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par energy_isere » 28 mai 2025, 15:37
Supercalculateur le plus puissant d'Europe en Isère : l'opérateur veut rassurer, les écologistes inquiets Noémie Philippot le mardi 20 mai 2025 L'Isère va bientôt abriter deux supercalculateurs, à Eybens et à Villefontaine. Ces datacenters inquiètent les écologistes isérois. Rendre l'Europe souveraine en matière d'intelligence artificielle : c'est l'un des objectifs affichés du 8e sommet Choose France à Versailles. Emmanuel Macron et le gouvernement y ont reçu plus de 200 patrons du monde entier ce lundi, pour parler notamment d'investissements pour l'IA et de l'un des ordinateurs les plus puissants d'Europe, qui va bientôt fonctionner en Isère. Dans notre département deux centre de données vont être créés à Eybens et Villefontaine. Des projets qui sont portés, aménagés et "construits" dans des bâtiments ex Hewlett-Packard et ex DXC, par les sociétés Data One (murs et infrastructure technique) et Core42 (infrastructure informatique) et un consortium développé pour l'IA en France, Oréus, annonce dans un communiqué l'utilisation de tout ou partie de ces sites pour mettre en œuvre à partir de juillet prochain "un des plus puissants centre de calcul d'Europe" sur le site d'Eybens, représentant "un investissement de plus de 800 millions d'euros". Le second data center, à Villefontaine, est plutôt annoncé pour l'hiver prochain. Une consommation d'eau "anecdotique" Plusieurs milliers de serveurs vont être installés sur ces deux sites pour des dizaines de milliers d'utilisateurs. Au départ, cela représentera une puissance de 15MW, "très en-deçà des industriels traditionnels de la sidérurgie, du médicament" estime Kevin Polizzi, président du groupe Unitel, qui fait partie du consortium Oréus."Tout le monde consomme du numérique à longueur de journée donc les consommations d'énergie sont, en valeur proportionnée, assez faibles par rapport aux services rendus et à la création de valeur à laquelle on peut les associer." L'objectif est d'atteindre une puissance d'un GW, soit l'équivalent d'un réacteur nucléaire d'ici quelques années. En plus d'électricité, il faut refroidir ces serveurs qui tournent à plein régime mais la consommation d'eau est minime assure Kevin Polizzi. "On n'en utilise pas, c'est des circuits fermés" dit-il. "Je ne vais pas vous faire l'addition de tous les tuyaux du data center, mais c'est une consommation qui est anecdotique." .....................
par energy_isere » 21 mai 2025, 00:52
Ce que l’on sait du projet de datacenter de Brookfield et Data4 à Cambrai Le fonds canadien Brookfield a confirmé au sommet Choose France, lundi 19 mai, un investissement de 10 milliards d’euros pour créer un datacenter à Cambrai (Nord). Construit par Data4, il vise une puissance d’un gigawatt et pourrait déboucher sur la création de 4000 emplois directs et indirects. Dans les datacenters, le sommet Choose France a davantage été marqué par les confirmations de projets que par les nouvelles annonces. Il en est ainsi du fonds canadien Brookfield, qui est revenu sur ses 20 milliards d’euros d’investissements annoncés en février lors du Sommet sur l’IA. Sur cette enveloppe, la moitié va être consacrée à la construction d’un datacenter d’un gigawatt à Cambrai (Nord), a précisé le groupe lors du sommet lundi 19 mai, confirmant une localisation qui avait fuité dans la presse.
