oleocene.org

mobar a écrit : ↑

Aujourd’hui, 10:10

il n’a pas les pointes et il n’a pas non plus les creux qui permettent de s’adapter a une demande par construction fluctuante

ben si, la production du nuke varie de 10 GW en une journée.

hier 35 GW à 1 h du matin et 25 GW à 15h. Retour à 34 GW à 21h15.

il n’a pas les pointes et il n’a pas non plus les creux qui permettent de s’adapter a une demande par construction fluctuante
Mais comme il n’eest plus competitif et le serra encoe moins dans 10 ans ce n’est pas un probleme il disparaitre

il n’a pas les pointes et il n’a pas non plus les creux qui permettent de s’adapter a une demande par construction fluctuante

le nuke n'a pas de pointe de production comme ça justement.

GillesH38 a écrit : ↑

Hier, 20:49

du coup les nouveaux champs vont devenir de moins en moins rentables ...

Ce qui ne va pas non plus booster la non rentabilite des centrales nuke de dans 10 ans

du coup les nouveaux champs vont devenir de moins en moins rentables ...

dysgraphik a écrit : ↑

Hier, 10:46

Première observation interessante, ce matin la consommation électrique française effective est bien au dessus des prévisions J-1 et J-2 :

42 GW de consommés à 10h au lieu de 39 GW attendus.

Malgré que ce soit le week end, certains consommateurs savent s'adapter rapidement aux prix négatifs.

3GW soit 7,5 % de consommation en plus : Pas suffisant pour absorber toute la production excédentaire, mais pas négligeable non plus.

en France l'éolien s'est fait sabrer 4 à 5 GW entre 9h et 18 h. (RTE)

Première observation interessante, ce matin la consommation électrique française effective est bien au dessus des prévisions J-1 et J-2 :

42 GW de consommés à 10h au lieu de 39 GW attendus.

Malgré que ce soit le week end, certains consommateurs savent s'adapter rapidement aux prix négatifs.

3GW soit 7,5 % de consommation en plus : Pas suffisant pour absorber toute la production excédentaire, mais pas négligeable non plus.

Ce samedi est une bonne journée pour analyser la problématique de l'insertion des énergies intermittentes dans le système énergétique européen.

Peu de consommation (parce que week end), proximité du solstice d'été, et passage d'un petit épisode venteux.

Premiere conséquence le prix spot passe en négatif partout (sauf pour les deux pays déficitaires habituels : UK et Italie) pour une durée exceptionnelle (de 9h à 18h). Pour la France c'est un épisode encore plus long : le prix est quasiment nul depuis 1h du matin : 16 euros/Mwh à minuit, 5 euros à 1h, puis 0 jusqu'à 8h. En milieu de journée, on paie 80 euros le MWh le client pour qu'il consomme de l'électricité excédentaire.

Bref, l'énergie gratuite c'est maintenant!

Cet épisode va être interessant car l'épisode venteux balayant plusieurs pays bien dotés en parcs éoliens, tout le monde va essayer de revendre son électricité excédentaire. Les interconnexions vont chauffer (ou pas).

Cela ne va pas faire les affaires des nouveaux entrants sur le marché de l'énergie qui négocient des contrats d'achat pour le futur, et qui n'ont pas encore un gros matelas de contrats déjà négociés : on peut s'attendre à des dépôts de bilans et de la consolidation dans le domaine de l'installation de nouvelles capacités éoliennes et solaire dans les trimestres à venir.

(sans parler du risque que politiquement certains des prétendants à Matignon s'ils étaient aux manettes ne les aideraient pas à ouvrir de nouveaux projets et voudraient même démanteler un certain nombre de parcs éoliens).

19.54 GW d'export ce jour à 1h du matin ! La France exportait à ses 5 voisins. (Belgique et Allemagne sont fusionnés dans les data de RTE)

Quelques données sur la variabilité de la production solaire au niveau national en France
En 2024, en GWh/j

min 12,5
max 128
moyenne : 53

Production journalière moyenne sur la semaine la plus faible : 21
production maximale : 89

sur le mois de plus faible production : 29
sur le mois entier max (avril) : 76
(87 en aout 2023)

Avec l'abondance de solaire PV sur le réseau national et surtout les imports des voisins d'avril à octobre, au moment de la moindre demande, les centrales nucléaires doivent encaisser des variations de puissance de plus en plus importantes et fréquentes.
Le solaire ne contribue presque plus à la décarbonation ou la baisse d'extraction de ressource en France et probablement plus largement avec ses voisins, avec le fonctionnement actuel du système énergétique.

