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Germany Needs New Natural Gas Capacity to Meet Its Coal Phase-Out Target

By Tsvetana Paraskova - Sep 19, 2024,

Germany needs to soon move to award tenders for new natural gas capacity that would replace coal plants if Europe’s biggest economy is to meet its target to phase out coal in power generation by the end of the decade, German energy giant Uniper says.

Earlier this year, Germany decided that it would tender 10 gigawatts (GW) of new natural gas-fired capacity from power plants that could be converted to hydrogen in the 2030s, as part of plans to ensure stable electricity supply as wind and solar power generation and installations grow.
Germany, which last year closed all its remaining nuclear power plants – is now seeking to balance the generation and transmission systems with new gas power plants. But these plants need to be ready to be converted to hydrogen at some point between 2035 and 2040, the economy ministry has said.

The country has also decided to accelerate the coal phase-out to 2030, from an earlier planned date of 2038, but Europe’s largest economy reactivated some mothballed coal-fired power plants in the previous two winters after Russian natural gas supply to Germany ceased.

Uniper, which continues to run several coal-fired power plants in Germany, cannot shut these down right now because it needs gas-fired capacity to replace them and ensure system stability, the company’s CEO Michael Lewis told Bloomberg in an interview on the sidelines of the Gastech conference.

“We want to close coal as quickly as possible. We want to build new gas plants, and we want to build the lowest cost plants we can that can then be subsequently converted to hydrogen,” the executive said.
“The sooner we get the auction process next year, the sooner we can start building those plants,” Lewis told Bloomberg.

Uniper, which the German government had to bail out at the start of the energy crisis in Europe in 2022, has also pledged to invest more than $8.9 billion (8 billion euros) in green energy by 2030 as it looks to become a greener energy provider faster than previously planned.

Dans l'est de l'Allemagne, la sortie du charbon donne du carburant à l'extrême droite

AFP le 17 sept. 2024

Les deux colonnes de fumée blanche qui s'échappent de la centrale thermique voisine font partie du décor des habitants de Spremberg, dans l'est de l'Allemagne, mais tous se préparent à tourner la page du charbon et se demandent de quoi l'avenir sera fait.

La transformation est déjà en marche dans cette région d'ex-RDA où les immenses mines à ciel ouvert ferment progressivement en prévision de 2038, échéance fixée par le gouvernement allemand pour débrancher toutes les polluantes centrales à charbon du pays.

Celle de Spremberg ne fera pas exception et les changements à venir sont au coeur des préoccupations des électeurs appelés à voter, dimanche, pour renouveler le parlement de l'Etat du Brandebourg, région qui entoure Berlin et s'étend jusqu'à la frontière avec la Pologne.

Le parti d'extrême droite AfD espère remporter une nouvelle victoire, trois semaines après avoir obtenu des scores inédits aux scrutins régionaux organisés dans deux autres Länder de l'est du pays.

"Ici, des milliers de personnes [...] ont été liées au charbon pendant toute leur carrière", explique à l'AFP Christine Herntier, 67 ans, maire de Spremberg.

Une immense carte de la centrale thermique de Schwarze Pumpe et de son complexe industriel tapisse le bureau de cette élue, sans étiquette, qui se dit "fière" de cette tradition minière.

La plupart des 25.000 habitants de Spremberg se sont résignés à laisser derrière eux une industrie nuisible à l'environnement, qui a forgé leur identité mais a aussi ravagé, en un siècle d'exploitation intensive, les paysages du bassin de la Lusace.

Ce changement d'ère reste "une question importante" aux yeux des électeurs, affirme Mme Herntier.

- Aides publiques -

Crédité de 27% d'intentions de votes, l'AfD fait la course en tête dans les sondages pour l'élection de dimanche, suivi de près par le parti social-démocrate du chancelier Olaf Scholz qui gouverne la région depuis la réunification.

A Spremberg, lors d'élections locales en juin, l'AfD a triomphé avec 39,3% des voix.

La mutation en cours est "une des principales raisons" du vote AfD à Spremberg, assure Michael Hanko, responsable local du parti. La formation d'extrême droite a fait de la lutte contre les réglementations environnementales un thème fort de campagne, avec la politique de sécurité et d'immigration.

Pour accompagner les régions dépendantes du charbon, un plan national doté de 40 milliards d'euros a été mis sur pied par Berlin, dont 17 milliards rien que pour la Lusace.