par energy_isere » 11 avr. 2025, 02:06
La demande d'électricité pour les centres de données devrait plus que doubler d'ici 2030, dopée par l'IA AFP le 10 avril 2025 Dopée par l'intelligence artificielle, la consommation d'électricité des centres de données devrait "plus que doubler" d'ici 2030, un défi pour la sécurité énergétique et un facteur de hausse des émissions de CO2, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié jeudi. Déjà énergivores, les centres de données ont redoublé en appétit avec le développement récent de l'IA générative, qui nécessite des capacités de calcul colossales pour traiter les informations accumulées dans des bases de données gigantesques. En 2024, les besoins électriques de ces infrastructures ne représentaient qu'environ 1,5% de la consommation mondiale (415 TWh), mais ils ont déjà augmenté de 12% par an au cours des cinq dernières années. Et ce n'est pas fini. "La demande d'électricité des centres de données dans le monde devrait plus que doubler d'ici 2030 pour atteindre environ 945 térawattheures (TWh), soit un peu plus" que tout ce que le Japon consomme aujourd'hui, selon l'AIE. A cette échéance, les centres de données consommeraient alors un peu moins de 3% de l'électricité mondiale, une part encore modeste mais qui masque des effets beaucoup plus sensibles localement. Inégalement répartis dans le monde et concentrés dans quelques régions d'un pays, et souvent près des villes, ils soulèvent nombre de défis : approvisionnement en énergie, consommation d'eau pour le refroidissement, pression sur le réseau électrique... A lui seul, "un centre de données de 100 mégawatts peut consommer autant d'électricité que 100.000 ménages" annuellement, et demain, "les plus grands centres en construction aujourd'hui consommeront 20 fois plus", l'équivalent de la consommation de 2 millions de foyers, selon l'AIE. Dans son rapport, le premier consacré à l'IA, l'agence de l'énergie de l'OCDE souligne aussi que "des incertitudes" planent sur cette consommation, qui dépendra de "la rapidité d'adoption de l'IA", des progrès d'efficacité énergétique et de "la possibilité de résoudre les goulets d'étranglement" dans le secteur énergétique. -Le charbon, en tête aujourd'hui - Cette soif d'électricité est "particulièrement" marquée dans certains pays, comme aux Etats-Unis, où "près de la moitié de la croissance de la demande d'électricité (...) entre aujourd'hui et 2030 sera tirée par les centres de données", a souligné jeudi le directeur exécutif de l'AIE Fatih Birol. Ensemble, les Etats-Unis, l'Europe et la Chine représentent aujourd'hui environ 85% de la consommation des "datas centers". Le premier défi est donc de trouver de l'électricité abordable et abondante. "D'ici à 2030, les énergies renouvelables couvriront près de la moitié de l'augmentation de la demande mondiale d'électricité pour les centres de données, suivies de près par le gaz naturel et le charbon", le nucléaire gagnant des parts après 2030, selon l'AIE. "Le moyen le moins coûteux de répondre à cette demande croissante sera d'accélérer la mise en place d'énergies renouvelables telles que l'énergie éolienne et solaire, complétée par le stockage dans des batteries", souligne aussi Euan Graham, analyste chez Ember. Mais aujourd'hui, 30% de cette électricité est issue du charbon, un combustible ultra-polluant dont le président américain Donald Trump promet de "doper" l'extraction afin de répondre notamment aux ambitions de l'IA. Dans cette situation, la course aux centres de données fera inéluctablement grimper les émissions liées à la consommation électrique, de 180 millions de tonnes de CO2 aujourd'hui à 300 millions de tonnes d'ici 2035, une part toutefois minime à l'échelle des émissions mondiales estimées en 2024 (41,6 milliards de tonnes), tempère l'AIE. Elles resteront "inférieures à 1,5 % des émissions totales du secteur de l'énergie" sur la période, mais elles font partie de celles "qui augmentent le plus rapidement", précise l'Agence. Selon l'AIE, ces émissions pourraient être compensées par des économies d'émissions trois à cinq fois plus importantes, grâce aux gains d'efficacité et aux innovations induites par l'IA dans l'économie (énergie, transports, bâtiments, industrie), avance l'AIE. Prudente, elle souligne toutefois que "l'adoption (généralisée) de l'IA n'est pas garantie et pourrait être annulée par des effets de rebond et une augmentation de la consommation de combustibles fossiles", si leurs coûts baissent. Autrement dit, l'IA n'est "pas une solution miracle" de transition énergétique et une "politique proactive" reste nécessaire.
