depuis, je ne parle pas de celui du gaz :-D
Si on suppose qu'il était indexé sur le prix du pétrole, il a dû juste tripler - sans compter le double effet dérégulation (UE) + chantage au gaz (Russie).
Et pendant ce temps-là, aux USA, le gaz s'effondre à moins de $6 le MMBTU... mais je m'égare :-o

par greenchris » 29 mai 2006, 16:42

Le graphe des coùts date de 97, le combustible nucléaire a doublé de prix depuis, je ne parle pas de celui du gaz :-D

par sceptique » 29 mai 2006, 14:53

Ce serait bien de rectifier le sondage de 4000 avec 600 donc ...
Pour le démantélement des centrales nucléaires, on en a déjà parlé par ailleurs, je pense qu'en pratique à quelques test-exceptions prêts elles resteront en l'état jusqu'à la fin des temps. Pas joli-joli pour nos descendants.

par Tiennel » 29 mai 2006, 12:19

sceptique a écrit :C'est 400 ou 4000 dans la question ?
Actuellement, il y a une soixantaine de tranches en activité en France. Donc mon scénario consiste à passer à 600 réacteurs civils en 2020.
GillesH38 a écrit :Autre chose, faudra deja remplacer celles qui vont arriver en fin de vie, et s'attaquer au démantèlement, ce qui ne va peut etre exactement couter ce que l'EDF a prévu en provisionnements...
A ce moment-là, autant ne pas démanteler, surtout si les nouvelles tranches sont construites à côté, les chantiers vont se gêner. On éteint les vieilles tranches et on enlève le minimum.
GillesH38 a écrit :D'autre part une récession économique réduirait la consommation d'électricité industrielle. L'industrie nucléaire va se retrouver devant la même question métaphysique que les sociétés pétrolières ; de nouvelles installations seraient-elles vraiment utilisées? sachant que les futures belles centrales à charbon à séquestration, faudra bien aussi les utiliser pour les rentabiliser!
Il est clair que le charbon est un concurrent redoutable. Il va falloir dépenser de grosses sommes en intox pour jeter le doute sur la séquestration... On peut aussi considérer un scénario dégradé où charbon et nucléaire se partagent la part de marché de l'UE actuellement dédiée au pétrole et au gaz.

EDIT : 2 petits graphes trouvés ici pour alimenter la discussion :
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Oui, il manque une ligne "démantèlement", mais on pourrait aussi dire qu'il manque une ligne "séquestration du CO2" voire "impact du changement climatique lié aux GES déjà émis" :smt077
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Faire disparaître la production électrique fuel+gaz d'Europe ne paraît pas hors de portée... On notera aussi que l'objectif suédois de se passer de pétrole en 2020 ne concerne que les transports : leur électricité est déjà "fossil-free"

par GillesH38 » 29 mai 2006, 11:31

Autre chose, faudra deja remplacer celles qui vont arriver en fin de vie, et s'attaquer au démantèlement, ce qui ne va peut etre exactement couter ce que l'EDF a prévu en provisionnements...


D'autre part une récession économique réduirait la consommation d'électricité industrielle. L'industrie nucléaire va se retrouver devant la même question métaphysique que les sociétés pétrolières ; de nouvelles installations seraient-elles vraiment utilisées? sachant que les futures belles centrales à charbon à séquestration, faudra bien aussi les utiliser pour les rentabiliser!

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