Le programme "Lausitz 2038" veut transformer la région en pôle d'innovation tourné vers les énergies renouvelables. Des grands noms de l'industrie comme Bosch, BASF ou Daimler ont répondu à l'appel. De nouvelles infrastructures routières et ferroviaires voient le jour.

"Je ne crois pas que le gouvernement ait réussi à convaincre de ce changement imposé, en disant qu'il faut désormais tout miser sur les énergies renouvelables", réplique Michael Hanko.

A Spremberg, l'animosité se concentre sur un parc éolien en passe d'être agrandi: selon les locaux, le projet menacerait des arbres centenaires, une espèce d'hirondelle protégée et une source d'eau potable.

- "Digérer" les changements -

Ils ont l'impression que "trop peu de projets se concrétisent et trop lentement", affirme Lars Katzmarek, un des responsables du groupe Pro-Lausitz, pour le développement local.

Le séisme économique provoqué dans l'est de l'Allemagne par les conséquences de la réunification avait déjà décimé l'industrie du lignite. Le secteur emploie encore quelque 8.000 travailleurs dans le bassin de la Lusace, dont 4.500 dans le Brandenbourg.

La transformation en cours "accable" un peu plus la population, d'après Lars Katzmarek.

"Le coronavirus, la crise énergétique, la guerre en Ukraine - la population n'a pas encore digéré ces choses très difficiles [...] Et peut-être qu'à un moment, elle décide de faire la sourde oreille", observe-t-il.

"Je ne suis sûrement pas un partisan de l'AfD, mais je peux comprendre les gens (qui le sont)", déclare à l'AFP Joachim Paschke, un habitant de Spremberg âgé de 81 ans.

Par une matinée pluvieuse, cet ancien ingénieur en génie mécanique et en soudage achète des petits pains dans la boulangerie en face de la mairie.

"Les partis établis n'ont rien de concret (...) et l'AfD propose quelque chose de différent. Les gens veulent du changement", estime-t-il.

Energie-Terminal 'Deutsche Ostsee' in regular operation

le 05/09/2024 europetrole

The Energie-Terminal “Deutsche Ostsee” operated by Deutsche ReGas in the industrial port of Mukran commenced regular operations yesterday.

The LNG carrier HELLAS DIANA unloaded its cargo at the Energie-Terminal “Deutsche Ostsee” from Wednesday to Friday last week. This was a “world first” for a concurrent LNG delivery into the two interconnected FSRUs (so-called “triple banking).

The privately financed Energie-Terminal “Deutsche Ostsee” has a storage capacity of over 300,000 cubic meters of LNG and is the largest feed-in point of all German LNG terminals with a firm capacity of 16 GWh/h. Around 15 percent of Germany's total natural gas demand can be fed from the terminal into the OAL, NEL and EUGAL gas pipeline system. The OAL, NEL and EUGAL pipelines enable the reliable and efficient gas transport from the German Baltic coast onwards within Germany, Austria and to the neighbouring Eastern European countries.

“The start of regular operations shows the central role of the Energie-Terminal “Deutsche Ostsee” for the security of supply in Germany, Austria and Eastern Europe” says Ingo Wagner, CEO of Deutsche ReGas. “The ReGas Team can be extremely proud to achieve this Milestone after months of meticulous preparatory work to ensure safe, environmentally friendly and smooth operations.”

Le méthanier « Energos Force » arrive sous protection de la police au port industriel de Stade

Par Tim Fischer 15 mars 2024

Le terminal GNL flottant de Stade devrait être opérationnel à partir de la fin du mois de mars. D’ici là, le méthanier converti « Energos Force » devrait commencer ses opérations d’essai sur l’Elbe.


Le méthanier converti « Energos Force ».

Le navire spécial est exploité par la société fédérale « Deutsche Energy Terminal GmbH » (DET).

Le mercredi 13 mars, le navire s’est rendu à Bützfleth et a dépassé Cuxhaven le jeudi soir. Là, 13 bateaux de police attendaient déjà que le navire l’accompagne dans sa suite de voyage, a déclaré sur demande l’inspection de police du Stade, qui a dirigé l’opération. La police de l’eau, la police de Basse-Saxe et la police du Schleswig-Holstein ont été impliquées.

Le terminal GNL flottant « Energos Force » a atteint lajetée d’AVG dans le port industriel de Stade-Bützfleth vendredi à 6h39, où il restera pour le moment. Selon l’inspection de police du Stade, il n’y a pas eu d’incident sur le chemin du port industriel du Stade, le voyage s’est déroulé sans encombre.