par energy_isere » 16 févr. 2025, 15:51
Sur la Côte d’Azur, bientôt un data center à 4 milliards d’euros pour l’IA Par Nicolas Daguin, Le Figaro Nice Publié le 15 février Pilotée par Mattias Aström, un spécialiste des données numériques, l’entreprise compte lever quelque quatre milliards d’euros pour un giga data center lié à l’intelligence artificielle, l’un des plus importants d’Europe. Pour les connaisseurs : un data center hyperscale de 96 MW conçu pour accueillir jusqu’à 50.000 GPUs (processeurs graphiques). Et c’est la Côte d’Azur qui a été choisie pour l’implantation de cette ferme de serveurs de 8500 mètres carrés. C’est à Mougins, près de Cannes (Alpes-Maritimes), qu’Evroc doit poser ses valises d’ici la fin de l’année et recruter une cinquantaine de personnes. ............................
par energy_isere » 15 févr. 2025, 15:21
supert a écrit : ↑15 févr. 2025, 15:13 Supertomate qui se souvient de l'eau verte qui descend des montagnes et que vous vous êtes arrangés pour soumettre A un point donné A heure fixe
par supert » 15 févr. 2025, 15:13
par energy_isere » 15 févr. 2025, 14:58
par energy_isere » 15 févr. 2025, 14:51
par energy_isere » 14 févr. 2025, 20:09
par supert » 14 févr. 2025, 14:59
Si DataOne a choisi l’Isère, c’est plus pour sa proximité avec les Alpes et ses équipements hydroélectriques
par energy_isere » 14 févr. 2025, 00:13
Bientôt 15 millions d'euros de chaleur gratuite grâce au data center ? Le Dauphiné Libéré - 11 févr. 2025 Si DataOne a choisi l’Isère, c’est plus pour sa proximité avec les Alpes et ses équipements hydroélectriques que pour l’écosystème économique. « Nous n’utilisons pour nos data centers que de l’énergie verte ou de source verte, explique Charles-Antoine Beyney. L’emplacement est donc stratégique. » Dans un territoire où le changement climatique se voit un peu plus qu’ailleurs, le dirigeant de DataOne se prépare aussi aux remarques et questions liées à l’impact environnemental de ses installations. « Il y a beaucoup de “greenbashing” autour des centres de données. Nous, notre objectif, c’est une empreinte carbone nulle. On va même essayer d’être positif. En effet, avec la nouvelle génération de GPUs qui sera installée dans ces infrastructures, nous pouvons fournir une eau à 65°, 24h/24 et 7j/7. À Grenoble, nous discutons déjà avec la Métropole de manière extrêmement active pour fournir, chaque année, plus de 15 M€ de chaleur fatale, gratuitement, à la communauté. Soit de quoi chauffer gratuitement des bâtiments ou des grandes halles. » Soulignons simplement qu’Alpexpo se trouve face à ce data center… « Et nous ne prévoyons de mettre en route la clim moins de 5 % du temps… » Quant à la consommation d’eau, DataOne évoque « l’équivalent de trois piscines olympiques par an » soit près de 12 000 m3 par an.
par GillesH38 » 12 févr. 2025, 22:16
energy_isere a écrit : ↑12 févr. 2025, 20:46 Ca devient dément ces data centers pour IA !