Ce n'est pas de l'effacement de production que viendra la solution aux excédents d'électricité, mais de l'installation de capacités d'utilisation d'électricité asservies à ces excédents (électrolyse, STEP, Power to Liquid, Power to Fertilizer, Power to Ammoniac, stockage inertiel, stockage sur batteries ...)

On sait pratiquement 48 heures à l'avance quelles seront les productions d'électricité renouvelables, c'est juste une question de planification et de mise en œuvre des moyens d'utiliser les surcapacités qui périodiquement vont survenir

Jeuf a écrit : ↑

15 mai 2024, 10:41

Il y a une note sur les prix négatifs, qui sont de plus en plus fréquents.
Mais il n'y a pas de mention de l'effacement de production renouvelable, dont la première occurrence à notre connaissance a eu lieu en décembre 2023.

Autre remarque . RTE écrit ceci :
"La multiplication de ces épisodes [de prix négatif] souligne l’intérêt de faire évoluer structurellement le profil de consommation, notamment en déplaçant sur le long terme un volume plus important de consommation pendant les heures de milieu de journée, où la production solaire est la plus forte "

Cela est vrai une grande partie de l'année, mais pas le trois-quatre mois où les jours sont courts et parfois très nuageux. Ces jours là, la production solaire moyenne du jour peut être 5 fois moindre de la production moyenne de mai (là où il y a des surplus, des prix négatifs), soit pas grand chose .
Et ce ne sont pas non plus ces jours où il y a le plus de vent.
Donc si on programme des installations dont la consommation peut être décalé vers le milieu de journée, on va être coincé ces jours là. Il vaut mieux en hiver tourner la nuit avec les heures creuses nucléaire, et c'est l'hiver est le moment critique.

Le chemin vers un mix full décarboné est plus tortueux que certains pensent, mais à coeur vaillant rien d'impossible

Beaucoup d'info dans la synthèse du bilan 2023

https://analysesetdonnees.rte-france.co ... 3/synthese

Je sélectionne ceci :

Il y a une note sur les prix négatifs, qui sont de plus en plus fréquents.
Mais il n'y a pas de mention de l'effacement de production renouvelable, dont la première occurrence à notre connaissance a eu lieu en décembre 2023.


Une note sur les exportations française d'électricité :

Par ailleurs, les exportations françaises, en se substituant à de la production carbonée, ont permis d’éviter des volumes significatifs d’émissions à l’étranger, en premier lieu en Italie (11,1 MtCO2eq) et en Allemagne (5,5 MtCO2eq).

dysgraphik a écrit : ↑

12 mai 2024, 17:20

Presque toutes les éoliennes sur le bord de la route en haute marne et en meuse sont à l'arret,
j'imagine que les opérateurs de ces parcs vendent en partie sur le marché spot.

Pas du tout, pas du tout!
du moins, si la remarque concerne les parcs à l'arrêt, avec suggestion que l'arrêt des éoliennes soit de la vente d'effacement...

C'est simplement qu'on est dans une période sans vent. La preuve : quand vient le soir et la nuit, la production éolienne affichée ne remonte pas. La part renouvelable en Allemagne passe de 95% à 60% en quelques heures. Par contre le nucléaire français augmente de 15GW.

Les surplus seront bien plus massifs lors d'un week-end de printemps ensoleillé et venteux, ce qui n'est pas encore arrivé pour cette année il me semble.


Il n'est pas possible d'acheter au prix spot en France. ça a été le cas en 2022, mais le fournisseur a fermé avec la crise qui a eu lieu à l'automne 2022.
Même si c'était possible, le prix ne serait pas forcément négatif car il y a les coûts d'acheminement. Il faut un prix très négatif avant d'être payé pour consommer. Si c'est le cas, on est limité par la puissance de son compteur.
Imaginons qu'on ait 20 heures dans l'année de prix à -0,08€ /kWh spot, et une recette 3 c€/kWh une fois livré . Avec plein d'appareils allumés (exemple: allumer des radiateurs mobiles pour chauffer dehors) pour atteindre les 6kW du compteur sur ces 20 heures, on encaisse 4 euros/an, je pense que ça vaut pas la peine.