Green light given for Germany’s first land-based liquefied gases terminal in Stade

Published by Jessica Casey, Editor 25 March 2024 14:00

Hanseatic Energy Hub GmbH has committed to the final investment decision (FID) to construct Germany’s first land-based terminal for liquefied gases. After successfully concluding the permitting and commercial phase in late 2023, the company´s shareholders, Partners Group (on behalf of its clients), Enagás, Dow, and the Buss Group, have now successfully secured financing for the large scale infrastructure project, known as well as the Hanseatic Energy Hub (HEH). The globally active EPC specialist, Técnicas Reunidas and its partners, FCC and Enka, have been awarded the contract to build the future-flexible energy hub at the Stade Industrial Park. Around €1 billion will be invested in the construction of the terminal. The official groundbreaking ceremony is scheduled to be held in the coming weeks.



This FID allows the Hanseatic Energy Hub to make an important contribution to securing Europe’s energy supplies following its planned commissioning in 2027. Initially the HEH will serve as an import terminal for LNG, synthetic natural gas, and liquefied biomethane and, subsequently, for ammonia, as a carbon-neutral, hydrogen-based energy carrier. Once the HEH enters into service, the FSRU Energos Force chartered by Germany’s federal government, will set sail from Stade. The floating LNG terminal, which has been on site since March 2024, will continue to secure the gas supply in the short term until the more efficient land-based terminal is completed.

The Hanseatic Energy Hub will have a total capacity of 13.3 billion m3/y of natural gas. 90% of this volume has been booked long-term by three European energy majors EnBW, SEFE, and CEZ. The remaining capacity is reserved for short-term bookings. Long-term contracts include the option to switch to hydrogen-based energy carriers at a later stage. The terminal has been certified by permitting bodies as being ammonia-ready.

Following a development of more than six years, the Hanseatic Energy Hub project is entering its next phase. Enagás is providing the technical direction of the construction and will also be terminal operator. The Spanish energy company is increasing its share from 10 – 15%.

Construction starts in Stade: Strong signal for Europe’s security of supply

28 June 2024

Germany’s first land-based terminal for liquefied gases is set to go into operation in 2027 and will make a significant contribution to the security of supply of affordable energy in Europe. More than 1,100 people will be working on the construction site at peak times so that the two largest LNG tanks in Europe – each of which will be ammoniaready and have a capacity of 240,000 cubic metres – can be connected to the grid in three years’ time. Around 150 partners and backers attended the kick-off of the future project today at a joint ground-breaking ceremony on the site of the future terminal in Stade.


From left to right: Jan Themlitz (HEH), Julia Schlenz (Dow), Johann Killinger (Buss Group), Stefan Weil (Minister President of Lower Saxony), Jozef Síkela (Czech Minister of Industry and Trade), David Daum (Partmers Group) and Arturo Gonzalo (Enagás).

Stefan Weil, the Minister President of Lower Saxony, said: “Following the first floating LNG terminal, Germany’s first land-based liquefied natural gas terminal is now also being built in Lower Saxony. My sincere thanks go out to all involved. Our federal state is playing a key role in the expansion of infrastructure to import energy. It is also at the centre of the planned Germany-wide hydrogen core network, which will link all the main production sites, storage locations and industrial consumers. In conjunction with the further expansion of wind energy, we are strongly pursuing the goal of a green hydrogen economy and strengthening Lower Saxony’s position as Germany’s energy hub.”

Besides the two German energy suppliers EnBW and SEFE, which have respectively booked annual capacities of 6 and 4 billion cubic metres at the terminal, also the Czech energy company ČEZ has secured long-term import rights for 2 billion cubic metres per year. All customers have the option to switch their contracts to hydrogen-based energy sources, such as ammonia, as part of the energy transition in their home countries.
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Tunnel Construction Starts for Forbach Pumped Storage Project

27 Jul 2024

German energy company EnBW hosted a ceremonial tunnel groundbreaking event late last month, signifying the official commencement of tunnel and mining work at the Forbach pumped storage project in Germany. The event, held at the Rudolf-Fettweis Plant, was attended by representatives from state and local governments, as well as the executing companies.
This ambitious project aims to convert and expand the Rudolf-Fettweis-Werk in Forbach, located in the Northern Black Forest, into a pumped storage power plant. This transformation necessitates the removal of many thousands of cubic meters of granite from the mountain to accommodate the modern facilities and enhance the capacity of the extensive water and energy storage facility.