par energy_isere » 12 févr. 2025, 20:46
Sommet IA : Fluidstack veut construire un supercalculateur décarboné de 1 GW d'ici 2028 Ce gigantesque data center aura un coût initial de 10 milliards d’euros. Le projet, soutenu par l’Etat, permettra à la France de se positionner comme un hub mondial en matière d’IA générative. Samia Lokmane 12 février 2025 Le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle a permis à la France d'enchaîner les contrats pour renforcer ses infrastructures de calcul dédiées à l’IA générative. En plus des projets de data centers des Emirats-Arabes-Unis, du fonds canadien Brookfield (via Data4) et de la start up française Mistral AI (chez Eclairion), un protocole d’accord vient d’être signé entre le gouvernement et l’entreprise britannique Fluidstack. Ce spécialiste du cloud GPU va bâtir en France l'un des plus grands supercalculateurs décarbonnés au monde. Une puissance de 1 gigawatt en 2028 La première phase du projet, soutenu par un investissement initial de 10 milliards d’euros, aboutira à la construction d’un data center opérationnel dès 2026 et qui exploitera près de 500 000 GPU. L'installation, dont le lieu d’implantation n’a pas encore été dévoilé, est pensée pour gérer une capacité énergétique d'un gigawatt d'ici 2028. Le supercalculateur exploitera l’énergie nucléaire française, qui devrait lui garantir une alimentation durable et fiable. Un système de récupération de chaleur résiduelle sera également mis en place afin de limiter l’impact environnemental du projet. "Nous avons un rôle à jouer car notre énergie nucléaire est pilotable, sûre, stable et décarbonée, idéale pour le développement de nos capacités de calcul en IA", a plaidé le président de la République, Emmanuel Macron, ajoutant que l’accord signé avec Fluidstack incarne sa propre ambition : "ne pas ralentir car le monde accélère et la bataille pour l’innovation se joue maintenant". Le nucléaire français comme atout déterminant Née à l’université d’Oxford en 2017, Fluidstack fournit déjà des services de cloud GPU à un certain nombre de clients, dont Mistral AI, Character.AI, Poolside et Black Forest Labs. Elle gère plus de 100 000 GPU à date. Le projet d’un supercalculateur en France doit lui permettre d’accélérer son développement en se positionnant comme un acteur majeur dans la création d’infrastructures de pointe pour soutenir les prochaines innovations en matière d’IA. "En collaborant avec le gouvernement français et les leaders mondiaux de l’industrie, nous créons en France les capacités de calcul les plus avancées au monde. L’engagement de la France en faveur de la souveraineté numérique et énergétique en fait un lieu idéal pour un projet aussi ambitieux", déclare César Maklary, cofondateur et président de Fluidstack.
par energy_isere » 11 févr. 2025, 21:29
Intelligence artificielle : les plus grands supercalculateurs d’Europe vont être isérois La société DataOne a investi dans deux centres de données en Isère, à Grenoble et Villefontaine. Elle va les transformer pour en faire des installations dédiées à l’intelligence artificielle (IA) parmi les plus puissantes d’Europe. G42, entreprise d’IA basée aux Émirats arabes unis, et AMD, ont annoncé ce mardi 11 février, rejoindre le projet grenoblois. Matthieu Estrangin Une partie des 109 milliards d’euros d’investissement dans l’intelligence artificielle (IA) annoncés par Emmanuel Macron en ouverture du sommet pour l’action sur l’IA va terminer… en Isère. Plus précisément dans des centres de données – ou data centers – de Grenoble et Villefontaine. Restructurer des centres de données traditionnels « Nous avons racheté en novembre dernier, les data centers de DXC Technology [issue de HPE, ndlr] de Grenoble et Villefontaine, raconte au Dauphiné Libéré Charles-Antoine Beyney, PDG de DataOne, avec l’objectif de les restructurer pour en faire des infrastructures entièrement dédiées à l’IA. Cela nécessite de très importants travaux, les data centers d’IA étant totalement différents, notamment en ce qui concerne le refroidissement, des data centers traditionnels. Pour faire simple, nous n’allons garder que les murs. » .... abonnés
par energy_isere » 10 févr. 2025, 23:59
Un data center à 450 millions d’euros verra le jour entre Valence et Romans Le Dauphiné Libéré 10 fev 2025 C’est un investissement qualifié de « majeur » qui sera réalisé dans la Drôme, entre Valence et Romans-sur-Isère. Un data center « nouvelle génération », dont la première tranche est estimée à 450 millions d’euros, verra le jour sur le site de Rovaltain. « Le futur data center, véritable hyper-calculateur, sera équipé de 40 000 GPUs (processeurs graphiques) et constituera une infrastructure stratégique pour l'entraînement et le déploiement de l'intelligence artificielle », annonce, ce lundi 10 février, la communauté d’agglomération de Valence Romans. Faisant partie du vaste plan sur l’IA en France annoncé par le chef de l’État, Emmanuel Macron, le projet est porté par l’entreprise Sesterce, « leader français du cloud computing ». L’ouverture est prévue « avant fin 2026 ».
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