par energy_isere » 22 déc. 2010, 13:24
Le post précedent posait la bonne question.
Poweo renonce à produire de l'électricité, vend ses actifs pour 120 M EUR :
Le fournisseur alternatif d'énergie Poweo a annoncé mercredi son désengagement des activités de production d'électricité, cédées pour 120 millions d'euros à son actionnaire de référence, l'autrichien Verbund, "seule solution pour survivre", selon son président.
Le groupe a indiqué dans un communiqué qu'il adaptait "son modèle dans la perspective de la loi Nome (nouvelle organisation du marché de l'électricité, ndlr) et se désengage(ait) des activités de production afin d'assurer sa continuité d'exploitation".
Dans ce nouveau cadre, qui impose notamment à EDF de céder une partie de sa production nucléaire aux fournisseurs alternatifs afin de stimuler la concurrence, "Poweo entend en effet poursuivre son activité de commercialisation d'énergie", poursuit le groupe.
Mais "cette activité devant rester déficitaire jusqu'à la mise en oeuvre effective de la loi Nome, les contraintes de trésorerie du Groupe lui imposent cependant d'obtenir les ressources financières indispensables à la continuité de son exploitation", ajoute-t-il.
"Il faut maintenant que le prix de cession de la production nucléaire d'EDF soit le plus équilibré possible, proche de 35 euros" par mégawattheures, a précisé à l'AFP Charles Beigbeder, président du conseil d'administration de Poweo.
"Nous ne demandons pas la lune, nous demandons à être tous sur la même ligne de départ", a-t-il ajouté, soulignant que 35 euros correspondait au prix de cession de cette énergie par EDF production à EDF commerce.
Le PDG d'EDF Henri Proglio a récemment redit son opposition à un tarif de cession inférieur à 42 euros, rappelle le quotidien La Tribune de mercredi.
Les actionnaires du groupe ont décidé de céder à Verbund les 60% de Poweo production que l'Autrichien ne détient pas encore, pour un montant de 120 millions d'euros.
Dans le cadre de cet accord, le groupe bénéficiera "jusqu'au 30 juin 2013 d'une option de rachat des actifs cédés à un prix identique, au cas où les évolutions des conditions réglementaires ou de marché justifieraient une telle opération".
"On ne le fait pas de gaieté de coeur", a ajouté M. Beigbeder, "mais c'est la seule solution pour survivre".
"La balle est maintenant dans le camp de Paul Champsaur (chargé d'une mission sur la fixation du prix de cession de l'énergie nucléaire d'EDF), des pouvoirs publics et d'EDF, il faut que chacun prenne ses responsabilités", a-t-il poursuivi.
M. Beigbeder a en revanche confirmé que Poweo ne comptait pas abandonner le marché des clients particuliers, une option qui avait été envisagée en novembre par le groupe pour faire face à ses difficultés.
La loi Nome crée un système inédit, l'Accès régulé au nucléaire historique (Arenh), qui va obliger EDF à vendre jusqu'à un quart de la production d'électricité de ses centrales nucléaires à ses concurrents: GDF Suez, Poweo, Direct Energie, etc.
Son objectif est justement de faire profiter les nouveaux fournisseurs d'énergie des bas coûts de production du parc nucléaire français, mais le prix de cession de cette électricité n'est pas encore déterminé.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... 0885d932d0
POWEO posséde la centrale (quasi neuve) de Pont sur Sambre de 400 MW dans le Nord de la France.
http://www.lavoixeco.com/actualite/la_u ... -des.shtml
Le post précedent posait la bonne question.
[quote] [b] Poweo renonce à produire de l'électricité, vend ses actifs pour 120 M EUR : [/b]
Le fournisseur alternatif d'énergie Poweo a annoncé mercredi son désengagement des activités de production d'électricité, cédées pour 120 millions d'euros à son actionnaire de référence, l'autrichien Verbund, "seule solution pour survivre", selon son président.
Le groupe a indiqué dans un communiqué qu'il adaptait "son modèle dans la perspective de la loi Nome (nouvelle organisation du marché de l'électricité, ndlr) et se désengage(ait) des activités de production afin d'assurer sa continuité d'exploitation".
Dans ce nouveau cadre, qui impose notamment à EDF de céder une partie de sa production nucléaire aux fournisseurs alternatifs afin de stimuler la concurrence, "Poweo entend en effet poursuivre son activité de commercialisation d'énergie", poursuit le groupe.
Mais "cette activité devant rester déficitaire jusqu'à la mise en oeuvre effective de la loi Nome, les contraintes de trésorerie du Groupe lui imposent cependant d'obtenir les ressources financières indispensables à la continuité de son exploitation", ajoute-t-il.
"Il faut maintenant que le prix de cession de la production nucléaire d'EDF soit le plus équilibré possible, proche de 35 euros" par mégawattheures, a précisé à l'AFP Charles Beigbeder, président du conseil d'administration de Poweo.
"Nous ne demandons pas la lune, nous demandons à être tous sur la même ligne de départ", a-t-il ajouté, soulignant que 35 euros correspondait au prix de cession de cette énergie par EDF production à EDF commerce.
Le PDG d'EDF Henri Proglio a récemment redit son opposition à un tarif de cession inférieur à 42 euros, rappelle le quotidien La Tribune de mercredi.
[color=#FF0000]Les actionnaires du groupe ont décidé de céder à Verbund les 60% de Poweo production que l'Autrichien ne détient pas encore, pour un montant de 120 millions d'euros.[/color]
Dans le cadre de cet accord, le groupe bénéficiera "jusqu'au 30 juin 2013 d'une option de rachat des actifs cédés à un prix identique, au cas où les évolutions des conditions réglementaires ou de marché justifieraient une telle opération".
"On ne le fait pas de gaieté de coeur", a ajouté M. Beigbeder, "mais c'est la seule solution pour survivre".
"La balle est maintenant dans le camp de Paul Champsaur (chargé d'une mission sur la fixation du prix de cession de l'énergie nucléaire d'EDF), des pouvoirs publics et d'EDF, il faut que chacun prenne ses responsabilités", a-t-il poursuivi.
M. Beigbeder a en revanche confirmé que Poweo ne comptait pas abandonner le marché des clients particuliers, une option qui avait été envisagée en novembre par le groupe pour faire face à ses difficultés.
La loi Nome crée un système inédit, l'Accès régulé au nucléaire historique (Arenh), qui va obliger EDF à vendre jusqu'à un quart de la production d'électricité de ses centrales nucléaires à ses concurrents: GDF Suez, Poweo, Direct Energie, etc.
Son objectif est justement de faire profiter les nouveaux fournisseurs d'énergie des bas coûts de production du parc nucléaire français, mais le prix de cession de cette électricité n'est pas encore déterminé.
[/quote]
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=b044e8e21dc3f4f3d949bf0885d932d0
POWEO posséde la centrale (quasi neuve) de Pont sur Sambre de 400 MW dans le Nord de la France.
[img]http://www.lavoixeco.com/stories/image250x00/mediastore/VDN/A2010/M12/poweo-se-desengage-de-la-production-des-850478.jpg[/img]
http://www.lavoixeco.com/actualite/la_une/2010/12/23/article_poweo-se-desengage-de-la-production-des.shtml