ANDRITZ, a key partner in this project, will deliver and install a 50MW pump turbine along with three Francis turbines (13, 7, and 3MW), with the commissioning set for the summer of 2027.
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Forbach pumped storage power plant

Energie: l'Allemagne se prépare à être dépendante des importations d'hydrogène

AFP le 24 juill. 2024

L'Allemagne, qui mise sur l'hydrogène pour décarboner son économie, se prépare à devoir importer de 50 à 70% des quantités nécessaires, a indiqué mercredi le gouvernement sous la pression des acteurs de l'économie pour mettre en oeuvre cet objectif ambitieux.

Pour la première économie européenne qui a renoncé au nucléaire en 2023 et qui veut se sevrer du charbon d'ici 2030 à 2038, l'hydrogène et ses dérivés sont la clé de la décarbonation de l'industrie et de la production d'énergie.

D'autant que la guerre en Ukraine a sonné le glas du gaz russe bon marché qui a fait tourner les usines allemandes durant des décennies.

Une grande partie des besoins en hydrogène "devra être couverte par des importations de l'étranger", a déclaré mercredi le ministre de l'Économie Robert Habeck (Verts) en présentant la feuille de route du gouvernement pour s'approvisionner auprès de pays tiers.

Selon le ministère, l'Allemagne devra importer en 2030 de l'hydrogène et des dérivés d'hydrogène à hauteur de 45 à 90 térawattheures (TWh), soit 50 à 70% de ses besoins annuels totaux (entre 95 et 130 TWh). D'ici 2045, les besoins du pays pourraient atteindre entre 360 et 500 TWh d'hydrogène et environ 200 TWh de dérivés d'hydrogène.

Berlin dit travailler avec "un grand nombre de pays, de régions et d'acteurs partenaires" afin de "diversifier au maximum les sources d'approvisionnement".

L'établissement de partenariats sur l'hydrogène a été au coeur de nombreux déplacements du chancelier Olaf Scholz et du ministre de l'Économie ces deux dernières années, notamment sur le continent africain, mais aussi au Canada, au Qatar ou en Australie.

L'importation depuis les pays partenaires se fera par bateau, sous forme d'ammoniac ou d'hydrogène liquide, l'Allemagne misant également sur la construction de pipelines pour l'acheminement depuis les régions les moins éloignées.

L'hydrogène doit être utilisé dans les secteurs où les énergies renouvelables, comme le solaire et l'éolien, ne peuvent pas être utilisées directement, par exemple dans les secteurs industriels à forte consommation d'énergie comme la production d'acier.

Il doit aussi, à terme, remplacer le gaz dans les centrales produisant de l'électricité.

Plusieurs représentants de l'économie ont critiqué mercredi cette feuille de route, estimant qu'elle n'était pas assez concrète.

Il manque "de nouvelles mesures, des impulsions fraîches ou même des jalons qui pourraient stimuler le commerce mondial de l'hydrogène", a déploré Hartmut Rauen, de l'association des constructeurs de machines-outils (VDMA).

Les professionnels du gaz regroupés dans l'association "Zukunft Gas" ont demandé "des mesures concrètes et des calendriers", ainsi que la mise en place d'un "système de certification international uniforme pour l'hydrogène".

Uniper to recommission 160 MW pumped storage plant in Germany
The Happurg pumped storage plant was shut down in 2011 for safety reasons after the base of the upper reservoir was damaged. Uniper has carried out feasibility studies on the site, with a view to reconnecting it to the grid in 2028. The facility can store approximately 850 MWh of electricity in the form of pumped water.

JUNE 27, 2024 BLATHNAID O'DEA

Uniper has said it will invest approximately €250 million ($267 million) to recommission a pumped storage plant in Happurg, a town located in Bavaria, southeast Germany. The Düsseldorf-headquartered utilities multinational plans to reconnect the facility to the grid in 2028.

Biggest pumped storage facility in Bavaria

The Happurg plant is one of the largest pumped storage facilities in Germany and the biggest one in Bavaria. At 160 MW, it has a drop height of 209 meters and can store around 850 MWh of electricity. It was shut down as a safety precaution in 2011 after the base of the upper reservoir was damaged.

But hopes to recommission the plant were not entirely abandoned, and it has been subject to intensive subsoil investigations and geotechnical assessments. A feasibility study was carried out and approved by relevant authorities. The study outlined a technical concept for the rehabilitation of the upper basin, which would enable the project to be restarted.

Réseaux électriques : Berlin renonce pour raisons budgétaires à racheter l'opérateur TenneT

AFP le 20 juin 2024

Le projet de rachat par Berlin de la filiale allemande du gestionnaire de réseaux électriques public néerlandais TenneT, étape clé dans ses projets de transition énergétique, a échoué en raison de contraintes budgétaires, a annoncé jeudi l'entreprise.

Les négociations entre TenneT Holding, dont la maison-mère est aux Pays-Bas, et la banque publique allemande KfW, bras financier de l'Etat allemand, en vue du rachat complet de TenneT Allemagne, "se sont terminées (jeudi) sans résultat", selon un communiqué de la filiale allemande.

TenneT, le plus grand des quatre gestionnaires de réseau des "autoroutes de l'électricité" en Allemagne, est valorisé autour de 20 milliards d'euros selon la presse allemande, ce qui en faisait un gros morceau à avaler.

Berlin a informé l'État néerlandais "ne pas pouvoir réaliser la transaction prévue en raison de problèmes budgétaires", précise l'entreprise, sans donner plus de précision.

L'affaire entre les deux Etats semblait conclue à l'automne 2023, avant qu'un arrêt choc de la Cour constitutionnelle fédérale mi-novembre, laissant un trou de 60 milliards d'euros, ne provoque une crise budgétaire sans précédent en Allemagne.

Au sein de la coalition gouvernementale menée par le chancelier Olaf Scholz, le ministre des Finances libéral Christian Lindner mène depuis la chasse aux économies afin que le budget reste dans les clous de la règle constitutionnelle qui limite le recours à l'endettement.

L'entreprise est notamment responsable d'acheminer l'électricité produite par les éoliennes au nord du pays vers les régions du sud qui la consomment. Il s'agit d'une activité stratégique aux yeux de l'Etat allemand qui veut réussir le virage vers les énergies renouvelables.

Le ministre de l'Economie Robert Habeck (Verts) s'est dit déçu de l'échec des négociations avec Tennet, en marge d'un voyage en Asie à Séoul, la capitale sud-coréenne.

Berlin vise désormais une alternative qui pourrait prendre la forme d'une participation minoritaire de l'Etat dans TenneT dans le cadre d'un consortium.

Le coup est aussi dur pour TenneT Holding, qui s'apprête à recourir aux marchés de capitaux publics ou privés pour trouver une solution de financement à long terme pour ses activités allemandes.

Le groupe reste soutenu par l'État néerlandais actionnaire, qui lui a récemment accordé un prêt de 25 milliards d'euros couvrant les besoins financiers pour les années 2024 et 2025.

Allemagne : l'UE donne son feu vert à une aide pour la fermeture anticipée de centrales au charbon dans l'est du pays

AFP le 04 juin 2024

Berlin a annoncé mardi avoir obtenu le feu vert de la Commission européenne pour une enveloppe de 1,75 milliard d'euros promise en compensation de la fermeture anticipée des centrales au charbon dans une région d'Allemagne de l'Est.

Un accord politique de 1,75 milliard d'euros
Un "accord politique" a été trouvé pour que l'entreprise Leag, active dans la région d'extraction de lignite de Lusace, puisse supporter les coûts liés à la fin de l'exploitation de cette source d'énergie fossile, a annoncé le ministre de l'Economie Robert Habeck.

L'argent devrait être consacré pour 1,2 milliard d'euros à la renaturation des mines à ciel ouvert et à la compensation des coûts sociaux liés à l'élimination progressive du charbon dans cette région poche de la Pologne.

550 millions d'euros supplémentaires pourront être versés quand Leag aura retiré ses centrales électriques du réseau.

Une fin prévue en 2038
La loi allemande prévoit d'abandonner progressivement le charbon pour la production d'électricité d'ici 2038.

Pour encourager la fermeture anticipée des centrales, Berlin a promis un soutien de plusieurs milliards d'euros à Leag et à l'énergéticien RWE basé en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, autre région minière de l'ouest du pays.

La Commission européenne avait ouvert en mars 2021 une enquête approfondie sur ces aides, financées par le contribuable, car elle étaient susceptibles de constituer une aide d'Etat non conforme aux règles.

Les compensations pour RWE, à hauteur de 2,6 milliards d'euros, ont été approuvées en 2023 dans le cadre de l'accord avec l'entreprise visant à avancer l'élimination du charbon en Rhénanie jusqu'en 2030.

Berlin s'était également prononcé en faveur d'une élimination rapide du lignite dans l'Est d'ici 2030, mais Leag a voulu maintenir l'horizon de 2038, ce qui explique pourquoi les discussions avec les autorités bruxelloises de la concurrence ont été difficiles.

German coal company to get about €1 billion for shutting mines

Bloomberg News | May 31, 2024

Germany’s second largest coal miner is likely to receive in the region of €1 billion ($1.1 billion) in compensation for the shutdown of its fossil operations, with the European Commission set to heavily cut down on agreed state aid, according to people familiar with the matter.


Lausitz Energie Bergbau AG — a unit of Czech billionaire Daniel Kretinsky’s EPH group — had initially been promised €1.75 billion by the government to cover mine rehabilitations and closures, but Brussels’ competition enforcers had some doubts about those calculations. The approval is likely to come imminently and before the summer break for Brussels, said the people that asked not to be named because the matter is private.

The commission is set to issue a draft decision on its state aid review as early as next week, the people said. The figure of the state aid is subject to change.

LEAG declined to comment. A spokesperson of the economy ministry said negotiations with the commission are still ongoing.

The commission said it was in “continuous constructive contact with the German authorities in the context of the formal investigation into the compensation measure in favour of LEAG, also in light of the ongoing exchanges between the German authorities and LEAG.”

The German government initially brokered the deal in 2020, which was meant to cushion LEAG and RWE AG’s coal exit by 2038. The EU Commission had opened an in-depth investigation on the proportionality of the subsidy especially for LEAG, but last year gave its green light to the full €2.6 billion support measure for RWE.

The Essen-based utility had previously sealed a deal with the government to move its coal exit forward to 2030, a step Cottbus-based LEAG is not willing to take as it insists on burning lignite — a particularly climate-harmful fossil fuel — for as long as legally possible.

LEAG earlier said it wanted to use a part of the state aid to finance its green energy push. The company wants to invest more than €10 billion in renewables by 2030.

RWE permitted to dismantle Gundremmingen plant

31 May 2024

German utility RWE announced it has received the third and final licence from the Bavarian State Ministry for the Environment and Consumer Protection to decommission and dismantle the former Gundremmingen nuclear power plant.


Gundremmingen (Image: RWE)

The 1284 MWe Gundremmingen B boiling water reactor (BWR) in southern Germany was disconnected from the grid on 31 December 2017 after 33 years of operation. Gundremmingen C - a 1288 MWe BWR - permanently shut down on 31 December 2021.

The licence for dismantling unit B according to the Atomic Energy Act was granted by the Bavarian State Ministry of the Environment and Consumer Protection in March 2019; the licence for dismantling unit C in May 2021.

"Since then, several thousand tonnes of material have been removed from the two reactor buildings, processed and mostly returned to the recycling cycle," RWE said. "The third permit that has now been granted covers the dismantling of all plant components that were not the subject of the previous permits."

RWE said the Bavarian State Ministry for the Environment and Consumer Protection issued the final licence on 28 May.

"This means that all the prerequisites for the dismantling target set for the mid/late 2030s, namely the release of the plant from nuclear regulatory supervision, are now in place," the company said.

"The granting of the permit enables us to continue the immediate dismantling in accordance with the current Atomic Energy Act and is an important milestone in our dismantling project," said Gundremmingen Plant Manager Heiko Ringel. "The rapid and safe dismantling is guaranteed by a highly-motivated and technically experienced team made up of our own staff and partner companies.

"All work is subject to monitoring by the supervisory authority, which accompanies and supervises the dismantling with the support of various independent experts. Plant safety, occupational safety and health protection have the highest priority in all activities."

In December 2021, RWE awarded a contract to Westinghouse to dismantle the two reactors at the Gundremmingen plant. Under the contract, Westinghouse will dismantle and pack the reactor pressure vessels, including the associated internals, the fuel element storage racks and adjacent concrete shielding structures in units B and C of the Gundremmingen plant. The work is expected to be completed in 2030.

L’Allemagne enregistre 50 heures de prix négatifs de l’électricité en avril
Les prix de détail moyens ont chuté à 6,24 €/MWh sur le marché spot de l’électricité en Allemagne en avril, en grande partie grâce aux énergies renouvelables qui couvrent environ 70 % de la charge du réseau.

MAI 14, 2024 SANDRA ENKHARDT



Occurrence des prix négatifs en avril.
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Germany records 50 hours of negative electricity prices for April
Average retail prices fell to €6.24 ($6.70)/kWh on the German electricity spot market in April, largely due to renewables covering about 70% of the network load.

MAY 3, 2024